La bataille de Brest Litovsk
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La bataille de Brest Litovsk
Titré assez stupidement "Battle for honor", dans sa version diffusée sur Canal +
et pas sortie en salle, La bataille de Brest Litovsk raconte l'épopée des défenseurs de la forteresse de Brest Litovsk qui furent, en 1941, en première ligne lors de l'offensive allemande. La population comme les militaires furent massacrés, seuls quelques-uns survécurent, dont un officier qui fut ensuite jeté au goulag par Staline, puis libéré et décoré après la mort du dictateur.
La technique est éblouissante, mais c'est un film de pure propagande patriotique, tels qu'on pouvait en tourner avant l'effondrement de l'URSS. Sans la moindre nuance. Ce qui est d'autant plus surprenant que le réalisateur est jeune et a suivi les cours du Polonais (hyper nationaliste) Wajda.
En dépit de cette imagerie d'Epinal à la gloire de l'armée russe... pardon "rouge", on ne peut s'empêcher d'éprouver une certaine émotion quand l'un des officiers, face au peloton d'exécution nazi, proclame "Je suis Juif et communiste."
Un film assez surprenant... qui devrait plaire aux camarades de LO, car il donne l'impression que rien n'a changé d'un poil sur le plan idéologique... C'est peut-être pour ça qu'il n'a pas eu droit à une distribution et à une campagne médiatique comparable à celle dont a bénéficié le très monarchique Barbier de Sibérie...
et pas sortie en salle, La bataille de Brest Litovsk raconte l'épopée des défenseurs de la forteresse de Brest Litovsk qui furent, en 1941, en première ligne lors de l'offensive allemande. La population comme les militaires furent massacrés, seuls quelques-uns survécurent, dont un officier qui fut ensuite jeté au goulag par Staline, puis libéré et décoré après la mort du dictateur.
La technique est éblouissante, mais c'est un film de pure propagande patriotique, tels qu'on pouvait en tourner avant l'effondrement de l'URSS. Sans la moindre nuance. Ce qui est d'autant plus surprenant que le réalisateur est jeune et a suivi les cours du Polonais (hyper nationaliste) Wajda.
En dépit de cette imagerie d'Epinal à la gloire de l'armée russe... pardon "rouge", on ne peut s'empêcher d'éprouver une certaine émotion quand l'un des officiers, face au peloton d'exécution nazi, proclame "Je suis Juif et communiste."
Un film assez surprenant... qui devrait plaire aux camarades de LO, car il donne l'impression que rien n'a changé d'un poil sur le plan idéologique... C'est peut-être pour ça qu'il n'a pas eu droit à une distribution et à une campagne médiatique comparable à celle dont a bénéficié le très monarchique Barbier de Sibérie...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
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