GUD
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GUD
"Un bon gauchiste est un gauchiste à l’hôpital"
de : Anonymous
samedi 4 février 2012 - 14h26
Exclusif : Le GUD à poil !
Le mouvement historique des étudiants d’extrème droite hacké par les Anonymous
Le Gud pose ... avant de se faire déshabiller par AnonymousC’est un GUD-Leaks pour le mouvement étudiant d’extrême droite. Anonymous publie les comptes-rendus de réunions internes du GUD, entre cours de combats et stratégie d’infiltration des facs. Bienvenue chez les « gentlemen fascistes ».
Extrait d’un compte-rendu de réunion du GUD Lyon : « Être présent à toutes les soirées ou réunions étudiantes, mettre le côté gentleman fasciste en avant. (…) Inscription des adhérents à des clubs de combat (…) pour instaurer un climat de peur pour les gauchistes. »
Le GUD (Groupe Union Défense) est le principal mouvement étudiant d’extrême droite de ces 40 dernières années, présent aux élections universitaires sous différents prête-noms. Du lourd. Crânes rasés et blousons en cuir, croix celtiques et battes de baseball, et pourquoi pas un casque de moto vissé sur la tête quand ils font le coup de poing. De quoi égayer la vie universitaire, notamment à la fac de droit d’Assas (Paris 2), leur bastion historique.
Gud-leaks
Revigoré après quelques années de calme, le GUD avait fait une rentrée en trombe et préparait d’arrache moustache les élections universitaires à venir ce printemps à Paris et à Lyon. Mais pas de bol, vendredi 27 janvier, des Anonymous lyonnais hackent le compte mail de Steven Bissuel, le boss du GUD à Lyon. Ce qui leur permet de s’emparer du compte Twitter du GUD Lyon, de hacker le site du Gud (qui renvoie désormais vers le site du mouvement antifasciste Reflexes) et de publier échanges de mails, contacts personnels et… des compte rendus de réunion internes aux différentes section du GUD à Lyon et à Paris.
« L’UDJ, branche légale » du GUD
Cela fait bien longtemps que le GUD, trop sulfureux, ne se présentait plus sous son nom aux élections universitaires. Jusqu’à présent les anciens responsables des « Renouveau Etudiant Parisien » ou autre « Union des Etudiants d’Assas – UDEA » expliquaient qu’ils n’avaient rien à voir avec le GUD. Désormais, le compte-rendu de la réunion du GUD Paris du 29 août 2011 le revendique clairement : « l’UDJ (Union Défense de la Jeunesse) [est] notre branche étudiante légale déposée en préfecture »
Une stratégie d’alliance avec l’extrême droite dure
Le compte-rendu de la “1ère réunion GUD Lyon” annonce un « gros soutien des groupuscules nationalistes lyonnais » et évoque des « échanges de services (collage, bombage, etc.) ». La ligne du GUD reste bien celle de l’extrême droite nationaliste : le mouvement invite ses militants à lire 3 ouvrages : « Doctrines du nationalisme de [l’auteur anti-franc maçons] Poncard d’Assac, Histoire de France de [l’écrivain maurassien] Bainville, et… » le choix du 3e ouvrage n’était pas tranché en fin de réunion !
Des « formations doctrinales » internes avec Bruno Gollnisch , l’historien révisionniste Bernard Lugan, des cadres du Renouveau Français sont également prévues. Le projet de « partage d’un local » avec les néo-païens de Terre et Peuple en dit aussi long sur les alliances possibles pour le Gud lyonnais.
Une organisation militante efficace
« Le combat nationaliste » des étudiants du GUD prévoit un rythme d’actions intense, avec pour but de se faire connaître (les reprises médias sont notées dans les compte-rendus). Il s’agit aussi de recruter « quelques personnes » et « surtout de mettre la pression sur les cocos » . Au menu des actions : manifestations, tractages (« 10 tracts différents par semaine », « 3 tractages par semaine »), militantisme en ligne et soirées.
L’organisation passe aussi par « l’inscription des adhérents à des clubs de combat ».
Un folklore militant intact
Le folklore militant du GUD reste aussi intact chez ses membres qui doivent « mettre le côté gentleman fasciste en avant ». Les 10 commandements du GUD sont désormais portés à la connaissance du grand public, parmi lesquels « Les femmes, tu séduiras » et « de Ray-bans, tu te muniras ».
Mais un marketing politique soft
C’est la plus grosse surprise de ce GUD-Leaks : Les documents internes du GUD parisien révèlent un marketing politique qui n’a rien à envier au FN tendance mariniste. La réunion d’avant Noël préparait ainsi la campagne universitaire qui devait commencer en janvier, avec 3 piliers : la sécurité, l’excellence et le social. Rien de très skinhead dans ce programme qui hormis une vanne sur « la mise en place d’une formation accélérée pour les étudiants étrangers » propose la création d’un « parking privé pour les enseignants et les étudiants d’Assas », « l’amélioration de l’apprentissage des langues ». Rien de bien méchant pour la très propre campagne de l’UDJ. Certes un axe de campagne sur « le problème des chargés de TD ne parlant pas français », mais c’est tout.
Pas de riposte
Le boss du GUD lyonnais, Steven Bissuel, inscrit en première année de droit à Lyon 2 garde la tête haute : « Notre champ d’action à nous c’est la rue, pas Internet », confie-il à StreetPress quand on lui fait remarquer que sur son blog figure désormais… une photo du jeune leader nationaliste lyonnais Alexandre Gabriac torse nu dans une chambre avec derrière lui une jeune militante en haut d’un lit superposé !
Steven Bissuel a reçu des menaces téléphoniques depuis que ses coordonnées personnelles ont été publiées par Anonymous : « On m’a dit qu’on allait me fumer, mais c’est que des appels qui restent en inconnu, c’est des lâches ». Bissuel nous envoie un texto victorieux vendredi en début de soirée : « Site, courriel récupéré et bientôt le twitter ».
Yvan Benedetti, bras-droit de Bruno Gollnisch (mais exclu récemment du FN) et membre historique de l’Oeuvre Française, s’est lui aussi fait hacker quelques jours plus tôt son site web. Comme Bissuel, il n’a pas envie de rentrer dans une cyber-guéguerre avec les militants antifascistes : « Quand je vois qu’ils s’attaquent à des institutions, aux services américains, je crois qu’on ne peut pas faire grand-chose. »
FN vs. GUD ?
L’épic fail du GUD tombe mal pour le groupuscule à quelques mois des élections universitaires : la publication de ces documents coïncide au jour près avec la diffusion d’un communiqué interne au Front National signé de Steeve Briois et de la patronne du Front National de la Jeunesse interdisant aux membres du mouvement de jeunesse du parti de « constituer des listes communes avec des groupuscules ennemis lors des prochaines élections étudiantes ». Les « groupuscules ennemis » cités dans le communiqué n’étant pas des organisations gauchistes, mais… « le Renouveau Français et les Jeunesses Nationalistes ».
Sollicitée par StreetPress, la directrice nationale du FNJ n’était pas joignable pour commenter le sujet, trop occupée à chercher des signatures pour Marine le Pen . De son côté, le porte-parole du FNJ Julien Rochedy nous a littéralement raccroché au nez lorsqu’on a prononcé le mot “GUD”.
Les « gentlemen fascistes » du GUD devront donc continuer à militer seuls et ont désormais beaucoup moins de chances de « récupérer les électeurs étudiants du FN » aux prochaines élections aux CROUS.
Reste une inconnue, la stratégie du FN, qui ne pourra plus compter sur le GUD pour s’implanter dans les facs. En 2006, les jeunes du Front National avaient déposé leur propre liste, alternative à celle des Gudards : « Agir pour un CROUS qui Mousse », avec pour mot d’ordre « Bière et Saucisson pour tous ».
Les 10 commandements du « gentleman fasciste »Les réunions du GUD comme si vous y étiez :
La 1ère réunion de l’année
La réunion du 18 décembre
Le blog de Steven Bissuel hacké par Anonymous
Source :
http://www.streetpress.com/sujet/17489-exclusif-le-gud-a-poils
de : Anonymous
samedi 4 février 2012 - 14h26
Exclusif : Le GUD à poil !
Le mouvement historique des étudiants d’extrème droite hacké par les Anonymous
Le Gud pose ... avant de se faire déshabiller par AnonymousC’est un GUD-Leaks pour le mouvement étudiant d’extrême droite. Anonymous publie les comptes-rendus de réunions internes du GUD, entre cours de combats et stratégie d’infiltration des facs. Bienvenue chez les « gentlemen fascistes ».
Extrait d’un compte-rendu de réunion du GUD Lyon : « Être présent à toutes les soirées ou réunions étudiantes, mettre le côté gentleman fasciste en avant. (…) Inscription des adhérents à des clubs de combat (…) pour instaurer un climat de peur pour les gauchistes. »
Le GUD (Groupe Union Défense) est le principal mouvement étudiant d’extrême droite de ces 40 dernières années, présent aux élections universitaires sous différents prête-noms. Du lourd. Crânes rasés et blousons en cuir, croix celtiques et battes de baseball, et pourquoi pas un casque de moto vissé sur la tête quand ils font le coup de poing. De quoi égayer la vie universitaire, notamment à la fac de droit d’Assas (Paris 2), leur bastion historique.
Gud-leaks
Revigoré après quelques années de calme, le GUD avait fait une rentrée en trombe et préparait d’arrache moustache les élections universitaires à venir ce printemps à Paris et à Lyon. Mais pas de bol, vendredi 27 janvier, des Anonymous lyonnais hackent le compte mail de Steven Bissuel, le boss du GUD à Lyon. Ce qui leur permet de s’emparer du compte Twitter du GUD Lyon, de hacker le site du Gud (qui renvoie désormais vers le site du mouvement antifasciste Reflexes) et de publier échanges de mails, contacts personnels et… des compte rendus de réunion internes aux différentes section du GUD à Lyon et à Paris.
« L’UDJ, branche légale » du GUD
Cela fait bien longtemps que le GUD, trop sulfureux, ne se présentait plus sous son nom aux élections universitaires. Jusqu’à présent les anciens responsables des « Renouveau Etudiant Parisien » ou autre « Union des Etudiants d’Assas – UDEA » expliquaient qu’ils n’avaient rien à voir avec le GUD. Désormais, le compte-rendu de la réunion du GUD Paris du 29 août 2011 le revendique clairement : « l’UDJ (Union Défense de la Jeunesse) [est] notre branche étudiante légale déposée en préfecture »
Une stratégie d’alliance avec l’extrême droite dure
Le compte-rendu de la “1ère réunion GUD Lyon” annonce un « gros soutien des groupuscules nationalistes lyonnais » et évoque des « échanges de services (collage, bombage, etc.) ». La ligne du GUD reste bien celle de l’extrême droite nationaliste : le mouvement invite ses militants à lire 3 ouvrages : « Doctrines du nationalisme de [l’auteur anti-franc maçons] Poncard d’Assac, Histoire de France de [l’écrivain maurassien] Bainville, et… » le choix du 3e ouvrage n’était pas tranché en fin de réunion !
Des « formations doctrinales » internes avec Bruno Gollnisch , l’historien révisionniste Bernard Lugan, des cadres du Renouveau Français sont également prévues. Le projet de « partage d’un local » avec les néo-païens de Terre et Peuple en dit aussi long sur les alliances possibles pour le Gud lyonnais.
Une organisation militante efficace
« Le combat nationaliste » des étudiants du GUD prévoit un rythme d’actions intense, avec pour but de se faire connaître (les reprises médias sont notées dans les compte-rendus). Il s’agit aussi de recruter « quelques personnes » et « surtout de mettre la pression sur les cocos » . Au menu des actions : manifestations, tractages (« 10 tracts différents par semaine », « 3 tractages par semaine »), militantisme en ligne et soirées.
L’organisation passe aussi par « l’inscription des adhérents à des clubs de combat ».
Un folklore militant intact
Le folklore militant du GUD reste aussi intact chez ses membres qui doivent « mettre le côté gentleman fasciste en avant ». Les 10 commandements du GUD sont désormais portés à la connaissance du grand public, parmi lesquels « Les femmes, tu séduiras » et « de Ray-bans, tu te muniras ».
Mais un marketing politique soft
C’est la plus grosse surprise de ce GUD-Leaks : Les documents internes du GUD parisien révèlent un marketing politique qui n’a rien à envier au FN tendance mariniste. La réunion d’avant Noël préparait ainsi la campagne universitaire qui devait commencer en janvier, avec 3 piliers : la sécurité, l’excellence et le social. Rien de très skinhead dans ce programme qui hormis une vanne sur « la mise en place d’une formation accélérée pour les étudiants étrangers » propose la création d’un « parking privé pour les enseignants et les étudiants d’Assas », « l’amélioration de l’apprentissage des langues ». Rien de bien méchant pour la très propre campagne de l’UDJ. Certes un axe de campagne sur « le problème des chargés de TD ne parlant pas français », mais c’est tout.
Pas de riposte
Le boss du GUD lyonnais, Steven Bissuel, inscrit en première année de droit à Lyon 2 garde la tête haute : « Notre champ d’action à nous c’est la rue, pas Internet », confie-il à StreetPress quand on lui fait remarquer que sur son blog figure désormais… une photo du jeune leader nationaliste lyonnais Alexandre Gabriac torse nu dans une chambre avec derrière lui une jeune militante en haut d’un lit superposé !
Steven Bissuel a reçu des menaces téléphoniques depuis que ses coordonnées personnelles ont été publiées par Anonymous : « On m’a dit qu’on allait me fumer, mais c’est que des appels qui restent en inconnu, c’est des lâches ». Bissuel nous envoie un texto victorieux vendredi en début de soirée : « Site, courriel récupéré et bientôt le twitter ».
Yvan Benedetti, bras-droit de Bruno Gollnisch (mais exclu récemment du FN) et membre historique de l’Oeuvre Française, s’est lui aussi fait hacker quelques jours plus tôt son site web. Comme Bissuel, il n’a pas envie de rentrer dans une cyber-guéguerre avec les militants antifascistes : « Quand je vois qu’ils s’attaquent à des institutions, aux services américains, je crois qu’on ne peut pas faire grand-chose. »
FN vs. GUD ?
L’épic fail du GUD tombe mal pour le groupuscule à quelques mois des élections universitaires : la publication de ces documents coïncide au jour près avec la diffusion d’un communiqué interne au Front National signé de Steeve Briois et de la patronne du Front National de la Jeunesse interdisant aux membres du mouvement de jeunesse du parti de « constituer des listes communes avec des groupuscules ennemis lors des prochaines élections étudiantes ». Les « groupuscules ennemis » cités dans le communiqué n’étant pas des organisations gauchistes, mais… « le Renouveau Français et les Jeunesses Nationalistes ».
Sollicitée par StreetPress, la directrice nationale du FNJ n’était pas joignable pour commenter le sujet, trop occupée à chercher des signatures pour Marine le Pen . De son côté, le porte-parole du FNJ Julien Rochedy nous a littéralement raccroché au nez lorsqu’on a prononcé le mot “GUD”.
Les « gentlemen fascistes » du GUD devront donc continuer à militer seuls et ont désormais beaucoup moins de chances de « récupérer les électeurs étudiants du FN » aux prochaines élections aux CROUS.
Reste une inconnue, la stratégie du FN, qui ne pourra plus compter sur le GUD pour s’implanter dans les facs. En 2006, les jeunes du Front National avaient déposé leur propre liste, alternative à celle des Gudards : « Agir pour un CROUS qui Mousse », avec pour mot d’ordre « Bière et Saucisson pour tous ».
Les 10 commandements du « gentleman fasciste »Les réunions du GUD comme si vous y étiez :
La 1ère réunion de l’année
La réunion du 18 décembre
Le blog de Steven Bissuel hacké par Anonymous
Source :
http://www.streetpress.com/sujet/17489-exclusif-le-gud-a-poils
GGrun- Messages : 311
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Age : 56
Re: GUD
http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2012/03/28/alexandre-gabriac-en-campagne-pour-le-gud-a-paris/
Alexandre Gabriac en campagne pour le GUD à Paris
Jour de vote à Assas. Les élections pour les conseils centraux (conseil d'administration, conseil étudiant de la vie universitaire et conseil scientifique) avaient lieu ce mercredi 28 mars à Paris-II. Au centre des discussions : la présence d'une liste du GUD sous le cache-sexe de l'Union défense de la jeunesse (UDJ), après plus de dix ans d'absence. Faute de militants dans certaines disciplines, cette liste d'extrême droite radicale ne pouvait concourir qu'au conseil étudiant de la vie universitaire (CEVU) où elle n'a aligné que dix candidats, quand les grosses structures en présentent le double.
Les "gudards" entendaient faire de cette journée le point de départ de leur réimplantation dans une fac qu'ils considèrent comme leur fief historique. Depuis plusieurs jours, ils ont donc battu le rappel de tous leurs militants et sympathisants, notamment via Internet. C'est ainsi que plusieurs "figures" du petit milieu gudard parisien, comme Kevin Lamadieu et Joseph-Henri Ferri – qui n'ont absolument aucun rapport avec la vie étudiante, étaient ainsi présentes en renfort aux abords de l'université où seuls les étudiants assassiens pouvaient entrer.
Invité surprise
Par petits groupes ou en rangs, jambes écartées, casque à la main sur le trottoir en face de l'entrée, ils arboraient tous un look "fasciste vintage". A savoir : lunettes Ray-Ban "Aviators", blouson de cuir, jean, mocassins. Quelques-uns d'entre eux en cette chaude et très ensoleillée journée de mars, s'étaient munis, sans doute à titre préventif de grands parapluies. A moins que la législation sur les armes et la présence policière rue d'Assas ne les aient incités à se munir d'un objet d'apparence anodine, mais pouvant être utilisé lors d'une bagarre. On pouvait ainsi croiser jeudi après-midi, entre autres, devant Paris-II, Valentin Bourgeois, "Logan Duce" et Jean Lecointe.
Certains ont joué les invités surprises. Comme Alexandre Gabriac, qui a fait le déplacement depuis Lyon pour prêter main-forte au GUD Paris. Ce conseiller régional Rhône-Alpes, exclu du FN pour avoir posé le bras tendu, devant un drapeau nazi, est aujourd'hui à la tête des Jeunesses nationalistes. C'est un proche du GUD Lyon. Alexandre Gabriac, qui n'est pas étudiant à Assas, a pour autant pu tracter dans l'enceinte de l'université, en se faisant préter une carte.
Sa présence est inattendue. Edouard Klein et Baptiste Coquelle, les deux leaders du GUD à Assas, se sont rapprochés énormément du FN, ces derniers temps. Jusqu'à assister à certaines réunions des Jeunes avec Marine (JAM), structure présidée par Julien Rochedy. D'ailleurs, MM. Klein et Coquelle, étaient les invités des JAM lors de la convention du FN à de Lille, en février. Ils nourrissent le projet de refonder un "grand FNJ" derrière Marine Le Pen après la présidentielle.
Résumons. Le GUD soutient, à Paris, le FN, le FNJ et Marine Le Pen. A Lyon, ce n'est pas le cas et c'est un euphémisme. Pour autant, une figure lyonnaise, Alexandre Gabriac, adversaire résolu de Marine Le Pen et de Julien Rochedy, vient tracter à Paris pour Edouard Klein et Baptiste Coquelle. Tout ceci est très subtil et doit avoir, au fond, une cohérence politique.
Reprenant les recettes de leurs aînés des années 1970, le GUD avait fait campagne, notamment, contre "la chienlit gauchiste", incarnée aujourd'hui à ses yeux par l'UNEF (proche PS). De nombreux militants de ce syndicat étaient d'ailleurs présents jeudi à Assas. Tout comme l'UEJF (Union des étudiants juifs de France), de la Confédération étudiante (branche étudiante de la CFDT) et SOS Racisme. Ces derniers, réunis sous l'étiquette Feder, ont sorti un tract barré d'un slogan : "On ne joue pas avec le GUD-UDJ, on le combat."
Alexandre Gabriac en campagne pour le GUD à Paris
Jour de vote à Assas. Les élections pour les conseils centraux (conseil d'administration, conseil étudiant de la vie universitaire et conseil scientifique) avaient lieu ce mercredi 28 mars à Paris-II. Au centre des discussions : la présence d'une liste du GUD sous le cache-sexe de l'Union défense de la jeunesse (UDJ), après plus de dix ans d'absence. Faute de militants dans certaines disciplines, cette liste d'extrême droite radicale ne pouvait concourir qu'au conseil étudiant de la vie universitaire (CEVU) où elle n'a aligné que dix candidats, quand les grosses structures en présentent le double.
Les "gudards" entendaient faire de cette journée le point de départ de leur réimplantation dans une fac qu'ils considèrent comme leur fief historique. Depuis plusieurs jours, ils ont donc battu le rappel de tous leurs militants et sympathisants, notamment via Internet. C'est ainsi que plusieurs "figures" du petit milieu gudard parisien, comme Kevin Lamadieu et Joseph-Henri Ferri – qui n'ont absolument aucun rapport avec la vie étudiante, étaient ainsi présentes en renfort aux abords de l'université où seuls les étudiants assassiens pouvaient entrer.
Invité surprise
Par petits groupes ou en rangs, jambes écartées, casque à la main sur le trottoir en face de l'entrée, ils arboraient tous un look "fasciste vintage". A savoir : lunettes Ray-Ban "Aviators", blouson de cuir, jean, mocassins. Quelques-uns d'entre eux en cette chaude et très ensoleillée journée de mars, s'étaient munis, sans doute à titre préventif de grands parapluies. A moins que la législation sur les armes et la présence policière rue d'Assas ne les aient incités à se munir d'un objet d'apparence anodine, mais pouvant être utilisé lors d'une bagarre. On pouvait ainsi croiser jeudi après-midi, entre autres, devant Paris-II, Valentin Bourgeois, "Logan Duce" et Jean Lecointe.
Certains ont joué les invités surprises. Comme Alexandre Gabriac, qui a fait le déplacement depuis Lyon pour prêter main-forte au GUD Paris. Ce conseiller régional Rhône-Alpes, exclu du FN pour avoir posé le bras tendu, devant un drapeau nazi, est aujourd'hui à la tête des Jeunesses nationalistes. C'est un proche du GUD Lyon. Alexandre Gabriac, qui n'est pas étudiant à Assas, a pour autant pu tracter dans l'enceinte de l'université, en se faisant préter une carte.
Sa présence est inattendue. Edouard Klein et Baptiste Coquelle, les deux leaders du GUD à Assas, se sont rapprochés énormément du FN, ces derniers temps. Jusqu'à assister à certaines réunions des Jeunes avec Marine (JAM), structure présidée par Julien Rochedy. D'ailleurs, MM. Klein et Coquelle, étaient les invités des JAM lors de la convention du FN à de Lille, en février. Ils nourrissent le projet de refonder un "grand FNJ" derrière Marine Le Pen après la présidentielle.
Résumons. Le GUD soutient, à Paris, le FN, le FNJ et Marine Le Pen. A Lyon, ce n'est pas le cas et c'est un euphémisme. Pour autant, une figure lyonnaise, Alexandre Gabriac, adversaire résolu de Marine Le Pen et de Julien Rochedy, vient tracter à Paris pour Edouard Klein et Baptiste Coquelle. Tout ceci est très subtil et doit avoir, au fond, une cohérence politique.
Reprenant les recettes de leurs aînés des années 1970, le GUD avait fait campagne, notamment, contre "la chienlit gauchiste", incarnée aujourd'hui à ses yeux par l'UNEF (proche PS). De nombreux militants de ce syndicat étaient d'ailleurs présents jeudi à Assas. Tout comme l'UEJF (Union des étudiants juifs de France), de la Confédération étudiante (branche étudiante de la CFDT) et SOS Racisme. Ces derniers, réunis sous l'étiquette Feder, ont sorti un tract barré d'un slogan : "On ne joue pas avec le GUD-UDJ, on le combat."
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Re: GUD
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/10/16/01016-20121016ARTFIG00325-le-gud-fait-son-retour-sur-les-campus-de-nancy.php
Le GUD fait son retour sur les campus de Nancy
Par Assma Maad Mis à jour le 16/10/2012 à 17:37 | publié le 16/10/2012 à 06:00 Réactions (12)
L'organisation étudiante d'extrême droite a fait, la semaine dernière, une démonstration de force .
Le rat noir, symbole du Groupe union défense (GUD), fait un retour remarqué en octobre à Nancy. «Sauver la France en sauvant sa jeunesse», peut-on lire sur les tracts et autocollants disséminés sur les campus de la fac de lettres et de droit.
Réputé pour son activisme violent, cette mouvance étudiante se positionne comme un courant alternatif du Front national. «Le FN s'est renié et le Front national de la jeunesse est mort», revendique le groupe sur sa page Facebook. Créé en 1969 à l'université Panthéon-Assas, le GUD se présente comme le défenseur des idéologies «nationalistes et identitaires au sein de la jeunesse». En France, il est surtout ancré à Paris, Lyon et Nancy.
Le renouveau du groupuscule dans la Cité ducale «fait peur et n'est pas très rassurant», affirme Amélie Zamarella, présidente d'InterAssos Nancy. «Nous avons sollicité l'université afin qu'elle protège les étudiants», ajoute-t-elle. Mais elle espère surtout que cette information puisse être relayée auprès des lycéens, que le GUD cherche à enrôler. «C'est ce qui nous effraie le plus. Un étudiant a un esprit critique et toutes les clés pour comprendre leurs véritables motivations. Mais un lycéen est plus facilement influençable», poursuit-elle.
«Incitation à la haine raciale»
À Nancy, le GUD n'avait plus fait parler de lui depuis une dizaine d'années. En 2000, l'université de Nancy II avait porté plainte contre le groupuscule pour «incitation à la haine raciale» et «trouble à l'ordre public». L'organisation étudiante menait des actions au sein de la faculté: diffusion de tracts à «contenu fasciste», saccage du local d'un syndicat étudiant, menaces physiques et verbales. Le groupe avait également semé la panique en s'introduisant avec des cagoules dans un amphithéâtre, pour y lâcher un rat.
Le retour du GUD à Nancy n'étonne qu'en partie. «Il y a en Lorraine une petite mouvance de droite radicale qui existe et donne du fil à retordre aux services de police, notamment ceux que l'on nomme les nationalistes autonomes», affirme Jean-Yves Camus, spécialiste de l'extrême droite. Le noyau dur de Nancy ne compte qu'une dizaine de militants. Ces fidèles agissent lors de la rentrée universitaire mais lorsqu'il y a le test des élections, on s'aperçoit subitement que les résultats ne sont pas à la hauteur», précise le politologue.
«Dernièrement, le GUD s'est rapproché d'un mouvement appelé les Jeunesses nationalistes, celui qu'Alexandre Gabriac a créé lorsque Marine Le Pen l'a exclu du Front national. Ces gens jugent que le FN a trahi les fondamentaux», présente Jean-Yves Camus. Les militants étaient jusqu'à présent sur le terrain idéologique. Les événements de vendredi dernier à Nancy ont ravivé certaines inquiétudes. «Nous savons que les jeunes recrues du GUD sont en lien avec les anciens» témoigne Lauranne Witt, présidente de l'Unef-Nancy. «Mais nous ne laisserons pas les idées d'extrême droite refaire surface dans nos facs et nos lycées car ce sont des lieux d'émancipation intellectuelle où la haine n'a pas sa place».
Le GUD fait son retour sur les campus de Nancy
Par Assma Maad Mis à jour le 16/10/2012 à 17:37 | publié le 16/10/2012 à 06:00 Réactions (12)
L'organisation étudiante d'extrême droite a fait, la semaine dernière, une démonstration de force .
Le rat noir, symbole du Groupe union défense (GUD), fait un retour remarqué en octobre à Nancy. «Sauver la France en sauvant sa jeunesse», peut-on lire sur les tracts et autocollants disséminés sur les campus de la fac de lettres et de droit.
Réputé pour son activisme violent, cette mouvance étudiante se positionne comme un courant alternatif du Front national. «Le FN s'est renié et le Front national de la jeunesse est mort», revendique le groupe sur sa page Facebook. Créé en 1969 à l'université Panthéon-Assas, le GUD se présente comme le défenseur des idéologies «nationalistes et identitaires au sein de la jeunesse». En France, il est surtout ancré à Paris, Lyon et Nancy.
Le renouveau du groupuscule dans la Cité ducale «fait peur et n'est pas très rassurant», affirme Amélie Zamarella, présidente d'InterAssos Nancy. «Nous avons sollicité l'université afin qu'elle protège les étudiants», ajoute-t-elle. Mais elle espère surtout que cette information puisse être relayée auprès des lycéens, que le GUD cherche à enrôler. «C'est ce qui nous effraie le plus. Un étudiant a un esprit critique et toutes les clés pour comprendre leurs véritables motivations. Mais un lycéen est plus facilement influençable», poursuit-elle.
«Incitation à la haine raciale»
À Nancy, le GUD n'avait plus fait parler de lui depuis une dizaine d'années. En 2000, l'université de Nancy II avait porté plainte contre le groupuscule pour «incitation à la haine raciale» et «trouble à l'ordre public». L'organisation étudiante menait des actions au sein de la faculté: diffusion de tracts à «contenu fasciste», saccage du local d'un syndicat étudiant, menaces physiques et verbales. Le groupe avait également semé la panique en s'introduisant avec des cagoules dans un amphithéâtre, pour y lâcher un rat.
Le retour du GUD à Nancy n'étonne qu'en partie. «Il y a en Lorraine une petite mouvance de droite radicale qui existe et donne du fil à retordre aux services de police, notamment ceux que l'on nomme les nationalistes autonomes», affirme Jean-Yves Camus, spécialiste de l'extrême droite. Le noyau dur de Nancy ne compte qu'une dizaine de militants. Ces fidèles agissent lors de la rentrée universitaire mais lorsqu'il y a le test des élections, on s'aperçoit subitement que les résultats ne sont pas à la hauteur», précise le politologue.
«Dernièrement, le GUD s'est rapproché d'un mouvement appelé les Jeunesses nationalistes, celui qu'Alexandre Gabriac a créé lorsque Marine Le Pen l'a exclu du Front national. Ces gens jugent que le FN a trahi les fondamentaux», présente Jean-Yves Camus. Les militants étaient jusqu'à présent sur le terrain idéologique. Les événements de vendredi dernier à Nancy ont ravivé certaines inquiétudes. «Nous savons que les jeunes recrues du GUD sont en lien avec les anciens» témoigne Lauranne Witt, présidente de l'Unef-Nancy. «Mais nous ne laisserons pas les idées d'extrême droite refaire surface dans nos facs et nos lycées car ce sont des lieux d'émancipation intellectuelle où la haine n'a pas sa place».
fée clochette- Messages : 1274
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