IV internationale (dite SU)
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IV internationale (dite SU)
SOCIALISME MAINTENANT !
Notes préparatoires à la discussion du Comité international (CI) de la Quatrième Internationale
SABADO François
25 décembre 2011
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article23856
Notes préparatoires à la discussion du Comité international (CI) de la Quatrième Internationale
SABADO François
25 décembre 2011
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article23856
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: IV internationale (dite SU)
Roseau a écrit:SOCIALISME MAINTENANT !
Notes préparatoires à la discussion du Comité international (CI) de la Quatrième Internationale
SABADO François
25 décembre 2011
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article23856
Un peu trop défaitiste à mon sens, donnant un peu trop d'importance à ce qu'il appelle des courants réformistes de gauche, et appréciant mal la question du couple "poussée de la Chine"/"mondialisation du capital".
La grande crise arrive trop tôt dans le développement de la Chine et la puissance industrielle de l'UE et des USA est encore très importante.
Nous ne sommes pas en 1929 où l'impérialisme américain en poussée était devenu dominant. La Chine, même de très loin, n'est pas dans cette position.
Il s'en suit, avec les amortisseurs de l'internationalisation du capital, que la situation de l'émergence de la Chine comme puissance dominante est très compliquée. On ne peut tracer une progression de façon linéaire. L'ombre d'une très grave crise politique et économique plane sur la Chine, dans le cadre du développement de la grande crise internationale. Ce n'est que dans le cadre de cette crise à venir qu'on verra la capacité de la Chine de devenir une puissance dominante.
Sur la question de la progression du prolétariat urbain moderne dans le monde, les conséquences sont largement sous-estimées par notre camarade. C'est bien lui qui provoque une série de crises dans les pays émergents qui secouent les états forts ou états dictatoriaux dans le monde (Russie, Pays dits arabes, Chine, Croatie, Chili, etc). Qu'il ne le fasse pas encore comme classe pour soi n'empêche, il pèse de plus en plus.
En même temps ce prolétariat a continué de progresser dans la plupart des vieux pays industriels.
Il y a une énorme crise organisationnelle du mouvement ouvrier, soit par le fait que son émergence exceptionnelle est apparue dans beaucoup de pays où les traditions politiques ont été pulvérisées sur le long terme par des dictatures, et dans les pays où les partis et syndicats des vieux pays industriels ont connu une phase long terme d'incrustations dans les institutions dépendant des appareils d'état et de la domination bourgeoise.
Enfin, une partie de cette crise vient de l'orientation insuffisamment novatrice des partis de l'émancipation, notamment les partis de la gauche révolutionnaire. Une partie de la la gauche révolutionnaire a pensé faire de l'innovation en se tournant vers le réformisme institutionnel, ce qui est l'inverse du nécessaire. Ce n'est pas de l'innovation ça mais un vieux truc qui se fini toujours mal. Mais cette situation est très disparate, la gauche révolutionnaire n'est pas partout comme en Europe .
Beaucoup de choses se jouent dans la question de la relation de la gauche révolutionnaire à cet énorme et nouveau prolétariat urbain et éduqué. Les médiations organisationnelles sont mal comprises, les vieux principes appliqués de front unique sont des caricatures totalement éloignées des masses (ce n'est pas là la question du front unique qui est en cause, mais comment cela se construit quand n'existe presque plus de partis réformistes dans la classe ouvrière) Que ce soit en Europe ou ailleurs dans le monde.
Le manque de volonté par exemple, dans le parti français où existe des membres de la IV, de se construire dans le prolétariat moderne et éduqué, à hauteur des sympathies engrangées, l'ignorance totale sur les questions de construction d'un parti de masse de l'émancipation (avec la difficulté toutefois que même les partis réformistes ont perdu en vieillesse et mort les cadres qui les avaient construits en partis de masse) , un manque d'adaptation aux formes de prolétariats modernes, etc, a conduit trop souvent à des formes d'organisation plus inspirées de la social-démocratie que ce qui était nécessaire.
Dans le cours nouveau qui s'ouvrait, accéléré par la grande crise, la vieille gauche révolutionnaire s'est retournée souvent vers le passé, soit en allant vers la montée à l’échafaud classique du réformisme nomenclaturiste, soit en se recroquevillant vers un discours radical mais aussi essentiellement tourné vers le réformisme nomenclaturiste. Bref le vieux cheval à bascule de la relation privilégiée au réformisme nomenclaturiste : attraction/opposition.
Seulement, pour caricaturer un peu, l'attitude serait plutôt de se rabattre vers le passé plus lointain, sur les périodes sans formes massives d'organisations réformistes parmi les travailleurs.
La situation évolue toutefois rapidement, les résistances dans le cadre de la grande crise sont maintenant planétaires , touchant toutes les grandes régions du monde (et pas seulement le monde arabe), face aux énormes attaques du capital.
La crise du mouvement d'émancipation est organisationnelle et politique, mais elle n'est pas une crise de la capacité de mise en mouvement, sauf provisoirement en France à cause de circonstances particulières et de la particulière débilité de la gauche révolutionnaire qui s'est enfournée dans un tête à tête avec des vieux débris nomenclaturistes plutôt que de mener ses énergies à 99% vers ses relations à la classe en proposant des médiations organisationnelles, militantes, politiques, à hauteur des mutations profondes du prolétariat (c'est à dire quelque part que le type de relation de LO à la classe, si il est utile, est insuffisant pour croitre et aller vers le parti de masse).
Nous rentrons dans une crise qui semble longue. Même si on en reste du point de vue des puissances impérialistes, les redistributions des cartes sont complexes, les USA étant encore trop fort militairement et économiquement, l'UE sur-puissante économiquement mais inorganisée, la Chine insuffisamment puissante, le Japon très puissant et ayant toujours de fortes positions économiques partout dans le monde.
Ce cadre est notre cadre de travail, c'est un cadre qui rend compliqué des affrontements ouverts et guerriers entre impérialistes, en même temps qu'existent des fragmentations des diverses volontés impérialistes (comme on l'a vu sur la question égyptienne où 2 camps de l'impérialisme américain se sont affrontés pour savoir sur quel pied danser).
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: IV internationale (dite SU)
D'accord avec toi, Copas, sur la question de la caricature de Front unique avec les nomenklaturas et mini nomenklaturas sans liens avec la classe ouvrière. En revanche, sur le plan du changement de rapports de forces à l'échelle internationale, il me semble qu'il faut être plus prudent. On vient de voir le Brésil dépasser la Grande Bretagne, après que la Chine ait dépassé le Japon. Il est difficile de savoir si la crise va interrompre ces bouleversements ou au contraire les accentuer. La capacité de la Chine de développer un marché intérieur est par exemple une grande inconnue. Voici trente ans, personne n'aurait imaginé un pareil développement de la Chine. Et voici encore un an ou deux, LO expliquait que ce développement était en trompe l'oeil... L'histoire a vu se succéder d'innombrables bouleversements des rapports de forces mondiaux, depuis l'époque où l'Espagne et l'Angleterre se disputaient le contrôle des mers, ou depuis celle où la France était une des premières puissances militaires mondiales...
Reste ce décalage, qui ne semble pas près d'être comblé, entre le maintien d'une supériorité militaire américaine écrasante et son déclin économique, qui pourrait être à l'origine d'un conflit...
Reste ce décalage, qui ne semble pas près d'être comblé, entre le maintien d'une supériorité militaire américaine écrasante et son déclin économique, qui pourrait être à l'origine d'un conflit...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: IV internationale (dite SU)
verié2 a écrit:D'accord avec toi, Copas, sur la question de la caricature de Front unique avec les nomenklaturas et mini nomenklaturas sans liens avec la classe ouvrière. En revanche, sur le plan du changement de rapports de forces à l'échelle internationale, il me semble qu'il faut être plus prudent. On vient de voir le Brésil dépasser la Grande Bretagne, après que la Chine ait dépassé le Japon. Il est difficile de savoir si la crise va interrompre ces bouleversements ou au contraire les accentuer. La capacité de la Chine de développer un marché intérieur est par exemple une grande inconnue. Voici trente ans, personne n'aurait imaginé un pareil développement de la Chine. Et voici encore un an ou deux, LO expliquait que ce développement était en trompe l'oeil... L'histoire a vu se succéder d'innombrables bouleversements des rapports de forces mondiaux, depuis l'époque où l'Espagne et l'Angleterre se disputaient le contrôle des mers, ou depuis celle où la France était une des premières puissances militaires mondiales...
Reste ce décalage, qui ne semble pas près d'être comblé, entre le maintien d'une supériorité militaire américaine militaire écrasante et son déclin économique, qui pourrait être à l'origine d'un conflit...
Oui le Brésil est un bon exemple de modernisation de l’exécutif de la bourgeoisie (passage d'un état fort dictatorial à un régime démocrate-bourgeois sans trop de secousses même si cela ne s'est pas passé aussi aisément qu'on pense). Mais ça c'est passé avant la grande crise.
Mais bien d'autres pays en développement ont de gros problèmes de modernisation de l’exécutif de la bourgeoisie. Ce qu'on appelle à tord le monde arabo-musulman connait une énorme crise de transition et une profonde instabilité. La Chine me parait également, comme d'autres pays capitalistes face aux énormes troubles avenir d'une transition politique compliquée de dictatures bourgeoisies vers des démocraties bourgeoises (ce qui ne change rien au concept de fond de dictature du capital).
Je pense d'ailleurs que nous sommes en train d'assister à de premiers tests d'affrontements en Chine qui montrent l'incapacité de fractions substantielles de la bourgeoisie à se situer du côté de la transition démocratique-bourgeoise.
Tous ces pays ne peuvent accomplir de mutations nécessaires à leur développement capitaliste sans l'irruption tumultueuse des masses en mouvement . Ce sont là les faiblesses des processus. Du moins il semble que peu de pays arrivent à faire comme le Brésil qui a fait cela avant la grande crise.
Pour ce qui est des changements dans les rapports de force mondiaux entre les classes, je ne suis ni optimiste ni pessimiste en la matière mais je pointe au fond le profond défaitisme qui existe dans l’extrême gauche européenne qui ne prend pas en compte tous les éléments d'un rapport de force et à commencer par l'importance numérique des classes dans le monde. Un peu trop nombrilaire et pas assez consciente des responsabilités et possibilités existantes.
Mais disons qu'il lui manque des éléments de percée stratégique.
Sur la question des rapports de force entre impérialismes, je pense qu'il y a sous-estimation des forces industrielles restantes de l'UE (que je crois toujours N° 1 mondial, faudrait aller chercher) et des USA. Ce sont des choix déterminés du capital international qui font qu'une partie des capacités industrielles passe vers d'autres pays (suscitant d'ailleurs création de bourgeoisies nationales partout, très liées au capital international, mais pas forcément à un impérialisme particulier).
Il y a également sous-estimation des pays dits émergents qui ne sont pas la Chine ou l'Inde. On pourrait parler de la Turquie, mais aussi de l'Iran, de l'ensemble de l'Afrique du nord (qui ont des éléments d'appareils industriels qui ne sont pas ridicules), de pays en Amérique latine autres que le Brésil (le Chili, par exemple), d'Asie, etc.
Il est difficile également d'apprécier les éléments de mondialisation (a tous points de vue, que ce soit en termes progressistes, comme en termes bourgeois) en articulation avec les états-nations impérialistes (ou candidats à l'être, même sur une région, comme la Turquie ou le Brésil). Même les états capitalistes en butte aux charges les plus extrêmes de l'impérialisme sont profondément affectés par la croissance d'une bourgeoisie qui n'est pas compradore et qui est en même temps profondément liée au capital international (l'Iran par exemple à des liens profonds avec de multiples grands trusts internationaux, un appareil industriel respectable, et une bourgeoisie en forte croissance politique et économique. A prévoir : affrontements entre bourgeoisie et nomenclaturistes théocrates ).
Il faut observer ces articulations entre mondialisation et états capitalistes. Travailler la question pour avoir une information plus claire sur ce qu'il faut s'attendre. En tenant compte de la diversité des situations.
Mais disons que sans l'importance du prolétariat moderne, par son poids brut, je pense qu'un certain nombre de pays seraient déjà passés au fascisme en Europe depuis des années sur la base des défaites du mouvement ouvrier des ces 20 dernières années . Mais c'est un autre débat.
Globalement j'ai l'impression que le texte de Sabado ne sert à rien. La souplette a bonne odeur mais dés qu'on goutte c'est caoutchouteux et sans saveur.
Je pense qu'il peut nous apporter bien mieux que cela.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: IV internationale (dite SU)
Voici trente ans, personne n'aurait imaginé un pareil développement de la Chine. Et voici encore un an ou deux, LO expliquait que ce développement était en trompe l'oeil... L'histoire a vu se succéder d'innombrables bouleversements des rapports de forces mondiaux, depuis l'époque où l'Espagne et l'Angleterre se disputaient le contrôle des mers, ou depuis celle où la France était une des premières puissances militaires mondiales...
Oui pour ce qui est de la position de LO sur un développement en trompe l’œil de la Chine, il me semble en contradiction avec les faits.
Comme pour beaucoup d'autres états, il y a eu globalement développement dans le monde des pays, qu'ils soient dominés ou non.
C'est une question à laquelle nous n'étions pas préparés.
On partait du principe d'un pillage impérialiste empêchant le développement, à fortiori impossibilité de l'émergence de bourgeoisies qui n'étaient pas compradores. Et ça ce ne fut pas seulement LO mais largement partagé dans la gauche révolutionnaire; Disons que LO y a cru peut-être plus longtemps (c'est dommage car sur certains aspects de l'internationalisme ils étaient mieux armés)
La réalité n'est pas celle-là , elle est bien plus compliquée même si évidemment l'impérialisme existe avec ses modes de domination souvent violents .
Ca n'infirme pas l'existence de la dangerosité des impérialismes mais relativise des regards qui n'étaient pas assez incisifs sur le monde, tel qu'il est.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: IV internationale (dite SU)
Texte d'une tonalité sombre, pessimiste. Admettons le tableau, tel qu'il est dressé dans les 6 premiers points. Il n'en reste pas moins que cette façon de présenter les choses réduit le plus souvent la lutte des classes à n'être qu'un facteur additionnel de caractérisation de la situation.Roseau a écrit:SOCIALISME MAINTENANT !
Notes préparatoires à la discussion du Comité international (CI) de la Quatrième Internationale
SABADO François
25 décembre 2011
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article23856
La conclusion laisse perplexe : "La cohésion programmatique que nous avions au siècle dernier, ou peut être que nous croyions avoir, et qui était la force des trotskystes, chaque courant à sa manière, ne peut répondre aux défis du 21e siècle. Nous sommes confrontés à une certaine perte de substance, programmatique, politique, stratégique. Toutes sortes d’éléments fondamentaux pour construire une formation politique que l’accélération de l’histoire met à mal aujourd’hui pour les révolutionnaires."
Comment la comprendre ? Faut-il y voir un appel à une refondation programmatique qui s’effectuerait indépendamment ou en dehors d’une expérience historique significative ? Comme si un nouveau programme pouvait se penser sans celle-ci, et s'élaborer ex nihilo !
D'autres points seraient à relever.
Telle cette phrase qui, tout en soulignant que "l’absence de solidarité européenne avec les Grecs plus les traditions historiques nationalistes de la gauche grecque débouchent aujourd’hui sur le fait que la gauche grecque —gauche Syrisa et Antarsya— demande la sortie de l’euro intégrée dans un programme anticapitaliste", oppose de fait l’une à l’autre, et laisse entendre que l’adoption de l’euro serait une condition préalable à la constitution d’Etats unis socialistes d’Europe.
Ou une question du genre : "Dans cette économie mondiale intégrée, est ce que la Chine peut sauver l’économie mondiale ?" digne d’un édito du Wall-Street journal ou de la Tribune... Comme si la question que l'on doit se poser aujourd'hui, c'est de savoir qui peut sauver l’économie mondiale ! Ajoutées à cela des prévisions de l’ordre d’une ou deux décennies dignes de projections d’économistes bourgeois, tant elles font abstraction des batailles à venir.
Ou bien un constat comme "Mais la poussée démocratique est là. Elle va continuer à travailler dans le monde arabe. Elle donne naissance à de nouvelles organisations syndicales indépendantes comme en Égypte, ou à un regain de force à la gauche. Mais cela pèse beaucoup moins dans la balance du rapport de forces que les mouvements islamistes", qui semble refuser de prendre la mesure des processus d’émancipation en cours, et sous-estimer leurs potentialités, pour ne mettre l'accent que sur les formes politiques qu’elles adoptent momentanément, en raison du terreau social et politique qui en a vu l’émergence.
Mettons tout cela sur le compte de la médiocrité actuelle de la situation hexagonale. Et tournons la page.
Babel- Messages : 1081
Date d'inscription : 30/06/2011
Re: IV internationale (dite SU)
merci d'avoir publié ce texte.
Beaucoup de manques et de sujets de discussion, mais de point de vue de militant périphérique de quoi enfin commencer un début de réflexion.
les limites essentielles me semblent être de deux ordres :
On a 87 coups de retards :
On va peut - être enfin pouvoir parvenir à discuter à partir de ce qui fait évidence pour la majorité des gens normaux et qu'on a soigneusement ignoré depuis un moment. Comme le dit sabado, au bout de quatre ans d'explosion de la crise - c'est à dire trente ans après le début de sa formation - on commence a parler des enjeux (autant dire qu'on était sérieusement à l'arrière garde avec notre bréviaire).
Sans rentrer dans le détail, et même avec un premier jet qui ne prétends pas donner la ligne, on a quand même une absence inquiétante de caractérisation des rapports luttes inter-impérialistes / luttes de classe dans le nouveau contexte. C'est évident sous jacent dans le texte de sabado, mais on le sent pas poussé par l'urgence de la caractérisation.
C'est d'autant plus ennuyeux que la bourgeoisie et l'extrême droite sont au point. D'où entre autre le tournant national socialiste de l'extrême droite en europe (avec des différences cependant) et singulièrement en france.
Beaucoup de manques et de sujets de discussion, mais de point de vue de militant périphérique de quoi enfin commencer un début de réflexion.
les limites essentielles me semblent être de deux ordres :
On a 87 coups de retards :
On va peut - être enfin pouvoir parvenir à discuter à partir de ce qui fait évidence pour la majorité des gens normaux et qu'on a soigneusement ignoré depuis un moment. Comme le dit sabado, au bout de quatre ans d'explosion de la crise - c'est à dire trente ans après le début de sa formation - on commence a parler des enjeux (autant dire qu'on était sérieusement à l'arrière garde avec notre bréviaire).
Sans rentrer dans le détail, et même avec un premier jet qui ne prétends pas donner la ligne, on a quand même une absence inquiétante de caractérisation des rapports luttes inter-impérialistes / luttes de classe dans le nouveau contexte. C'est évident sous jacent dans le texte de sabado, mais on le sent pas poussé par l'urgence de la caractérisation.
C'est d'autant plus ennuyeux que la bourgeoisie et l'extrême droite sont au point. D'où entre autre le tournant national socialiste de l'extrême droite en europe (avec des différences cependant) et singulièrement en france.
lieva- Messages : 140
Date d'inscription : 09/08/2011
Picquet invite au congrés de la IV
qui sait si la gauche unitaire a participé?
Babalu- Messages : 152
Date d'inscription : 08/09/2010
Re: IV internationale (dite SU)
Babalu a écrit:qui sait si la gauche unitaire a participé?
Pas de mauvais esprit...
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: IV internationale (dite SU)
Ca ne fait aucun doute. Pourquoi n'y auraient ils pas participé ?
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: IV internationale (dite SU)
ils étaient invités.....Copas a écrit:Babalu a écrit:qui sait si la gauche unitaire a participé?
Pas de mauvais esprit...
Babalu- Messages : 152
Date d'inscription : 08/09/2010
Re: IV internationale (dite SU)
Babalu a écrit:ils étaient invités.....Copas a écrit:Babalu a écrit:qui sait si la gauche unitaire a participé?
Pas de mauvais esprit...
Je sais....
Mais à la question du pourquoi pas de Mensureva avec des petits clowns, je m'interroge aussi.
C'est drôle d'ailleurs qu'un groupe comme la GU, ayant rejoint le réformisme bureaucratisé, avec des méthodes très space, puisse être dans ce genre de truc, pendant que des divergences moins importantes font frontière avec des courants internationaux, trotskystes ou pas.
Ca interroge fort ce genre de truc.
Ca donne impression que de vieilles connivences passent avant les convictions politiques
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: IV internationale (dite SU)
Je n'ai aucune "connivence" avec ces ex camarades. Qui rejoignent la cohorte de tous ces "ex camarades"
Je ne suis pas adhérent a la quatriéme internationale, déja parce que je ne suis pas trotskyste (faut bien un peu de cohérence) mais surtout parce que si j'étais trotskyste, je ne tolérerais pas que cette organisation (la gu) soit membre de la quatre. Et à ma connaissance, pas en tant "qu'observateur", mais en tant que membre a part entiére.... Je trouve ça assez scandaleux, pour tout dire...
Je ne suis pas adhérent a la quatriéme internationale, déja parce que je ne suis pas trotskyste (faut bien un peu de cohérence) mais surtout parce que si j'étais trotskyste, je ne tolérerais pas que cette organisation (la gu) soit membre de la quatre. Et à ma connaissance, pas en tant "qu'observateur", mais en tant que membre a part entiére.... Je trouve ça assez scandaleux, pour tout dire...
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: IV internationale (dite SU)
Vous savez quand c'est la prochaine réunion en France ? Ca m'intéresse le travail international en fait... Et ca me botterait bien d'être dans la même internationale que l'OKDE Spartakos...
Marco Pagot- Messages : 940
Date d'inscription : 26/06/2010
Age : 36
Re: IV internationale (dite SU)
Pfffuttt!!! ou avez vous vu une internationnale parmis les débris éparses de celle créée par Trotsky?
dug et klin- Messages : 813
Date d'inscription : 07/02/2012
Localisation : quelque part entre St-Malo et Collioure en passant par Sarlat
Re: IV internationale (dite SU)
gérard menvussa a écrit:Je n'ai aucune "connivence" avec ces ex camarades. Qui rejoignent la cohorte de tous ces "ex camarades"
Je ne suis pas adhérent a la quatriéme internationale, déja parce que je ne suis pas trotskyste (faut bien un peu de cohérence) mais surtout parce que si j'étais trotskyste, je ne tolérerais pas que cette organisation (la gu) soit membre de la quatre. Et à ma connaissance, pas en tant "qu'observateur", mais en tant que membre a part entiére.... Je trouve ça assez scandaleux, pour tout dire...
Il faut des talents de juriste de plus en plus solides pour définir ce qu'est la IV en France aujourd'hui, mais une chose est sûre : la GU n'est pas membre de la IV (le NPA non plus d'ailleurs). Il y a en revanche des membres de la IV au NPA, mais pas à la GU. Toute cette organisation a le statut d'observateur depuis le dernier congrès (2010).
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: IV internationale (dite SU)
Cela reste compliqué non Sylvestre, parce que le SU sans le NPA, c'est assez réduit. Mais peux - tu m'en dire plus sur officiellement, sur les forces en présence au sein du SU de la IV ?
Gayraud de Mazars- Messages : 545
Date d'inscription : 25/06/2010
Age : 57
Localisation : En Bourgogne
Re: IV internationale (dite SU)
gérard menvussa a écrit:Je n'ai aucune "connivence" avec ces ex camarades. Qui rejoignent la cohorte de tous ces "ex camarades"
Je ne suis pas adhérent a la quatriéme internationale, déja parce que je ne suis pas trotskyste (faut bien un peu de cohérence) mais surtout parce que si j'étais trotskyste, je ne tolérerais pas que cette organisation (la gu) soit membre de la quatre. Et à ma connaissance, pas en tant "qu'observateur", mais en tant que membre a part entiére.... Je trouve ça assez scandaleux, pour tout dire...
Quand je parlais de connivence je ne parlais pas de toi Mensureva, je me suis peut-être mal exprimé.
Je parlais de ce genre de curiosité qui fait que des courants ayant rejoint un réformisme bureaucratique continuent d'être acceptés dans une organisation internationale alors que sont maintenues des frontières avec d'autres courants internationaux qui eux sont révolutionnaires.
Et on ne peut même pas prêter à la GU des circonstances dictatoriales, une jeunesse organisationnelle, des problèmes de formation, des circonstances exceptionnelles, etc...
Il y a là une vraie curiosité.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: IV internationale (dite SU)
Gayraud de Mazars a écrit:Cela reste compliqué non Sylvestre, parce que le SU sans le NPA, c'est assez réduit. Mais peux - tu m'en dire plus sur officiellement, sur les forces en présence au sein du SU de la IV ?
Ca dépend de ce que tu veux savoir. Il y a pas mal d'erreurs sur la page wikipedia, mais c'est quand même un bon point de départ.
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: IV internationale (dite SU)
http://socialistresistance.org/3445/fourth-international-grows-rapidly-in-asia
Fourth International grows rapidly in AsiaThe Fourth International (FI) is a world wide grouping of revolutionary socialist organisations and Socialist Resistance is its section in Britain. Alan Thornett attended a meeting of its International Committee (IC) earlier this year.Help build the Fourth International in AsiaWe were pleased to welcome a new organisation, the Communist Party of Bangladesh-Marxist Leninist (CPB-ML) as a permanent observer organisation, a preliminary step to becoming a section. This was another example of a process, which as been evident for some time. The centre of gravity of the FI has shifted towards Asia.The International is also making important gains elsewhere. The meeting received applications for closer links from organisations in Australia, the USA, and Latin America. Asia, however, has been increasingly the FI’s area of expansion.In the 1970s and 1980s the FI’s biggest sections, were in Europe and Latin America. By the early 21st century, after splits in its biggest Latin American sections, Europe had become the dominant region. In the last 15 years or so most of the organisational gains of the FI have been in Asia.In the post-war years the FI in Asia was comprised of the RMP in Sri Lanka, small groups of comrades in Hong Kong (including those who had regrouped after Chinese Trotskyism was smashed by Mao Zedong) in the 1950s; a group in Vietnam, some small forces in India, and a section in Japan which split and broke up in the 1980s. Today Asia is the biggest region of the FI containing some of its most important sections both in terms of size and social implantation.This has come about by a process of convergence and regroupment with organisations from a variety of political and ideological origins. These include former Maoists as well as other branches of Trotskyism. It has been facilitated not only by the determination of the FI to reach out to other forces but by its non-dogmatic approach to building an international which has contrasted favourably with other international Trotskyist groupings. The International is open to fraternal relations with other left groups in countries where we do have organisations, as in the Philippines or IndonesiaAsia is a continent of extreme diversity with no common history and many different colonial experiences. There is nothing similar to the history of Latin America, North America, the Arab Region or Europe. It has zones of great instability and social upheavals. It encompasses the emerging economies of China, India, and Vietnam as well as the war in Afghanistan, and numerous geo-political conflicts. These include the Pakistan / India conflict over Kashmir and the Chinese oppression of Tibet. It also includes the confrontation in the Korean peninsula and the national liberation conflicts in Mindanao in the Philippines and the Tamils in Sri Lanka.
Sri Lanka and PhilippinesIt is also a continent with huge environmental problems: floods in Pakistan, Bangladesh, and China, extreme weather events generated by climate change such as the recent typhoon in the Philippines, plus deforestation, pollution, safe water supplies, the nuclear disaster in Fukushima in Japan and the impact of the emerging economies.
The International’s gains in Asia began in the 1991 with the Sri Lankan NSSP. It joined in 1995 at the 14th World Congress after its expulsion from the Committee for a Workers’ International (CWI), the current hegemonised by the British Socialist Party. It was an organisation with strong social implantation, a presence in national politics, parliamentary representation, and a strong base in the unions. It leads a trade union federation. It was, and remains, distinguished by its firm position on the national question and its strong support for the Tamil struggle under difficult and dangerous conditions. Since the crushing defeat of the Tamil national struggle the NSSP continues to campaign in defence of the imprisoned and the disappeared.
During the 2000s two more organisations joined. They were both substantial organisations and from regions of harsh conflict and oppression.
In 2003, at the FI 15th World Congress, the Revolutionary Workers Party – Mindanao (RWP-M) became an FI section. The RWP-M came from a Maoist tradition, though it had moved a long way from Maoism and is now an ecosocialist organisation. It also has a mass base amongst the peasantry, and some indigenous people in highland tribes and the rural poor. It has strong ecological credentials and a record of working around the issue of food sovereignty – the right of local communities to determine what is grown and how it is distributed for their own good rather than for multinational companies. It is involved in the armed protection its own communities while engaging in a ‘peace process’ with the government.
Pakistan and IndonesiaThe Labour Party Pakistan, which had been expelled from the CWI like the NSSP, became a Permanent Observer in 2005. It is an organisation of 7,000 with a base amongst the peasantry, as well as in the working class. It has an exemplary record of opposing the Musharaf military dictatorship. Although most of its leadership, including its women leaders, was jailed it had refused to be driven underground. It opposes both American imperialism and religious fundamentalism.
The LPP has put special emphasis on developing independent social movements. It supported the development of the National Trade Union Federation, formed in 1998, and the Pakistan Workers’ Confederation from its beginning in 1994. It helped build the peasant movement, Anjaman Mozareen Punjab, and in 2003 facilitated bringing together more than 22 peasant organisations. It helped to develop the Women Workers’ Help Line as an independent women’s organisation and a youth organisation, the Progressive Youth Front, in 2003.
The FI has also developed a relationship with the People’s Liberation Party (PLP) in Indonesia, which is now a permanent observer. The Indonesian left had to be completely rebuilt after the massacre of communists by Suharto in 1965, during which up to 1 million people died. The PLP came about as a result of a split in the PRD (People’s Democratic Party), an organisation built particularly amongst students protesting against the authoritarian Suharto regime. The PRD played an impressive role in the mobilisations which led to Suharto’s downfall in 1998. The PLP organises amongst young people and students. It has a strong feminist emphasis and supports the national struggles for self-determination within Indonesia.
BangladeshThe CPB-ML from Bangladesh, which is now a permanent observer will seek to become a section at the International’s next World Congress. The CPB-ML comes from a Gramscian tradition and is a much smaller organisation than the LPP or the RWP-M. It also has a mass base amongst the peasantry. They lead two twin peasant federations (one of women, the other of men) the Bangladesh Krishok Federation (BKF) and Bangladesh Kishani Sabha (BKS), two of the biggest peasant organisations of the country.
It is also a highly ecological organisation which seeks to integrate the struggle for peasant rights, women’s rights and ecological rights. Last November and December they organised the highly impressive “Climate Caravan” on the themes of climate change, gender and food sovereignty, which went from the North of the country over two weeks with meetings every evening in different villages of up to a thousand people. A fuller report is in this issue of the magazine.
Today the FI forces in Asia include: the NSSP of Sri Lanka, the LLP in Pakistan, the RWP-M of Mindanao. Groups in Japan and Hong Kong were considered at the last World Congress as on their way to becoming sections so had IC members elected provisionally. The PLP from Indonesia is a permanent observer. There are activist contacts in India. Links have also been built with contacts in Malaysia, South Korea and Taiwan.
The work of the FI is Asia has been strongly influenced by the FI’s education centre in Amsterdam, the Institute for Research and Development (IIRE), and the courses it runs. In recent years IIRE’s have been established in both Manila and Islamabad in order to expand this work. These education centres, Manila in particular, have become centres for the regroupment of revolutionary forces in the region, building links across in the Asia Pacific region including in Australia.
Recently the IRRE launched an appeal to support and extend its work. It is looking for 100 people who would commit themselves to donate through a standing order campaign the sum of 25 euro per month (£20.00), or less than one euro per day. For this you will receive a free subscription to the IIRE publications series “Notebooks for Study and Research”.
You can set this up electronically to the account of Mr Pierre Rousset and Ms Penelope Elizabeth Duggan , HSBC Bank, Lion House 25 Islington High Street London N1 9LJSort Code: 40-03-33 Account number: 11091972 or you can contact us for a standing order form. Cheques can also be sent to Socialist Resistance at its PO box address.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: IV internationale (dite SU)
Jakob Moneta (1914-2012)
par Pierre Vandevoorde
Le 3 mars 2012, le doyen de notre Internationale s’est éteint à l’âge de 97 ans. Pendant soixante-dix années, à travers les tourmentes du XXe siècle, il a prouvé qu’un militant marxiste-révolutionnaire peut agir efficacement même dans des conditions difficiles
http://orta.dynalias.org/inprecor/article-inprecor?id=1325
par Pierre Vandevoorde
Le 3 mars 2012, le doyen de notre Internationale s’est éteint à l’âge de 97 ans. Pendant soixante-dix années, à travers les tourmentes du XXe siècle, il a prouvé qu’un militant marxiste-révolutionnaire peut agir efficacement même dans des conditions difficiles
http://orta.dynalias.org/inprecor/article-inprecor?id=1325
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: IV internationale (dite SU)
Pourquoi lˈinternationalisme et pourquoi une internationale
Matériaux de lecture et conférence de Léon Crémieux
Ecole Ecosocialiste IRRF novembre 2011
http://www.iire.org/fr/iire-activities-mainmenu-30/22-courses-at-iire/265-global-justice-school-2011-lecture-seventeen.html
Matériaux de lecture et conférence de Léon Crémieux
Ecole Ecosocialiste IRRF novembre 2011
http://www.iire.org/fr/iire-activities-mainmenu-30/22-courses-at-iire/265-global-justice-school-2011-lecture-seventeen.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: IV internationale (dite SU)
A travers ce documentaire, une partie de l'histoire récente de la IVème Internationale
Ernest MANDEL, une vie por almounadhil-a
Ernest MANDEL, une vie por almounadhil-a
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: IV internationale (dite SU)
Sais-tu, Roseau, que le SU (qui n' rien à voir avec la Quatrième Internationale et avec le Trotskysme) ne s'appelle plus SU!
louismichel- Messages : 554
Date d'inscription : 01/03/2013
Re: IV internationale (dite SU)
louismichel a écrit:Sais-tu, Roseau, que le SU (...) ne s'appelle plus SU!
Sais-tu que c'est précisément la raison pour laquelle ce fil s'appelle "Quatrième Internationale (dite SU)" ?
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
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