Chronique raciste à France Inter
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Chronique raciste à France Inter
FRANCE INTER STIGMATISE LES MORAD, LES MAMADOU ET LES KADER : TOTAL RESPECT SAISIT LE CSA
Paris, mercredi 21 décembre 2011
Communiqué de presse n°TRF2011-33B
Isabelle GIORDANO accueillait aujourd’hui, dans son émission «Les Affranchis» sur France Inter, un nouveau chroniqueur : Jean-François CAYREY. En quatre minutes et quarante-quatre secondes, celui-ci a démontré qu’il s’inspirait davantage du pire de Jean-Marie BIGARD ou de Michel LEEB que du meilleur de Pierre DESPROGES. Sans que l’animatrice n’exprime à aucun moment la moindre réserve, son nouvel humoriste a ainsi stigmatisé les odeurs (forcément mauvaises),
la religion (forcément conquérante), l’intelligence (forcément limitée) ou la sexualité (forcément proéminente) de personnages fortuitement dénommés Morad (un «kidnappeur» de professeur), Mamadou (un «exciseur» de 2 mètres 40 en sixième) ou Kader (un «moudjahid» de dix ans «avec une grande barbe»).
On peut sans doute rire de tout mais cet humour digne d’une fin de banquet du Front national n’a sans doute pas sa place sur le service public et aurait à tout le moins mérité l’expression d’une réserve de la part de l’animatrice - qui a au contraire félicité son nouveau chroniqueur.
En conséquence, Total Respect - Tjenbé Rèd Fédération demande à Radio France de présenter ses excuses à son public et saisit dès à présent le Conseil supérieur de l’audiovisuel.
_
Contact : David AUERBACH CHIFFRIN,
porte-parole de Total Respect - Tjenbé Rèd Fédération
federation@tjenbered.fr
06 10 55 63 60
06 96 32 56 70
21 décembre 2011 - Chronique de Jean-François Cayrey dans l’émission «Les Affranchis»
animée par Isabelle Giordano sur France Inter à l’occasion de la venue de Jean-François Piège
http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=243913 [24’03-29’27]
Paris, mercredi 21 décembre 2011
Communiqué de presse n°TRF2011-33B
Isabelle GIORDANO accueillait aujourd’hui, dans son émission «Les Affranchis» sur France Inter, un nouveau chroniqueur : Jean-François CAYREY. En quatre minutes et quarante-quatre secondes, celui-ci a démontré qu’il s’inspirait davantage du pire de Jean-Marie BIGARD ou de Michel LEEB que du meilleur de Pierre DESPROGES. Sans que l’animatrice n’exprime à aucun moment la moindre réserve, son nouvel humoriste a ainsi stigmatisé les odeurs (forcément mauvaises),
la religion (forcément conquérante), l’intelligence (forcément limitée) ou la sexualité (forcément proéminente) de personnages fortuitement dénommés Morad (un «kidnappeur» de professeur), Mamadou (un «exciseur» de 2 mètres 40 en sixième) ou Kader (un «moudjahid» de dix ans «avec une grande barbe»).
On peut sans doute rire de tout mais cet humour digne d’une fin de banquet du Front national n’a sans doute pas sa place sur le service public et aurait à tout le moins mérité l’expression d’une réserve de la part de l’animatrice - qui a au contraire félicité son nouveau chroniqueur.
En conséquence, Total Respect - Tjenbé Rèd Fédération demande à Radio France de présenter ses excuses à son public et saisit dès à présent le Conseil supérieur de l’audiovisuel.
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Contact : David AUERBACH CHIFFRIN,
porte-parole de Total Respect - Tjenbé Rèd Fédération
federation@tjenbered.fr
06 10 55 63 60
06 96 32 56 70
21 décembre 2011 - Chronique de Jean-François Cayrey dans l’émission «Les Affranchis»
animée par Isabelle Giordano sur France Inter à l’occasion de la venue de Jean-François Piège
http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=243913 [24’03-29’27]
24’03
ISABELLE GIORDANO - Je suis heureuse de vous présenter Jean-François Cayrey...
qui fait sensation au Comedy Club, les jeudis et vendredis à 19h00...
On peut l’applaudir, c’est sa première !
24’31
JEAN-FRANÇOIS CAYREY - Merci... Alors je suis un petit peu ému d’être ici, je n’ai pas trop trop
l’habitude des plateaux radio, moi avant j’étais prof en fait... Ouais... Et d’ailleurs,
je ne sais pas, il y a peut-être des gens de l’éducation nationale ici... Hein...
Bonjour madame... Et ben écoutez, je voudrais vous souhaiter la bienvenue
et puis vu ce qui se passe en ce moment, vous dire : «Courage, tenez bon,
bientôt les vacances !» Hein. Ben oui, ça approche, hein, c’est toutes les huit semaines.
Je le sais parce que... Bon, en même temps, c’est mérité parce que moi, je me rappelle,
j’avais des horaires un petit peu de fou. Tous les matins, neuf heures et quart, debout,
le soir je ne rentrai jamais avant... ouh là... quatorze heures ! Ouais... Non, non...
Moi, j’étais... Je me souviens, j’ai passé le concours, parce que c’est vrai que le niveau
des profs est de plus en plus faible, et je me souviens - non mais c’est vrai ! -
et j’ai eu quatre sur vingt, quoi. Alors là, je me suis dit «C’est foutu, je ne serai jamais prof»
et on m’a dit : «Non non, t’inquiète pas, on te garde, on a besoin de monde» et là,
ils m’ont mis prof en ZEP, en fait. J’étais au lycée Joseph-Staline. Alors, rien que le nom déjà
on se dit : «Ah ! Ça sent bon !» C’est à Sarcelles en fait, pour ceux qui ne connaissent pas,
c’est avenue Salvador-Allende, hein, c’est à côté du parking Pol Pot, à côté du centre
commercial Gagarine, c’est là. Mais en fait, le premier jour, moi je suis arrivé, on m’a filé
mes fournitures, je n’étais pas fier, quoi. Parce qu’on m’a donné une gomme, un taser,
un gilet pare-balles. Et là j’ai dit : «Mais attendez, monsieur le directeur, c’est quoi
le programme cette année ?» Et il m’a dit : «Restez vivant !» Après il m’a fait visiter les locaux,
on arrive en salle des profs. Il y avait un grand tableau avec des photos de profs
et un bandeau noir et j’ai dit : «Mais c’est quoi ?» Il m’a dit : «Ça, respect, ça,
ça c’est les martyrs de l’école, ils sont tous morts en classe, en service commandé !»
J’ai dit : «Ah bon, lui, là ?»
26’20
«Oui, monsieur Barachet, le prof de techno. Porté disparu.»
J’ai dit : «Mais qu’est-ce qu’il a fait ?»
«Eh bien en fait il avait fait une couscoussière en bois de cagette avec les terminales
et il a dit à son élève : “Bah applique-toi, qu’est-ce que tu fais, là, c’est du travail de cochon,
Morad !” Il a été kidnappé le soir même, ils ne l’ont pas revu, ça fait trois ans, quoi.
La prof d’anglais, madame Jafrolo, une brave femme, hein, elle a été excisée à la cantine.
Ben elle avait grondé un élève, il mangeait avec ses doigts. Elle lui a dit : “Ecoute, Mamadou,
prend ta fourchette !” Mamadou Traoré, ouais, deux mètres quarante, en sixième !
Il a pris sa fourchette, il l’a plantée directement, quoi.»
Ouais ouais, non, c’était assez compliqué. Et puis même, là j’ai vu Sandrine, aussi,
l’infirmière de l’école, qui arrive avec sa tirelire : «Bonjour, gling gling, je fais la quête
pour madame Colette, elle s’est pendue ce matin au panneau de basket, oui,
je l’ai décrochée, les enfants continuaient de jouer, alors bon...» Après j’ai rencontré
la psychologue de l’école, aussi, Chantal. J’arrive, je lui dis : «Bonjour Chantal,
je m’appelle Jean-François.» Et elle me regarde, elle fait : «Chut ! Taisez-vous, pas de prénom,
hein, après on s’attache.» Parce que tout le monde termine en dépression. Elle m’a dit : «Si ça
ne va pas, vous fermez les yeux, vous vous mettez en position fœtale et vous chantez René la
Taupe ou je ne sais pas, hein... Je suis mignon mignon mignon...»
27’33
Très compliqué. On a des classes surchargées, hein, moi j’avais quatre-vingt-quinze
élèves dans ma classe. Ouais, ça fait quatre par chaise. Hein. La photo de classe,
c’était un peu compliqué, j’ai... Ben ils ne tenaient pas en fait. J’ai fait éditer un album Panini
avec des vignettes qui collent. Ouais... J’ai... J’avais des moudjahidine au premier rang aussi.
Ouais, je me souviens, Kader, dix ans, grand comme ça, un petit avec une grande barbe.
Toute la journée, il me disait : «Monsieur, c’est la prière».
Je lui dis : «Non, l’école, c’est laïque».
«Ouais, c’est l’Aïk-El-Kébir ?» Je dis : «Non, c’est laïque... C’est laïque, laïque.»
«Ouais, euh, monsieur, moi, je t’encule, moi.» Oh oh oh.
Bon, c’est pas le problème, moi je veux bien qu’on m’encule,
moi je lui ai dit : «Attend, t’as dix ans, t’as “ça”, moi je vais rien sentir, quoi.»
«Ouais, de toute façon, je vais le dire à mon frère.»
Là j’ai eu peur parce que les frangins ils ont «ça»... donc... bon ! Donc on a fait la prière.
À l’école c’est très simple, on prend les blousons, tout le monde, on les met par terre,
on se tourne vers la Seine-Saint-Denis... Di di di, di di di, di di di di di...
et David, Moshé, au fond de la classe, j’en avais deux, j’avais mis un mur avec des barbelés,
pour qu’ils soient tranquilles, ils n’arrêtaient pas de se lamenter.
Je dis : «Alors, qu’est-ce qui se passe ?» Ils me disent :
«Non, mais on veut faire notre prière, aussi. Les autres, ils nous jettent des cailloux,
on va être obligé de leur lancer des avions». J’ai dit : «Non, c’est pas possible.
Alors tout le monde, carnet de correspondance, page centrale, contre le mur».
Di di di, di di di, di di di di di... Très compliqué, hein, le port du voile à l’école, je suis pour !
Surtout si la petite est moche ! Non, et même, la violence !
Attendez, une fois, je courais dans le couloir... bah... comme... comme un prof, en fait,
et je passe devant le bureau du directeur. Je lui dis : «Ça va monsieur Guidet ?»
Il me dit : «Ouais, je vais me foutre en l’air !» Je dis : «Moi je n’ai pas le temps,
je suis en retard à la grève.»
29’15
ISABELLE GIORDANO - Jean-François Cayret qui est en spectacle au théâtre du Comedy Club
à Paris, c’est un extrait de ce spectacle que vous pouvez découvrir tous les jeudis
et tous les vendredis soir à 19h00 ! Merci Jean-François Cayret !
29’27
Aura- Messages : 262
Date d'inscription : 28/06/2010
Re: Chronique raciste à France Inter
Je ne connaissais pas cet infect raciste, dont le "sketch" rappelle La journée de la jupe. Ce type passe souvent dans les médias ? Il est connu ?Chronique de Jean-François Cayrey dans l’émission «Les Affranchis»
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
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