Marxisme et handicap
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Marxisme et handicap
Excellent article traduit de la revue 'International Socialism sur "marxisme et handicap", long mais une excellente lecture sur un sujet qui permet d'aborder d'une manière nouvelle les problématiques de l'oppression, du caractère aliénant du capitalisme (adaptation des humains au travail et non du travail à l'humain, marginalisation des populations jugées improductives...).
http://quefaire.lautre.net/archives/article/marxisme-et-handicap
http://quefaire.lautre.net/archives/article/marxisme-et-handicap
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Marxisme et handicap
Un texte non marxiste mais qui "tape droit au coeur" :
LA CULTURE DU VALIDE (OCCIDENTAL)
http://www.infokiosques.net/spip.php?article184
LA CULTURE DU VALIDE (OCCIDENTAL)
http://www.infokiosques.net/spip.php?article184
Invité- Invité
Re: Marxisme et handicap
Il est pas mal ce texte, outre les quelques énormités, comme par exemple :sylvestre a écrit:
http://quefaire.lautre.net/archives/article/marxisme-et-handicap
C'est entre autres faire fi d'un courant de la psychiatrie encore à l'oeuvre et partageant cette théorie, faire fi de théories fumeuses comme la psychologie évolutionniste, et encore du "théoricien de l'écologie" Alexis Carrel, conseillé des extrémistes de droite en "épuration génétique".(...) Quand à la théorie de l’eugénisme, elle fut seulement abandonnée quand la nature atroce et l’échelle des crimes nazis furent connues après la seconde guerre mondiale.
Sur la question de l’eugénisme : http://www.monde-diplomatique.fr/1998/06/TORT/10609
Edit : théorie aussi partagée par des libertaires défunts et vivants.
Invité- Invité
Re: Marxisme et handicap
Il ne t'as pas échappé qu'Alexi Carrel était mort en 1944, et que depuis cette date son influence est totalement marginale et limitée à des cercles marginalisés d’extrême droite. De même, si les courants de la sociobiologie ou de la "psychologie évolutionniste" existent, elles sont là aussi loin d'avoir l'influence que pouvait avoir l'eugénisme (qui était répandu y compris dans des courants de la social démocratie)
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Marxisme et handicap
Non il ne m'a pas échappé que Carrel était mort en 1944, ma phrase était mal construite, c'est en ce sens (le tiens) que je voulais m'exprimer : l'eugénisme est encore prisé de manière marginale ou dans des milieux extrémistes, quoique pas seulement. Mais de là à dire que l'eugénisme a été abandonné, ça me semble un peu ambigu comme phrase, à moins qu'il faut la comprendre comme tu l'as fait.
Invité- Invité
Re: Marxisme et handicap
Des étrangers parmi nous ?
Caroline Helfter
Pour nombre de jeunes adultes désignés comme handicapés mentaux, le monde du travail est de l’ordre de l’inaccessible. Ainsi, sur les 101 jeunes qui ont été accueillis, depuis son ouverture, en 1965, par l’Institut médico-éducatif (IME) auprès duquel la sociologue Nicole Diederich a enquêté[1], 67 jeunes gens – 47 hommes et 20 femmes – avaient été jugés aptes, par l’établissement, à travailler en milieu ordinaire. Parmi eux, 53 ont obtenu un emploi, mais ils sont seulement 18 à l’avoir conservé – tous des hommes.
S’il y a encore trois ou quatre décennies, la plupart des jeunes que l’on avait appelés “handicapés mentaux” durant toute leur enfance parvenaient, une fois adultes, à prendre place dans le monde du travail, le climat économique et social actuel fait que ce n’est plus le cas, affirme la chercheuse. “C’est ainsi que, en l’absence de toute possibilité d’insertion professionnelle, le secteur sanitaire et social propose de maintenir ou de réintégrer les sujets stigmatisés dans les filières d’assistance, tandis que dans les milieux les plus démunis se développe le recours à l’invalidité comme stratégie de survie.”
Était-il “déloyal” de faire croire qu’ils pourraient s’insérer en milieu ordinaire à des jeunes qui, la plupart du temps, ne savent ni lire ni écrire, présentent des troubles du langage et parfois du comportement, et ne possèdent aucune qualification ? À l’instar de responsables de services de tutelle rencontrés par la sociologue, certains professionnels le pensent. Il est vrai aussi, reconnaît-elle, que l’“idéologie intégrative” qu’a longtemps défendue l’IME a probablement été à l’origine de nombreuses déconvenues, faute d’être assortie d’un suivi approprié. Cependant, si tous les jeunes gens ne peuvent pas jouer la carte de l’autonomie, un placement en établissement d’aide par le travail (ex-CAT, aujourd’hui ESAT) risque d’être vécu comme une violence par ceux qui rêvent de “vivre en liberté”. Et, comme Denis, Ferdinand ou Maurice, dont Nicole Diederich retrace l’itinéraire, ils sont nombreux dans ce cas. Mais les pratiques d’accompagnement à la vie sociale, et notamment celles des services tutélaires, ne favorisent pas leurs tentatives d’intégration.
[1] Cf. Les naufragés de l’intelligence. Paroles et trajectoires de personnes désignées comme “handicapées mentales”, par Nicole Diederich, éditions La Découverte, 2004 (2e édition), 216 p., 16 euros.
http://www.cairn.info/revue-informations-sociales-2007-2-page-77.htm
Jacques Lecomte - "Favoriser la résilience des personnes handicapées mentales"
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Recensions de l'ouvrage Les Naufragés de l’intelligence, Paroles et trajectoires de personnes désignées comme « handicapées mentales » par Patrick Verspieren ici et Patrick Méheus ici.
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