Fiscalité
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Re: Fiscalité
Espérons que cette manif ,qui reste dans des contours militants, contribue effectivement à redonner la pêche au mouvement ouvrier politique ;Si la manifestation a rassemblé autour de 25 000 personnes en fait, le PCF c'était les gros bataillons vraiment les 2/3, avec le PG très présent aussi.
En tout cas une belle manifestation qui redonne la pêche !
Faisons entendre la voix d'une opposition du camp ouvrier à la politique pourrie de Hollande. Et agissons pour remobiliser notre camp et notre classe.
mykha- Messages : 1079
Date d'inscription : 19/06/2013
"La lassitude des marches sans lendemain"
Lettre à Jean-Luc Mélenchon
Par RODOLPHE POURRADE
Source : http://blogs.mediapart.fr/blog/rodolphe-pourrade/011213/cher-jean-luc-melenchon
Par RODOLPHE POURRADE
Source : http://blogs.mediapart.fr/blog/rodolphe-pourrade/011213/cher-jean-luc-melenchon
« Je le craignais et hélas cela s'est produit. La marche pour la "révolution fiscale" a été un (gros) échec. Bien peu de participants pour marcher sur Bercy. Oh certes, le pari était osé : se balader dans ces tristes quartiers parisiens un 1er décembre pour réclamer sagement une révolution fiscale relève de la gageure. J'ignore pour l'heure quel sort vont te réserver nos chers médias, mais je suppose qu'ils ne seront pas tendres. Il sera bien difficile de garder la tête haute. J'ai participé l'an passé à la marche pour la VI° mais je n'ai pas eu le coeur de venir ce 1er décembre.
J'aimerais profiter de l'instant pour essayer de comprendre les raisons de cet échec.
La lassitude des marches sans lendemain, avec des objectifs toujours plus inateignables les uns que les autres. Cette stratégie de mobilisation presque 2 ans après les présidentielles et trois ans avant les prochaines ne correspond pas véritablement aux attentes des militants.Après les succès de mobilisation contre le traité européen et pour la VI°, cela faisait peut être beaucoup.
La division profonde de la gauche, du Front de gauche et des syndicats constitue à l'évidence un handicap supplémentaire. F. Hollande et le gouvernement se sont appliqué à défaire la gauche depuis mai 2012. L'ambition du FdG est de la rassembler autour de lui. L'équation est complexe, mais elle ne peut se résoudre par des marches "contre" le gouvernement. Les syndicats de salariés ne savent plus où ils en sont. Incapables de mobiliser sur quoi que ce soit, ils récoltent les fruits de leurs divisions et de leurs trahisons. Lorsqu'ils sont affaiblis, ils deviennent encore plus tièdes envers tout ce qui est politique, ils font le dos rond, aucun soutien massif à attendre de leur côté. Quant au Front de Gauche, inutile de revenir outre mesure sur le conflit stratégique qui t'oppose à Pierre Laurent, mais dans un tel contexte je crois comprendre que le but de cette mobilisation était surtout de vous afficher à nouveau ensemble pour les caméras.
Le mot d'ordre ensuite. Franchement, la "révolution fiscale" n'a jamais été un thème majeur du FdG, certes il y avait bien les 14 tranches d'IR et la ta dernière tranches à 100%...mais la révolution fiscale, c'était la bande à Piketty, la TVA sociale c'était le mouton noir du PS. Mobiliser sur les impôts, pour une répartition plus juste de ces derniers, n'est vraiment pas aisé. Surtout, c'est apparu comme une vaine tentative de récupération du pseudo "ras le bol" type bonnet rouge. 18 jours avant, comme un cheveu sur la soupe, c'est un peu ainsi que j'ai ressenti l'initiative. »
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Fiscalité
Chacun a décidément sa façon de compter. Gayraud voit 500 manifestants de LO alors que Achille croyait en voir 2000.Gayraud de Marsac
Dans le cortège (à la fin avec le NPA), le 1er décembre à Paris, celui de Lutte Ouvrière était conséquent d'au moins 500 militants, très dynamique, avec à côté le long de la manifestation, des dizaines de vendeurs de leur journal !
A côté, celui du NPA était assez petit, même avec la présence de Olivier Besancenot, autour de 150 pas plus, assez démotivé à regarder les camarades... Un manque de mobilisation ou une réelle faiblesse militante ?
Si la manifestation a rassemblé autour de 25 000 personnes en fait, le PCF c'était les gros bataillons vraiment les 2/3, avec le PG très présent aussi.
En revanche, Gayraud est très généreux pour l'ensemble de la manif. Il ne voit juste à mon avis que sur un point : c'est le PCF qui avait amené la masse des manifestants.
Une manif de militants d'ailleurs, comme le note LO en ajoutant cependant "et sympathisants", mais on a compris que les travailleurs non encartés n'étaient pas là...
Franchement, je ne le crois pas car l'immense majorité des travailleurs ne se sont pas senti concernés, même s'ils seront frappés par la hausse de la TVA. Le caractère politicien de l'opération était tout de même assez gros, aucun travail de mobilisation n'a été fait dans les entreprises et le Front de Gauche ne fait plus rêver les milieux "syndicalistes de gauche" comme à la veille de la Présidentielle.Mykha
Espérons que cette manif contribue effectivement à redonner la pêche au mouvement ouvrier politique
Les travailleurs, ou une partie d'entre eux, se seraient peut-être sentis plus concernés si Mercier et ses camarades de PSA avaient lancé un appel pour inviter les travailleurs des boîtes qui licencient à se regrouper.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Fiscalité
Franchement, je ne le crois pas car l'immense majorité des travailleurs ne se sont pas senti concernés, même s'ils seront frappés par la hausse de la TVA. Le caractère politicien de l'opération était tout de même assez gros, aucun travail de mobilisation n'a été fait dans les entreprises et le Front de Gauche ne fait plus rêver les milieux "syndicalistes de gauche" comme à la veille de la Présidentielle.verié2 a écrit:
.../...
Espérons que cette manif contribue effectivement à redonner la pêche au mouvement ouvrier politique
Les travailleurs, ou une partie d'entre eux, se seraient peut-être sentis plus concernés si Mercier et ses camarades de PSA avaient lancé un appel pour inviter les travailleurs des boîtes qui licencient à se regrouper.[/quote]Cela est toujours possible, une série de "leaders" travailleurs ont peut-être une possibilité de peser.
Mercier, Poutou, Besancenot, etc, le mouvement ouvrier fabrique ses lutteurs de qualité.
Toutefois, il faut une volonté politique, et particulierement la volonté de traiter des solutions organisationnelles de masse qui sont à mon sens le point d'achoppement.
La solution du "pôle ouvrier" inter-entreprises était un début de solution mais un peu corseté et limité dans le cadre du mouvement des bonnets rouges. Toutefois, le processus était ainsi, on ne réécrit pas l'histoire.
L'essentiel est de préparer les vagues suivantes en ayant engrangé les leçons des vagues précédentes.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Fiscalité
Innommables, c'est vraiment méchant.Le FdG, le PC, LO et d'autres mais innommables...
Pourquoi pas "invisibles", "insignifiants", peu importants ou autre qualificatif moins péjoratif ?
Chacun voit et décrit ce qu'il veut ou qu'il comprend;
(y'en a même qui en 2010, pour les retraites, ont aperçu une immense lame gréviste se généraliser avant d'être brisée par quelques coups de sifflets de la CGT).
mykha- Messages : 1079
Date d'inscription : 19/06/2013
Re: Fiscalité
C'est la vieille obsession de Vals, banni du forummykha a écrit:(y'en a même qui en 2010, pour les retraites, ont aperçu une immense lame gréviste se généraliser avant d'être brisée par quelques coups de sifflets de la CGT).
et revenu par effraction sous faux nom,
de maquiller le mouvement de 2010 pour nos retraites.
Quand l’écrasante majorité des salariés
ont rejeté le plan de casse des retraites de Sarkozy,
manifesté par millions, que les raffineurs se sont mis en grève totale,
que les cheminots ont lancé la grève reconductible, etc.,
les dirigeants syndicaux ont refusé d’exiger le retrait du projet de loi
et d’appeler tous les salariés tous ensemble à faire grève jusqu’à satisfaction.
C'était la seule façon d'éviter une défaite cuissante que nous payons très chèrement.
Thibault a prétendu que la grève générale était absurde.
Qu’a fait Mélenchon ?
Il a refusé de critiquer les dirigeants syndicaux,
disant qu’il ne voulait pas se mêler de la direction des luttes sociales.
Mais à quoi sert un dirigeant politique
s’il ne se prononce pas sur les questions les plus importantes pour les travailleurs ?
Surtout qu'il est bien intervenu, avec tous les autres saboteurs,
pour faire chorus avec Ségolène Royal
et mettre une banane sous nos pas: une proposition de référendum !
En fait, Mélenchon craignait la grève générale, tout autant que
Thibault, Chérèque, Mailly, Groison et Sarkozy.
Car quand les travailleurs se mettent en mouvement
et s’organisent eux-mêmes, les vieux politiciens bourgeois de son genre sont mis à la retraite…
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Fiscalité
Heureusement qu'une telle ânerie est proférée par un débutant inexpérimenté, sinon ce serait désespérant.Thibault a prétendu que la grève générale était absurde.
On explique pour le débutant un peu trop sûr de lui et qui devra apprendre l'humilité :
Ce n'est pas la grève générale qui était absurde.
C'était les appels ridicules, hors du réel, aveugles et sourds de quelques gauchistes irresponsables ou d'ultra-minorités radicalisées qui s'excitaient à la vision de quelques fumigènes et d'importantes manifs composées ultra-majoritairement de non-grévistes.
Prétendre que les Directions syndicales empêchent des extensions ou approfondissements qui n'existent pas est grotesque mais aussi dangereux. Car énoncer de telles stupidités à froid ne peut que préparer les travailleurs à se faire blouser dans des situations où ils devront réellement se méfier et déborder les bureaucraties syndicales, parce que ce sera possible et que la marmite sera vraiment prête à exploser.
La lutte de classe, ce n'est pas un conte de fées ou de la science fiction romantique, où les rêves et illusions deviennent réalités par la seule vertu d'un slogan ressassé compltement à côté de la plaque...
Ouf, j'arrête là-dessus pour ne pas subir la ire et la rage impuissantes de l'obsédé des bannissements pour ceux qui ne suivent pas ses délires.
mykha- Messages : 1079
Date d'inscription : 19/06/2013
Re: Fiscalité
Désolé, le délire, c'est le déni de réalité.
Il y avait un mouvement puissant parmi les travailleurs,
les jeunes et les retraités,
donc une possibilité d'extension,
seul moyen de faire céder Sarko.
à laquelle ont travaillé les MR,
et à laquelle se sont opposés les bureaucrates,
tonnant contre le tous ensemble vers la grève générale,
et glissant la peau de banane du référendum.
Le rôle des MR, c'était d'appuyer le mouvement,
pas de dédouaner les bureaucrates.
Les seuls combats perdus d'avance sont ceux qu'on ne livre pas.
Heureusement, en 36 comme en 68,
les politiciens ont perdu la bataille.
Ils en perdront d'autres, en France et ailleurs.
Il y avait un mouvement puissant parmi les travailleurs,
les jeunes et les retraités,
donc une possibilité d'extension,
seul moyen de faire céder Sarko.
à laquelle ont travaillé les MR,
et à laquelle se sont opposés les bureaucrates,
tonnant contre le tous ensemble vers la grève générale,
et glissant la peau de banane du référendum.
Le rôle des MR, c'était d'appuyer le mouvement,
pas de dédouaner les bureaucrates.
Les seuls combats perdus d'avance sont ceux qu'on ne livre pas.
Heureusement, en 36 comme en 68,
les politiciens ont perdu la bataille.
Ils en perdront d'autres, en France et ailleurs.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Fiscalité
Mardi, 3 Décembre, 2013 - 00:00
RÉTABLISSONS LA PROGRESSIVITÉ DE L’IMPÔT (TRIBUNE LE MONDE)
Vincent Drezet (Solidaires finances publiques), Pierre Khalfa (Fondation Copernic), Christiane Marty (Attac).
Le premier ministre vient d’annoncer une « remise à plat » de la fiscalité. Une réforme serait donc sur les rails. Elle est, a priori, la bienvenue, car notre fiscalité est à la fois injuste et inefficace et mine le consentement à l’impôt, et ce depuis des décennies. En effet, nous avons assisté ces dernières années à une véritable contre-révolution fiscale au bénéfice des ménages les plus riches et des entreprises, en particulier les plus grandes.
La modification du barème et la diminution du nombre de tranches de l’impôt sur le revenu (IR) l’ont rendu de moins en moins progressif. Le taux marginal d’imposition sur le revenu était à 65 % en 1986, il était passé à 40 % en 2010. L’instauration d’une tranche supplémentaire à 45 % par le gouvernement actuel est loin d’établir la progressivité souhaitable.
Le taux de l’impôt sur les sociétés n’a cessé de baisser pour arriver à un niveau théorique de 33 %. Tout cela est théorique, car, dans la pratique, le taux implicite, c’est-à-dire l’imposition réelle des entreprises, est bien plus faible du fait de l’existence de nombreuses dérogations. Il diminue ainsi au fur à mesure que la taille de l’entreprise croît : ainsi le taux d’imposition des entreprises du CAC 40 est en moyenne de 8 % (certaines ne payant même aucun impôt) contre 28 % pour les PME.
Appauvrissement relatif de l'Etat
Au final, en 2010, les pertes de recettes fiscales dues à la multiplication des niches fiscales s’élevaient, suivant le Conseil des prélèvements obligatoires, à environ 150 milliards d’euros. Tout cela a abouti à un appauvrissement relatif de l’Etat dont les recettes fiscales ont perdu l’équivalent de 6 points de produit intérieur brut entre le début des années 1980 et 2010.
Certes, décentralisation oblige, les impôts locaux ont gagné 1,5 point de PIB entre le milieu des années 1980 et 2010. Toutefois, cette augmentation, qui pèse quasiment sur tous les ménages, est donc loin d’avoir compensé la baisse des recettes fiscales de l’Etat.
Les mesures prises par le gouvernement actuel renforcent encore l’injustice fiscale. Entre l’augmentation de la TVA pour financer le crédit impôt compétitivité emploi, cadeau sans contrepartie aux entreprises (10 milliards en 2014, et le double à terme) et les nombreux impôts nouveaux qui vont frapper les classes modestes, l’année 2014 verra un transfert financier au détriment des ménages (11 milliards d’euros d’augmentation) et au bénéfice des entreprises (12 milliards d’euros de baisse d’impôts), alors même que les dividendes versés aux actionnaires ont atteint leur niveau le plus haut depuis la seconde guerre mondiale. La remise à plat promise par le premier ministre ne va cependant pas jusqu’à remettre en cause ces mesures.
Le débat semble se focaliser sur une éventuelle fusion entre la contribution sociale généralisée (CSG) et l’impôt sur le revenu. Alors que celui-ci contribue au budget de l’Etat, la CSG est un impôt affecté au financement de la protection sociale. Comment préservera-t-on cette affectation en cas de fusion avec l’impôt sur le revenu ? Aucune réponse satisfaisante n’a pour l’instant été apportée à cette question.
Mais surtout, le principe d’une fusion n’est en soi aucunement porteur d’une plus grande justice fiscale. Ainsi, dans un rapport de 2005, le Conseil d’analyse économique propose une fusion articulée autour de trois tranches, ce qui réduirait encore la progressivité de l’impôt ! Les ultralibéraux, de leur côté, y voient l’occasion d’en finir avec toute progressivité de l’impôt en instaurant enfin un impôt proportionnel (flat tax).
Une réforme à prélèvements constants
Avant de discuter d’une fusion entre la contribution sociale généralisée et l’impôt sur le revenu, il faut donc se mettre d’accord sur les principes qui doivent guider la réforme fiscale. Le premier concerne la question des prélèvements obligatoires. Le patronat et la droite militent pour leur baisse, et le premier ministre a indiqué vouloir une réforme à prélèvements constants. Or le niveau des prélèvements obligatoires indique simplement ce que la société décide à un moment donné de socialiser.
Si, comme aux Etats-Unis, nous décidions que la santé doit être essentiellement privatisée, le niveau des prélèvements obligatoires baisserait fortement, mais cela ne signifierait pas que les dépenses de santé auraient baissé. Elles seraient simplement passées dans le budget privé des ménages et, de plus, augmenteraient par rapport à aujourd’hui.
Crier systématiquement haro sur le niveau de prélèvements est donc une faute politique. C’est adopter le présupposé libéral qui fait, par définition, de la dépense publique une mauvaise chose. Une augmentation des prélèvements sociaux et fiscaux peut s’avérer nécessaire si elle contribue à l’efficacité économique, à la justice sociale et aux nécessités de la transition écologique.
Le second principe concerne la justice fiscale. Il faut d’abord rétablir la progressivité de l’ensemble des prélèvements fiscaux : réduire le poids relatif des impôts indirects – TVA et taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP) ; augmenter la part des impôts progressifs (l’impôt de solidarité sur la fortune et l’impôt sur le revenu) ; réviser la fiscalité locale selon les mêmes principes. Il faut ensuite respecter l’équité fiscale, ce qui suppose une individualisation de l’impôt sur le revenu.
Une fiscalité juste doit à la fois permettre à la puissance publique de faire face à des obligations décidées démocratiquement, notamment en matière écologique, et de réduire les inégalités sociales. C’est tout l’enjeu du débat qui s’ouvre.
Vincent Drezet (Solidaires finances publiques), Pierre Khalfa (Fondation Copernic), Christiane Marty (Attac).
RÉTABLISSONS LA PROGRESSIVITÉ DE L’IMPÔT (TRIBUNE LE MONDE)
Vincent Drezet (Solidaires finances publiques), Pierre Khalfa (Fondation Copernic), Christiane Marty (Attac).
Le premier ministre vient d’annoncer une « remise à plat » de la fiscalité. Une réforme serait donc sur les rails. Elle est, a priori, la bienvenue, car notre fiscalité est à la fois injuste et inefficace et mine le consentement à l’impôt, et ce depuis des décennies. En effet, nous avons assisté ces dernières années à une véritable contre-révolution fiscale au bénéfice des ménages les plus riches et des entreprises, en particulier les plus grandes.
La modification du barème et la diminution du nombre de tranches de l’impôt sur le revenu (IR) l’ont rendu de moins en moins progressif. Le taux marginal d’imposition sur le revenu était à 65 % en 1986, il était passé à 40 % en 2010. L’instauration d’une tranche supplémentaire à 45 % par le gouvernement actuel est loin d’établir la progressivité souhaitable.
Le taux de l’impôt sur les sociétés n’a cessé de baisser pour arriver à un niveau théorique de 33 %. Tout cela est théorique, car, dans la pratique, le taux implicite, c’est-à-dire l’imposition réelle des entreprises, est bien plus faible du fait de l’existence de nombreuses dérogations. Il diminue ainsi au fur à mesure que la taille de l’entreprise croît : ainsi le taux d’imposition des entreprises du CAC 40 est en moyenne de 8 % (certaines ne payant même aucun impôt) contre 28 % pour les PME.
Appauvrissement relatif de l'Etat
Au final, en 2010, les pertes de recettes fiscales dues à la multiplication des niches fiscales s’élevaient, suivant le Conseil des prélèvements obligatoires, à environ 150 milliards d’euros. Tout cela a abouti à un appauvrissement relatif de l’Etat dont les recettes fiscales ont perdu l’équivalent de 6 points de produit intérieur brut entre le début des années 1980 et 2010.
Certes, décentralisation oblige, les impôts locaux ont gagné 1,5 point de PIB entre le milieu des années 1980 et 2010. Toutefois, cette augmentation, qui pèse quasiment sur tous les ménages, est donc loin d’avoir compensé la baisse des recettes fiscales de l’Etat.
Les mesures prises par le gouvernement actuel renforcent encore l’injustice fiscale. Entre l’augmentation de la TVA pour financer le crédit impôt compétitivité emploi, cadeau sans contrepartie aux entreprises (10 milliards en 2014, et le double à terme) et les nombreux impôts nouveaux qui vont frapper les classes modestes, l’année 2014 verra un transfert financier au détriment des ménages (11 milliards d’euros d’augmentation) et au bénéfice des entreprises (12 milliards d’euros de baisse d’impôts), alors même que les dividendes versés aux actionnaires ont atteint leur niveau le plus haut depuis la seconde guerre mondiale. La remise à plat promise par le premier ministre ne va cependant pas jusqu’à remettre en cause ces mesures.
Le débat semble se focaliser sur une éventuelle fusion entre la contribution sociale généralisée (CSG) et l’impôt sur le revenu. Alors que celui-ci contribue au budget de l’Etat, la CSG est un impôt affecté au financement de la protection sociale. Comment préservera-t-on cette affectation en cas de fusion avec l’impôt sur le revenu ? Aucune réponse satisfaisante n’a pour l’instant été apportée à cette question.
Mais surtout, le principe d’une fusion n’est en soi aucunement porteur d’une plus grande justice fiscale. Ainsi, dans un rapport de 2005, le Conseil d’analyse économique propose une fusion articulée autour de trois tranches, ce qui réduirait encore la progressivité de l’impôt ! Les ultralibéraux, de leur côté, y voient l’occasion d’en finir avec toute progressivité de l’impôt en instaurant enfin un impôt proportionnel (flat tax).
Une réforme à prélèvements constants
Avant de discuter d’une fusion entre la contribution sociale généralisée et l’impôt sur le revenu, il faut donc se mettre d’accord sur les principes qui doivent guider la réforme fiscale. Le premier concerne la question des prélèvements obligatoires. Le patronat et la droite militent pour leur baisse, et le premier ministre a indiqué vouloir une réforme à prélèvements constants. Or le niveau des prélèvements obligatoires indique simplement ce que la société décide à un moment donné de socialiser.
Si, comme aux Etats-Unis, nous décidions que la santé doit être essentiellement privatisée, le niveau des prélèvements obligatoires baisserait fortement, mais cela ne signifierait pas que les dépenses de santé auraient baissé. Elles seraient simplement passées dans le budget privé des ménages et, de plus, augmenteraient par rapport à aujourd’hui.
Crier systématiquement haro sur le niveau de prélèvements est donc une faute politique. C’est adopter le présupposé libéral qui fait, par définition, de la dépense publique une mauvaise chose. Une augmentation des prélèvements sociaux et fiscaux peut s’avérer nécessaire si elle contribue à l’efficacité économique, à la justice sociale et aux nécessités de la transition écologique.
Le second principe concerne la justice fiscale. Il faut d’abord rétablir la progressivité de l’ensemble des prélèvements fiscaux : réduire le poids relatif des impôts indirects – TVA et taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP) ; augmenter la part des impôts progressifs (l’impôt de solidarité sur la fortune et l’impôt sur le revenu) ; réviser la fiscalité locale selon les mêmes principes. Il faut ensuite respecter l’équité fiscale, ce qui suppose une individualisation de l’impôt sur le revenu.
Une fiscalité juste doit à la fois permettre à la puissance publique de faire face à des obligations décidées démocratiquement, notamment en matière écologique, et de réduire les inégalités sociales. C’est tout l’enjeu du débat qui s’ouvre.
Vincent Drezet (Solidaires finances publiques), Pierre Khalfa (Fondation Copernic), Christiane Marty (Attac).
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: Fiscalité
Là, on atteint des sommets de comique..Heureusement, en 36 comme en 68,
les politiciens ont perdu la bataille.
Ils en perdront d'autres, en France et ailleurs.
En 68 et en 36, ils ont gagné la bataille contre la grève, contre la rue.
Grâce aux Blum, Mitterrand et autres politiciens, la bourgeoisie a pu reprendre ses affaires et son exploitation, se remplir les poches et se réjouir de voir la classe ouvrière reprendre le boulot ..
grâce aux politiciens qui "ont perdu la bataille".
Si tu en as d'autres des balivernes comme ça, n'hésite pas, tu me donnes envie de démarrer une collection pour édifier les générations futures.
mykha- Messages : 1079
Date d'inscription : 19/06/2013
Re: Fiscalité
Bien entendu, la grève générale a eu lieu, malgré les bureaucrates.
Et c'est ainsi que nos anciens ont accumulé les acquis.
Qu'ils soient menacés ensuite par les politiciens, c'est sûr.
Mais cracher sur les conquêtes partielles est le pendant gauchiste
de l'oportunisme dans l'action.
Et c'est ainsi que nos anciens ont accumulé les acquis.
Qu'ils soient menacés ensuite par les politiciens, c'est sûr.
Mais cracher sur les conquêtes partielles est le pendant gauchiste
de l'oportunisme dans l'action.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Fiscalité
Le vieux Guérin aurait donc mérité dans ce cas d'être qualifié de "gauchiste", lui qui osa titrer l'un de ses ouvrages Front populaire, révolution manquée...Roseau a écrit:Bien entendu, la grève générale a eu lieu, malgré les bureaucrates.
Et c'est ainsi que nos anciens ont accumulé les acquis.
Qu'ils soient menacés ensuite par les politiciens, c'est sûr.
Mais cracher sur les conquêtes partielles est le pendant gauchiste
de l'oportunisme dans l'action.
Non, certes non, les politiciens bourgeois n'ont pas perdu la bataille, que ce soit en 1936 ou en 1968. La classe ouvrière, elle, y a gagné quelques acquis, mais elle y a surtout perdu des occasions historiques de se protéger de défaites futures...
Byrrh- Messages : 1009
Date d'inscription : 12/09/2012
Re: Fiscalité
Non, non, c'est ça que tu as écrit :Roseau a écrit:Bien entendu, la grève générale a eu lieu, malgré les bureaucrates.
Et c'est ainsi que nos anciens ont accumulé les acquis.
Qu'ils soient menacés ensuite par les politiciens, c'est sûr.
Mais cracher sur les conquêtes partielles est le pendant gauchiste
de l'oportunisme dans l'action.
Garder le pouvoir, faire reprendre le boulot, continuer au gouvernement à défendre le capitalisme et les intérêts des bourgeois,Heureusement, en 36 comme en 68,
les politiciens ont perdu la bataille.
c'est "perdre la bataille" .
je ne "crache" sur aucune conquête mais contrairement à toi, je considère que quand les politiciens bourgeois (Blum et sa clique jusqu'aux pleins pouvoirs à Pétain en passant par les répressions et fusillades (clichy), les politiciens ont gagné la bataille . idem pour De Gaulle, Pompidou, Giscard après 68.
Aie le courage (ou la lucidité politique) de regarder la réalité et de ne pas la travestir, tu comprendras mieux l'histoire et la lutte de classes.
Et surtout, moins d'arrogance, car pour écrire de telles inepties, faut pas avoir une grande expérience marxiste.
mykha- Messages : 1079
Date d'inscription : 19/06/2013
Re: Fiscalité
Il faut apprendre à lire: ils ont perdu la bataille
face aux révolutionnaires qui ont travaillé à forger la grève générale.
Vals planqué sous Mykha croit-il apprendre à quelqu'un ici
qu'il n'y a pas eu de révolution socialiste en 36 ni en 68 ?
PS. je ne me situe jamais au niveau des attaques personelles
incessantes et pourrissant les fils,
elles démontrent par contre l'absence d'argument
face aux révolutionnaires qui ont travaillé à forger la grève générale.
Vals planqué sous Mykha croit-il apprendre à quelqu'un ici
qu'il n'y a pas eu de révolution socialiste en 36 ni en 68 ?
PS. je ne me situe jamais au niveau des attaques personelles
incessantes et pourrissant les fils,
elles démontrent par contre l'absence d'argument
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Fiscalité
Manifestation le 1er décembre à Paris : non aux augmentations de TVA et au racket fiscal !
Dimanche 1er décembre, Lutte Ouvrière s'était jointe à la manifestation appelée par le Front de gauche contre les augmentations de la TVA décidées par le gouvernement Hollande-Ayrault. C'est plus d'une dizaine de milliers de personnes qui ont défilé à Paris entre la place d'Italie et les abords du ministère des Finances de Bercy.
Les drapeaux et banderoles du PCF et du Parti de gauche étaient bien sûr les plus nombreux. Mais un solide groupe de Lutte Ouvrière était là aussi, affirmant ses propres mots d'ordre. De nombreux drapeaux, banderoles et pancartes, proclamaient notamment que « la seule fiscalité juste, c'est faire payer les revenus du capital, pas les travailleurs », ou bien réclamaient, face au chômage, l'interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous. Un groupe du NPA était également présent.
La manifestation s'est terminée par des prises de parole. Après Jean-Luc Mélenchon pour le Parti de gauche, parlant de « révolution fiscale », et Pierre Laurent pour le PCF, notre camarade Nathalie Arthaud a pris la parole au nom de Lutte Ouvrière. On trouvera ci-après des extraits de son intervention.
Camarades,
Oui, l'heure n'est pas à discuter avec le gouvernement sur ce que pourrait être la justice fiscale, l'heure est à la mobilisation, l'heure est à la protestation, l'heure est à dire notre colère contre l'augmentation de la TVA et contre la politique antiouvrière du gouvernement.
Nous l'avons fait aujourd'hui et ce ne doit être qu'un début.
Quelle « juste politique fiscale » ?
La seule politique fiscale juste, du point de vue des travailleurs, serait la suppression des impôts indirects, la suppression de toutes ces taxes, qui vont de la TVA à la taxe sur les carburants, en passant par les taxes sur les boissons, sur la télévision.
Ce serait aussi que l'impôt sur le revenu ne s'applique pas sur le salaire des travailleurs ni sur leur pension de retraite, et qu'il ne s'applique qu'aux véritables revenus, c'est-à-dire à l'argent qui est tiré de l'exploitation par le biais du capital.
Outre que le salaire permet tout juste de joindre les deux bouts pour des millions d'ouvriers, il ne représente pas l'intégralité de la richesse produite par un travailleur. Il est amputé de la plus-value qui finit dans la poche des patrons.
Les exploités payent donc déjà, bien malgré eux, leur tribut au système. Pourquoi doivent-ils payer une seconde fois, avec des impôts ?
La seule politique fiscale juste serait de faire payer les capitalistes sur les profits tirés de l'exploitation, pas les travailleurs.
Les professeurs de morale républicaine prétendent que l'impôt est l'acte citoyen par excellence, le prix de nos services publics.
Mais les services publics ont bon dos ! Les trois milliards prévus pour acheter des avions Rafale à Dassault, les centaines de millions dépensés pour les guerres de l'armée française au Mali ou en Centrafrique n'ont rien à voir avec le service public. Et les 56 milliards que l'État verse aux banquiers pour le remboursement des intérêts de la dette, c'est le service public aussi ?
L'État est une vache à lait pour les capitalistes de la finance et de l'industrie et l'impôt est un racket des classes populaires pour entretenir un État et une armée au service de la bourgeoisie. Eh bien c'est à la bourgeoisie de payer ! C'est le capital qu'il faut imposer, pas le travail !
Il n'y a pratiquement pas un jour sans qu'une catégorie sociale ou une corporation n'exprime sa colère contre la politique gouvernementale. Les salariés, qui sont les principales victimes de l'austérité et du chômage, ne feraient pas entendre leur voix ? Mais ils ont mille raisons de protester et de mettre en avant leurs revendications.
À commencer par l'interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous. [...]
Modifier le climat politique
C'est en prenant l'initiative de la fronde sociale que les travailleurs pourront modifier aussi le climat politique délétère marqué par l'abstention et la montée du FN.
À la base de ce climat, il y a la déception du monde du travail et son écoeurement de la politique menée par le Parti socialiste. Et comment pourrait-il en être autrement ? L'arrivée de la gauche au pouvoir a toujours été présentée par tous les partis de gauche comme une façon de changer la vie des travailleurs. Ce qu'elle n'a jamais été.
Après chaque passage de la gauche au gouvernement, il y a eu parmi les travailleurs de la déception, de la désillusion, un sentiment d'avoir été trahis. Pire, pendant que la gauche était au pouvoir, ses dirigeants ont freiné les travailleurs, freiné les militants eux-mêmes en leur disant qu'il ne fallait pas compromettre les chances du gouvernement.
Aujourd'hui, le FN se nourrit de la politique antiouvrière du gouvernement, mais aussi de l'absence de perspectives politiques données aux travailleurs.
Il ne faut pas que le mouvement ouvrier, en se solidarisant avec le gouvernement, accrédite si peu que ce soit l'idée que le gouvernement le représente. Les militants ouvriers ne doivent pas se sentir gênés de combattre les décisions antiouvrières de ce gouvernement.
Le gouvernement de Hollande mène une politique antiouvrière, comme la droite, il faut le combattre comme si c'était un gouvernement de droite.
Notre confiance dans la classe ouvrière
La classe ouvrière se battra tôt ou tard, à condition qu'on ne la freine pas, à condition qu'on ne lui prêche pas l'attentisme et la résignation sous prétexte que le gouvernement est de gauche et qu'il pourrait y avoir pire.
Oui, il faut faire confiance à la classe ouvrière, à sa capacité de révolte et de combat, car il n'y a rien à attendre d'aucun gouvernement de gauche par ces temps de crise.
Dans le passé, la classe ouvrière a été capable à bien des moments d'inverser le rapport de force et de contrebalancer la puissance de l'argent grâce à ses luttes. Elle en sera à nouveau capable, encore faut-il que ses propres organisations ne soient pas un obstacle.
La pire des choses qui puisse arriver, c'est que la classe capitaliste, responsable de la crise, parvienne à retourner la colère des artisans, des petits commerçants, des paysans travailleurs, contre la classe ouvrière.
Il faut réagir pour s'opposer à cela. Il faut que la classe ouvrière reprenne confiance en ses forces et retrouve sa combativité. Les militants ouvriers sincèrement dévoués à leur classe peuvent et doivent y contribuer.
Il faut que les ouvriers, les exploités prennent la tête de la fronde sociale, car ils sont les seuls à n'avoir aucun intérêt à cette société d'exploitation, les seuls à pouvoir contester la dictature de la bourgeoisie et de ce système capitaliste qui ruine toutes les classes populaires et qui pèse sur toute la société.
Plus il y aura de militants qui agiront dans le sens de la lutte et de l'organisation des travailleurs derrière ses intérêts de classe, plus on pourra combattre l'influence mortelle du FN dans la classe ouvrière.
Se battre contre le gouvernement, se battre contre le patronat et contre les licenciements c'est la manière la plus efficace de se battre contre le FN.
Malgré nos divergences, nous pouvons tous participer à reprendre le chemin des luttes, en participant aux combats quotidiens, en agissant là où les choses se passent, dans les entreprises et dans les quartiers.
Vive la classe ouvrière, vive les luttes !
mykha- Messages : 1079
Date d'inscription : 19/06/2013
Re: Fiscalité
Ah, ça a un poil augmenté depuis "les milliers". (En général, les milliers c'est en dessous de 10 000...). Mais 7000 ou "plus de 10 000" (qui signifie "environ 10 000" dans le langage militant courant), on reste dans le même ordre de grandeur. Achille doit penser que Nathalie Arthaud travaille en sous-main pour Vals...LO
C'est plus d'une dizaine de milliers de personnes
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Plafonnement ISF: un coût de 730 millions
http://www.challenges.fr/economie/20131205.CHA8040/le-plafonnement-de-l-isf-a-coute-a-l-etat-730-millions-d-euros-en-2013.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Hold up sur la Sécu
http://npa2009.org/node/39919
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
lance missile à 52 dollars...
http://www.les-crises.fr/les-prix-de-transferts/
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Révolution fiscale ?
Par Ernest Everhard (23 décembre 2013)
La manifestation du 1er décembre pour la “révolution fiscale” n’a pas été un succès fulgurant.
Mais ce thème est néanmoins important dans le débat stratégique à l’extrême-gauche,
et mérite que l’on revienne sur ce que défend le NPA.
http://tendanceclaire.npa.free.fr/article.php?id=562
La manifestation du 1er décembre pour la “révolution fiscale” n’a pas été un succès fulgurant.
Mais ce thème est néanmoins important dans le débat stratégique à l’extrême-gauche,
et mérite que l’on revienne sur ce que défend le NPA.
http://tendanceclaire.npa.free.fr/article.php?id=562
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
L'Europe au coeur de l'évasion fiscale
http://www.eurodad.org/Entries/view/1546113/2013/12/16/Giving-with-one-hand-and-taking-with-the-other-Europe-s-role-in-tax-related-capital-flight-from-developing-countries
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
TVA : c’est la classe !
Publié dans : Hebdo L'Anticapitaliste - 223 (02/01/2014)
http://www.npa2009.org/node/40256
http://www.npa2009.org/node/40256
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Propositions pour une fiscalité anti-K
http://npa2009.org/content/pour-une-fiscalit%C3%A9-anticapitaliste%E2%80%89-nos-propositions
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Paradis fiscaux
Recension du livre de Gabriel Zucman
« La richesse cachée des Nations, enquête sur les paradis fiscaux »
par Pascal Franchet
http://cadtm.org/Point-de-vue-partisan-sur-le-livre
« La richesse cachée des Nations, enquête sur les paradis fiscaux »
par Pascal Franchet
http://cadtm.org/Point-de-vue-partisan-sur-le-livre
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
450 milliards € dans les paradis fiscaux de l'UE
http://www.les-crises.fr/anomalies-depots-bancaires/
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
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