La Commune des Communes.
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Re: La Commune des Communes.
Stop camarade Barnum, stop ! A gesticuler dans les sables, ont accélère le processus d'engloutissement, sa perte !
Sur votre histoire d’indépendance parti-syndicat porté à un ridicule impératif catégorique. Ou était elle cette indépendance le 28 mai dernier ?
"...Quand le POid buvait la tasse de la « marée populaire » jusqu’à la lie
Interprétation purement fallacieuse dans laquelle est dilué un grain de vérité : JLM cherche effectivement depuis deux bonnes années à reléguer les syndicats au rang de relais d’un obscur mouvement « populaire », « politico-social » . Telle était la fonction de la « marée populaire » dans laquelle Martinez avait gagé la CGT, comme « auxiliaire » de cette marée-là.
Or, c’est ce qui a disqualifié la direction du POid : le POid a été signataire de l’appel à cette marée destinée à remettre en question le principe dont le POid s’était toujours prévalu : le principe d’indépendance réciproque des partis et des syndicats… Ces chefs « ouvriers » ont bu la tasse du 26 mai 2018 comme les autres signataires. A ce moment-là, aucun principe d’indépendance ouvrière de classe ne les retenait.
Ces gens-là se vantent maintenant de ne « pas céder à la pression du moment » ou comme le dit l’un de leurs internautes, « au médiatiquement correct »..."
http://www.lacommune.org/Parti-des-travailleurs/archives/CCI-POI-et-TCI-POid/Un-parti-ouvrier-contre-les-Gilets-jaunes-i1822.html
Lis la suite, c'est de la même veine :
"...Et ce sont ces « trotskystes » abandonnés qui viendraient faire la leçon à tous les courants d’extrême-gauche qui apportent leur soutien à la mobilisation en gilet jaune. Soutien inconditionnel pour notre part, dès le 17 novembre 2018, « acte un » de cette mobilisation...."
Nul doute que cette orientation occasionne déjà de sévères dégâts dans les rangs du POid, même si dans son dernier édito, Daniel Gluckstein vante « la progression du POid ».
Quel gâchis !
Sur votre histoire d’indépendance parti-syndicat porté à un ridicule impératif catégorique. Ou était elle cette indépendance le 28 mai dernier ?
"...Quand le POid buvait la tasse de la « marée populaire » jusqu’à la lie
Interprétation purement fallacieuse dans laquelle est dilué un grain de vérité : JLM cherche effectivement depuis deux bonnes années à reléguer les syndicats au rang de relais d’un obscur mouvement « populaire », « politico-social » . Telle était la fonction de la « marée populaire » dans laquelle Martinez avait gagé la CGT, comme « auxiliaire » de cette marée-là.
Or, c’est ce qui a disqualifié la direction du POid : le POid a été signataire de l’appel à cette marée destinée à remettre en question le principe dont le POid s’était toujours prévalu : le principe d’indépendance réciproque des partis et des syndicats… Ces chefs « ouvriers » ont bu la tasse du 26 mai 2018 comme les autres signataires. A ce moment-là, aucun principe d’indépendance ouvrière de classe ne les retenait.
Ces gens-là se vantent maintenant de ne « pas céder à la pression du moment » ou comme le dit l’un de leurs internautes, « au médiatiquement correct »..."
http://www.lacommune.org/Parti-des-travailleurs/archives/CCI-POI-et-TCI-POid/Un-parti-ouvrier-contre-les-Gilets-jaunes-i1822.html
Lis la suite, c'est de la même veine :
"...Et ce sont ces « trotskystes » abandonnés qui viendraient faire la leçon à tous les courants d’extrême-gauche qui apportent leur soutien à la mobilisation en gilet jaune. Soutien inconditionnel pour notre part, dès le 17 novembre 2018, « acte un » de cette mobilisation...."
Nul doute que cette orientation occasionne déjà de sévères dégâts dans les rangs du POid, même si dans son dernier édito, Daniel Gluckstein vante « la progression du POid ».
Quel gâchis !
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: La Commune des Communes.
"Eh oui, il est de notoriété publique que nombre de délégués ne représentent qu'eux-mêmes, que nombre d'autres ne sont ni élus ni mandatés, que la plupart refusent toute représentation et sont les défenseurs de cette "merveilleuse" Cinquième république....Ce qui n'enlève bien sûr rien à la colère populaire généralisée contre Macron et nombre de gilets jaunes sauront se regrouper derrière la classe ouvrière et ses organisations de classe. Assemblées informelles interclassistes ou combat pour des AG souveraines, AG de délégués élus, mandatés, révocables..., centralisées aux niveaux départemental et national.... pour des soviets , il faut choisir !!"
Malheureux Eninel qui n'a plus aucun argument et qui veut masquer à tout prix son basculement ( tout comme Présumey et le groupe La Commune) sur le terrain du populisme et du "fameux" peuple central interclassiste, patrons-ouvriers bras dessus-bras dessous, derrière le drapeau versaillais et la Cinquième république !
Eh oui, le POID est le seul à effectivement progresser ( on ne cherche pas à recruter l'artisan du coin!), sur le terrain exclusivement ouvrier, la préparation de la grève générale ouvrière pour chasser Macron et le combat pour un Gouvernement ouvrier.
Malheureux Eninel qui n'a plus aucun argument et qui veut masquer à tout prix son basculement ( tout comme Présumey et le groupe La Commune) sur le terrain du populisme et du "fameux" peuple central interclassiste, patrons-ouvriers bras dessus-bras dessous, derrière le drapeau versaillais et la Cinquième république !
Eh oui, le POID est le seul à effectivement progresser ( on ne cherche pas à recruter l'artisan du coin!), sur le terrain exclusivement ouvrier, la préparation de la grève générale ouvrière pour chasser Macron et le combat pour un Gouvernement ouvrier.
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: La Commune des Communes.
barnum a écrit:[i]
Eh oui, le POID est le seul à effectivement progresser ( on ne cherche pas à recruter l'artisan du coin!),
Tu veux nous parler de Shivardi là !
Il a été l'un des quatre secrétaires nationaux du Parti ouvrier indépendant (POI) depuis sa création, en juin 2008, jusqu'à sa suspension en 2015 pour créer le Parti ouvrier indépendant démocratique (POID) dont il est l'un des trois secrétaires nationaux. Gérard Schivardi est artisan-maçon depuis 1970.
https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9rard_Schivardi
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: La Commune des Communes.
Il a été recruté en tant que militant du PS, en rupture sur une ligne de gauche sociale et laïque, contre la Cinquième république et l'Union européenne..... et certainement pas en tant qu'artisan, comme toi tu te proposes de le faire parmi les couches de la petite bourgeoisie !
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: La Commune des Communes.
barnum a écrit:Il a été recruté en tant que militant du PS, en rupture sur une ligne de gauche sociale et laïque, contre la Cinquième république et l'Union européenne.
A priori pas en rupture avec le drapeau versaillais !
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: La Commune des Communes.
En l'occurrence il est là en tant que maire élu d'une commune, donc rien à voir avec presque toute l'extrême gauche planquant ses drapeaux rouges derrière la Marseillaise et venant gonfler les rangs de la petite bourgeoisie déclassée et radicalisée, Marseillaise devenue l''hymne de la bourgeoisie depuis 1848 !! Et Schivardi ne se prétend pas trotskyste!! Pas plus que la masse des gilets jaunes ne se prétend "mouvement prolétarien", et pour cause !!
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: La Commune des Communes.
Le plan Macron pour sortir de la gangue jaune.
Ce Dimanche 17 février nous fêterons le troisième mois de l'irruption violente des masses en gilets jaunes, dans ce domaine ou se règlent leurs propres destinées.
D’ordinaire, l’histoire est faite par des spécialistes du métier : présidents autocrates, sinistres ministres, bureaucrates syndicaux, parlementaires godillots, journalistes menteurs, chefs politiciens véreux. Mais aux tournants décisifs, quand un vieux régime devient intolérable pour les masses, celles-ci brisent les palissades qui les séparent de l’arène politique, renversent leurs représentants traditionnels et, en intervenant ainsi, créent une position de départ pour un nouveau régime.
Ainsi parlait approximativement Trotsky:
"...Qu’il en soit bien ou mal, aux moralistes d’en juger. Quant à nous, nous prenons les faits tels qu’ils se présentent, dans leur développement objectif. L’histoire de la révolution est pour nous, avant tout, le récit d’une irruption violente des masses dans le domaine ou se règlent leurs propres destinées..." ( préface de l'ouvrage " histoire de la révolution russe" de Trotsky )
Ainsi aujourd'hui se comporte-t-elle de nouveau cette histoire de la lutte des classes sous nos yeux.
L'impérialisme français, un impérialisme de troisième ordre au abois, qui durant ces quarante dernières années à pu, avec ses partenaires sociaux, réformes libérales se succédants, et cela quelque soit la couleur politique des gouvernements, revenir sur à peu près toutes les grandes conquêtes sociales de la Libération, ce 17 novembre 2018, cette bourgeoisie sûr d'elle même la veille encore, dans sa morgue insolente, dans sa marche triomphante, se laissait-elle surprendre et envelopper dans une gangue en jaune.
Le gouvernement Macron-Philippe se voyait obligé de faire une pause dans ses réformes libérales, d'élaborer une vaste stratégie politique en urgence, en vue de tenter de surmonter l'obstacle ouvrier se dressant devant lui.
Cette stratégie se composerait premièrement d'un gel de sa politique durant trois mois. Un laps de temps où il engagerait un simulacre de grand débat pour donner le change, et espérait-il, qui laisserait au mouvement de contestation suffisamment de temps, pour s'épuiser, et s'il ne s'épuisait pas, se discréditer aux yeux du plus grand nombre.
Cet épuisement ou ce discrédit arrivé, dans un second temps, l'heure serait enfin venu de consulter le peuple par voie référendaire, et à travers un questionnaire orienté, lui faire porter à lui le peuple, la responsabilité de sa politique initiale.
Cette politique, après avoir par les Lois Travail I et II , réduit à rien les garanties collectives du Travail, consiste à faire payer aux travailleurs et aux chômeurs la crise financière de 2008. Cette politique c'est la réforme de l'Unedic, la réforme des Retraites et la réforme de l'Etat, avec à la clef la fin des services publics. Accessoirement faire payer au peuple la transition énergétique, plutôt qu'au patronat, lui le véritable pollueur.
Ces réformes libérales, Macron ne pouvant plus espérer les voir portées par ses partenaires sociaux, peut être même plus par sa majorité à l'assemblée nationale, il va tout faire pour les faire passer avant l'été par référendum.
Mais cette intelligente stratégie politique, encore faut-il qu'elle soit de bout en bout portée par les directions des organisations ouvrières. Sans elles, pour la bourgeoisie, rien n'est possible.
Sans la participation du PS et du PCF au grand débat, jamais celui ci n'aurait pu voir le jour.
Sans la participation des partis d'extrême gauche, se refusant absolument de se mettre un pas devant le mouvement ouvrier révolutionnaire des gilets jaunes, afin de les aider à se structurer de bas en haut dans une coordination nationale, jamais Macron ne pourrait avoir le temps de mettre en place sa stratégie.
Sans la participation maintenue des directions syndicales aux concertations-négociations de l'élaboration des réformes en cours, à la mise en place de celles déjà votées comme par exemple celle de la loi ferroviaire, jamais Macron ne pourrait espérer diriger un seul jour, le pays d'une main de fer comme actuellement.
Enfin sans l'immense confusion véhiculé par ce faux mouvement de gauche, que ce mouvement de la France Insoumise de Mélenchon, embrouillant plus les esprits ouvriers, avec son apologie constante du référendum populaire et de la perspective d'une Constituante, plus que les éclaircissant, jamais la bourgeoisie ne pourrait se donner le beau rôle de démocrate, en présentant les gilets jaunes comme, au mieux des populistes de gauche idolâtres d'un Maduro, au pire des populistes de droites non moins idolâtres d'un Bolsonaro.
La confusion politique règne et elle pèse de tout son poids.
Ce dimanche 17 février, comme un canard sans tête, par défaut le mouvement ouvrier révolutionnaire des gilets jaunes, suit la stratégie débile des anarchistes, les menant de samedis en samedis, sans but autre que jouer au chat et à la souris avec les forces bourgeoises répressives.
D'un côté une stratégie politique intelligente. De l'autre une stratégie politique débile.
La résultante de ce bras de fer est hélas peu douteux. Sans l'existence d'une avant garde révolutionnaire, sans un parti communiste comme Lénine et Trotsky le préconisent, le prolétariat travaillant en France va droit vers une défaite historique et dramatique.
Honte aux directions de LO, NPA, POI, POID. Pas une de ces directions de partis ouvriers révolutionnaires soit disant trotskystes, n'arrivent à la cheville de Lénine.
Ce trimestre passé est indiscutablement et de manière irréversible leur linceul !
Il y a la même différence entre les savants et les ignorants qu'entre les vivants et les morts ( Aristote )
Ce Dimanche 17 février nous fêterons le troisième mois de l'irruption violente des masses en gilets jaunes, dans ce domaine ou se règlent leurs propres destinées.
D’ordinaire, l’histoire est faite par des spécialistes du métier : présidents autocrates, sinistres ministres, bureaucrates syndicaux, parlementaires godillots, journalistes menteurs, chefs politiciens véreux. Mais aux tournants décisifs, quand un vieux régime devient intolérable pour les masses, celles-ci brisent les palissades qui les séparent de l’arène politique, renversent leurs représentants traditionnels et, en intervenant ainsi, créent une position de départ pour un nouveau régime.
Ainsi parlait approximativement Trotsky:
"...Qu’il en soit bien ou mal, aux moralistes d’en juger. Quant à nous, nous prenons les faits tels qu’ils se présentent, dans leur développement objectif. L’histoire de la révolution est pour nous, avant tout, le récit d’une irruption violente des masses dans le domaine ou se règlent leurs propres destinées..." ( préface de l'ouvrage " histoire de la révolution russe" de Trotsky )
Ainsi aujourd'hui se comporte-t-elle de nouveau cette histoire de la lutte des classes sous nos yeux.
L'impérialisme français, un impérialisme de troisième ordre au abois, qui durant ces quarante dernières années à pu, avec ses partenaires sociaux, réformes libérales se succédants, et cela quelque soit la couleur politique des gouvernements, revenir sur à peu près toutes les grandes conquêtes sociales de la Libération, ce 17 novembre 2018, cette bourgeoisie sûr d'elle même la veille encore, dans sa morgue insolente, dans sa marche triomphante, se laissait-elle surprendre et envelopper dans une gangue en jaune.
Le gouvernement Macron-Philippe se voyait obligé de faire une pause dans ses réformes libérales, d'élaborer une vaste stratégie politique en urgence, en vue de tenter de surmonter l'obstacle ouvrier se dressant devant lui.
Cette stratégie se composerait premièrement d'un gel de sa politique durant trois mois. Un laps de temps où il engagerait un simulacre de grand débat pour donner le change, et espérait-il, qui laisserait au mouvement de contestation suffisamment de temps, pour s'épuiser, et s'il ne s'épuisait pas, se discréditer aux yeux du plus grand nombre.
Cet épuisement ou ce discrédit arrivé, dans un second temps, l'heure serait enfin venu de consulter le peuple par voie référendaire, et à travers un questionnaire orienté, lui faire porter à lui le peuple, la responsabilité de sa politique initiale.
Cette politique, après avoir par les Lois Travail I et II , réduit à rien les garanties collectives du Travail, consiste à faire payer aux travailleurs et aux chômeurs la crise financière de 2008. Cette politique c'est la réforme de l'Unedic, la réforme des Retraites et la réforme de l'Etat, avec à la clef la fin des services publics. Accessoirement faire payer au peuple la transition énergétique, plutôt qu'au patronat, lui le véritable pollueur.
Ces réformes libérales, Macron ne pouvant plus espérer les voir portées par ses partenaires sociaux, peut être même plus par sa majorité à l'assemblée nationale, il va tout faire pour les faire passer avant l'été par référendum.
Mais cette intelligente stratégie politique, encore faut-il qu'elle soit de bout en bout portée par les directions des organisations ouvrières. Sans elles, pour la bourgeoisie, rien n'est possible.
Sans la participation du PS et du PCF au grand débat, jamais celui ci n'aurait pu voir le jour.
Sans la participation des partis d'extrême gauche, se refusant absolument de se mettre un pas devant le mouvement ouvrier révolutionnaire des gilets jaunes, afin de les aider à se structurer de bas en haut dans une coordination nationale, jamais Macron ne pourrait avoir le temps de mettre en place sa stratégie.
Sans la participation maintenue des directions syndicales aux concertations-négociations de l'élaboration des réformes en cours, à la mise en place de celles déjà votées comme par exemple celle de la loi ferroviaire, jamais Macron ne pourrait espérer diriger un seul jour, le pays d'une main de fer comme actuellement.
Enfin sans l'immense confusion véhiculé par ce faux mouvement de gauche, que ce mouvement de la France Insoumise de Mélenchon, embrouillant plus les esprits ouvriers, avec son apologie constante du référendum populaire et de la perspective d'une Constituante, plus que les éclaircissant, jamais la bourgeoisie ne pourrait se donner le beau rôle de démocrate, en présentant les gilets jaunes comme, au mieux des populistes de gauche idolâtres d'un Maduro, au pire des populistes de droites non moins idolâtres d'un Bolsonaro.
La confusion politique règne et elle pèse de tout son poids.
Ce dimanche 17 février, comme un canard sans tête, par défaut le mouvement ouvrier révolutionnaire des gilets jaunes, suit la stratégie débile des anarchistes, les menant de samedis en samedis, sans but autre que jouer au chat et à la souris avec les forces bourgeoises répressives.
D'un côté une stratégie politique intelligente. De l'autre une stratégie politique débile.
La résultante de ce bras de fer est hélas peu douteux. Sans l'existence d'une avant garde révolutionnaire, sans un parti communiste comme Lénine et Trotsky le préconisent, le prolétariat travaillant en France va droit vers une défaite historique et dramatique.
Honte aux directions de LO, NPA, POI, POID. Pas une de ces directions de partis ouvriers révolutionnaires soit disant trotskystes, n'arrivent à la cheville de Lénine.
Ce trimestre passé est indiscutablement et de manière irréversible leur linceul !
Il y a la même différence entre les savants et les ignorants qu'entre les vivants et les morts ( Aristote )
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: La Commune des Communes.
C'est la situation de blocage au sommet par les appareils, leur acceptation du cadre corporatiste de la concertation, qui rend possible les opérations visant à détourner la colère de la population sur un terrain qui nie précisément l'existence de la lutte de classe, l'existence des classes sociales derrière le "fameux" peuple central interclassiste, petits patrons et employés côte à côte, bras dessus bras dessous! Le mouvement des gilets jaunes remplit cette fonction, mouvement qui n'est ni ouvrier, ni révolutionnaire ! Confondre "révolte populaire" et "révolution prolétarienne" ne peut être que le fait d'analphabètes politiques.
Le rôle des militants ouvriers révolutionnaires est d'ouvrir une perspective politique sur une base de classe, préparer la grève générale ouvrière et le débordement des appareils, créer les conditions pour chasser Macron et la Cinquième république, pour un Gouvernement ouvrier.
CONSTATONS LES ABSENCES DES OUVRIERS DES GRANDES ENTREPRISES PRIVEES ET PUBLIQUES, DES TRAVAILLEURS IMMIGRES, DU MOUVEMENT OUVRIER ORGANISE, DE LA JEUNESSE LYCEENNE ET ETUDIANTE, DES JEUNES DE BANLIEUE, DES FONCTIONNAIRES.
HONTE à ceux qui osent se réclamer de Marx, Lénine et Trotsky et qui viennent gonfler les rangs de gilets jaunes, toujours et encore derrière le drapeau versaillais et la Marseillaise !!!
Le rôle des militants ouvriers révolutionnaires est d'ouvrir une perspective politique sur une base de classe, préparer la grève générale ouvrière et le débordement des appareils, créer les conditions pour chasser Macron et la Cinquième république, pour un Gouvernement ouvrier.
CONSTATONS LES ABSENCES DES OUVRIERS DES GRANDES ENTREPRISES PRIVEES ET PUBLIQUES, DES TRAVAILLEURS IMMIGRES, DU MOUVEMENT OUVRIER ORGANISE, DE LA JEUNESSE LYCEENNE ET ETUDIANTE, DES JEUNES DE BANLIEUE, DES FONCTIONNAIRES.
HONTE à ceux qui osent se réclamer de Marx, Lénine et Trotsky et qui viennent gonfler les rangs de gilets jaunes, toujours et encore derrière le drapeau versaillais et la Marseillaise !!!
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: La Commune des Communes.
barnum a écrit:
CONSTATONS LES ABSENCES DES OUVRIERS DES GRANDES ENTREPRISES PRIVEES ET PUBLIQUES, DES TRAVAILLEURS IMMIGRES, DU MOUVEMENT OUVRIER ORGANISE, DE LA JEUNESSE LYCEENNE ET ETUDIANTE, DES JEUNES DE BANLIEUE, DES FONCTIONNAIRES.
Ces catégories de la population française seront-elles au rendez vous demain soir 19 février à République à l'appel des directions PS et PCF , pour dénoncer l’antisémitisme et les hordes de sauvages en gilets jaunes ?
Le pari des initiateurs de cette union sacrée pour la bonne cause, repose sur le fait qu'il y a peu, tout ce joli monde était là pour dénoncer les crimes contre les libres penseurs de Charlie.
Mais demain soir l'aristocratie ouvrière, va-t-elle se mobiliser derrière les directions social-démocrate et stalinienne ( directions PS et PCF couvertes dans leur petite manigance par les Hamon et Mélenchon ), et démontrer, que si depuis trois mois elle n’adhère pas au mouvement gilets jaunes, cette aristocratie ouvrière, comme le camarade Barnum, pense qu'elle n'a rien à gagner à se fondre dans un mouvement réactionnaire interclassique ?
En effet si demain en masse , l'aristocratie ouvrière suit les Faure, Roussel, Hamon, Mélenchon, et se bouchant le nez, s'en vont marcher avec les partis bourgeois tel que "Les Républicains" ou "La France en Marche ", afin de crier avec eux : "stop à la haine et la violence des antisémites en jaune ", cela sera une preuve absolue, que cette aristocratie ouvrière rejette avec mépris ce mouvement gilets jaunes.
Par contre si demain ce rassemblement des partis politiques, ne demandant pas à Macron de dégager, mais bien plutôt à s'engager auprès d'eux, tourne au fiasco, alors cela voudra dire que peut être, ce fin camarade Barnum fait comme marxiste, une très mauvaise analyse du pourquoi l'aristocratie ouvrière reste pour l'instant l'arme au pied !
Il ne suffit pas de constater un phénomène, il faut en rechercher la raison.
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: La Commune des Communes.
Mais tous les éléments qui se dégagent confirment l'analyse du POID, du seul parti resté fidèle aux enseignements de Marx et de Trotsky.... les militants ouvriers n'ont pas à venir gonfler les rangs des gilets jaunes derrière les drapeaux versaillais, avec un petit badge CGT sur leur gros gilet jaune!! Ils n'ont pas non plus à venir gonfler les rangs de l'union sacrée pour détourner l'attention de la formidable colère populaire qui traverse tout le pays.... Ils ont à combattre pour préparer la grève générale ouvrière, pour préparer le débordement des appareils et leur concertation-division permanente, pour chasser Macron et pour créer les conditions d'un Gouvernement ouvrier, seul à même de rassembler la jeunesse et toutes les catégories populaires, dont nombre de gilets jaunes!
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: La Commune des Communes.
Qui autem resistunt, ipsi sibi damnationem acquirunt..
Et ceux qui résistent de la sorte attirent sur eux-mêmes la condamnation, disait on du côté des saintes écritures, de ceux qui feignaient, de ceux qui refusaient avec entêtement de ce donner les moyens de leur politique, de construire les conditions positives de leur victoire .
Il en est, en effet, qui pensent qu'il n'est pas opportun de résister de front à l'iniquité puissante et dominante, de peur, disent-ils, que la lutte n'exaspère davantage les méchants, alors ils feignent. Depuis bientôt deux mille ans il est démontré à quel point est vraie la parole de l'Ecriture, qu'il n'y aura jamais de paix pour celui qui résiste à Dieu, car seul le Christ est la " pierre angulaire ".
Le Dieu contemporain c'est le Capital ! En France le Christ de la " pierre angulaire " de ce Capital, c'est Macron. Malheur à ses faux opposants, à ceux qui s'inscrivent dans une opposition du Prince !
C'est sans doute en pensant profondément à ce type d'avertissement céleste, que les officieux portes paroles des gilets jaunes, paradoxalement aussi anarchistes que autocrates, ils fuient toute mise en place d'une structure démocratique, ils fuient tout débat contradictoire, ils fuient tout mandat et tous contrôle de la base, appellent via une vidéo, les gilets jaunes du pays à monter sur Paris le 16 mars.
Une vidéo d'ailleurs pleine de fraîcheur et d'enthousiasme, de mille travailleurs gilets jaunes invitant leur collègues à se bouger et monter sur Paris, très bien faite sur le plan technique et politique.
https://www.google.com/search?biw=1366&bih=576&tbm=isch&sa=1&ei=EmVxXM_JIoeKlwTEx5HIBg&q=ultimatum+16+mars+2019+gilets+jaunes+&oq=ultimatum+16+mars+2019+gilets+jaunes+&gs_l=img.3...11179.19254..21121...0.0..0.125.1207.12j3......1....1..gws-wiz-img.JwNf-knb3tg#imgrc=XuaD3dGkir-HIM:
"...Acte 18 - Ultimatum - la France entière à Paris
Nous lançons un ultimatum au président Macron et au gouvernement, si le 15 mars à minuit nos revendications ne sont pas respectées, nous appelons toute la France à monter sur Paris.
Notre débat à nous a commencé dès la mi-novembre, et rien de ce que nous avons proposé n'a été entendu !
Nous n'avons eu pour seul réponse que la violence des forces de l'ordre et le mépris des élites.
Pour que la liberté, l'égalité et la fraternité triomphent du gouvernement et des puissants, le 16 mars organisons-nous et envahissons Paris..."
Ils nous expliquent, que le grand débat du pouvoir se terminant mi mars, le mouvement ouvrier révolutionnaire des gilets jaunes doit monter sur Paris. Devant le Palais de l'Elysée ? Devant l'Assemblée Nationale ? Sur l'esplanade du Trocadéro ? Sur la Place de la Nation ? Cela ils ne le précisent pas, cela ne semblant pas une urgence politique, le lieu du rassemblement national et central de cette montée sur Paris !
A quoi bon, puisque ces résistants, ne voulant surtout pas s'attirer une moindre condamnation de Jupiter, considérant opportun de résister à l'iniquité dominante de la macronie , mais pas au point d’exaspérer davantage sa méchanceté, poussent les gilets jaunes, non pas à monter sur Paris pour dégager Macron, mais à monter sur Paris pour lui fixer un ultimatum, un énième ultimatum, pourrions nous ajouter si nous voulions être méchants.
Sans doute en cheville avec les principales directions ouvrières ( partis et syndicats ), ces directions dans l'ombre du mouvement de contestation, ouvertement vent debout en défense de la V République, menacée comme chacun sait par des hordes de sauvages et d'antisémites, en ce sens et pour cela, ayant le mardi 19 février dernier, scellées de nouveau une union sacrée avec nos exploiteurs et nos oppresseurs, certaines personnalités médiatiques des gilets jaunes, fixent un ultimatum à Macron.
Essayons de comprendre le sens politique de cette doléance, de cet étonnant ultimatum, en direction d'un Macron, ne manquant pas une occasion d'affirmer qu'il avait un cap, et qu'il s'y tiendrait ?
Ce 16 mars va-t-il se fixer comme objectif d'instaurer un rapport de force susceptible de faire dévier Macron de sa trajectoire ?
Si cela était le cas, pourquoi alors les initiateurs de cette montée sur Paris, n'interpellent-ils pas les directions ouvrières, pour que elles prennent en charge cette mobilisation générale ?
Pourquoi ne dénoncent-ils pas le mutisme de ces directions ouvrières, et n'exigent-ils pas d'elles, quelles se constituent en un front unique ouvrier, que elles et personne d'autre, revendiquent un rattrapage immédiat des salaires et pensions ( leur indexation ), le rétablissement de l'ISF, le remboursement du CICE, la nationalisation des autoroutes sans indemnités ni rachat pour les actionnaires, L'échelle mobile des heures de travail et une politique de grands travaux dans le but de commencer réellement à résorber le chômage ?
Nul doute ! Un tel appel à l'initiative des directions ouvrières ( partis et syndicats ), s'engageant de plus à aider financièrement cette masse de travailleurs pauvres et précaires en gilets jaunes à monter sur Paris, aurait fatalement un immense écho dans la jeunesse et le prolétariat. Il serait de plus, La solution à la crise politique que traverse notre pays, et la peur panique chez certains, de s'imaginer que toute résistance faite à Macron profite à la droite et à l'extrême droite.
Les directions ouvrières, constituées en un front unique ouvrier, et fixant à Macron cet ultimatum : "fait cracher la bourgeoise ou dégage !" , réglerait immédiatement la crise politique, en étant lui ce front unique ouvrier, Le débouché naturel politique et gouvernemental.
Comment les millions et les millions de jeunes, de travailleurs, de retraités en gilets jaunes, ne pourraient pas ne pas aller voter pour ce front unique ouvrier, venant à leur aide, et décidé enfin à être à leur aise quant aux revendications sociales et radicales, radicales parce que sociales, dans l'éventualité d'une consultation électorale ?
Mais au lieu de ça, les initiateurs anarchistes du 16 mars, dans leur petit couloir et de manière on ne peut plus doctrinaire, vont pousser le mouvement ouvrier révolutionnaire des gilets jaunes, dans leur sens, et hélas je le pense dans une impasse totale et fatale.
Pour capter l'attention des travailleurs en gilets jaunes, les porte-paroles anarchistes du moment, sont bien obligés de faire dans la démagogie, et aller caresser dans le sens du poil les masses.
Ces masses, complètement désorientées politiquement, du fait qu'il n'existe pas dans le pays un front unique ouvrier, encore moins un parti communiste avant gardiste, sont sous la coupe idéologique de la classe dominante, ne serait ce qu'à travers cette immense caisse assourdissante et débilitante des médias, assez déstabilisante pour réussir à leur faire croire que La solution ce serait la prise en compte des référendums d'initiatives citoyens ou populaires.
Et lorsque le 16 mars invite les gilets jaunes à fixer un ultimatum à Macron à l'issue du grand débat, c'est bien entendu sur la question référendaire, et sans doute de manière plus précise, sur le choix des questions devant être poser au peuple, que porte cet ultimatum.
Macron sans surprise, puisque désormais privé de partenaire sociaux, voudra sans nul doute faire passer sa politique, consistant en ses reformes libérales, en les faisant plébisciter par le peuple et par voie référendaire.
Ses opposants, ses faux opposants bien plutôt, que veulent-il faire à partir du 16 mars, sinon contester à Macron le choix des questions à poser !
De belles émissions politiques télévisuelles en perspective donc pour le printemps :
Les français veulent pouvoir avoir l'initiative citoyenne de décider : si il est normal que des travailleurs partent plus tôt que d'autres à la retraite, si il est tolérable de maintenir des impôts insupportables, sous le prétexte que le chômage ne cesse de peser sur le budget de l'Etat, qu'il y a pléthore de fonctionnaires d'Etat.
Le principe du référendum, tout type de référendum, n'est il pas tout compte fait, cette punition du prolétariat, dont Marx dans ses écrits parlait ?
Qui autem resistunt, ipsi sibi damnationem acquirunt
Et ceux qui résistent de la sorte attirent sur eux-mêmes la condamnation, disait on du côté des saintes écritures, de ceux qui feignaient, de ceux qui refusaient avec entêtement de ce donner les moyens de leur politique, de construire les conditions positives de leur victoire .
Il en est, en effet, qui pensent qu'il n'est pas opportun de résister de front à l'iniquité puissante et dominante, de peur, disent-ils, que la lutte n'exaspère davantage les méchants, alors ils feignent. Depuis bientôt deux mille ans il est démontré à quel point est vraie la parole de l'Ecriture, qu'il n'y aura jamais de paix pour celui qui résiste à Dieu, car seul le Christ est la " pierre angulaire ".
Le Dieu contemporain c'est le Capital ! En France le Christ de la " pierre angulaire " de ce Capital, c'est Macron. Malheur à ses faux opposants, à ceux qui s'inscrivent dans une opposition du Prince !
C'est sans doute en pensant profondément à ce type d'avertissement céleste, que les officieux portes paroles des gilets jaunes, paradoxalement aussi anarchistes que autocrates, ils fuient toute mise en place d'une structure démocratique, ils fuient tout débat contradictoire, ils fuient tout mandat et tous contrôle de la base, appellent via une vidéo, les gilets jaunes du pays à monter sur Paris le 16 mars.
Une vidéo d'ailleurs pleine de fraîcheur et d'enthousiasme, de mille travailleurs gilets jaunes invitant leur collègues à se bouger et monter sur Paris, très bien faite sur le plan technique et politique.
https://www.google.com/search?biw=1366&bih=576&tbm=isch&sa=1&ei=EmVxXM_JIoeKlwTEx5HIBg&q=ultimatum+16+mars+2019+gilets+jaunes+&oq=ultimatum+16+mars+2019+gilets+jaunes+&gs_l=img.3...11179.19254..21121...0.0..0.125.1207.12j3......1....1..gws-wiz-img.JwNf-knb3tg#imgrc=XuaD3dGkir-HIM:
"...Acte 18 - Ultimatum - la France entière à Paris
Nous lançons un ultimatum au président Macron et au gouvernement, si le 15 mars à minuit nos revendications ne sont pas respectées, nous appelons toute la France à monter sur Paris.
Notre débat à nous a commencé dès la mi-novembre, et rien de ce que nous avons proposé n'a été entendu !
Nous n'avons eu pour seul réponse que la violence des forces de l'ordre et le mépris des élites.
Pour que la liberté, l'égalité et la fraternité triomphent du gouvernement et des puissants, le 16 mars organisons-nous et envahissons Paris..."
Ils nous expliquent, que le grand débat du pouvoir se terminant mi mars, le mouvement ouvrier révolutionnaire des gilets jaunes doit monter sur Paris. Devant le Palais de l'Elysée ? Devant l'Assemblée Nationale ? Sur l'esplanade du Trocadéro ? Sur la Place de la Nation ? Cela ils ne le précisent pas, cela ne semblant pas une urgence politique, le lieu du rassemblement national et central de cette montée sur Paris !
A quoi bon, puisque ces résistants, ne voulant surtout pas s'attirer une moindre condamnation de Jupiter, considérant opportun de résister à l'iniquité dominante de la macronie , mais pas au point d’exaspérer davantage sa méchanceté, poussent les gilets jaunes, non pas à monter sur Paris pour dégager Macron, mais à monter sur Paris pour lui fixer un ultimatum, un énième ultimatum, pourrions nous ajouter si nous voulions être méchants.
Sans doute en cheville avec les principales directions ouvrières ( partis et syndicats ), ces directions dans l'ombre du mouvement de contestation, ouvertement vent debout en défense de la V République, menacée comme chacun sait par des hordes de sauvages et d'antisémites, en ce sens et pour cela, ayant le mardi 19 février dernier, scellées de nouveau une union sacrée avec nos exploiteurs et nos oppresseurs, certaines personnalités médiatiques des gilets jaunes, fixent un ultimatum à Macron.
Essayons de comprendre le sens politique de cette doléance, de cet étonnant ultimatum, en direction d'un Macron, ne manquant pas une occasion d'affirmer qu'il avait un cap, et qu'il s'y tiendrait ?
Ce 16 mars va-t-il se fixer comme objectif d'instaurer un rapport de force susceptible de faire dévier Macron de sa trajectoire ?
Si cela était le cas, pourquoi alors les initiateurs de cette montée sur Paris, n'interpellent-ils pas les directions ouvrières, pour que elles prennent en charge cette mobilisation générale ?
Pourquoi ne dénoncent-ils pas le mutisme de ces directions ouvrières, et n'exigent-ils pas d'elles, quelles se constituent en un front unique ouvrier, que elles et personne d'autre, revendiquent un rattrapage immédiat des salaires et pensions ( leur indexation ), le rétablissement de l'ISF, le remboursement du CICE, la nationalisation des autoroutes sans indemnités ni rachat pour les actionnaires, L'échelle mobile des heures de travail et une politique de grands travaux dans le but de commencer réellement à résorber le chômage ?
Nul doute ! Un tel appel à l'initiative des directions ouvrières ( partis et syndicats ), s'engageant de plus à aider financièrement cette masse de travailleurs pauvres et précaires en gilets jaunes à monter sur Paris, aurait fatalement un immense écho dans la jeunesse et le prolétariat. Il serait de plus, La solution à la crise politique que traverse notre pays, et la peur panique chez certains, de s'imaginer que toute résistance faite à Macron profite à la droite et à l'extrême droite.
Les directions ouvrières, constituées en un front unique ouvrier, et fixant à Macron cet ultimatum : "fait cracher la bourgeoise ou dégage !" , réglerait immédiatement la crise politique, en étant lui ce front unique ouvrier, Le débouché naturel politique et gouvernemental.
Comment les millions et les millions de jeunes, de travailleurs, de retraités en gilets jaunes, ne pourraient pas ne pas aller voter pour ce front unique ouvrier, venant à leur aide, et décidé enfin à être à leur aise quant aux revendications sociales et radicales, radicales parce que sociales, dans l'éventualité d'une consultation électorale ?
Mais au lieu de ça, les initiateurs anarchistes du 16 mars, dans leur petit couloir et de manière on ne peut plus doctrinaire, vont pousser le mouvement ouvrier révolutionnaire des gilets jaunes, dans leur sens, et hélas je le pense dans une impasse totale et fatale.
Pour capter l'attention des travailleurs en gilets jaunes, les porte-paroles anarchistes du moment, sont bien obligés de faire dans la démagogie, et aller caresser dans le sens du poil les masses.
Ces masses, complètement désorientées politiquement, du fait qu'il n'existe pas dans le pays un front unique ouvrier, encore moins un parti communiste avant gardiste, sont sous la coupe idéologique de la classe dominante, ne serait ce qu'à travers cette immense caisse assourdissante et débilitante des médias, assez déstabilisante pour réussir à leur faire croire que La solution ce serait la prise en compte des référendums d'initiatives citoyens ou populaires.
Et lorsque le 16 mars invite les gilets jaunes à fixer un ultimatum à Macron à l'issue du grand débat, c'est bien entendu sur la question référendaire, et sans doute de manière plus précise, sur le choix des questions devant être poser au peuple, que porte cet ultimatum.
Macron sans surprise, puisque désormais privé de partenaire sociaux, voudra sans nul doute faire passer sa politique, consistant en ses reformes libérales, en les faisant plébisciter par le peuple et par voie référendaire.
Ses opposants, ses faux opposants bien plutôt, que veulent-il faire à partir du 16 mars, sinon contester à Macron le choix des questions à poser !
De belles émissions politiques télévisuelles en perspective donc pour le printemps :
Les français veulent pouvoir avoir l'initiative citoyenne de décider : si il est normal que des travailleurs partent plus tôt que d'autres à la retraite, si il est tolérable de maintenir des impôts insupportables, sous le prétexte que le chômage ne cesse de peser sur le budget de l'Etat, qu'il y a pléthore de fonctionnaires d'Etat.
Le principe du référendum, tout type de référendum, n'est il pas tout compte fait, cette punition du prolétariat, dont Marx dans ses écrits parlait ?
Qui autem resistunt, ipsi sibi damnationem acquirunt
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: La Commune des Communes.
"Ce 16 mars va-t-il se fixer comme objectif d'instaurer un rapport de force susceptible de faire dévier Macron de sa trajectoire ?
Si cela était le cas, pourquoi alors les initiateurs de cette montée sur Paris, n'interpellent-ils pas les directions ouvrières, pour que elles prennent en charge cette mobilisation générale ?"
Parce que justement ils sont extérieurs au mouvement ouvrier !! Seul le débordement des appareils imposera le Front unique ouvrier, comme en 1936 ou 1968.
Si cela était le cas, pourquoi alors les initiateurs de cette montée sur Paris, n'interpellent-ils pas les directions ouvrières, pour que elles prennent en charge cette mobilisation générale ?"
Parce que justement ils sont extérieurs au mouvement ouvrier !! Seul le débordement des appareils imposera le Front unique ouvrier, comme en 1936 ou 1968.
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: La Commune des Communes.
barnum a écrit:[i]
Parce que justement ils sont extérieurs au mouvement ouvrier !!
Qu'est ce qui est extérieur au mouvement ouvrier, le mouvement ouvrier des gilets jaunes ? C'est grotesque !
Même un Eric Drouet est un salarié, chauffeur routier. Cela prouve bien que le fait que les directions ouvrières ne soient pas dérangées, mises devant leurs responsabilités,n'est en rien le fait que la masse des gilets jaunes ne seraient pas des salariés.
C'est uniquement dût au choix politique :
- Des anarchistes n'ayant cure de la politique des communistes.
- Des petits partis communistes, se refusant d'épouser la ligne du front unique ouvrier de Trotsky.
Toutes les directions ouvrières considèrent bien trop révolutionnaire le mouvement ouvrier des gilets jaunes. Leur combativité, leur fougue, leur dynamisme dépasse de beaucoup leur seuil de tolérance, de petits bourgeois, installés dans la routine et le confort d'un système, qu'ils protègent de toute leur force.
La vérité c'est que la révolution pour ces gens, mais c'est pure aventure !
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: La Commune des Communes.
Où en e-tu pour confondre ainsi de purs rituels avec un mouvement révolutionnaire ? Quant au fait que Drouet soit salarié, en quoi peut-on parler de mouvement ouvrier !! A ce titre, le RN de Le Pen est aussi un mouvement ouvrier, il ne faut pas tout mélanger !! L'essentiel aujourd'hui est de préparer le débordement des appareils pour la grève générale ouvrière, ce que font les comités pour l'unité et le POID.
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: La Commune des Communes.
barnum a écrit: L'essentiel aujourd'hui est de préparer le débordement des appareils pour la grève générale ouvrière, ce que font les comités pour l'unité et le POID.
Vos comités pour l'unité sont une fiction camarade. Si les appareils syndicaux doivent être débordés, ils le seront par le mouvement ouvrier révolutionnaire des gilets jaunes en cours.
A mon avis cela ne sera pas pour "la grève générale ouvrière" ( si tu connais des grèves générales autre que ouvrières, informes nous - lol- ), mais pour que les directions ouvrières ( partis syndicats ) appellent à une montée sur Paris.
Le POID a lui seul n'a pas la puissance politique pour ouvrir cette perspective révolutionnaire. C'est bien pour cela qu'il doit développer une politique de front unique ouvrier.
Je ne confonds pas les samedis à direction anarchiste "purs rituels", d'avec un mouvement révolutionnaire ayant à sa tête une avant garde communiste.
Je comprends à la différence de toi, que la seule manière de sortir des promenades du samedi derrière les anarchistes, c'est de combattre les directions communistes, se refusant de rompre d'avec Macron, et elles, se mettre à la tête du mouvement ouvrier révolutionnaire des gilets jaunes.
La crise politique dans le pays se réduit à la crise de la direction du prolétariat en gilets jaunes.
Il est inconcevable que tu ne puisses voir que le mouvement des gilets jaunes est de plus en plus composé de salariés ( dès le 17 novembre c'était déjà le cas ), politiquement orphelins, et lâchement abandonné par l'ensemble des partis et syndicats ouvriers.
La grosse majorité de tes petits bourgeois actuellement ils tremblent derrière Macron et prient pour leurs magasins chaque samedi.
La classe sociale la plus menacée par Macron, ce n'est pas la petite bourgeoisie, mais le prolétariat, et particulièrement l'aristocratie ouvrière.
Si l'aristocratie ouvrière n'est pas encore massivement dans la rue, c'est qu'elle se fait endormir systématiquement par ses représentants. Grâce à la bulle immobilière, elle croit dormir sur un matelas d'argent, elle se croit intouchable, elle va tomber de haut.
La seule chance historique pour cette aristocratie ouvrière, c'est ce mouvement ouvrier révolutionnaire spontanée, de cette masse de travailleurs ( salariés et non salariés ) entrain de secouer le cocotier du libéralisme et de la morgue de cette droite et cette extrême droite décomplexées.
Il faut d'urgence sceller l'unité du prolétariat , entre les salariés en voie d'être précipités dans la précarité ( l'objet de la politique de Macron ), et ceux qui le sont déjà.
Là est l'essentiel, le reste du bavardage !
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: La Commune des Communes.
Jamais les appareils n'appelleront à la grève générale ou au renversement de Macron.... Seul le débordement des appareils réalisera cette grève générale et ce blocage du pays, le rôle des révolutionnaires justement est d'aider à ce débordement... Le reste n'est que bavardage... et capitulation devant la petite bourgeoisie déclassée et radicalisée même si elle a réussi à agréger derrière elle et son drapeau versaillais nombre de salariés, de retraités, mais aussi de militants "d'extrême gauche" confondant les classes sociales, déguisant les petits patrons en prolétaires, et s'alignant derrière le peuple interclassiste !!
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: La Commune des Communes.
barnum a écrit: déguisant les petits patrons en prolétaires, et s'alignant derrière le peuple interclassiste !!
C'est vous au POID qui déguisez les prolétaires en petits patrons, et vous le faites, parce que depuis le 17 novembre, vous préférez couvrir la direction FO, qui au nom du dialogue social, s'aligne derrière Macron, plutôt que s'aligner derrière le peuple travailleur, par définition dans le système capitaliste, "interclassiste".
Une petite frange de la petite bourgeoisie déclassée et radicalisée, à tendance anarchique, arrive à agréger derrière elle et son drapeau national, nombre de salariés, de retraités, mais aussi de militants "d'extrême gauche", c'est vrai.
Mais est ce bien une politique trotskyste de laisser nombre de salariés, de retraités, mais aussi de militants "d'extrême gauche", dans les mains de tel aventuriers ? De couvrir le dialogue social ?
Quand le chat n'est pas là les souris dansent !
Vous êtes coupable de ne pas être là !
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: La Commune des Communes.
Une fois de plus, pas de chance!! Nous dénonçons la concertation-division-marche au corporatisme, nous dénonçons la politique de soutien apportée à Macron par les directions syndicales et les directions politiques (qui attendent toutes 2022) et c'est pour cette raison que, contrairement à toi, nous n'attendons rien des appareils et nous préparons leur débordement en regroupant travailleurs et jeunes, dans des comités d'action, des comités pour l'unité, sur la ligne de la grève générale, du blocage du pays, et du "Dehors Macron!", du combat pour un Gouvernement ouvrier.
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: La Commune des Communes.
barnum a écrit:nous n'attendons rien des appareils et nous préparons leur débordement
Vous ne préparez le débordement de rien du tout; et le simple fait que vous affirmiez que vous n'attendez rien des "appareils" (sic) prouve amplement votre degrés de compromission vis à vis des directions syndicales.
Le programme de transition des bolcheviques-léninistes de 1938, après avoir constaté que :
"...Des masses de millions d'hommes s'engagent sans cesse sur la voie de la révolution. Mais, chaque fois, elles s'y heurtent à leurs propres appareils bureaucratiques conservateurs..."
invitent les révolutionnaires à exiger des partis et des syndicats ouvriers existants, donc des appareils traîtres :
"...De tous les partis et organisations qui s'appuient sur les ouvriers et les paysans et parlent en leur nom, nous exigeons qu'ils rompent politiquement avec la bourgeoisie et entrent dans la voie de la lutte ..."
Si les mots ont un sens, exiger quelque chose de quelqu'un c'est en attendre quelque chose.
Pour Trotsky l'idée du "débordement des appareils" ne peux pas exister sans qu'au préalable il y ait une pression, un effet de levier.
Le débordement est le résultat d'une action révolutionnaire à mener préalablement.
Trotsky explique très bien le processus qu'il faut mettre en mouvement. Il dit que c'est parce que les révolutionnaires interpellent et mettent au pied du mur les directions des partis et organisations qui s'appuient sur les ouvriers et les paysans, que fatalement à un moment la pression sera telle, qu'ils seront obligés de rompre et de s'engager dans la lutte.
Arriveraient-ils à s'arc bouter ces appareils, et à résister à la pression de ces appels de la base, c'est alors que potentiellement il pourra y avoir leur débordement.
Mais ce n'est pas du tout ce qui est fait en ce moment. Vous au POID, et l'ensemble des directions d'extrême gauche ( NPA, LO, POI ), vous expliquez aux travailleurs avancés, qu'il faut rejeter les directions, ne pas les calculer, n'en attendre rien.
Selon vous les conditions de leur débordement, résident dans la facultés que vont avoir les militants révolutionnaires, de constituer des comités d'actions ad hoc, à côté de ces appareils syndicaux, indépendamment et parallèlement à eux.
Cette tactique est exactement ce que les gauchistes font depuis toujours. Cette tactique n'est pas une tactique trotskyste, une tactique révolutionnaire.
Ce que vous dénommez "débordement" c'est le jour où des coordinations ouvrières réussiraient à sortir de terre, et s’ériger en directions alternatives à celle existantes.
Vous exiger de la classe ouvrière qu'elle se débrouille à s'organiser, sans ses organisations.
Vous ne combattez pas à l'intérieur des syndicats pour que Martinez et Veyrier "rompent politiquement avec la bourgeoisie et entrent dans la voie de la lutte".
En ne leur demandant rien, vous les protégez.
Cette politique est profondément réactionnaire, parce qu'elle sème des illusions.
C'est comme si en 1940, vous aviez invité les premiers résistants français, à ne rien attendre de Moscou et de Londres, et à résister seuls à l'occupation allemande.
Seulement voilà, il est de notoriété publique, que la résistance française a pris tout son essor, à partir de l'invasion par Hitler de l'URSS.
Trotsky, si il avait été encore en vie en 1940, aurait sans nul doute inviter Thorez, à rompre avec Hitler et engager la lutte, organiser la résistance, non pas le 22 juin 1941, mais à partir du 22 juin 1940.
Trotsky aurait eu des illusions vis à vis de Staline, des illusions dans le sens, où il n'aurait pas écrit qu'il n'attend rien de lui, comme vous le faites vous vis à vis de Martinez, mais qu'il exige de Staline qu'il se dépêche à rentrer dans la lutte !
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: La Commune des Communes.
Bien évidemment que nous combattons à l'intérieur des organisations pour la rupture avec la concertation-division, pour la grève générale, MAIS SANS ILLUSIONS, contrairement à toi !! Nous sommes sur la ligne des comités d'action de Trotsky en 1935.... et 1936 comme 1968 se sont concrétisés par le débordement des appareils, c'est justement ce que nous préparons avec succès (voir les nombreux articles dans la TT).
Nous savons, comme Trotsky, que les appareils seront jusqu'au bout aux côtés de la bourgeoisie, y compris jusqu'au suicide politique!
Nous savons, comme Trotsky, que les appareils seront jusqu'au bout aux côtés de la bourgeoisie, y compris jusqu'au suicide politique!
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: La Commune des Communes.
barnum a écrit: les appareils seront jusqu'au bout aux côtés de la bourgeoisie, y compris jusqu'au suicide politique!
Si quelqu'un s'est suicidé en 1945, ce n'est pas Staline, c'est Hitler.
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: La Commune des Communes.
Porte ton regard un peu plus loin !!! La bureaucratie stalinienne, appareil bourgeois chevauchant l'Etat ouvrier dégénéré, ira justement jusqu'à son suicide politique en tant que bureaucratie, en pur instrument de la restauration du capitalisme, même si nombre de bureaucrates se reconvertiront individuellement en capitalistes mafieux !
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: La Commune des Communes.
barnum a écrit:Porte ton regard un peu plus loin !!! La bureaucratie stalinienne, appareil bourgeois chevauchant l'Etat ouvrier dégénéré, ira justement jusqu'à son suicide politique en tant que bureaucratie, en pur instrument de la restauration du capitalisme, même si nombre de bureaucrates se reconvertiront individuellement en capitalistes mafieux !
C'est ici que ta théorie de l'Etat faillie, et s'écarte de celle des marxistes.
La bureaucratie du kremlin, cet appareil du parti, comme d’ailleurs cet Etat de dizaines de millions de fonctionnaires, n'était pas une structure bourgeoise dans l'Etat ouvrier, un appareil bourgeois comme peut l'être l'équivalent dans un Etat bourgeois classique.
C'était l'Etat ouvrier, certes dégénéré, certes réactionnaire, obstacle absolue à l'extinction de l'Etat futur et à l’avènement du communisme, mais quand même un Etat ouvrier.
Il faut bien distinguer d'ailleurs le parti et l'Etat, un appareil dans un parti et un appareil d'Etat. Ce n'est pas la même chose.
Le parti bolchevique s'est peu à peu bureaucratisé, d'un point de vue révolutionnaire il s'est dégénéré, mais jusqu'au bout de son existence, il est resté un parti ouvrier.
On peut considérer le parti comme le gouvernail, un gouvernail utilisé par une direction, un grand timonier comme disent les chinois, l'Etat lui étant le navire.
Pour le cas de l'URSS, le grand timonier était Staline et la direction le politburo. Cette direction contrôlait le parti, qui lui même contrôlé l'Etat, l'Etat contrôlant la société.
Qu'est ce qui était bourgeois dans tout ce fatras ? Rien ! Staline lui même ne pouvait pas être considéré comme un bourgeois, il n'en avait ni les titres, ni les droits. Il vivait comme un bourgeois certes, lui et des millions de bureaucrates, mais il n'étaient pas un bourgeois au sens stricte.
La seule chose qui était bourgeois en URSS, c'était la politique de co-existence, plus ou moins pacifique avec l'impérialisme, la négation des droits ouvriers et leur surexploitation sauvage, les normes de répartitions des richesses, l'arbitraire et la morgue du maître de jurande, la conception étroite du progrès et de l'avenir de l'humanité.
Bref, une direction "communiste" stalinienne, entraînant un appareil, un parti ouvrier-bourgeois, qui lui même entraînant un Etat ouvrier, vers le chaos et le rétablissement in fine du capitalisme en Russie. Ce que tu appelles à juste titre un suicide.
Mais rien n'était écrit. Ce suicide est à analyser dans une réalité historique spécifique. Qui sais si ce suicide ne met pas en garde aujourd'hui, les appareils ouvriers- bourgeois, quant à la politique suicidaire des directions trop conciliantes avec leurs bourgeoisies respectives de chaque pays.
Qu'est ce qui fait que le POID est une organisation ouvrière-bourgeoise, c'est la ligne pro bourgeoise de sa direction, une direction qui est entrain de détruire le POID.
A partir du moment où une nouvelle direction du POID imprimera à cette organisation ouvrière, une ligne révolutionnaire et socialiste, cette organisation redeviendra une organisation ouvrière-ouvrière.
Ce qui vaut pour le POID, vaut aussi pour la CGT ou FO.
Il faut distinguer le capitaine, le grand timonier ( Martinez ), le gouvernail ( l'appareil des permanents ), et le navire ( le syndicat ).
Il n'y a qu'à partir du moment où il n'y aurait plus de base ouvrière, de syndiqués, que nous pourrions considérer la CGT et son appareil, comme une organisation bourgeoise.
Mais une CGT sans syndiqués, uniquement avec un appareil payé par l'Etat bourgeois, cela est un non sens, cela ne peut pas exister.
Donc pour l'instant la CGT est un syndicat ouvrier, avec à sa tête un appareil ouvrier-bourgeois, et au commande de cet appareil, une direction pro bourgeoise, communément appelée bourgeoise.
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: La Commune des Communes.
C'est là que tu te trompes complètement !! Trotsky ne parle pas d'appareil ouvrier-bourgeois mais d'appareil bourgeois.... Il dit clairement (relis aussi S.Just !) et parle clairement (justement en comparant avec le syndicat, dans sa polémique avec la miniorité du SWP) de l'Etat ouvrier-bourgeois qu'est l'Etat russe, ouvrier par son origine, par la propriété collective et la planification centralisée.... BOURGEOIS par son appareil !!!
L'appareil est de nature EXCLUSIVEMENT bourgeoise pour Trotsky comme pour nous ... et ce que tu exprimes est la position PABLISTE d'adaptation aux appareils, de pression-dénonciation, d'illusion les appareils et donc de rejet d'une politique indépendante pour la classe ouvrière (puisque pour toi tout dépend de ce que décident ou non les appareils, qui pourraient donc développer, avec un peu de pression, une politique anti-capitaliste!!).
L'appareil est de nature EXCLUSIVEMENT bourgeoise pour Trotsky comme pour nous ... et ce que tu exprimes est la position PABLISTE d'adaptation aux appareils, de pression-dénonciation, d'illusion les appareils et donc de rejet d'une politique indépendante pour la classe ouvrière (puisque pour toi tout dépend de ce que décident ou non les appareils, qui pourraient donc développer, avec un peu de pression, une politique anti-capitaliste!!).
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: La Commune des Communes.
barnum a écrit:
L'appareil est de nature EXCLUSIVEMENT bourgeoise pour Trotsky comme pour nous .
Sacré camarade Barnum ! Avant de t'autoriser le fait de renvoyer au camarade S Just pour toute question théorique, vois avec ton Vychinski du POID : Gluckstein, à le réhabiliter d'abord !
Il n'y a chez toi et ton dirigeant Gluckstein, pas une once de marxisme dans votre "EXCLUSIVEMENT", et c'est Trotsky qui vous le dit dans ce texte de 1937 dont tu fais référence.
https://www.marxists.org/francais/trotsky/livres/defmarx/dma2.htm
Trotsky fait une analogie anatomique pour bien planter le décor. Il écrit :
"...Un foie empoisonné par la malaria ne correspond pas au type normal de foie. Mais il ne cesse pas pour autant d'être un foie. L'anatomie et la physiologie ne suffisent pas pour comprendre sa nature. Il y faut ajouter la pathologie. Il est évidemment plus facile de dire à la vue d'un foie malade "cet objet ne me plaît pas" et de lui tourner le dos. Cependant un médecin ne peut se permettre pareil luxe. Il doit découvrir dans les conditions de la maladie elle-même et dans la déformation de l'organe suscitée par cette maladie les moyens thérapeutiques de la guérison (la "réforme"(ou de l'intervention chirurgicale (la "révolution"). Pour cela il doit avant tout clairement comprendre que l'organe difforme est un foie malade et non quelque chose d'autre..."
Vous, vous avez tendance à nous expliquer que un appareil traître d'une organisation ouvrière ( ou un Etat ) est bourgeois, bourgeois, et qu'il restera EXCLUSIVEMENT bourgeois bourgeois, jusqu'à la nuit des temps. Bref un foie n'est plus un foie, c'est la maladie, c'est la malaria !
Excuse moi, mais Trotsky est beaucoup plus nuancé, dialecticien, que vous. Il écrit en prenant exemple du syndicat US :
"...Quelle attitude adopter alors vis-à-vis de l'American Federation of Labor (A.F.L.) ? Ses dirigeants sont des agents notoires de la bourgeoisie. Sur toutes les questions fondamentales Messieurs Green, Voll et compagnie mènent une politique directement contradictoire avec les intérêts du prolétariat.[4] On peut pousser plus loin l'analogie et déclarer que si, avant la formation du C.I.O. L'A.F.L. effectuait encore jusqu'à un certain point un travail progressiste aujourd'hui que l'activité essentielle de l'A.F.L. consiste à lutter contre les tendances progressistes (ou moins réactionnaires) du C.I.O., l'appareil de Green est devenu définitivement un facteur réactionnaire. Ce sera parfaitement juste..."
A priori nous pourrions penser que Trotsky va dans votre sens, puisque pour parler de votre "exclusivement", il parle lui de métamorphose "définitive". Mais lui, à la différence de vous, il parle au conditionnel "SI" !
Il poursuit :
"...Le fait que Green et Cie défendent la propriété privée des moyens de production les définit comme des bourgeois. Si en plus de cela ces messieurs défendaient les bénéfices de la bourgeoisie contre tous les attentats de la part des travailleurs, c'est-à-dire s'ils luttaient contre les grèves. contre les augmentations de salaires, contre l'aide aux chômeurs, nous aurions alors faire à une organisation de jaunes et non pas à un syndicat...."
Note bien que Trotsky parle des "Green et Cie", comme moi je parle des Martinez, Veyrier et Cie, et non pas strictement de l'ensemble de l'appareil de haut en bas. Il parle de la fine couche bureaucratique dirigeante, il parle de l'amiral et des officiers, pas de l'ensemble de l'équipage, partant du principe que les ouvriers syndiqués sont en ce cas les voyageurs de ce navire syndical.
De plus il dit que Si , il advenait, que sans résistance des travailleurs, de la base syndiquée, de la basse bureaucratie, de la partie inférieur de l'appareil de permanents, une direction syndicale en arrivait, à pousser le syndicat à "lutter contre les grèves. contre les augmentations de salaires, contre l'aide aux chômeurs", comme le fait un peu (mais pas EXCLUSIVEMENT la CFDT ), alors oui d'organisation ouvrière, ce syndicat deviendrait un syndicat de jaune, un syndicat bourgeois.
Vous vous dites que nous n'avons rien à attendre de cette direction bourgeoise, Trotsky lui dit tout autre chose. Il écrit :
"...Ce qui n'était qu'une déformation bureaucratique se prépare aujourd'hui à dévorer l'Etat ouvrier sans en laisser une miette et à dégager sur les ruines de la propriété nationalisée une nouvelle classe dirigeante. Une telle possibilité s'est considérablement rapprochée, mais ce n'est encore qu'une possibilité et nous ne sommes pas prêts à nous incliner d'avance devant elle...."
Une telle possibilité s'est considérablement rapprochée, mais ce n'est encore qu'une possibilité, et nous ne sommes pas prêts à nous incliner d'avance devant elle. Trotsky appelle, non pas à déborder les directions traîtres, mais à partir à l'abordage de celles ci ! Chose que vous ne faites pas !
Alors vous vous piquez de vouloir faire dans la théorie marxiste, de temps en temps, quand cela vous arrange. Les travailleurs, comme nous le dira le premier gauchiste venu, n'ont rien à attendre de la bureaucratie ouvrière, des appareils bourgeois comme vous dites !
Hélas cette approche théorique scolastique pose un gros problème, et il suffit de continuer à lire Trotsky pour s'en convaincre. Sur ce même texte Trotsky cite Lénine et nous rappelle que :
"...Un mode de pensée "purement" normatif, idéaliste et ultimatiste veut construire le monde à son image et se détourner tout simplement des phénomènes qui lui déplaisent. Seuls les sectaires, c'est-à-dire les gens qui ne sont révolutionnaires que dans leur propre imagination, se laissent guider par de pures normes idéales..."
Sur cette histoire de bureaucratie ouvrière à la solde de la bourgeoisie, il écrit que même du jour où cette bureaucratie ouvrière deviendrait révolutionnaire ( c'est une possibilité théorique ), romprait avec l'impérialiste, se mettrait à construire le Socialisme, elle n'en resterait pas moins, toute révolutionnaire qu'elle serait ... bourgeoise :
"... L'Etat ouvrier ne créé pas une société nouvelle en une seule journée. Marx écrivait que dans la première période de son existence les formes bourgeoises de répartition subsistent au sein de l'Etat ouvrier . Il faut bien méditer cette idée et jusqu'au fond. L'Etat ouvrier lui-même en tant qu'Etat est nécessaire précisément parce que les normes bourgeoises de répartition restent en vigueur. La bureaucratie représente J organe de cette répartition. Cela signifie que même la bureaucratie la plus révolutionnaire représenté jusqu'à un certain point un organisme bourgeois dans l'Etat ouvrier...."
"...Lénine disait il y a quinze ans : "Nous avons un Etat ouvrier mais avec des déformations bureaucratiques". Les déformations bureaucratiques constituaient alors l'héritage direct du régime bourgeois et, en ce sens, apparaissaient comme un simple résidu. Sous l'influence des conditions historiques défavorables, le "résidu" bureaucratique s'est cependant vu alimenter par de nouvelles sources et s'est transformé en un facteur historique énorme..."
La tâche principale des révolutionnaires aujourd'hui, c'est ne pas considérer que les directions syndicales sont hors jeu, que les travailleurs n'ont rien à attendre d'elles, mais de considérer au contraire, que les directions syndicales sont au centre du jeu, et toutes pro-bourgeoise soient-elles, elle doivent rompre et engager le combat à côté des gilets jaunes contre Macron !
Elles ne voudront pas le faire ? Alors les partis d'extrême gauche ( LO NPA POI POID ) doivent, en s'appuyant sur les travailleurs, la base syndiquée, la basse bureaucratie, renverser et éjecter des postes dirigeants de nos syndicats de classe, les Martinez et Veyrier, prendre eux la direction des syndicats, et vite !
Ils ne veulent pas le faire ?
Ces partis ne valent pas mieux alors que la social-démocratie et le stalinisme faillies.
Autant fait celui qui écorche ( qui négocie ), que celui qui tient le pied ( qui couvre les négociateurs ) !
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