Discriminations racistes au travail
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Discriminations racistes au travail
http://www.huffingtonpost.fr/2015/09/21/sncf-discrimination-marocains-condamne-justice-peine_n_8168596.htmlLa SNCF condamnée pour discrimination envers plusieurs centaines de cheminots marocains
Le HuffPost avec AFP
Publication: 21/09/2015 09h35
DISCRIMINATION - La SNCF a été condamnée lundi pour discrimination envers plusieurs centaines de Chibanis marocains, a annoncé le Conseil des Prud'hommes de Paris.
Selon un conseiller prudhommal, la SNCF a été condamnée dans neuf dossiers sur dix. Les condamnations sont en moyenne assorties de dommages et intérêts d'environ 200.000 euros, a indiqué de son côté à l'AFP l'avocate Clélie de Lesquen. Plus de 800 cheminots de nationalité ou d'origine marocaine avaient déposé des recours affirmant avoir été bloqués dans leur carrière et lésés à la retraite.
L'avocate Clélie de Lesquen a salué de "très belles décisions". La SNCF est condamnée pour "discrimination dans l'exécution du contrat de travail" et "dans les droits à la retraite", selon un jugement consulté par l'AFP. La fourchette des dommages et intérêts va de "150.000 à 230.000 euros", selon Abdelkader Bendali, professeur marocain au côté des plaignants.
120 millions d'euros d'amendes au minimum
Selon cette estimation, la facture se monterait a minima à 120 millions d'euros pour la SNCF. Mais si l'indemnité moyenne tourne autour de 190.000 euros, alors l'entreprise devra plutôt débourser 150 millions d'euros.
Après avoir ouvert un premier jugement parmi les 800, l'avocate s'est tournée vers les quelque 150 personnes présentes en relevant les poings. Le silence a laissé place aux applaudissements et quelques cris: "Vive la République, vive la France, vive la justice!"
Ahmed Katim, recruté en 1972 comme contractuel, était en larmes: "C'est une énorme satisfaction, la dignité pour les Marocains" et "la fin d'un combat de 15 ans", a-t-il dit. Les plaignants, travailleurs immigrés venus du Maroc au début des années 70, réclamaient chacun en moyenne 400.000 euros de dommages et intérêts.
"Cantonnés" aux plus bas niveaux de qualification
Embauchés comme contractuels, donc avec un CDI de droit privé, ces agents à la retraite, ou proches de l'être, ne relèvent pour la plupart pas du statut particulier des cheminots, plus avantageux, réservé aux ressortissants européens et aux jeunes embauchés.
Dans tous les cas, y compris pour les cheminots naturalisés ayant accédé au statut, ils affirment avoir été "cantonnés" aux plus bas niveaux de qualification et été lésés.
MO2014- Messages : 1287
Date d'inscription : 02/09/2014
condamnation pour dicrimnation
Et on va venir nous dire que nous ne sommes pas racistes ?
Etait-ce la même chose pour les cheminots polonais, portugais, italiens ou autres ?
Etait-ce la même chose pour les cheminots polonais, portugais, italiens ou autres ?
basley47- Messages : 1
Date d'inscription : 28/12/2013
Re: Discriminations racistes au travail
Le statut du cheminot, comme celui de le Fonction Publique réservait l'embauche de titulaire aux citoyens français. Après, ils ont dû ouvrir aux citoyens de l'Europe, progressivement. Pour le snationalités dont tu parles, le cas n'a pas dû se poser souvent.
Il me semble que , pour les mineurs, un statut égal pour tous avait été obtenu dans les luttes, mais il faudrait vérifier.
Il me semble que , pour les mineurs, un statut égal pour tous avait été obtenu dans les luttes, mais il faudrait vérifier.
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Discriminations racistes au travail
1 C'est une bonne nouvelle. des travailleurs surexploités ont pu faire valoir leurs droits devant les tribunaux. et la SNCF, patron pourri, va devoir raquer.
2 Il me semble que le PIR appelait à manifester le 21 septembre pour soutenir les travailleurs qui exerçaient un recours devant les tribunaux: où étaient les manifestants convoqués par le PIR au moment de l'énoncé de la décision reconnaissant la discrimination dont étaient victimes les requérants ? Sont-ce eux, comme on le voit dans les videos, qui remerciaient la France et la République, pôur les avoir rétablis (après quinze ans de procédure) dans leurs droits ?
3 Est-ce une minable imposture ou manipulatio de plus que de vouloir mettre cette question dans une rubrique "antiracisme" alors qu'il s'agit d'une classique méthode d'exploitation capitaliste ? Les exploiteurs, en effet, jouent toujours sur tous les ressorts institutionnels ou statutaires pour payer moins cher le travail des exploités . Exemples: les salaires des moins de dix-huit ans amputés pendant des décennies, le statut honteux des apprentis ou stagiaires, la surexploitation des travailleurs non français au travers de sous traitants non assujettis au droit de la fonction publique ou des lois nationales....etc........
4 Si la manœuvre existe, consistant à parler de "racisme" pour nier l'exploitation capitaliste, d'où vient-elle et quels intérêts sert-elle?
5 Quel communiste, quel marxiste, quel militant ouvrier peut être dupe des tristes combines visant, une fois de plus à isoler une partie des exploités face à leurs exploiteurs.
6 Le patronat, surtout quand il s'agit du niveau de la SNCF, n'est pas raciste, il veut du profit. Il s'en fout des origines, de la religion, ou de la couleur de peau de ceux qui bossent. Moins on paye les travailleurs, mieux c'est. Si on peut les sous-payer et les faire marner avec le moins de droits possibles, c'est bien.
7 Si on ne peut que se réjouir de cette victoire juridique des travailleurs lésés, ce n'est malheureusement qu'une victoire judiciaire sans intervention directe du mouvement ouvrier (et encore moins des pitres pleurnichards et diviseurs du PIR et autres bavards commentateurs d'une histoire où ils ne jouent AUCUN rôle).
Ce sont les règles du droit français qui permettent cette reconnaissance élémentaire, et pas autre chose.
Et une question se pose: qu'a foutu, et surtout que n'a pas foutu le syndicat dans cette affaire, et en particulier la CGT, plutôt bien implantée à la SNCF ?
2 Il me semble que le PIR appelait à manifester le 21 septembre pour soutenir les travailleurs qui exerçaient un recours devant les tribunaux: où étaient les manifestants convoqués par le PIR au moment de l'énoncé de la décision reconnaissant la discrimination dont étaient victimes les requérants ? Sont-ce eux, comme on le voit dans les videos, qui remerciaient la France et la République, pôur les avoir rétablis (après quinze ans de procédure) dans leurs droits ?
3 Est-ce une minable imposture ou manipulatio de plus que de vouloir mettre cette question dans une rubrique "antiracisme" alors qu'il s'agit d'une classique méthode d'exploitation capitaliste ? Les exploiteurs, en effet, jouent toujours sur tous les ressorts institutionnels ou statutaires pour payer moins cher le travail des exploités . Exemples: les salaires des moins de dix-huit ans amputés pendant des décennies, le statut honteux des apprentis ou stagiaires, la surexploitation des travailleurs non français au travers de sous traitants non assujettis au droit de la fonction publique ou des lois nationales....etc........
4 Si la manœuvre existe, consistant à parler de "racisme" pour nier l'exploitation capitaliste, d'où vient-elle et quels intérêts sert-elle?
5 Quel communiste, quel marxiste, quel militant ouvrier peut être dupe des tristes combines visant, une fois de plus à isoler une partie des exploités face à leurs exploiteurs.
6 Le patronat, surtout quand il s'agit du niveau de la SNCF, n'est pas raciste, il veut du profit. Il s'en fout des origines, de la religion, ou de la couleur de peau de ceux qui bossent. Moins on paye les travailleurs, mieux c'est. Si on peut les sous-payer et les faire marner avec le moins de droits possibles, c'est bien.
7 Si on ne peut que se réjouir de cette victoire juridique des travailleurs lésés, ce n'est malheureusement qu'une victoire judiciaire sans intervention directe du mouvement ouvrier (et encore moins des pitres pleurnichards et diviseurs du PIR et autres bavards commentateurs d'une histoire où ils ne jouent AUCUN rôle).
Ce sont les règles du droit français qui permettent cette reconnaissance élémentaire, et pas autre chose.
Et une question se pose: qu'a foutu, et surtout que n'a pas foutu le syndicat dans cette affaire, et en particulier la CGT, plutôt bien implantée à la SNCF ?
hadrien- Messages : 285
Date d'inscription : 09/02/2015
Re: Discriminations racistes au travail
hadrien a écrit:Le patronat, surtout quand il s'agit du niveau de la SNCF, n'est pas raciste
Les masques tombent !
« Chibanis » de la SNCF : « C’est la reconnaissance de notre travail de cheminot »
Le Monde.fr | 21.09.2015 à 16h23 • Mis à jour le 22.09.2015 à 14h23 | Par Cyril Simon
Des sourires, des embrassades, quelques larmes, et le « V » de la victoire avec leurs doigts. La centaine de « chibanis » (« cheveux gris », en arabe) qui a fait le déplacement jusqu’au conseil des prud’hommes de Paris, est ressortie, peu avant 10 heures lundi 21 septembre, avec le sentiment du devoir accompli. « Ce qui nous satisfait, c’est la reconnaissance de notre travail de cheminot par la justice. L’argent, cela vient après », souligne Abdallah Britel, 62 ans, derrière ses lunettes de soleil. La SNCF vient d’être condamnée pour « discrimination dans l’exécution du contrat de travail » et « dans les droits à la retraite », selon le jugement.
Lire aussi : La SNCF condamnée pour discrimination envers plusieurs centaines de « chibanis » marocains
Les plaignants, aujourd’hui presque tous à la retraite, doivent toucher entre 150 000 et 230 000 euros de dommages et intérêts, dont une grande partie de préjudices de carrière. Dans les années 1970, la SNCF avait signé avec eux un contrat à durée indéterminée de droit privé « pour travailleur étranger ». Dans le jargon du rail, on les appelle les « PS25 ». Ces immigrés, essentiellement originaires du Maroc, étaient cheminots mais ne pouvaient pas accéder au statut administratif de « cadre permanent » ou « agent au statut », plus avantageux et accessible aux seuls Français (et, depuis peu, aux ressortissants de l’Union européenne) de moins de 30 ans.
Abdallah Britel a travaillé trente-cinq ans à la traction au dépôt de locomotives de Paris-La Villette. Retraité depuis 2007, il n’a jamais pu accéder aux formations et aux examens internes, indispensables pour monter en grade. « Le pire, c’est qu’à 52 ans, quand j’ai obtenu le statut de cadre permanent, grâce à la nationalité française, j’ai perdu six ou sept niveaux dans la hiérarchie. Les jeunes que j’ai formés sont devenus mes chefs. J’avais le même statut qu’un nouvel embauché. Ce fut très dur psychologiquement », confie-t-il, les yeux embués. A la suite de cet épisode, son salaire avait diminué de 400 euros.
« On m’a dit : “Vous n’avez pas le droit car vous êtes étranger” »
Saïd Eddibes se dit aujourd’hui « soulagé ». Il a connu le même type de mésaventures en 1979, sept ans après son arrivée gare de l’Est. « J’ai demandé à être chef d’équipe. On m’a envoyé dans une école, récapitule le Franco-Marocain, lapidaire. Et puis, le troisième jour, le directeur m’a dit : “Désolé, en fait, vous n’avez pas le droit car vous êtes étranger.” » Son ambition était de devenir chef de distribution, comme beaucoup d’autres, dont certains doctorants.
« A l’époque, on ne connaissait rien de nos droits, s’indigne Mohammed Ngourari, 70 ans dont 41 à la gare de triage de Woippy, en Lorraine, avec une pensée pour ses collègues disparus. On se faisait arnaquer sur nos fiches de paie sans le savoir. »
« A travail égal, traitement égal », martèle l’avocate des cheminots Clélie de Lesquen-Jonas, chaudement applaudie par les chibanis : « Cette récompense morale et financière répare les injustices. Si la SNCF fait appel, on n’hésitera pas à demander plus d’argent, en suivant la jurisprudence européenne. Ce qui est sûr, c’est qu’on ne négociera pas avec la SNCF dans ce dossier hors normes », prévient-elle.
Lire aussi notre enquête : Les déclassés de la SNCF
Certains cheminots étaient venus accompagnés de leur famille, lundi. Nadia tenait par exemple à assister son père âgé de 75 ans, très discret. Mohammed Bioudi a officié de 1972 à 2005 comme chef de manœuvre à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), où il habite toujours. « Je voyais bien que lui et ses collègues subissaient une forte discrimination. Alors qu’il ne refusait pourtant jamais rien à ses patrons. Il était peut-être trop honnête, trop arrangeant », soupire cette policière, les yeux rivés sur lui. Confiante, elle prie pour que la SNCF ne fasse pas appel. Mais après dix ans de combat judiciaire, elle le concède, « une mauvaise surprise peut vite arriver ».
Lundi matin, la compagnie ferroviaire a indiqué ne pas vouloir commenter la décision du conseil des prud’hommes. Elle a jusqu’au 23 octobre pour faire appel.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/09/21/chibanis-de-la-sncf-c-est-la-reconnaissance-de-notre-travail-de-cheminot_4765879_3224.html#qh9KKAgQIl543kQF.99
MO2014- Messages : 1287
Date d'inscription : 02/09/2014
Re: Discriminations racistes au travail
Les Chibanis ont été victimes d'une discrimination de nationalité et non de race. Les cheminots blacks et beurs de nationalité française bénéficient du même statut que leurs collègues blancs.
Ces cheminots marocains avaient (et ont toujours pour ceux qui sont encore en activité) un statut de droit privé nommé "PS 25", plus désavantageux sous beaucoup d'aspect que le statut cheminot.
Aujourd'hui, à la SNCF, sur un effectif total de 250 000 salariés environ, il n'y en a que 150 000 qui bénéficient du statut cheminot. Les autres sont... toujours des PS25 et toutes sortes d'autres catégories, dont des CDD, des intérimaires, des apprentis etc. Sans compter les salariés des sous-traitants (nettoyage, restauration, mais aussi parfois entretien technique etc) souvent employés par de véritables esclavagistes. A cela il faut ajouter les boîtes privés autorisées à faire circuler leurs trains, comme le Thello par exemple..
La SNCF s'emploie à diviser et discriminer par tous les moyens pour réduire les salaires et casser le statut encore relativement protecteur. Relativement, car il est loin d'être parfait et il y a de plus en plus de dérogations...
Ce ne sont donc pas des discriminations de races mais une division organisée systématiquement en catégories différentes. Ce qu'il faut revendiquer, c'est : A travail égal, conditions de travail, statut et salaires égaux.
Ces cheminots marocains avaient (et ont toujours pour ceux qui sont encore en activité) un statut de droit privé nommé "PS 25", plus désavantageux sous beaucoup d'aspect que le statut cheminot.
Aujourd'hui, à la SNCF, sur un effectif total de 250 000 salariés environ, il n'y en a que 150 000 qui bénéficient du statut cheminot. Les autres sont... toujours des PS25 et toutes sortes d'autres catégories, dont des CDD, des intérimaires, des apprentis etc. Sans compter les salariés des sous-traitants (nettoyage, restauration, mais aussi parfois entretien technique etc) souvent employés par de véritables esclavagistes. A cela il faut ajouter les boîtes privés autorisées à faire circuler leurs trains, comme le Thello par exemple..
La SNCF s'emploie à diviser et discriminer par tous les moyens pour réduire les salaires et casser le statut encore relativement protecteur. Relativement, car il est loin d'être parfait et il y a de plus en plus de dérogations...
Ce ne sont donc pas des discriminations de races mais une division organisée systématiquement en catégories différentes. Ce qu'il faut revendiquer, c'est : A travail égal, conditions de travail, statut et salaires égaux.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Discriminations racistes au travail
Tu sais comme moi que la CGT cheminot est très corporatiste et défend surtout le fameux statut. Ce statut était d'ailleurs au centre des objectifs fixés par les syndicats lors des derniers mouvements contre la réforme de la SNCF bien qu'il ne concerner que 150 000 cheminots sur 250 000. Les syndicats s'opposent à la politique de privatisation/filialisation et dénoncent la politique de sous-traitance, mais ne font pas grand chose pour revendiquer l'intégration des salariés de ces boîtes. Sud s'est un peu plus investie sur ce créneau que la CGT depuis un certain temps.Hadrien
Et une question se pose: qu'a foutu, et surtout que n'a pas foutu le syndicat dans cette affaire, et en particulier la CGT, plutôt bien implantée à la SNCF ?
A noter aussi qu'il est arrivé que la SNCF soit condamnée pour des pratiques de ses sous-traitants, dans la mesure où il est apparu que le véritable donneur d'ordres, donc le patron, était la SNCF. Par exemple, récemment, lors d'une grève de nettoyeurs des TGV en gare de Lyon, la SNCF avait envoyé des cadres jouer les jaunes...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Discriminations racistes au travail
Les masques tombent !
Décidément, ils n'en finissent pas de tomber ...
Quend toucheront-ils le sol? Ou le fond ?
hadrien- Messages : 285
Date d'inscription : 09/02/2015
Re: Discriminations racistes au travail
Toujours à voler au secours des propos islamophobes et de collaboration de classe de son camarade hadrien qui écrit le "Le patronat, surtout quand il s'agit du niveau de la SNCF, n'est pas raciste".
Quand au concept inventé par vérié2 à propos des discriminations de nationalités avec des affirmations de même acabit que son camarade et faire comme si la revendication n'était pas « A travail égal, traitement égal » alors que c'était le cas :
Le procédé est toujours le même, les deux compères nient le racisme au nom de la biologie en fermant les yeux sur les inégalités frappant les racisés, conséquences de la division sociale du travail. Bref ils préfèrent soutenir le patronat "non raciste", selon eux, qu'applaudir à une victoire des discriminés.
Quand au concept inventé par vérié2 à propos des discriminations de nationalités avec des affirmations de même acabit que son camarade et faire comme si la revendication n'était pas « A travail égal, traitement égal » alors que c'était le cas :
Le procédé est toujours le même, les deux compères nient le racisme au nom de la biologie en fermant les yeux sur les inégalités frappant les racisés, conséquences de la division sociale du travail. Bref ils préfèrent soutenir le patronat "non raciste", selon eux, qu'applaudir à une victoire des discriminés.
MO2014- Messages : 1287
Date d'inscription : 02/09/2014
Re: Discriminations racistes au travail
Ta dernière intervention, MO2014, est grotesque. Tu étales ton ignorance complète des conditions de travail et des méthodes de la SNCF en cherchant du racisme, voire de l'islamophobie là où il n'y en a pas.
Tu oses même m'accuser de ne pas applaudir la victoire des Chibanis. Voici un article du dernier bulletin L'Etincelle de SNCF Paris Sud Est :
Tu oses même m'accuser de ne pas applaudir la victoire des Chibanis. Voici un article du dernier bulletin L'Etincelle de SNCF Paris Sud Est :
Condamnation de la SNCF : Bravo les Chibanis !
Le tribunal des Prud’hommes vient de condamner la SNCF à verser des réparations à 800 cheminots d’origine marocaine, dont certains sont encore en activité. Ces Chibanis (cheveux blancs en arabe), qui accomplissaient les travaux les plus durs, étaient victimes de discriminations sur tous les plans : pas la même progression de carrière, cotisations à des caisses de retraite différentes, de sortes que certains se retrouvent avec des retraites de 350 € mensuels !
La SNCF devra donc leur verser des indemnités de 150 000 € à 230 000 € selon les cas. Pour parvenir à cette victoire, il aura fallu près de 15 ans de procédures, car la direction de la SNCF a utilisé tous les moyens juridiques à sa disposition pour faire sans cesse repousser le jugement. Encore aujourd’hui, elle risque de faire appel…
Cette victoire doit nous encourager à combattre toutes les discriminations qui, loin de disparaître, se sont aggravées à la SNCF entre diverses catégories de personnels : sous-traitants, PS 25, intérimaires etc. Le patron voudrait d’ailleurs les augmenter encore avec sa réforme. Pour en venir à bout, les recours en justice ne seront pas suffisants. La lutte collective sera indispensable. A travail égal, conditions de travail et salaires égaux pour tous les travailleurs du rail !
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Discriminations racistes au travail
C'est vrai que la SNCF tu connais car tu partages la phrase de ton camarade hadrien :
"Le patronat, surtout quand il s'agit du niveau de la SNCF, n'est pas raciste"
"Le patronat, surtout quand il s'agit du niveau de la SNCF, n'est pas raciste"
MO2014- Messages : 1287
Date d'inscription : 02/09/2014
Re: Discriminations racistes au travail
Je suis en effet d'accord avec Hadrien sur ce point qui devrait être évident pour tout le monde :
C'est si peu sa politique que plusieurs racistes viennent de passer en Conseil de discipline début septembre pour avoir harcelé leurs collègues. L'un est viré, deux autres auront des mises à pied. Un autre a démissionné sans attendre la sanction. Ces racistes s'étaient manifesté après les attentats de Charlie et du Super Casher, mais avaient rapidement été contrés par des militants suivis par une partie des cheminots.
Cette division raciste et les incidents qu'elle suscitait nuisait au travail... et c'est évidemment cela qui a compté pour la SNCF.
Autre exemple intéressant. Je t'invite à voir le film Légitime défense avec Stuart Whitaker sur la lutte d'ouvriers noirs contre le KKK dans les années cinquante. C'est le patronat local qui, pour ramener le calme, annule les discriminations racistes d'une usine contre l'avis des contremaîtres et cadres blancs racistes...
Ca ne signifie pas que le patronat, dans certaines circonstances, ne puisse pas jouer de la division raciste, mais ce n'est pas le cas de la SNCF qui n'y trouve pas son intérêt. Il peut y avoir dans certains services, des cas de discriminations racistes par des chefs ou des cadres, mais ce n'est pas la politique de la SNCF.Hadrien
Il (le patronat) s'en fout des origines, de la religion, ou de la couleur de peau de ceux qui bossent. Moins on paye les travailleurs, mieux c'est. Si on peut les sous-payer et les faire marner avec le moins de droits possibles, c'est bien.
C'est si peu sa politique que plusieurs racistes viennent de passer en Conseil de discipline début septembre pour avoir harcelé leurs collègues. L'un est viré, deux autres auront des mises à pied. Un autre a démissionné sans attendre la sanction. Ces racistes s'étaient manifesté après les attentats de Charlie et du Super Casher, mais avaient rapidement été contrés par des militants suivis par une partie des cheminots.
Cette division raciste et les incidents qu'elle suscitait nuisait au travail... et c'est évidemment cela qui a compté pour la SNCF.
Autre exemple intéressant. Je t'invite à voir le film Légitime défense avec Stuart Whitaker sur la lutte d'ouvriers noirs contre le KKK dans les années cinquante. C'est le patronat local qui, pour ramener le calme, annule les discriminations racistes d'une usine contre l'avis des contremaîtres et cadres blancs racistes...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Discriminations racistes au travail
Le problème de Mo2014, c'est qu'il pense que les blancs et les institutions blanches sont racistes toujours et en tout lieu...
marxmarx- Messages : 161
Date d'inscription : 13/01/2015
Re: Discriminations racistes au travail
verié2 a écrit:
Ca ne signifie pas que le patronat, dans certaines circonstances, ne puisse pas jouer de la division raciste, mais ce n'est pas le cas de la SNCF qui n'y trouve pas son intérêt. Il peut y avoir dans certains services, des cas de discriminations racistes par des chefs ou des cadres, mais ce n'est pas la politique de la SNCF.
Racisme ordinaire : la SNCF accusée de nonchalance
Insultes et mauvaises blagues raciales. Des cheminots réunis en collectif manifesteront ce mercredi leur colère devant le siège de la SNCF tandis que 744 Marocains poursuivent toujours l'entreprise pour discrimination. La SNCF, elle, tarde à réagir.
« On chie sur le Coran. » « Je caresse ta tête, c’est de la peau de singe. » « Ta femme est enceinte d’une portée de rats. » « Bougnoule. » « Boulet. » « Bounty. » Suffit ! Arrêtons là cet affreux florilège, petit condensé des insultes et injures à caractère raciste que subiraient des cheminots de la SNCF de la part de certains collègues. La raison ? Ils sont musulmans, noirs, d’origine maghrébine ou antillaise.
Pour dénoncer ce climat nauséabond, une trentaine d’agents issus des différents corps de métiers de l’entreprise publique (contrôleurs, membres de la police ferroviaire, agents d’accueil) se sont constitués en avril dernier en un collectif : « Droit à la différence ». Ils ont rendez-vous ce mercredi au pied du siège de la SNCF, près de la gare Montparnasse, à Paris, dans l’espoir que la direction, qui dit faire de la lutte contre les discriminations une priorité, prenne enfin des mesures fortes.
Intégrer la SNCF : du rêve au cauchemar
Pour tous, entrer à la SNCF constituait une chance. « C’est une grosse boîte, avec des possibilités d’évolution… Enfin normalement. » Mustapha Yacoubi, la trentaine, est un grand gars au sourire fatigué. Il a intégré la SNCF en 1998, en tant qu’agent d’accueil en gare de Creil (Oise), dans l’espoir d’y faire carrière. Depuis, il fait du surplace : « J’ai formé des gens qui ont moins d’ancienneté que moi et un niveau d’études inférieur au mien. Pourtant, eux sont montés en grade alors que ça fait quinze ans que j’occupe le même poste. » Il a alerté ses supérieurs de cette situation ainsi que des injures raciales proférées à son encontre par des membres de son équipe. « Je croyais qu’à un certain niveau hiérarchique, on allait réagir. Il n’y a jamais rien eu. » Et ce, malgré un rapport de l’inspection du travail reconnaissant que Mustapha est victime de blocages discriminatoires dans sa carrière. Sa plainte pour propos racistes a été classée sans suite.
Il est aujourd’hui en mi-temps thérapeutique pour dépression, et continue à travailler avec ceux qu’il a mis en cause. Pourtant, le médecin du travail, diagnostiquant une situation de « grande souffrance », a demandé qu’on le change de poste. C’était il y a plus d’un an…
Pour Radouane Kebdi aussi, le temps passe lentement. A 39 ans, il a déjà seize ans d’ancienneté. Il est agent au service de télécommunication et informatique, à Paris-Est. Pendant des années, il a été destinataire de mails collectifs à caractère raciste circulant sur les boîtes professionnelles.
Quelques exemples, parmi tant d’autres :
« Ceux qui envoient ça disent bien sûr que c’est des blagues », explique-t-il. Quand Radouane alerte son chef, en 2010, celui-ci lui dit : « Ne vous bloquez pas là-dessus. C’est un phénomène de société. » Et Radouane est retiré de la liste des destinataires. Affaire classée ? Non, car la propagande anti-immigrés et islamophobe continue à se répandre, et lui à se battre. En février 2011, il envoie un courrier à Guillaume Pépy, le patron de la SNCF. Pas de réponse.
Peu de temps après, son responsable d’établissement se fend d’un mail rappelant que « tout courriel dont le contenu est contraire à l’ordre public est interdit ». C’est tout. Pire, c’est Radouane qui, informant son directeur que les mails n’ont toujours pas cessé, est menacé de sanctions. Car « l’affaire est close côté SNCF », lui indique son directeur par courrier. « Il y a un fond de racisme ordinaire à la SNCF, déplore-t-il. On ne dit pas que l’arbre est pourri, mais il faudrait couper quelques fruits. Et ça, la direction refuse de le faire. »
Jean-Marie Le Pen avec des moustaches à la Hitler dans le casier
Et ce, même quand elle est condamnée en justice. C’est l’exemple d’Alain Ngamukol, 35 ans. Sur les 40 agents de la police ferroviaire basée à Sevran (Seine-Saint-Denis), « je suis le seul Africain », précise-t-il. Est-ce pour cette raison qu’il retrouve une photo de Jean-Marie Le Pen avec une moustache à la Hitler, dans son casier ? Ou qu’un de ses collègues pointe son pistolet – les policiers ferroviaires sont tous armés – vers lui dans les vestiaires ? Là aussi pour rire, certainement… Ou encore que ses collègues ouvrent la fenêtre quand il entre dans une pièce ?
Malgré ses demandes répétées, sa hiérarchie n’a jamais voulu le changer d’équipe. Il a porté plainte pour harcèlement moral et la Cour d’appel de Versailles lui a attribué, en novembre 2011, 8 000 euros de dommages et intérêts pour atteinte à la dignité. La SNCF a payé. Les harceleurs n’ont pas été inquiétés. Quant à Alain, il est depuis plus de trois ans en arrêt maladie.
Rapports accablants de la Halde et du Défenseur des droits
On pourrait aussi évoquer le rapport accablant pour la SNCF de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde), qui écrit, dans le cas de Tiemoko Toure, que l’entreprise « a manqué à son obligation de résultat en matière de harcèlement » et que les sanctions prises à l’égard de ses harceleurs sont « tardives » et « manifestement insuffisantes ». Tiemoko Toure a même reçu une lettre d’excuses de la part de l’entreprise, ce qui n’a pas empêché son chef – un des responsables du harcèlement – d’être promu.
On pourrait également rappeler les conclusions du Défenseur des droits concernant le cas de Nourdine Lekhnati : « Il existe un faisceau d’indices mettant en évidence qu’il existe un lien entre l’origine de Nourdine Lekhnati et son absence d’évolution de carrière », écrivait la Haute autorité il y a quelques mois.
Entre les papis marocains et les jeunes générations, une filiation
On pourrait encore faire le lien entre ces discriminations et celles dont ont été victimes tout au long de leur carrière les Marocains que la SNCF est allée recruter dans leur pays dans les années 1970, quand l’entreprise publique avait besoin de main-d’œuvre et pas chère.
Aujourd’hui, 744 de ces quelque 2 000 hommes – dont un certain nombre sont devenus Français sur le tard – portent plainte contre la SNCF pour discrimination. Jamais ils n’ont obtenu les mêmes droits et avantages que leurs homologues français, car l’accès au statut protecteur de cheminot est réservé aux Hexagonaux et aux ressortissants de l’Union européenne de moins de 45 ans.
Ils cotisent à l’assurance vieillesse et maladie du régime général et ne peuvent donc pas partir à la retraite à 55 ans comme les cheminots ; ils ne sont pas intégrés au processus de notation de la SNCF ; les concours internes ne leur sont pas tous ouverts, etc. Pourtant, leur contrat de travail stipule que « le travailleur étranger a droit au même régime de travail que les ouvriers français ». Aujourd’hui, leur avocat réclame 450 000 euros de dommages et intérêts pour chacun des plaignants. Sur cette affaire, en cours devant les Prud’hommes de Paris, la SNCF se refuse à tout commentaire.
Dans les deux cas, « c’est les mêmes a priori racistes et les mêmes inégalités de traitement auxquels on est confrontés, il y a une filiation », estime Radouane. « Ce collectif “Droit à la différence” est une manière de poursuivre la lutte initiée par les papas », abonde Zineb Lamliti, 33 ans, contrôleuse. Son père, que la SNCF est allée chercher au Maroc, est décédé en poste en 2003, à 62 ans. Devenu sourd, il n’a pas entendu le wagon lui foncer dessus. C’était le plus âgé de l’équipe.
« Le risque zéro n’existe pas »
A la SNCF, on réfute toute comparaison entre les deux affaires. « Dans le cas des Marocains, c’est une histoire de réglementation, pas de discrimination dans le sens de “harcèlement” », indique le service communication de l’entreprise. Et l’on préfère rappeler que la SNCF a signé, dès 2004, la charte de la diversité, qu’elle recrute dans les zones urbaines sensibles, que ses managers reçoivent une formation contre les discriminations, qu’un dispositif d’alerte devrait bientôt être mis en place, et qu’un responsable de la diversité, Claude Mwangelu, est en poste.…
Ce responsable, qui n’a pas souhaité répondre à nos questions, admettait lors d’une interview au quotidien 20 minutes en avril, qu’avec 160 000 agents « le risque zéro n’existe pas ». Il nous assurait toutefois que « tout comportement prohibé et discriminatoire est condamné et fait l’objet de sanctions disciplinaires ». Il rappelait aussi que depuis 2005, « 80 à 90 dossiers » ont été placés au contentieux.
« Mais l’entreprise, capable de déployer des moyens importants pour se présenter comme la championne de l’éco-mobilité et de l’égalité hommes-femmes reste, sur le sujet des discriminations raciales, timorée », tempère Eric Ferreres. secrétaire général de la CGT en charge des questions de protection sociale, il dit n’avoir « aucune lisibilité sur la portée des actions de la SNCF contre ces discriminations ». En a-t-il déjà parlé avec Claude Mwangelu ? « Qui est-ce ? », demande-t-il.
Dernière édition par MO2014 le Mer 23 Sep - 19:41, édité 1 fois
MO2014- Messages : 1287
Date d'inscription : 02/09/2014
Re: Discriminations racistes au travail
verié2 a écrit:
Ca ne signifie pas que le patronat, dans certaines circonstances, ne puisse pas jouer de la division raciste, mais ce n'est pas le cas de la SNCF qui n'y trouve pas son intérêt. Il peut y avoir dans certains services, des cas de discriminations racistes par des chefs ou des cadres, mais ce n'est pas la politique de la SNCF.
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/586563-discriminations-et-racisme-a-la-sncf-on-a-voulu-me-faire-craquer.htmlDiscriminations et racisme à la SNCF : on a voulu me faire craquer
Publié le 09-07-2012 à 17h08 - Modifié le 06-07-2012 à 10h29
Par Radouane
En mars dernier, plusieurs agents SNCF d'origine étrangère ont créé le collectif Droit à la différence, pour mettre en lumière les discriminations qu'ils subissent au sein de l'entreprise. Radouane est l'un d'eux. Il raconte le "racisme ordinaire" qui gangrène la SNCF depuis plusieurs années.
Pour ne plus rester seuls face à leurs revendications, ils sont aujourd'hui une trentaine à avoir intégré le collectif (VERGOZ/SIPA)
"Que veut dire le mot France ? Fédération des réfugiés arabes nourris par les caisses de l’État." Un mail parmi d’autres, que je recevais régulièrement. Quand il est en plus ponctué d’un "Il fallait y penser, mais c’est bien vu ! J’adore !", c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase.
Cela fait maintenant plus de 16 ans que je travaille à l’Agence des services télécoms et informatique de la SNCF, avec une évolution de carrière stagnante. Pourtant, lors des entretiens individuels professionnels que j’ai avec ma hiérarchie chaque année, les conclusions sont toujours bonnes.
Avec l’expérience, on connaît le travail. Mais tandis que ma carrière stagne, celle des autres agents que j’ai moi-même formés évolue. Je vois tous ces nouveaux passer devant moi et je reste au point mort, en bas de l’échelle. Serait-ce dû à mon incompétence ? Une faute professionnelle ? Non, la seule et vraie raison, c’est que je suis d’origine étrangère.
Racisme anti-musulman
Tout s’est dégradé le jour où un collègue, qui avait consommé trop d’alcool, s’est planté dans les escaliers en sortant du travail. À cette époque-là, je faisais partie d’un groupe de prévention SNCF contre les pratiques addictives. Plusieurs de mes collègues buvaient au boulot et lors d’une réunion d’équipe, j’ai dit "Stop, il faut absolument que ça cesse !"
La seule chose que le chef a trouvé à me rétorquer c’est : "Tu ne vas pas ramener ta religion là-dedans, je vais te mettre à l’écart et te faire craquer !" Tout ça parce que je suis d’origine maghrébine, donc par A+B, forcément musulman…
Même si je n’ai pas été tant que ça victime d’insultes à caractère raciste, la discrimination était bien présente. Plus insidieuse.
À la suite de cette réunion, ce chef m’a demandé d’effectuer des opérations de maintenance électrique pour lesquelles je n’étais pas habilité, parce que dangereuses. J’ai refusé de m’y appliquer sans ordre écrit. La réponse de mes supérieurs ? "Toi qui connais le règlement, tu vas l’apprendre par cœur !"
"On va te faire craquer !"
Ils m’ont mis dans une pièce vide, avec le règlement des habilitations électriques sur la table et m’ont dit que mon boulot était à présent de le lire et de le bûcher. Tel a été le "travail" auquel je me suis attelé pendant sept mois, tous les jours, de 8h à 16h30. Mon chef me répétait : "On va te faire craquer !"
J’avais beau m’en plaindre, demander à être affecté sur un vrai poste, rien ne bougeait. J’ai réclamé une enquête du CHSCT (Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail), qui a eu lieu durant ma mise au placard et qui a conclu qu’il n’y avait rien. Personne ne m’a défendu, que ce soit au niveau de l’entreprise ou des syndicats.
Seul l’inspecteur du travail a envoyé un courrier à la direction, qui n’a pas daigné répondre. Il m’a conseillé d’aller au Conseil des Prud’hommes, qui a quant à lui conclu que j’avais raison au même titre que la SNCF. Ma seule option restante était de faire appel, mais j’ai laissé tomber.
Des mails racistes qui circulent constamment
Sauf que récemment, j’ai à nouveau reçu des mails racistes sur ma messagerie professionnelle. Et là, je me suis dit : c’est trop !
Il y a des textes de riposte laïque qui circulent entre les salariés, le secrétaire CGT du CHSCT et divers cadres, qui tapent tour à tour sur les noirs, les Arabes, les musulmans… Il y en a eu un particulièrement ordurier qui traitait "d’imbéciles" Zyed et Bouna, les deux jeunes qui sont morts traqués et électrocutés dans un transformateur EDF en 2005, à Clichy-sous-Bois.
Un des derniers mails en date ? "Sommes-nous sûrs que les œufs qu’ils consomment sont bien halal ? Autrement dit, est-ce que les poules avaient bien le trou du c… tourné vers la Mecque au moment de pondre ?"
On dit que "ce qui ne se mesure pas n’existe pas", c’est le cas du racisme et de la discrimination à la SNCF, mais là c’est concret et bien réel. Qu’ils me virent s’ils ne veulent pas de moi, qu’ils aillent au bout de leur démarche ! Ou à l’inverse, que la direction d’une entreprise publique de 150 000 personnes soit exemplaire en matière de racisme, prenne ses responsabilités et qu’elle sanctionne en interne les auteurs de ces délits.
Faire comme le "M. diversité" de la SNCF et dire que "les entreprises sont le miroir de la société et qu’on n’y peut rien", c’est trop facile. Il faut agir pour que nos enfants ne subissent pas ces mêmes pratiques.
Dernière édition par MO2014 le Mer 23 Sep - 19:41, édité 1 fois
MO2014- Messages : 1287
Date d'inscription : 02/09/2014
Re: Discriminations racistes au travail
verié2 a écrit:
Ca ne signifie pas que le patronat, dans certaines circonstances, ne puisse pas jouer de la division raciste, mais ce n'est pas le cas de la SNCF qui n'y trouve pas son intérêt. Il peut y avoir dans certains services, des cas de discriminations racistes par des chefs ou des cadres, mais ce n'est pas la politique de la SNCF.
http://blogs.mediapart.fr/blog/rdwan/090615/sncf-racisme-et-discriminationsSNCF: Racisme et discriminations
09 juin 2015 | Par Rdwan
Nouredine a saisi le Conseil des Prud’Hommes en novembre 2007 pour discrimination en raison de son origine. Aprés 13 années de service, il n’atteint pas le SMIC. Une dizaine de salariés témoigne de cette discrimination raciste, un rapport du Défenseur Des Droits décrit les faits, et aprés six longues années de procédures judiciaire, en février 2013, la SNCF a été condamnée par le Conseil des Prud’Hommes de Paris pour harcèlement et discrimination dûe a ses origines.Malgré les preuves accablantes, la SNCF fait appel et se venge, elle tente de renvoyer Nouredine par le biais de la réforme. Cette entreprise publique, dont l’état est seul actionnaire, ne s’élève pas contre les atteintes à la dignité que sont le racisme et les discriminations au travail.
Guillaume Pepy, PDG de la SNCF, est au courant de ces situations inacceptables, via l’inspection du travail, le Défenseur Des Droits, les associations, et les décisions de justices rendues contre la SNCF. En tant que président de la SNCF, désigné par l’état, M.Pepy se doit de mettre en oeuvre des mesures forte contre les protagonistes de ces délits en sanctionnant les auteurs, et en condamnant ces actes, le racisme ordinaire ne doit pas s’installer.
Les nombreuses cas de traitements discriminatoires et racistes mis en lumière par les médias, n’ont pas été suivis d’un positionnement clair de la part de l’entreprise, au contraire, la communication de l’entreprise est d’être dans le déni et la minimisation des faits. Le Défenseur des Droits relève qu’à la SNCF, l’absence de réaction de l’encadrement fait que la lutte contre les discriminations est inopérante, un grand nombre de dossiers sont entre ses mains. Ce n’est pas parce que les syndicats ne s’occupent pas des discriminations, qu’elles n’existent pas, il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir. Les Discriminations sont multiples, liées principalement à l’origine, l'handicap et à l’âge. Les discriminations au travail sont l’affaire de tou(tes)s.
MO2014- Messages : 1287
Date d'inscription : 02/09/2014
Re: Discriminations racistes au travail
C'est exactement ce que j'écris. Il peut y avoir des discriminations locales. Même si la SNCF ne les préconise pas, il est évident qu'elle ne va pas les reconnaître publiquement. Quitte à sanctionner en interne.
Mais la discrimination des PS25 marocains est une discrimination officielle, indiquée noir sur blanc, reposant sur la nationalité. Un cheminot polonais ou Slovaque aurait certainement été dans la même situation. D'ailleurs, il y a aujourd'hui à la SNCF des cheminots à statut Beurs et Blacks et des PS25 blancs.
Ce serait stupide et contre-productif de la part de la SNCF d'adopter une politique de discrimination reposant sur la "race" réelle ou supposée des cheminots. Si tu prends de temps à autre le RER, regarde les gueules des conducteurs, tu constateras qu'il y en a de toutes les couleurs. Pourtant ils sont considérés comme une aristocratie ouvrière.
Mais la discrimination des PS25 marocains est une discrimination officielle, indiquée noir sur blanc, reposant sur la nationalité. Un cheminot polonais ou Slovaque aurait certainement été dans la même situation. D'ailleurs, il y a aujourd'hui à la SNCF des cheminots à statut Beurs et Blacks et des PS25 blancs.
Ce serait stupide et contre-productif de la part de la SNCF d'adopter une politique de discrimination reposant sur la "race" réelle ou supposée des cheminots. Si tu prends de temps à autre le RER, regarde les gueules des conducteurs, tu constateras qu'il y en a de toutes les couleurs. Pourtant ils sont considérés comme une aristocratie ouvrière.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Discriminations racistes au travail
et... cela prouve selon verié2 que la direction de la SNCF n'est pas racisteverié2 a écrit:D'ailleurs, il y a aujourd'hui à la SNCF des cheminots à statut Beurs et Blacks et des PS25 blancs.
Une tel aveuglement sur les discriminations d'origines me fait penser a tous ceux qui nient les discriminations de genre sous prétexte de présence de femmes à des postes de responsabilités, d'age sous prétexte qui existe des travailleurs âgés dans certains postes ... c'est grave d'être à ce point coupé des réalités sociales et concrètes pour nier l'absence de réaction de la direction de la SNCF qui est parfaitement démontrée par les trois articles que j'ai cité au moment où elle est condamnée pour discriminations directement liées à l'origine de centaines de travailleurs .
MO2014- Messages : 1287
Date d'inscription : 02/09/2014
Re: Discriminations racistes au travail
Le racisme est précisément un systéme de discrimination en fonction d'un "marqueur" (la "race", sans aucun fondement "objectif" comme l'a montré le long débat sur le racisme "scientifique") Et il me semble évident que les chibani rentrent dans ce systéme de discrimination. certe, il y a des os, des p1, des P2 et des P3 en fonction des "connaissances professionnelles" Mais ce n'est pas par hasard que les immigrés sont quasi tous os, et les "blancs" P3... Même si ce n'est pas un systéme "d'apartheid". La discrimination "officielle" ne se fait pas en fonction de "l'origine ethnique" : ce n'est qu'un malencontreux hasard qui fait que les situations les plus basses et les plus précaires sont réservés aux chibanis et alii... Cela dit, il convient aussi de marquer les différents systémes qui te valent un "déclassement social" automatique : la "race" est effectivement l'un d'entre eux. Mais ce n'est pas le seul, loin de là : le "genre" est tout aussi déterminant ! (et là, le constat équivalent peut être fait : les situations les plus basses et les plus précaires sont réservées aux femmes) Ou l'age (les chibanis le savent bien, et même moi en tant que "vieux prolétaire", je me sens souvent "l'arabe" des jeunes ! Par exemple MO (qui ne peut être que "jeune" étant donné les références qu'il invoque) est un "blanc" question age. Et un "blanc" question sexe (c'est visiblement aussi un "male") Cela dit, tout le monde arrive facilement a comprendre maintenant qu'il y a un systéme discriminatoire vis a vis des femmes, même si formellement c'est "la même loi pour tous (et toutes)" et qu'il n' a pas de distinctions formelles. Pourquoi est ce si compliqué de le reconnaitre "pour la race". Même si ce n'est pas (loin de la !) le seul systéme discriminatoire !
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Discriminations racistes au travail
Dans l'affaire des Chibanis, le "marqueur" est la nationalité. Point.Gérard Ménussa
Le racisme est précisément un systéme de discrimination en fonction d'un "marqueur" (la "race", sans aucun fondement "objectif"
Ensuite, il est évident qu'à la SNCF, comme dans les autres entreprises et l'ensemble de la société, il y a des discriminations plus insidieuses et non écrites à l'encontre de diverses catégories, quelles que soient leurs nationalités. Mais on parle d'un cas précis, reposant sur la nationalité.
Les problèmes des cheminots sont avant tout des problèmes de classe et non de races. La division organisée par la SNCF porte avant tout sur les statuts : cheminot, PS25, sous-traitant, intérimaire, apprenti, CDD etc, et non sur les races.
Si MO2014 avait assisté à des manifs récentes de cheminots, sans se contenter d'aller à la pêche sur Internet, il aurait constaté qu'il y avait des manifestants de toutes les couleurs défilant fraternellement, et avec beaucoup de combativité. Mais sans doute aurait-il préféré voir un cortège de "cheminots indigènes" séparés. Qu'il essaie donc de s'adresser aux cheminots pour leur expliquer qu'ils sont des Indigènes, il verra comment il sera reçu.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Discriminations racistes au travail
verié2 a écrit:
Si MO2014 avait assisté à des manifs récentes de cheminots, ... il aurait constaté qu'il y avait des manifestants de toutes les couleurs défilant fraternellement, et avec beaucoup de combativité.
Sortir une manifestation syndicale pour défendre le caractère anti-raciste du patronat de la sncf, vérié2 l'a fait.
il peut jouer autant sur les mots en reprenant les "éléments de langage" du marketing politique pour dire nationalité ou lieu de racisé. Mais parler de nationalité revient évidemment à parler "d'étrangers" , prétexte patronal et raciste pour les inégalités et les discriminations. Cela ne trompe personne et encore moins les centaines d'intéressés discriminés pendant toute leur carrière en raison de leur origine. Il ignore manifestement tout de ces vies exploitées et racisées et a fait largement la démonstration de son déni (en étant optimiste sur sa trajectoire politique) du racisme patronal de la SCNF.
MO2014- Messages : 1287
Date d'inscription : 02/09/2014
Re: Discriminations racistes au travail
Les problèmes des cheminots sont des problèmes de classe et non des problèmes de "races". La SNCF entretient des divisions en catégories qui ne recouvrent en aucune façon les "races". Les entreprises de nettoyage sous-traitantes comptent par exemple une grande majorité de travailleurs immigrés relativement récemment, mais aussi bien des Roumain(e)s que des Malien(ne)s ou des Yougoslaves. Ces boîtes entretiennent d'ailleurs une division supplémentaire par nationalités - et non par races. Les intérimaires, CDD, apprentis, emplois jeunes et autres précaires ne sont pas davantage sélectionnés en fonction de leur "race" - et encore moins de leur religion ! Quant aux salariés des sous-traitants plus techniques, il y a souvent parmi eux la même proportion des diverses origines que parmi les cheminots à statut du personnel d'exécution.
Il y a bien évidemment des cadres, des chefs... et des cheminots racistes à la SNCF comme partout ailleurs. Mais le racisme s'y exprime plutôt moins que dans bien d'autres entreprises en raison de la force des syndicats, même si celle-ci a diminué. Quoi qu'on puisse penser des syndicats CGT et Sud, ils restent porteurs de traditions anti-racistes qui limitent cette expression. Nous en avons eu un bon exemple dans un technicentre proche de la Gare de Lyon, où des racistes, qui s'étaient déchaîné de façon abjecte contre des collègues noirs et beurs après l'attentat contre Charlie, ont été mis au pas grâce à l'intervention de militants Sud et CGT suivis d'une partie du personnel. La direction vient d'en licencier deux et d'en sanctionner deux autres.
Quant à la direction de la SNCF, elle n'est ni raciste, ni anti-raciste. Elle s'applique à augmenter la productivité par tous les moyens et à défendre son image de marque, c'est ce qui compte pour elle, elle n'a pas d'états d'âme idéologiques.
__
MO2014 ignore visiblement tout de la SNCF, de la politique de la direction et de la vie des cheminots en dehors de ce qu'il peut glaner sur Internet pour étayer son discours caricatural. Sa grille de lecture lui fait tout voir en termes de "races" et non de classe. Il s'applique à chercher des éléments allant dans son sens, sans prendre en compte ce qui pourrait le contredire ni essayer de comprendre le sens des propos de ses interlocuteurs. J'espère pour lui qu'il sera capable, avec le temps, d'acquérir un peu de subtilité, ce qui lui permettra peut-être de comprendre un peu mieux la société.
Il y a bien évidemment des cadres, des chefs... et des cheminots racistes à la SNCF comme partout ailleurs. Mais le racisme s'y exprime plutôt moins que dans bien d'autres entreprises en raison de la force des syndicats, même si celle-ci a diminué. Quoi qu'on puisse penser des syndicats CGT et Sud, ils restent porteurs de traditions anti-racistes qui limitent cette expression. Nous en avons eu un bon exemple dans un technicentre proche de la Gare de Lyon, où des racistes, qui s'étaient déchaîné de façon abjecte contre des collègues noirs et beurs après l'attentat contre Charlie, ont été mis au pas grâce à l'intervention de militants Sud et CGT suivis d'une partie du personnel. La direction vient d'en licencier deux et d'en sanctionner deux autres.
Quant à la direction de la SNCF, elle n'est ni raciste, ni anti-raciste. Elle s'applique à augmenter la productivité par tous les moyens et à défendre son image de marque, c'est ce qui compte pour elle, elle n'a pas d'états d'âme idéologiques.
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MO2014 ignore visiblement tout de la SNCF, de la politique de la direction et de la vie des cheminots en dehors de ce qu'il peut glaner sur Internet pour étayer son discours caricatural. Sa grille de lecture lui fait tout voir en termes de "races" et non de classe. Il s'applique à chercher des éléments allant dans son sens, sans prendre en compte ce qui pourrait le contredire ni essayer de comprendre le sens des propos de ses interlocuteurs. J'espère pour lui qu'il sera capable, avec le temps, d'acquérir un peu de subtilité, ce qui lui permettra peut-être de comprendre un peu mieux la société.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Discriminations racistes au travail
Il faut rappeler aussi que la SNCF n'est pas seule à pratiquer une discrimination en fonction de la nationalité. D'une manière générale, par exemple pour travailler dans la fonction publique, il faut avoir la nationalité française. C'est le cas de la santé. On peut trouver des "étrangers" dans les hôpitaux, mais comme salariés de sous-traitants, intérimaires etc. Même les médecins sont discriminés : il y a cinq statuts différents pour les médecins étrangers...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Discriminations racistes au travail
vérié2 utilisent les mêmes arguments de ceux qui combattaient le féminisme qui leur reprochaient de substitué le combat contre les discriminations sexistes, aux luttes des classes : "regardez il y a des femmes dans nos cortèges syndicaux et politiques" disaient les staliniens avant de lancez leur SO contre les cortèges féministes.
Depuis longtemps les marxistes savent que les oppressions, exploitations et discriminations (genre, age, pauvreté, race...) s'empilent et se multiplient et les ont intégrées dans leur pratique. Sauf ... vérié2 avec sa pensée cryogénisée.
Alors il peut écrire ce qu'il veut prendre son temps et chercher à avoir le dernier en rabâchant les mêmes sornettes, il ne changera pas la réalité du patronat pour qui la division sociale est et sera toujours un des paramètres de sa domination où le racisme occupe/occupera une place décisive tout comme les discriminations dues au genre. Des centaines de travailleurs l'ont vécu pendant toute leur carrière et c'est pour cela que la direction de la SNCF vient d'être condamnée. A plusieurs autres occasions elle a largement démontrée sa passivité face aux actes racistes.
Depuis longtemps les marxistes savent que les oppressions, exploitations et discriminations (genre, age, pauvreté, race...) s'empilent et se multiplient et les ont intégrées dans leur pratique. Sauf ... vérié2 avec sa pensée cryogénisée.
Alors il peut écrire ce qu'il veut prendre son temps et chercher à avoir le dernier en rabâchant les mêmes sornettes, il ne changera pas la réalité du patronat pour qui la division sociale est et sera toujours un des paramètres de sa domination où le racisme occupe/occupera une place décisive tout comme les discriminations dues au genre. Des centaines de travailleurs l'ont vécu pendant toute leur carrière et c'est pour cela que la direction de la SNCF vient d'être condamnée. A plusieurs autres occasions elle a largement démontrée sa passivité face aux actes racistes.
MO2014- Messages : 1287
Date d'inscription : 02/09/2014
Re: Discriminations racistes au travail
Je crois que tu refuses de comprendre ou fais semblant de ne pas comprendre. La lutte de classe contre le patronat est inséparable de la lutte contre toutes les discriminations, contre le sexisme et contre le racisme sous toutes leurs formes, à la SNCF comme ailleurs, car nous sommes pour l'unité des travailleurs.MO2014
vérié2 utilisent les mêmes arguments de ceux qui combattaient le féminisme qui leur reprochaient de substitué le combats contre les discriminations sexiste, aux luttes des classes
Je t'ai t'ai d'ailleurs rappelé, pour la seconde fois, comment nos camarades ont mobilisé contre les racistes dans un technicentre. Il n'y a aucune contradiction entre la lutte de classe et la lutte contre les discriminations sexistes, racistes, de nationalités, d'âge etc. La revendication que nous mettons en avant, c'est même statut pour tous les travailleurs du rail, à travail égal, salaires et conditions égales. Pour mener ces luttes, on n'a jamais vu le PIR à la SNCF et les cheminots s'en passent fort bien. Il n'existe en effet aucune raison à la SNCF pour organiser une partie des travailleurs sur des bases de race, ça ne ferait qu'accroître la division qui existe déjà en raison du corporatisme et ça ne marcherait heureusement pas. Si tu ne me crois pas : va faire un essai en allant discuter avec les cheminots et leur distribuer les tracts du PIR.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
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