Raffinerie LyondellBasell
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Raffinerie LyondellBasell
Berre l'Etang : l'appel solennel des LyondellBasell au Président
L'intersyndicale demande à Nicolas Sarkozy d'intervenir car il y a urgence
C'est sur le plateau de la TV parlementaire que Patrick Sciurca, ici au micro, a interpellé le président de la République.
C'est sur le plateau de la TV parlementaire que Patrick Sciurca, ici au micro, a interpellé le président de la République.
Photo L.P.
L'intersyndicale de LyondellBasell, par la voix de son porte-parole Patrick Sciurca, a lancé, mercredi soir, un appel solennel au président Sarkozy, sur la Chaîne parlementaire, pour qu'il intervienne personnellement et publiquement dans ce dossier, "afin que les conditions nécessaires au dialogue entre LyondellBasell et les Libyens soient mises en place le plus tôt possible."
Pour l'intersyndicale, il y a urgence : c'est l'avenir du site entier qui est en jeu avec plus de 5 000 emplois directs et indirects dans la région. L'intersyndicale du site pétrochimique de Berre recherche depuis novembre dernier, avec l'appui d'un cabinet qu'elle a mandaté, un acquéreur pour la raffinerie "arrêtée par LyondellBasell et mise sous cocon jusqu'en décembre 2013, suite à un conflit majeur qui avait mobilisé plus de 1 000 salariés."
Plusieurs contacts ou pistes ont été étudiés. Parmi celles-ci, Klesch n'a pas pu se mettre d'accord avec LyondellBasell sur les conditions d'une reprise. "Quatre autres pistes sont encore en cours d'étude. Parmi lesquelles, la reprise éventuelle de la raffinerie par un pétrolier libyen qui nécessite un appui politique", explique Patrick Sciurca .
Une possibilité de reprise qui "fait sens", pour plusieurs raisons. "Techniquement, la raffinerie de Berre est parfaitement adaptée au traitement des bruts libyens. La Libye, exportateur de pétrole brut, a besoin de capacités de raffinage en état de marche. Il y a une grande proximité géographique entre les côtes libyennes et Berre."
L'intersyndicale a rencontré plusieurs candidats à l'élection présidentielle, mais Nicolas Sarkozy, en sa qualité de président-candidat de la République "est un des seuls qui ne nous a pas rencontrés. En tant que président, et fort de l'appui que la France a apporté au peuple libyen dans le récent conflit, il pourrait être, comme nous le demandons depuis des mois à ses ministères concernés, le catalyseur essentiel pour faire avancer une reprise de la raffinerie par des investisseurs libyens."
Narjasse KERBOUA
Ce genre d'intervention doit être fermement condamnée notamment par la direction de la CGT. Inadmissible !
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
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