SeaFrance
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Eugene Duhring
verié2
BouffonVert72
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SeaFrance
La Scop de SeaFrance rejette la proposition de Nicolas Sarkozy
Reuters – il y a 2 heures 42 minutes
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Ferries SeaFrance à quai dans le port de Calais. La société coopérative et participative (Scop) qui envisage de reprendre avec les salariés la société de ferries transmanche SeaFrance annonce mercredi dans une lettre ouverte qu'elle rejette les propositions de Nicolas Sarkozy sur ce dossier. /Photo prise le 16 novembre 2011/REUTERS/Pascal Rossignol
PARIS (Reuters) - La société coopérative et participative (Scop) qui envisage de reprendre avec les salariés la société de ferries transmanche SeaFrance annonce mercredi dans une lettre ouverte qu'elle juge inapplicables les propositions de Nicolas Sarkozy sur ce dossier.
Dans un revirement de dernière minute, le chef de l'Etat a accepté l'idée d'une reprise de la société par la Scop et proposé de faire financer l'opération non directement par des fonds publics mais par des indemnités de licenciement versées aux 800 salariés qui seraient réinjectées dans l'entreprise.
La Scop rejette cette idée en raison de l'incertitude juridique qu'elle y voit, car elle suppose une liquidation initiale, disent dans la lettre transmis aux médias Didier Cappelle et Bruno Landy, porteurs du projet.
Cette déclaration intervient à cinq jours d'un nouvel examen du projet par le tribunal de commerce de Paris, qui a décidé lundi d'un report d'audience pour avoir davantage de précisions sur le dossier. La nouvelle audience est fixée lundi prochain.
"Nous devons d'ores et déjà vous indiquer que la solution esquissée dans votre correspondance du 2 janvier ne peut être envisagée en raison de l'insécurité juridique qu'elle engendre", peut-on lire dans la lettre des porteurs du projet Scop.
La solution préconisée par l'Elysée suppose une liquidation qui contraindrait la Scop à négocier de nouveaux accords avec les ports sans garantie de succès, disent-ils.
Par ailleurs, la Scop aura perdu par la liquidation la propriété des bateaux, confiés à la SNCF, dont SeaFrance est une filiale, le fonds de commerce, le nom commercial, les systèmes de réservation de fret et les logiciels nécessaires au fonctionnement de l'activité, expliquent aussi les signataires.
"La disparition de SeaFrance Limited, indispensable à la gestion des escales à Douvres, porterait un tort irrémédiable à la commercialisation de SeaFrance sur son marché principal", écrivent-ils enfin.
Ils souhaitent une nouvelle réunion pour discuter d'autres solutions.
SCEPTICISME
Le ministre des Transports Thierry Mariani s'est dit surpris de la position exprimée.
"Aujourd'hui cette Scop n'est pas financée. Grâce à la décision de Nicolas Sarkozy, elle peut être financée. Maintenant on explique qu'il existe des problèmes techniques, tout cela ressemble quand même à une très grosse impréparation", a-t-il dit sur BFM TV.
L'idée de l'Elysée a été accueillie avec scepticisme par les centrales syndicales, qui ont souligné qu'on demandait aux salariés de prendre le risque de tout perdre, leur emploi et leurs indemnités.
Entre 40 et 50 millions d'euros au minimum devaient être avancés pour lancer le projet de Scop, dont 11 à 12 millions d'euros seraient apportés par les collectivités locales. L'idée de l'Elysée serait de financer le reste par des indemnités pouvant aller jusqu'à 60.000 euros par salarié licencié.
Le candidat PS à la présidentielle François Hollande a déclaré mardi qu'il rejetait aussi cette solution et préconise un investissement direct de l'Etat dans l'activité.
Mercredi, il a répété ses critiques. "Je peux comprendre la réponse qui vient d'être donnée, et c'est vers une autre solution qu'il convient de se tourner", a-t-il dit.
Le gouvernement assure qu'une aide directe est impossible en raison des règles européennes sur la libre concurrence. Mais l'idée d'une aide indirecte via des indemnités versées aux salariés peut aussi se heurter à cet obstacle, compte tenu du caractère déficitaire de l'exploitation.
Thierry Lévêque, édité par Patrick Vignal
BouffonVert72- Messages : 1748
Date d'inscription : 10/07/2010
Age : 51
Localisation : sur mon réformiste planeur
Re: SeaFrance
Je ne sais pas si vous suivez l'évolution de l'affaire SeaFrance, mais les derniers épisodes sont marqués par une très violente campagne contre la CFDT locale. Hier Libération aujourd'hui Le Monde nous présentent les dirigeants locaux comme de véritables mafieux.
Le journaliste de Libération manquant sans doute d'expérience, son article était rédigé de telle façon que tout lecteur un peu attentif ne pouvait manquer de deviner que ce papier avait été directement inspiré par des patrons de Seafrance. Le naïf journaleux montrait d'ailleurs qu'il partageait l'indignation de ces patrons, non seulement face aux malversations des syndicalistes, mais face au fait que - scandale parmi les scandales !- certains employés étaient parfois payés à ne rien faire...
Sans doute, il n'est pas impossible que ces magouilles, ou une partie de ces magouilles, soient bien réelles. Les combines et trafics sont fréquents dans toutes les entreprises et milieux liées au transport par mer : dockers, marins, douaniers etc. Mais les patrons de Seafrance s'en sont parfaitement accommodés pendant des dizaines d'années, peut-être parce que la CFDT maintenait plus ou moins l'ordre social, peut-être simplement pour éviter les conflits, tant que ça tournait et que les profits tombaient. Mais, maintenant que la CFDT semble se rebiffer et avancer des projets qui ne leur conviennent pas, ou pas complètement, voilà qu'elle en prend plein la gueule...
Le journaliste de Libération manquant sans doute d'expérience, son article était rédigé de telle façon que tout lecteur un peu attentif ne pouvait manquer de deviner que ce papier avait été directement inspiré par des patrons de Seafrance. Le naïf journaleux montrait d'ailleurs qu'il partageait l'indignation de ces patrons, non seulement face aux malversations des syndicalistes, mais face au fait que - scandale parmi les scandales !- certains employés étaient parfois payés à ne rien faire...
Sans doute, il n'est pas impossible que ces magouilles, ou une partie de ces magouilles, soient bien réelles. Les combines et trafics sont fréquents dans toutes les entreprises et milieux liées au transport par mer : dockers, marins, douaniers etc. Mais les patrons de Seafrance s'en sont parfaitement accommodés pendant des dizaines d'années, peut-être parce que la CFDT maintenait plus ou moins l'ordre social, peut-être simplement pour éviter les conflits, tant que ça tournait et que les profits tombaient. Mais, maintenant que la CFDT semble se rebiffer et avancer des projets qui ne leur conviennent pas, ou pas complètement, voilà qu'elle en prend plein la gueule...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: SeaFrance
Le pire étant que la petite merde étrangère au syndicalisme qui leur sert de grand chef, les a publiquement, médiatiquement linché évoquant la possibilité des les exclure de la CFDT pour notamment conduite indigne !verié2 a écrit:Je ne sais pas si vous suivez l'évolution de l'affaire SeaFrance, mais les derniers épisodes sont marqués par une très violente campagne contre la CFDT locale. Hier Libération aujourd'hui Le Monde nous présentent les dirigeants locaux comme de véritables mafieux.
Le journaliste de Libération manquant sans doute d'expérience, son article était rédigé de telle façon que tout lecteur un peu attentif ne pouvait manquer de deviner que ce papier avait été directement inspiré par des patrons de Seafrance. Le naïf journaleux montrait d'ailleurs qu'il partageait l'indignation de ces patrons, non seulement face aux malversations des syndicalistes, mais face au fait que - scandale parmi les scandales !- certains employés étaient parfois payés à ne rien faire...
Sans doute, il n'est pas impossible que ces magouilles, ou une partie de ces magouilles, soient bien réelles. Les combines et trafics sont fréquents dans toutes les entreprises et milieux liées au transport par mer : dockers, marins, douaniers etc. Mais les patrons de Seafrance s'en sont parfaitement accommodés pendant des dizaines d'années, peut-être parce que la CFDT maintenait plus ou moins l'ordre social, peut-être simplement pour éviter les conflits, tant que ça tournait et que les profits tombaient. Mais, maintenant que la CFDT semble se rebiffer et avancer des projets qui ne leur conviennent pas, ou pas complètement, voilà qu'elle en prend plein la gueule...
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: SeaFrance
sur bellaciao un syndicaliste CGT intervient sur le conflit (il y a environ 1 semaine) voila le communiqué du NPA. pour un sujet qui fait la UNE depuis pas mal de temps le moins que l'on pisse dire c'est que l'on n'a pas entendu le NPA sur la question. sur le terrain n'en parlons pas. le titre est osé mais bon panchoa
Seafrance : interdisons les licenciements
mercredi 11 janvier 2012
Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 131 (12/01/12)
Le tribunal de commerce de Paris vient d’entériner la liquidation de l’entreprise Seafrance. C’est presque une bénédiction pour celles et ceux qui versent des larmes de crocodile sur la mise à mort de cette entreprise.
Le sinistre feuilleton Seafrance connaît chaque jour un nouvel épisode. Malheureusement près de 900 suppressions de postes de travail sont concernées. Avec les emplois indirects, ce sont des milliers de familles qui sont au bord du gouffre économique et social.
Avec plus de 15 % de chômeurEs, Calais fait déjà partie des villes les plus touchées par les difficultés économiques et la misère. Pourtant les choses paraissent simples. La SNCF, entreprise encore nationale, est l’acteur central dans la société Seafrance. Comment croire qu’un jour Eurotunnel, le lendemain la SNCF, le surlendemain des groupes privés, fourniraient la solution ? Cela fait des mois que les difficultés de l’entreprise sont connues. Un plan de recapitalisation par la SNCF, validé par les organisations syndicales et les salariés, a été présenté très timidement à la Commission de Bruxelles. De ce fait, l’agitation de Sarkozy et des ministres concernés paraît aussi dérisoire que scandaleuse.
Comme à Grandrange ou à Molex, le pouvoir fait semblant de prendre les choses en main et d’empêcher les suppressions de postes pour ensuite abandonner le dossier dès que les médias ont tourné leurs micros et caméras.
Bien opportune, la « découverte » des rapports problématiques entre la CFDT et la direction, voire de prétendues malversations : le rapport de la Cour des comptes, mis en avant ces derniers jours, date en fait de 2009 mais n’avait manifestement pas dérangé jusqu’à ce qu’il permette aujourd’hui d’ajouter la suspicion à la prétendue complexité du dossier. Il y a fort à craindre que, quelle que soit la formule, la solution Scop ne soit qu’une façon particulièrement tordue de sous-traiter la suppression des emplois.
Les polémiques dans et entre les organisations syndicales aggravent les divisions entre salariés. La prise en main de leur combat par les salariés eux-mêmes, en assemblée générale, mettant en place une représentation unitaire et démocratique, peut changer la donne. Il ne doit pas y avoir d’échappatoire pour l’État qui doit trouver l’argent pour sauvegarder des emplois aussi facilement que pour sauver les banques. Pas un seul licenciement ne doit être toléré.
Robert Pelletier
Seafrance : interdisons les licenciements
mercredi 11 janvier 2012
Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 131 (12/01/12)
Le tribunal de commerce de Paris vient d’entériner la liquidation de l’entreprise Seafrance. C’est presque une bénédiction pour celles et ceux qui versent des larmes de crocodile sur la mise à mort de cette entreprise.
Le sinistre feuilleton Seafrance connaît chaque jour un nouvel épisode. Malheureusement près de 900 suppressions de postes de travail sont concernées. Avec les emplois indirects, ce sont des milliers de familles qui sont au bord du gouffre économique et social.
Avec plus de 15 % de chômeurEs, Calais fait déjà partie des villes les plus touchées par les difficultés économiques et la misère. Pourtant les choses paraissent simples. La SNCF, entreprise encore nationale, est l’acteur central dans la société Seafrance. Comment croire qu’un jour Eurotunnel, le lendemain la SNCF, le surlendemain des groupes privés, fourniraient la solution ? Cela fait des mois que les difficultés de l’entreprise sont connues. Un plan de recapitalisation par la SNCF, validé par les organisations syndicales et les salariés, a été présenté très timidement à la Commission de Bruxelles. De ce fait, l’agitation de Sarkozy et des ministres concernés paraît aussi dérisoire que scandaleuse.
Comme à Grandrange ou à Molex, le pouvoir fait semblant de prendre les choses en main et d’empêcher les suppressions de postes pour ensuite abandonner le dossier dès que les médias ont tourné leurs micros et caméras.
Bien opportune, la « découverte » des rapports problématiques entre la CFDT et la direction, voire de prétendues malversations : le rapport de la Cour des comptes, mis en avant ces derniers jours, date en fait de 2009 mais n’avait manifestement pas dérangé jusqu’à ce qu’il permette aujourd’hui d’ajouter la suspicion à la prétendue complexité du dossier. Il y a fort à craindre que, quelle que soit la formule, la solution Scop ne soit qu’une façon particulièrement tordue de sous-traiter la suppression des emplois.
Les polémiques dans et entre les organisations syndicales aggravent les divisions entre salariés. La prise en main de leur combat par les salariés eux-mêmes, en assemblée générale, mettant en place une représentation unitaire et démocratique, peut changer la donne. Il ne doit pas y avoir d’échappatoire pour l’État qui doit trouver l’argent pour sauvegarder des emplois aussi facilement que pour sauver les banques. Pas un seul licenciement ne doit être toléré.
Robert Pelletier
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Des milliards pour sauver les banques!
BouffonVert72 a écrit:
La Scop de SeaFrance rejette la proposition de Nicolas Sarkozy
Reuters – il y a 2 heures 42 minutes
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Ferries SeaFrance à quai dans le port de Calais. La société coopérative et participative (Scop) qui envisage de reprendre avec les salariés la société de ferries transmanche SeaFrance annonce mercredi dans une lettre ouverte qu'elle rejette les propositions de Nicolas Sarkozy sur ce dossier. /Photo prise le 16 novembre 2011/REUTERS/Pascal Rossignol
PARIS (Reuters) - La société coopérative et participative (Scop) qui envisage de reprendre avec les salariés la société de ferries transmanche SeaFrance annonce mercredi dans une lettre ouverte qu'elle juge inapplicables les propositions de Nicolas Sarkozy sur ce dossier.
Dans un revirement de dernière minute, le chef de l'Etat a accepté l'idée d'une reprise de la société par la Scop et proposé de faire financer l'opération non directement par des fonds publics mais par des indemnités de licenciement versées aux 800 salariés qui seraient réinjectées dans l'entreprise.
La Scop rejette cette idée en raison de l'incertitude juridique qu'elle y voit, car elle suppose une liquidation initiale, disent dans la lettre transmis aux médias Didier Cappelle et Bruno Landy, porteurs du projet.
Cette déclaration intervient à cinq jours d'un nouvel examen du projet par le tribunal de commerce de Paris, qui a décidé lundi d'un report d'audience pour avoir davantage de précisions sur le dossier. La nouvelle audience est fixée lundi prochain.
"Nous devons d'ores et déjà vous indiquer que la solution esquissée dans votre correspondance du 2 janvier ne peut être envisagée en raison de l'insécurité juridique qu'elle engendre", peut-on lire dans la lettre des porteurs du projet Scop.
La solution préconisée par l'Elysée suppose une liquidation qui contraindrait la Scop à négocier de nouveaux accords avec les ports sans garantie de succès, disent-ils.
Par ailleurs, la Scop aura perdu par la liquidation la propriété des bateaux, confiés à la SNCF, dont SeaFrance est une filiale, le fonds de commerce, le nom commercial, les systèmes de réservation de fret et les logiciels nécessaires au fonctionnement de l'activité, expliquent aussi les signataires.
"La disparition de SeaFrance Limited, indispensable à la gestion des escales à Douvres, porterait un tort irrémédiable à la commercialisation de SeaFrance sur son marché principal", écrivent-ils enfin.
Ils souhaitent une nouvelle réunion pour discuter d'autres solutions.
SCEPTICISME
Le ministre des Transports Thierry Mariani s'est dit surpris de la position exprimée.
"Aujourd'hui cette Scop n'est pas financée. Grâce à la décision de Nicolas Sarkozy, elle peut être financée. Maintenant on explique qu'il existe des problèmes techniques, tout cela ressemble quand même à une très grosse impréparation", a-t-il dit sur BFM TV.
L'idée de l'Elysée a été accueillie avec scepticisme par les centrales syndicales, qui ont souligné qu'on demandait aux salariés de prendre le risque de tout perdre, leur emploi et leurs indemnités.
Entre 40 et 50 millions d'euros au minimum devaient être avancés pour lancer le projet de Scop, dont 11 à 12 millions d'euros seraient apportés par les collectivités locales. L'idée de l'Elysée serait de financer le reste par des indemnités pouvant aller jusqu'à 60.000 euros par salarié licencié.
Le candidat PS à la présidentielle François Hollande a déclaré mardi qu'il rejetait aussi cette solution et préconise un investissement direct de l'Etat dans l'activité.
Mercredi, il a répété ses critiques. "Je peux comprendre la réponse qui vient d'être donnée, et c'est vers une autre solution qu'il convient de se tourner", a-t-il dit.
Le gouvernement assure qu'une aide directe est impossible en raison des règles européennes sur la libre concurrence. Mais l'idée d'une aide indirecte via des indemnités versées aux salariés peut aussi se heurter à cet obstacle, compte tenu du caractère déficitaire de l'exploitation.
Thierry Lévêque, édité par Patrick Vignal
A qui faire croire après cet echec que l'on ne peut pas aider les salariés ! HONTE aux capitalistes et ceux qui les représentent! Les ouvriers doivent être aidés c'est une nécessité, la démocratie devra leur apporter des garanties , un pouvoir majoritaire decisionnel pour virer les patrons des lors qu'ils ne remplissent pas leurs objectifs! SARKO des sous pour BETANCOURT , bouclier fiscal , chéques de 230000€ pour les plus aisés! De qui se moquent t'on ? Partout les ouvriers sont les victimes d'une politique UMPS désastreuse!
justib- Messages : 48
Date d'inscription : 16/10/2010
Re: SeaFrance
Propos de travailleurs de SeaFrance et d'autres...
Indépendamment de savoir si il faut une SCOP ou autre chose, il faut remarquer que les banques (banuqroutières) et groupes financiers européens ont bénéficié avec notre argent de la part de la BCE de 500 milliards d'euros à 1% en 2 jours, grosso modo 17 000 fois plus que le nécessaire, dans un cadre capitaliste pour une boite privée ou une SCOP pour sauvegarder cette entreprise.
On ne peut se désintéresser de ce débat pour montrer que même indirectement un projet de SCOP est un motif de vengeance et de haine contre la classe ouvrière pour l'executif de la bourgeoisie , des propos haineux du ministre comme les saletés de propositions de Sarko qui proposait d'aider la SCOP avec... l'argent de survie individuelle des travailleurs).
Le sauvetage des banques pourries et vérolées, banqueroutières, était le sauvetage des machines à cash de la bourgeoisie, le sauvetage du droit d'empocher sans bosser des 1% parasitaires, et là se furent les grandes orgues.
Rien que Tatie Morlingue de Neuilly a eut 4 milliards de plus en 2010 en matière de fortune...déclarée, par rapport à l'année précédente, 2009. Le sauvetage en SCOP de SeaFrance cela aurait été moins de 1% de l'accroissement de richesse officielle et déclarée, d'une seule Mamie larfeuille de la bourgeoisie, même par 1ere fortune française.
Les chiffres ont un sens et il s'agit de les rappeler, même si on a critique à porter sur des choix faits par une seule organisation syndicale d'entreprise.
Mais entre eux et la bourgeoisie et ses porte-cotons il n'y a pas photo.
Indépendamment de savoir si il faut une SCOP ou autre chose, il faut remarquer que les banques (banuqroutières) et groupes financiers européens ont bénéficié avec notre argent de la part de la BCE de 500 milliards d'euros à 1% en 2 jours, grosso modo 17 000 fois plus que le nécessaire, dans un cadre capitaliste pour une boite privée ou une SCOP pour sauvegarder cette entreprise.
On ne peut se désintéresser de ce débat pour montrer que même indirectement un projet de SCOP est un motif de vengeance et de haine contre la classe ouvrière pour l'executif de la bourgeoisie , des propos haineux du ministre comme les saletés de propositions de Sarko qui proposait d'aider la SCOP avec... l'argent de survie individuelle des travailleurs).
Le sauvetage des banques pourries et vérolées, banqueroutières, était le sauvetage des machines à cash de la bourgeoisie, le sauvetage du droit d'empocher sans bosser des 1% parasitaires, et là se furent les grandes orgues.
Rien que Tatie Morlingue de Neuilly a eut 4 milliards de plus en 2010 en matière de fortune...déclarée, par rapport à l'année précédente, 2009. Le sauvetage en SCOP de SeaFrance cela aurait été moins de 1% de l'accroissement de richesse officielle et déclarée, d'une seule Mamie larfeuille de la bourgeoisie, même par 1ere fortune française.
Les chiffres ont un sens et il s'agit de les rappeler, même si on a critique à porter sur des choix faits par une seule organisation syndicale d'entreprise.
Mais entre eux et la bourgeoisie et ses porte-cotons il n'y a pas photo.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: SeaFrance
La CFDT a décidé d'exclure un millier d'adhérents de ce secteur et de prôner l'adhésion à la CFDT du groupe Louis Dreyfus qui a fait une offre de rachat de SeaFrance en ne reprenant qu'une toute petite partie des salariés.
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: SeaFrance
La CFDT est devenue le chancre du mouvement ouvrier. Depuis plus de 20 ans, elle participe de tous les reculs sociaux anticipant souvent les besoins du patronat. Le combat sur la retraite en est un exemple puisqu'elle défendait à son dernier congrès - en plein mouvement social et malgré l'intersyndicale d'ailleurs, la capitalisation via le dispositif PERCO et l'allongement de la durée de cotisation. En 1995, puis en 2005 elle signait déjà de gros reculs sur les retraites moyennant quelques petites compensations comme le dispositif longue carrière ; en 2010 les petites compensations qui avaient justifié la capitulation ont littéralement explosées, ne les arrêtant pas malgré tout sur ce chemin réactionnaire.alexi a écrit:La CFDT a décidé d'exclure un millier d'adhérents de ce secteur et de prôner l'adhésion à la CFDT du groupe Louis Dreyfus qui a fait une offre de rachat de SeaFrance en ne reprenant qu'une toute petite partie des salariés.
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: SeaFrance
Eugene Duhring a écrit:La CFDT est devenue le chancre du mouvement ouvrier. Depuis plus de 20 ans, elle participe de tous les reculs sociaux anticipant souvent les besoins du patronat. Le combat sur la retraite en est un exemple puisqu'elle défendait à son dernier congrès - en plein mouvement social et malgré l'intersyndicale d'ailleurs, la capitalisation via le dispositif PERCO et l'allongement de la durée de cotisation. En 1995, puis en 2005 elle signait déjà de gros reculs sur les retraites moyennant quelques petites compensations comme le dispositif longue carrière ; en 2010 les petites compensations qui avaient justifié la capitulation ont littéralement explosées, ne les arrêtant pas malgré tout sur ce chemin réactionnaire.alexi a écrit:La CFDT a décidé d'exclure un millier d'adhérents de ce secteur et de prôner l'adhésion à la CFDT du groupe Louis Dreyfus qui a fait une offre de rachat de SeaFrance en ne reprenant qu'une toute petite partie des salariés.
Oui les nomenclaturistes de la CFDT ont pris la place de FO dans le rôle de fer de lance de la réaction. Mais cela ne résout pas spécialement le problème de comment réduire le nombre de travailleurs qui suivent la CFDT en France.
Là c'est l'appareil qui a choisi de résoudre le problème à sa façon en virant les adhérents.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: SeaFrance
Le Canard Enchaîné du 26/09/12 :
Mange ou grève !
Vendredi 21 septembre peu après 15 heures, ordre est donné aux commandants des huit ferries de la flotte Brittany Ferries immobilisés par un mouvement de grève depuis près de 24 heures de cadenasser les chambres froides des navires et de priver ainsi de nourriture les 700 grévistes qui refusaient de quitter le bord. La direction de l'armateur breton compte ainsi faire passer auprès de son personnel un message de fermeté relayé par les commandants des navires, dont certains se sont montrés fort zélés. Comme celui du "Cottentin", amarré le long d'un quai de Cherbourg, qui n'a pas hésité à faire vider dans la foulée les présentoirs réfrigérés et garnis du restaurant de son bateau. Entrées, plats et desserts ont ainsi été jetés. ça apprendra aux marins à revendiquer, en plus de leurs salaires, des indemnités de repas !
Du coup, les grévistes ont même improvisés parties de pêche et barbecues sur le pont des navires ! Quant au contenu des frigos cadenassés et finalement libérés par la direction de Brittany Ferries, dimanche 23 septembre à 22 heures, date de reprise des négociations, une bonne partie a également dû partir à la poubelle, date de péremption oblige.
Le plan d'économies annoncé par l'armateur breton commence bien !
Mange ou grève !
Vendredi 21 septembre peu après 15 heures, ordre est donné aux commandants des huit ferries de la flotte Brittany Ferries immobilisés par un mouvement de grève depuis près de 24 heures de cadenasser les chambres froides des navires et de priver ainsi de nourriture les 700 grévistes qui refusaient de quitter le bord. La direction de l'armateur breton compte ainsi faire passer auprès de son personnel un message de fermeté relayé par les commandants des navires, dont certains se sont montrés fort zélés. Comme celui du "Cottentin", amarré le long d'un quai de Cherbourg, qui n'a pas hésité à faire vider dans la foulée les présentoirs réfrigérés et garnis du restaurant de son bateau. Entrées, plats et desserts ont ainsi été jetés. ça apprendra aux marins à revendiquer, en plus de leurs salaires, des indemnités de repas !
Du coup, les grévistes ont même improvisés parties de pêche et barbecues sur le pont des navires ! Quant au contenu des frigos cadenassés et finalement libérés par la direction de Brittany Ferries, dimanche 23 septembre à 22 heures, date de reprise des négociations, une bonne partie a également dû partir à la poubelle, date de péremption oblige.
Le plan d'économies annoncé par l'armateur breton commence bien !
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
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