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Baleines : la bataille de l'Antarctique reprend

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Baleines : la bataille de l'Antarctique reprend Empty Baleines : la bataille de l'Antarctique reprend

Message  BouffonVert72 Dim 25 Déc - 21:09



L'ONG Sea Shepherd dit avoir repéré la flotte baleinière nippone

Reuters – il y a 9 heures

Baleines : la bataille de l'Antarctique reprend 2011-12-25T085520Z_1_APAE7BO0OSA00_RTROPTP_2_OFRTP-JAPON-BALEINES-SEA-SHEPHERD-20111225
Un bateau identifié par l'ONG Sea Shepherd comme étant le navire baleinier japonais Nisshin Maru. Les militants de cette organisation, qui tentent d'empêcher la pêche baleinière menée par le Japon en Antarctique, déclarent avoir repéré et photographié la flotte nippone au moyen de drones. /Photo prise le 24 décembre 2011/REUTERS/Sea Shepherd/Barbara Veiga

SYDNEY (Reuters) - Les militants de l'ONG Sea Shepherd, qui tentent d'empêcher la pêche baleinière menée par le Japon en Antarctique, ont annoncé dimanche avoir repéré et photographié la flotte nippone au moyen de drones.

Le navire baleinier Nisshin Maru a été localisé au large de la côte occidentale de l'Australie, a indiqué Sea Shepherd. Il s'agit du premier contact cette année entre l'ONG et la flotte baleinière japonaise à laquelle elle s'oppose à chaque saison de pêche.

"Nous les avons repérés à l'ouest de Perth. Nous allons les poursuivre au cours des prochains jours. Nous faisons cap au Sud", a déclaré Paul Watson, le fondateur de Sea Shepherd, joint par téléphone satellitaire à bord du Steve-Irwin, l'un des navires de l'ONG.

Les deux drones dont disposent Sea Shepherd sont équipés de caméras et de systèmes de détection et permettent aux militants de suivre les baleiniers à distance, a-t-il précisé.

Les opérations de lutte contre la pêche à la baleine menées chaque année par Sea Shepherd sont vivement critiquées par le Japon, mais aussi par d'autres ONG environnementales.

L'ONG dispose cependant aussi d'influents soutiens. Selon Paul Watson, les deux drones utilisés cette années ont été en partie financés par des sympathisants du New Jersey.

La pêche baleinière fait l'objet d'un moratoire international depuis 1986 mais Tokyo affirme agir au nom de la science et bénéficie ainsi d'une dérogation.

Chris McCall, Gregory Schwartz pour le service français




Le Point.fr - Publié le 25/12/2011 à 15:58 - Modifié le 25/12/2011 à 15:59

http://www.lepoint.fr/actu-science/baleines-la-bataille-de-l-antarctique-reprend-25-12-2011-1412424_59.php

Baleines : la bataille de l'Antarctique reprend

Le capitaine Watson a déjà repéré la flotte japonaise. Banzaï !

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Un des deux drones du Sea Shepherd. © Sea Shepherd / -

Les drones volants du capitaine Watson ont déjà repéré les baleiniers japonais au large de l'Australie, en route pour l'océan Austral. Cet hiver (l'été pour l'hémisphère austral), la confrontation entre l'organisation Sea Shepherd et la flotte japonaise s'annonce féroce. Dans les deux camps, on s'est équipé des matériels les plus sophistiqués pour écraser l'ennemi. Pas de quartier !

Les Japonais, qui persistent à nous faire prendre des vessies pour des lanternes en prétendant se livrer à une chasse scientifique des baleines, sont décidés, coûte que coûte, à se venger de l'affront de l'an dernier quand ils durent rentrer au port avec à peine le cinquième du butin prévu. Comme cette chasse est très largement déficitaire, ils ont commencé par détourner 23 millions de dollars de l'aide destinée aux victimes du tsunami pour armer leur flotte. Puis les gardes-côtes japonais ont annoncé qu'ils enverraient des navires escorter leurs pêcheurs. Tandis que ces derniers ont reçu la consigne ferme de revenir avec leurs neuf cents carcasses de baleine. L'honneur du Japon en dépend ! Gonflés à bloc, les marins ont donc appareillé le 6 décembre de Shimonoseki pour rejoindre leur lieu de chasse.

Malheureusement pour eux, le capitaine Paul Watson les attendait en embuscade avec ses trois navires habituels - le Steve Irwin, le Bob Barker et l'ultra-rapide Brigitte Bardot -, un hélicoptère et deux drones volants capables de parcourir plusieurs centaines de kilomètres pour repérer l'ennemi et prendre des photos. De petits bijoux technologiques qui lui ont été offerts par des entreprises américaines qui soutiennent son combat.

"Ils nous donnent un avantage que nous n'avions jamais eu auparavant", déclare Watson. C'est ainsi que le 24 décembre, la veille de Noël, ces drones interceptent, le Nisshin Maru, le navire-usine de la flotte, accompagné par trois baleinières, en route pour l'Antarctique. Les gardes-côtes japonais ne l'avaient pas encore rejoint. Sans doute ne s'attendaient-ils pas à cette attaque portée à 1 800 kilomètres du sanctuaire des baleines, où la chasse se déroule. Mais aussi, les Japonais n'avaient pas prévu que les écologistes de Sea Shepherd bénéficient d'un important réseau d'indics chez les pêcheurs du monde entier.

Les Japonais ont immédiatement adopté leur stratégie habituelle quand ils sont surpris par l'ennemi : former un barrage avec les baleinières pour permettre au Nisshin Maru d'échapper aux navires poursuivants. Mais cette fois-ci, la tactique est tombée à l'eau, car les drones ont aussitôt pris l'air pour se coller dans le sillage du navire-usine avec la détermination d'un poisson-pilote accroché aux flancs d'un requin.

Jamais au cours des saisons passées, la bagarre n'avait commencé aussi tôt. En restant à proximité du navire-usine, Paul Watson a l'intention d'empêcher tout chargement de carcasses de baleine à son bord. Il faut toutefois tenir en plein milieu de l'océan Austral, souvent secoué par d'énormes tempêtes, et si loin de tout ravitaillement. Le capitaine sait pouvoir compter sur ses trois navires pour se relayer. Mais cette année, fait nouveau, il devra affronter les gardes-côtes japonais et des chasseurs de baleines qui savent qu'un nouvel échec ne leur serait pas pardonné par la mère patrie. La partie ne sera pas facile. D'autant que cette année les Australiens, qui condamnent la campagne japonaise, ont fait savoir qu'ils n'enverraient pas de navire pour faire la police entre les deux camps.

Les années précédentes, les combats de l'Antarctique n'avaient pas fait de victime. Faut-il craindre le pire, en 2012 ? De son côté, le capitaine Watson répète que son combat reste "extrêmement non violent". Ses bateaux s'interposent entre les baleiniers et les cétacés, ses hommes envoient des gaz puants ou glissants sur les ponts ennemis, mais jamais la moindre action pouvant mettre en danger la vie d'autrui n'est entreprise.

Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France, a participé par le passé à plusieurs campagnes antarctiques. "Cette année, on craint une escalade sans précédent de la violence à notre encontre. Le Japon, pays extrêmement fier, a très mal pris sa défaite de l'an passé alors que Sea Shepherd avait forcé sa flotte baleinière à quitter le sanctuaire avec seulement 16 % de son quota de baleines tuées. Cette année, le gouvernement japonais n'a pas hésité à allouer 23 millions de dollars sur les fonds récoltés pour la reconstruction du pays après le tsunami afin de permettre à la flotte baleinière de contrer les actions de Sea Shepherd en Antarctique. Ce détournement de fonds est un scandale pour les victimes du tsunami, pour les baleines et pour tous ceux qui ont envoyé des dons au Japon."

La bataille va donc faire rage. Autrefois, Greenpeace participait à la bataille de l'Antarctique, mais aujourd'hui, le capitaine Watson et ses 88 hommes (et femmes) sont les derniers à vouloir faire respecter la loi au milieu des flots rugissants. Tiendront-ils face aux Japonais ? On vous tiendra au courant.
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Message  fée clochette Dim 26 Mai - 12:09

http://www.seashepherd.fr/news-and-media/editorial-121205-1.html

Les marques qui sponsorisent les massacres de dauphins

Commentaire de Gary Stokes, Sea Shepherd Hong Kong


Des dresseurs de dauphins à Taiji choisissent celui qu’ils emprisonneront à vie
Photo: Sea Shepherd

Le congrès annuel de l’IMATA (International Marine Animal Trainers Association) s’est déroulé récemment à Hong Kong. Il s’agissait d’un rassemblement de dresseurs de dauphins du monde entier, réunis pour discuter de ce dont discutent probablement deux dresseurs de dauphins quand ils se rencontrent – et, au vu de leur “vidéo d’ouverture”, ça a l’air pour le moins terrifiant!

En 2006, l’IMATA avait pris position en condamnant officiellement les monstrueuses tueries de dauphins et d’autres cétacés perpétrées dans les campagnes de chasse au rabattage au Japon. Mais bien des membres de l’IMATA sont encore rattachés au massacre de dauphins à Taiji. L’un des principaux membres de l’IMATA est en effet l’aquarium de Pékin, l’un des "Grands Sponsors" de la rencontre de cette année. Dans un communiqué de presse sur son propre site internet, l’aquarium de Pékin annonce fièrement son tout nouveau partenariat avec Taiji et le plan en deux parties visant à bâtir un espace d’archivage des mammifères marins importés dans les aquariums de la Chine toute entière. Au même moment, le musée de la baleine de Taiji devenait officiellement le petit frère chéri de l’aquarium de Pékin. Un aquarium qui regorge de dauphins importés du Japon.

Alors on n’a pas franchement l’impression que l’IMATA se débrouille très bien pour ce qui est de prendre ses distances vis-à-vis des massacres de Taiji.

En gardant bien cela en tête, tournons-nous vers les sponsors de ce congrès de la mort et de la torture. Comme on peut s’y attendre, les compagnies de filtration d’eau, d’aliments surgelés, etc., sont présentes en périphérie. De manière beaucoup plus inattendue en revanche, on tombe sur SCUBAPRO et SHERWOOD SCUBA, respectivement sponsors d’Argent et de Bronze. Pourquoi diable des marques de l’industrie de la plongée aussi respectables que celles-ci voudraient-elles être vues en train de promouvoir la captivité et le dressage des dauphins? Et si l’on examine encore un peu la liste, on tombe aussi sur Coca-Cola, les glaces Haagen Dazs, les bières Blue Girl. Ca en fait du beau monde!

Ce n’est pas tout. Tapi au milieu de ceux-là se trouve Parlevliet & Van der Plas B.V., propriétaires et opérateurs du super-chalutier Abel Tasman (connu auparavant sous le nom de Margiris), au cœur d’une importante controverse en Australie. Cette compagnie ravage et viole nos océans – bien-sûr, elle approvisionne aussi en poisson surgelé, mais, aux côtés de compagnies respectables telles que Coca-Cola, Haagen Dazs, Blue Girl, Scubapro et Sherwood, cela ressemble plutôt à une opération de blanchiment écolo.

Tout ça est organisé par l’Ocean Park de Hong Kong, un parc à thème qui se targue volontiers de ne posséder que des dauphins nés et élevés en captivité. Ce qu’ils oublient de mentionner, c’est que jusqu'en 1994, 90% de leurs dauphins étaient originaires des rabattages de Taiji et Taïwan – la plupart des dauphins du parc descendent donc, en fait, de ceux de Taiji. Le seul animal vivant aux Etats-Unis et provenant d'une chasse dans la baie de Taiji a d’ailleurs été transféré il y a quelques temps depuis l’Ocean Park de Hong Kong.


Dauphin Tursiops contraint de venir jouer pour manger
Photo: Sea Shepherd

Après la révélation du partenariat de SCUBAPRO et de SHERWOOD, de nombreux plongeurs, évidemment choqués, ont dû écrire à SCUBAPRO des quatre coins de la planète. Ces derniers ont alors commis une lourde erreur. Ils ont en effet annoncé que les accusations sur Facebook étaient « des allégations mensongères », qu’elles devaient être ignorées. Il était pourtant clair comme de l’eau de roche qu’ils figuraient sur la liste des Sponsors d’Argent, sur le site internet de la conférence. Ils se sont alors mis à raconter que leur logo était utilisé à l’insu de leur plein gré, ou sans leur accord, ce qui est assez étrange dans la mesure où Grant Abel, de l’IMATA, a affirmé dans un e-mail que toutes les informations qu’ils avaient postées leur avaient été fournies par l’entreprise elle-même.

C’est alors que Scubapro a commis sa plus grosse bourde, en annonçant qu’elle soutenait Ocean Park, selon elle l’un de ces quelques parcs aquatiques triés sur le volet voués à la prise de conscience et à l’éducation. Quelqu’un a dû perdre son job sur ce coup-là Ne se rendent-ils pas compte du fait que la plupart des plongeurs du monde plongent justement pour le plaisir d’explorer, de découvrir la nature et d’interagir avec les animaux sauvages? Si on avait envie de les voir dans des piscines de béton, on n’aurait aucun besoin de dépenser des fortunes pour des équipements de plongée!

Aujourd’hui, les massacres se poursuivent. Il est temps, pour nous tous, de nous lever et de nous rassembler, temps de faire front contre ces massacres absurdes, et temps, pour ces grosses corporations, de remettre les pieds sur terre et de prendre position pour de bon. ETES-VOUS POUR OU CONTRE LA CAPTIVITE?

Soyons clairs SCUBAPRO, en tant que plongeurs nous aimons vos produits, mais nous aimons encore plus les dauphins libres, dans l’océan. Les mammifères sauvages ne se trouvent que là-bas, contrairement aux équipements de plongée, que l’on pourra toujours aller acheter à d’autres.
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