Grève des agents de sûreté aéroportuaire
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Grève des agents de sûreté aéroportuaire
http://www.20minutes.fr/societe/844444-greve-aerien-mouvement-reconduit-dimanche-roissy-lyon
Grève dans l'aérien: Le mouvement est reconduit dimanche à Roissy et Lyon
Créé le 17/12/2011 à 17h12 -- Mis à jour le 17/12/2011 à 17h51
MOUVEMENT SOCIAL - Des retards et annulations de vols sont de nouveau à prévoir dimanche...
La CGT a annoncé à l'AFP que le mouvement de grève des agents de sûreté aéroportuaire, qui sont chargés d'effectuer les contrôles avant l'embarquement, était reconduit dimanche, à l'appel de l'ensemble des organisations, dans deux aéroports au moins: Roissy et Lyon-Saint-Exupéry. Il pourrait en outre y avoir des perturbations à l'aéroport de Toulouse. Christine Hamiani, déléguée CGT Brink's à Roissy, a précisé à l'agence de presse que la décision de reconduire le mouvement a été prise lors d'un vote en assemblée générale.
Depuis vendredi, ce mouvement de grève a provoqué des annulations de vols à Lyon (un vol sur deux seulement entre 14h et 19h30) et des retards à Roissy, où les files d'attente restent nombreuses.
Ce mouvement a été lancé par les syndicats des entreprises de sûreté qui emploient 10.000 salariés (ICTS France, Securitas, Brink's, Alyzia Sûreté, I Sec, Vigimark, Samsic, Serris, Securus), selon l'AFP. Ils réclament l'ouverture de négociations sur les salaires et conditions de travail.
A.G.
BouffonVert72- Messages : 1748
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Re: Grève des agents de sûreté aéroportuaire
http://www.liberation.fr/societe/01012378253-greve-aucun-vol-au-depart-de-l-aeroport-lyon-saint-exupery-samedi
Aéroports: les grèves vont se poursuivre ce dimanche
Des centaines d'agents de surêté manifestent le 16 décembre 2011 à l'aéropoprt de Roissy, près de Paris. (AFP / Miguel Medina)
Le mouvement de grève des agents de sûreté aéroportuaire, chargés du contrôle avant l’embarquement, qui provoque depuis vendredi des annulations de vols à Lyon et des retards à Roissy et Toulouse, devrait se poursuivre dimanche, au deuxième jour des vacances de Noël.
«Le mouvement de grève est reconduit pour demain (dimanche) à la fois sur Lyon et sur Roissy», à l’appel de l’ensemble des organisations, a fait savoir Christine Hamiani, déléguée CGT Brink’s à Roissy, précisant qu’il pourrait également y avoir à nouveau des perturbations à Toulouse.
Les syndicats des entreprises de sûreté, qui emploient 10.000 salariés (ICTS France, Securitas, Brink’s, Alyzia Sûreté, I Sec, Vigimark, Samsic, Serris, Securus) avaient déposé un préavis de grève national interentreprises, a rappelé Nicolas Cousin (CGT).
Ils réclament l’ouverture de négociations sur les conditions de travail et les salaires, ceux-ci s’échelonnant entre 1.100 à 1.400 euros en moyenne, selon les syndicats, 1.600 selon le patronat.
A Lyon, 23 des 111 vols prévus devaient finalement être assurés d’ici la fin de la soirée samedi, alors que la direction de l’aéroport avait annoncé en tout début de matinée la suspension de l’ensemble des départs, affectant 12.000 passagers.
La veille, à la mi-journée, le quatrième aéroport de France avait annulé tous les vols, alors que dans la matinée une cinquantaine d’avions avaient décollé.
«On est toujours dans une situation de blocage»
A Roissy, où entre 100 et 200 salariés ont manifesté dans la matinée à l’appel d’une intersyndicale CFDT, CFTC, CGT, FO, Sud et Unsa, une porte-parole d’Aéroports de Paris (ADP) a indiqué en début de soirée qu’il y avait toujours «des files d’attente qui se créent en fonction du trafic» au terminal 2, le pic ayant été enregistré à la mi-journée.
Selon elle, sur certains vols long-courrier au départ de ce terminal, des retards de 30 minutes ont été enregistrés samedi, mais il n’y a eu «aucun vol annulé en raison de la grève» au départ des aéroports parisiens, la situation à Orly étant «normale».
«Par prudence», ADP appelle toutefois les passagers qui partent du terminal 2E ou 2F à venir un peu plus tôt, a-t-elle ajouté.
Tout en reconnaissant «des perturbations avec des retards de vol», le président du Syndicat des entreprises aéroportuaires (Sesa, patronat), Patrick Thouverez, a indiqué à l’AFP qu’«à Roissy, trois sociétés sur quatre (avaie)nt repris le travail».
Faux, a rétorqué Mme Hamiani, assurant que les salariés de Securitas, ICTS et la Brink’s étaient toujours en grève.
«On est toujours dans une situation de blocage, on n’a toujours aucune proposition de négociations», a-t-elle souligné.
Dans les autres aéroports du pays, la situation était normale samedi, à l’exception de Toulouse-Blagnac, où les vols partaient avec de légers retards n’excédant généralement pas une demi-heure.
Samedi sur RTL, le ministre des Transports Thierry Mariani a à nouveau déploré «une prise en otage» des vacanciers et réitéré sa demande d’un examen rapide d’une proposition de loi UMP visant à encadrer le droit de grève dans le transport aérien.
«On est obligés d’en arriver à choisir des départs en vacances, parce qu’on n’arrive pas à obtenir l’ouverture sérieuse de négociations», a rétorqué Mme Hamiani, assurant que les salariés ne menaient pas ce mouvement «de gaieté de coeur».
«Les collègues ne sont pas près de lâcher. Ils ne veulent pas entendre parler d’une reprise en ne sortant avec rien», a souligné la responsable.
AFP
Je ne les imaginais pas du tout comme ça les agent(e)s de sureté...
BouffonVert72- Messages : 1748
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Re: Grève des agents de sûreté aéroportuaire
Salaires et conditions de travail
Copas- Messages : 7025
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Re: Grève des agents de sûreté aéroportuaire
http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/12/17/le-mouvement-de-greve-touchant-les-aeroports-de-lyon-et-paris-reconduit_1620166_3224.html
Grève dans le ciel : aucun vol dimanche matin à Lyon-Saint-Exupéry
LEMONDE.FR avec AFP, Reuters | 17.12.11 | 18h31 • Mis à jour le 18.12.11 | 07h33
Le mouvement de grève des agents de sûreté aéroportuaire, qui touche les aéroports de Lyon-Saint-Exupéry et, dans une moindre mesure, Roissy-Charles-de-Gaulle depuis vendredi va être reconduit dimanche, a annoncé, samedi 17 décembre, la CGT après un vote en assemblée générale. Aucun avion ne décollera de Lyon-Saint-Exupéry avant 13 h 20, selon la direction, et 46 vols - soit 50 % du trafic - seront assurés par la suite.
Les syndicats des entreprises de sûreté, qui emploient 10 000 salariés réclament l'ouverture de négociations sur les salaires et les conditions de travail. "On est obligés d'en arriver à choisir des départs en vacances parce qu'on n'arrive pas à obtenir l'ouverture sérieuse de négociations", a souligné Christine Hamiani, déléguée CGT Brink's, assurant que les salariés ne menaient pas ce mouvement "de gaieté de coeur" et qu'ils "ne sont pas près de lâcher".
Samedi, seuls 23 des 111 vols prévus à l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry, quatrième de France, ont décollé, soit "un départ sur deux à partir de 14 heures", selon la Direction générale de l'aviation civile (DGAC). Selon Denis Lefranc, du syndicat UNSA, la société de sécurité Brinks "a fait venir une quinzaine d'agents de sûreté depuis les aéroports de Marseille, Lille et Nice" afin de rouvrir "les postes de filtrage vers midi".
A Paris, la situation était normale à l'aéroport d'Orly, tandis qu'à celui de Roissy-Charles De Gaulle, la grève des agents de sûreté a provoqué des retards au décollage, avec des pics d'attente à la mi-journée. Des légers retards ont également été signalés à Toulouse-Blagnac.
"ON COMMENCE TOUS LES JOURS À 3 HEURES DU MATIN"
Les négociations entre la direction et les agents de sûreté sont au point mort, selon les syndicats. "L'usure au niveau du travail est énorme. Les horaires sont extrêmement durs en période de vacances de fin d'année. On commence tous les jours à 3 heures du matin", a expliqué Denis Lefranc. Les syndicats veulent notamment revoir les salaires, qui oscillent entre 1 100 à 1 400 euros en moyenne, selon les syndicats, 1 600 selon le patronat.
Le ministre des transports Thierry Mariani a déploré, samedi sur RTL, "une prise en otage" des vacanciers et réitéré sa demande d'un examen rapide d'une proposition de loi UMP visant à encadrer le droit de grève dans le transport aérien.
BouffonVert72- Messages : 1748
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Re: Grève des agents de sûreté aéroportuaire
http://www.liberation.fr/societe/01012378253-greve-aucun-vol-au-depart-de-l-aeroport-lyon-saint-exupery-samedi
Hier à 8h07 (Mis à jour aujourd'hui à 16h49)
Aéroports: les grèves reconduites lundi
Les agents de sûreté aéroportuaire ont décidé dimanche, après l'échec des discussions avec le patronat, de reconduire lundi le mouvement de grève qui perturbe fortement le trafic aérien à Lyon, et provoque des retards à Roissy et dans une moindre mesure à Toulouse.
En pleines vacances de Noël, les syndicats des entreprises de sûreté, qui contrôlent les passagers avant l'embarquement et emploient 10.000 salariés (ICTS France, Securitas, Brink's, Alyzia Sûreté, I Sec, Vigimark, Samsic, Serris, Securus), ont lancé vendredi un mouvement de grève nationale interentreprises.
Ils réclament des négociations au niveau de la branche sur les conditions de travail et les salaires, ceux-ci s'échelonnant entre 1.100 à 1.400 euros en moyenne, selon les syndicats, 1.600 selon le patronat du secteur.
Selon Christine Hamiani, déléguée CGT Brink's à Roissy, le Syndicat des entreprises aéroportuaires (Sesa, patronat) a convié les syndicats à une réunion à Roissy en début d'après-midi dimanche, mais la rencontre s'est avérée "stérile".
"Ils ne nous ont rien proposé de sérieux, si ce n'est éventuellement de nous voir demain (lundi) pour mettre en place un calendrier de négociations, sous réserve que nous reprenions le travail", a-t-elle expliqué, y voyant un "échec total de la tentative de négociation".
"Nous avons tous refusé, nous sommes sortis et la grève est prolongée", a-t-elle ajouté, précisant que les syndicats réclamaient "des propositions salariales concrètes".
Le Sesa a confirmé de son côté avoir reçu l'ensemble des organisations syndicales, et indiqué leur avoir proposé une réunion lundi à 14h30 afin d’étudier leurs revendications et de fixer un calendrier de négociation.
"Ce geste d'ouverture correspond à la demande des organisations syndicales d'ouvrir les négociations", a souligné le président du Sesa, Patrick Thouverez.
Fortes perturbations dimanche
Depuis vendredi, le mouvement de grève a entraîné de fortes perturbations à l'aéroport de Lyon, le quatrième du pays.
Dimanche, comme la veille, aucun vol n'a décollé dans la matinée et un vol sur deux devait être assuré dans l'après-midi, soit 46 vols sur les 125 initialement prévus dans la journée.
La direction de cet aéroport a exhorté la Brink's, employeur des grévistes sur place, à trouver "une solution" pour mettre fin à la grève.
A Roissy, où 93.000 passagers étaient attendus dans la journée, les files d'attente au contrôle pouvaient durer jusqu'à une heure et demie, selon les heures de la journée. Elles concernaient principalement les terminaux 2F et 2E du grand aéroport parisien, et dans une moindre mesure les terminaux 2A, 2B, 2C et 2D, selon une porte-parole d'Aéroports de Paris (ADP).
Les 640 départs du jour étaient néanmoins maintenus, avec des retards moyens enregistrés de 40 minutes.
L'aéroport de Toulouse semblait de son côté moins touché par la grève, avec des retards au départ d'un quart d'heure en moyenne et aucun vol annulé.
Les autres aéroports fonctionnaient normalement.
Samedi, le ministre des Transports Thierry Mariani avait à nouveau déploré "une prise en otage" des vacanciers et souhaité l'examen rapide d'une proposition de loi UMP visant à encadrer le droit de grève dans le transport aérien.
"On est obligés d'en arriver à choisir des départs en vacances parce qu'on n'arrive pas à obtenir l'ouverture sérieuse de négociations", avait rétorqué Mme Hamiani.
(source AFP)
BouffonVert72- Messages : 1748
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Re: Grève des agents de sûreté aéroportuaire
http://www.20minutes.fr/societe/844990-greve-aeroports-poursuit-mardi-gagne-nouvelles-villes
La grève dans les aéroports se poursuit mardi et gagne de nouvelles villes
Créé le 19/12/2011 à 07h17 -- Mis à jour le 19/12/2011 à 20h51
SOCIAL - Deux médiateurs ont été nommés ce lundi soir pour «inciter» les protagonistes à entamer des négociations...
C'est toujours la galère dans les aéroports héxagonaux. Deux médiateurs ont été nommés ce lundi soir pour tenter de trouver une issue à la grève des agents de sûreté qui perturbe plusieurs aéroports français, a annoncé la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet. Ces médiateurs, en lien avec le ministère du Travail, «devront inciter» les directions des entreprises et les représentaux syndicaux «à la négociation», a-t-elle précisé aurpès de Reuters.
La ministre a précisé qu'elle réévaluerait la situation mardi à la mi-journée à la suite de ces nominations mais qu'il n'était «pas question de laisser les Français pris en otage par ce conflit à l'occasion des vacances de Noël». «Nous allons étudier toutes les solutions», a ajouté Nathalie Kosciusko-Morizet.
Nice et Mulhouse vont rejoindre le mouvement mardi
Les aéroports, dont Lyon-Saint-Exupéry et Paris-Charles-de-Gaulle, connaissent ce lundi une quatrième journée consécutive de perturbations en raison de la reconduction de la grève des agents de sécurité. Et ce n'est pas fini, puisque les syndicats ont annoncé la poursuite du mouvement mardi, et même son élargissement à d'autres villes.
Outre les aéroports de Roissy, Lyon et Toulouse, principalement touchés depuis vendredi, ceux de Nice et Mulhouse doivent rejoindre le mouvement de grève nationale inter-entreprises mardi dès 00h01, ont indiqué la CGT et la CFDT. Un préavis a par ailleurs été déposé à Rennes, qui prendra effet en fin de semaine, a indiqué à l'AFP Christine Hamiani, déléguée CGT Brink's. Selon elle, «aujourd'hui, des salariés sont en grève depuis plusieurs jours et sont prêts à se battre jusqu'au bout parce qu'ils en ont ras le bol».
Retards
Les vols programmés lundi matin au départ de Lyon-Saint-Exupéry, plateforme la plus touchée par le mouvement, ont néanmoins pu décoller avec moins d'une heure de retard. La direction de l'aéroport annonce moins de 20% d'annulation dans la journée. «Pour opérer la totalité de ces vols, un mode dégradé a dâ être mis en place, générant des retards et une attente malheureusement souvent longue pour les passagers dont nous mesurons l'inconfort», a déclaré le directeur de l'aéroport, Philippe Bernand.
Aéroports de Paris, la société qui gère les aéroports franciliens d'Orly et de Roissy-Charles-de-Gaulle, indique pour sa part que «la situation est en amélioration sensible» par rapport à la journée de dimanche avec une situation normale à Paris-Orly , tandis qu'à Paris-Charles de Gaulle, les principaux retards aux postes de contrôle sont concentrés au terminal 2. «Le temps d'attente moyen est de 30 minutes et peut atteindre 45 minutes sur certains postes de contrôle», écrit ADP.
Hausses de salaires et l'amélioration des conditions de travail
«Aucune annulation de vols n'est prévue» à Roissy , souligne le communiqué. Les syndicats des sociétés de sûreté des aéroports, qui emploient environ 10.000 personnes, demandent des hausses de salaires et l'amélioration des conditions de travail. Les négociations entre la direction nationale de la Brink's et les syndicats, à Lyon, n'ont pas abouti.
«On nous propose de petits accords locaux mais pas d'accords nationaux», regrette Yacine Bah, délégué CGT de l'entreprise. Il a annoncé «une reconduction de la grève» et «un durcissement du mouvement». En conséquence, la réunion de négociations prévue ce lundi à 14h30 a été annulée par les entreprises aéroportuaires et des prestataires extérieurs assurent une partie de l'activité.
Retard moyen de 12 minutes à l'embarquement à Toulouse
«Nous sommes à 100% de grévistes à Lyon et à partir de lundi le mouvement va s'étendre à (Paris-)Orly et à Nice», estimait ce lundi matin le syndicaliste, qui regrette que l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry «fasse appel à des sociétés extérieures pour traiter les vols». Une cinquantaine de salariés de l'aéroport ont été mobilisés depuis le début du conflit pour renforcer le dispositif d'accueil et de renseignement des passagers. La direction de l'aéroport a par ailleurs demandé aux passagers d'éviter les bagages de format hors normes comme des skis, surfs, sacs de golf ou vélos.
La direction des aéroports parisiens s'attend à de nouveaux retards ce lundi à certains postes de contrôle. A Toulouse-Blagnac, les vols affichaient dimanche un retard moyen de 12 minutes à l'embarquement, plus que samedi. «Il n'y a eu pour le moment aucune annulation de vol», a précisé à Reuters Marc Dupeyron, directeur de la communication de cet aéroport. «Les effets de cette grève ont été amoindris dimanche matin par le fait que les usagers ont écouté nos consignes et sont arrivés très en avance, ce qui a permis de lisser les procédures d'embarquement.»
Service minimum dans le secteur aérien
L'UMP a estimé que ce mouvement justifiait la mise en place d'un service minimum dans le secteur aérien, à l'instar de ce qui se fait dans les transports publics terrestres. Le président du groupe de la majorité à l'Assemblée nationale, Christian Jacob, a ainsi confirmé que l'UMP s'efforcerait de faire voter avant l'élection présidentielle une proposition de loi du député Eric Diard visant à encadrer le droit de grève dans le transport aérien. Il a précisé sur Radio J que l'Assemblée devrait examiner fin janvier ce texte qui imposerait notamment de déposer un préavis de grève 48 heures avant le lancement du mouvement.
«Cette prise d'otages au moment des périodes de vacances est de moins en moins supportable», a-t-il dit. Le ministre des Transports, Thierry Mariani, et sa collègue de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet ont apporté ce week-end leur soutien à cette proposition de loi.
B.D. avec Reuters
BouffonVert72- Messages : 1748
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Re: Grève des agents de sûreté aéroportuaire
Bras de fer dans le conflit des aéroports
Reuters – il y a 24 minutes
PARIS (Reuters) - Le bras de fer se poursuit mardi entre le gouvernement, qui hausse le ton, et les agents de sécurité dont la grève perturbe depuis cinq jours certains des aéroports les plus actifs de France au moment des vacances de fin d'année.
Le conflit est devenu un prétexte à affrontement politique droite-gauche, l'opposition socialiste reprochant au gouvernement d'en profiter pour relancer le débat sur la mise en place d'un service minimum dans le secteur aérien.
Une proposition de loi visant à instaurer un service minimum dans le transport aérien comme pour les trains sera examinée par les députés dès le 24 janvier, a annoncé le président UMP de l'Assemblée, Bernard Accoyer.
La ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a nommé lundi soir deux médiateurs pour tenter de dénouer le conflit tout en assurant qu'il n'était pas question de "laisser les Français pris en otage" pendant les fêtes.
Les forces de l'ordre se substitueront aux agents grévistes si besoin est, a annoncé mardi le ministère de l'Intérieur.
"L'objectif est qu'aucun passager ne soit bloqué et que la sécurité des vols soit par ailleurs parfaitement assurée", a déclaré le porte-parole du ministère, Pierre-Henry Brandet.
Les représentants des grévistes qui ont continué à manifester au cinquième jour de mouvement dans plusieurs aéroports ont aussitôt dénoncé un ultimatum et des "tentatives de réquisition des salariés."
Dans les aéroports de Lyon-Saint-Exupéry et au terminal 2 de Paris-Charles-de-Gaulle, où la grève est la plus suivie, la situation était mardi en amélioration sensible grâce à la mobilisation de personnels complémentaires.
A Lyon, aucune annulation de vols n'a été enregistrée dans la matinée et les vols sont partis avec 15 à 40 minutes de retard, selon la direction qui pensait assurer la totalité du trafic prévu dans la journée.
A Roissy, les principaux retards restaient concentrés au terminal 2 avec un temps d'attente moyen de 30 minutes, voire 45 sur certains postes de contrôle, selon la Direction générale de l'aviation civile (DGAC).
La situation s'est également améliorée à l'aéroport de Toulouse-Blagnac où le retard moyen des vols est tombé à 9 minutes, contre 12 la veille, selon la direction.
UN PRÉAVIS DE GRÈVE EXISTE DÉJÀ, DIT LA CGT
Les syndicats avaient prévu une extension du mouvement aux aéroports de Nice et de Mulhouse, mais aucune perturbation n'était signalée dans la matinée dans la première ville.
Les syndicats des sociétés de sûreté des aéroports, qui emploient environ 10.000 personnes, demandent des hausses de salaires et l'amélioration des conditions de travail.
Deux médiateurs ont été nommés lundi soir pour tenter de trouver une issue au mouvement des agents de sécurité. Mais parallèlement, le gouvernement a musclé ses propos.
"Nous voulons que cette grève cesse. Nous voulons que cesse cette prise d'otages des usagers qui partent en vacances", a dit la porte-parole du gouvernement, Valérie Pécresse, sur LCI.
"Nous avons une matinée de dialogue que nous espérons fructueuse, il faut que la grève se termine", a ajouté la ministre du Budget.
Elle a confirmé que le gouvernement était favorable à la proposition de loi du député UMP Eric Diard visant à imposer aux salariés du secteur du transport aérien de déclarer toute grève au moins deux jours à l'avance.
La ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui est aussi chargée des transports, avait déclaré lundi qu'elle réévaluerait la situation mardi à la mi-journée et étudierait "toutes les solutions" en cas d'échec des discussions.
Dans un communiqué, la CGT a répliqué que la profession était déjà soumise à un "préavis de grève au minimum de 7 jours". Elle met en garde le gouvernement contre "l'envoi des forces de police contre les grévistes".
La première secrétaire du PS a déploré que le gouvernement ne réagisse que lorsque le conflit bat son plein.
"Le service minimum, la droite en parle toujours en plein moment de crise", a déclaré Martine Aubry sur RTL.
"Ce n'est pas au moment où les Français vont partir en vacances - et on peut comprendre leur exaspération - qu'il faut s'inquiéter du fait que les salariés de ces entreprises privées de sécurité soient dans la précarité et de mauvaises conditions de travail", a-t-elle ajouté.
Pour le député socialiste Pierre Moscovici, directeur de campagne du candidat socialiste, c'est "l'absence de dialogue social" qui est en cause.
"Cette grève n'aurait pas dû avoir lieu", a-t-il déclaré sur France Info. "François Hollande, au cours de sa campagne électorale, insistera sur la démocratie sociale."
Gérard Bon, avec le service France, édité par Patrick Vignal
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Re: Grève des agents de sûreté aéroportuaire
http://www.20minutes.fr/societe/846102-thierry-menard-cgt-les-grevistes-remplaces-personnes-non-qualifiees
Thierry Ménard, CGT: «Les grévistes sont remplacés par des personnes non qualifiées»
Créé le 20/12/2011 à 18h24 -- Mis à jour le 20/12/2011 à 18h31
Grève des agents de sûreté aéroportuaire à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, le 20 décembre 2011. PIERRE VERDY / AFP
GRÈVE – Les agents de sûreté aéroportuaire reconduisent leur grève, tandis que le gouvernement prône le service minimum dans le transport aérien…
Contacté par 20 Minutes, Thierry Ménard, secrétaire fédéral de la CGT commerce, distribution et services, fait le point après la reconduite de la grève des agents de sûreté des aéroports.
Comment se sont passées les discussions de ce mardi avec le patronat?
Nous nous sommes vus opposer une fin de non recevoir sur les revendications des salariés et des syndicats. Le début des négociations est toujours conditionné au: «arrêtez la grève et on négociera». Les salariés sont remontés et ont décidé la poursuite de la grève pour demain (mercredi, ndlr). Nous voulons une ouverture des négociations sur les revendications que l’on porte, là on fait un chantage aux salariés: le début des négociations contre la fin de la grève.
Que pensez-vous du «remplacement» des personnels grévistes de la sûreté aéroportuaire?
Un agent de sûreté aéroportuaire doit détenir deux agréments, renouvelés régulièrement, et suivre une formation continue tous les trois mois. Si dans ce processus il loupe un de ces agréments, qui sont délivrés par le préfet et le procureur, il est licencié. Quelqu’un d’une société extérieure remplaçant un salarié gréviste n’a pas cet agrément, il n’est pas qualifié. En plus de casser la grève, cela pose la question de la sécurité aéroportuaire. Sans compter que d’un point de vue légal, les employeurs se mettraient en infraction: les salariés remplaçants peuvent avoir un badge pour l’accueil, mais ils ne peuvent pas assurer la sûreté sans agrément.
Comment accueillez-vous la proposition de loi du député UMP Eric Diard sur le service minimum dans le transport aérien, copié sur celui du transport ferroviaire?
C’est proprement scandaleux. Ce député et le ministre des Transports se saisissent de cette grève pour déposer cette proposition de loi, mais nous ne sommes pas un service public comme le transport ferroviaire, nous sommes dans le privé. C’est donc une remise en cause du droit de grève, et c’est plus de pression à supporter pour les salariés. En plus, ils disent que les grévistes «prennent en otage» les gens, mais un préavis a été déposé sept jours avant. Ce temps donné permettait les négociations, le gouvernement et le patronat n’ont pas saisi cette occasion et ont laissé pourrir la situation.
Quelle réponse allez-vous y apporter?
On est en train de préparer une réponse. Concernant la légalité de l’emploi de «remplaçants» à la place des grévistes, on sait que sur Roissy, ce seraient des agents de Sécuritas Hollande, et sur Lyon, des personnes sans agréments. Donc des personnels pas formés, parfois étrangers. Aujourd’hui, ils font tourner les aéroports, au prix d’une certaine dangerosité.
Propos recueillis par Nicolas Bégasse
BouffonVert72- Messages : 1748
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Re: Grève des agents de sûreté aéroportuaire
Aéroports: dernière réunion avant le recours aux forces
Reuters – il y a 2 heures 3 minutes
Agents en grèce dans un terminal de l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle. Les agents de sécurité et le médiateur nommé par le gouvernement tentent ce mercredi de mettre fin à un mouvement social qui perturbe depuis six jours les aéroports français à l'approche des fêtes de fin d'année. Quatre cents policiers et gendarmes se tiennent prêts à se substituer aux personnels grévistes en cas d'échec des négociations. /Photo prise le 21 décembre 2011/REUTERS/Benoît Tessier
PARIS (Reuters) - Les agents de sécurité et le médiateur nommé par le gouvernement tentent ce mercredi de mettre fin à un mouvement social qui perturbe depuis six jours les aéroports français à l'approche des fêtes de fin d'année.
Quatre cents policiers et gendarmes se tiennent prêts à se substituer aux personnels grévistes en cas d'échec des négociations.
Une réunion a commencé dans la matinée à l'aéroport parisien de Roissy-Charles de Gaulle entre un médiateur et les grévistes, qui demandent des hausses de salaire allant jusqu'à 200 euros par mois et l'amélioration de leurs conditions de travail.
Mais selon la CGT, la situation était toujours bloquée en fin de matinée. "Le patronat ne veut toujours pas discuter pour l'instant des salaires", a déclaré un porte-parole.
Selon Sud aérien, le président du syndicat des entreprises de sécurité aérienne n'est pas venu à la réunion. "Le gouvernement hausse le ton et utilise à nouveau la démagogique et misérable vieille ficelle des 'passagers pris en otage' pour menacer de remplacer les grévistes par des policiers", écrit Sud aérien dans un communiqué.
"Les négociations vont continuer ce matin. Mais si cette grève continuait, il est évident que le gouvernement prendra ses responsabilité pour que le trafic puisse s'écouler normalement", a déclaré Thierry Mariani, ministre chargé des Transports, sur France 2.
Lors du conseil des ministres, Nicolas Sarkozy a demandé au gouvernement de prendre "toutes les mesures nécessaires" pour que les départs en vacances de fin d'année ne soient pas perturbés par la grève des employés de sécurité des aéroports, a indiqué la porte-parole du gouvernement Valérie Pécresse.
"Si cela devait se faire, ça se ferait dans la journée ou d'ici demain, parce que les grands départs ça commence à partir de demain et même de ce soir", a précisé la ministre de l'Ecologie et des Transports Nathalie Kosciusko-Morizet.
Dans la matinée, la situation était normale dans les deux aéroports parisiens, où aucune annulation de vol n'était prévue, a-t-on appris auprès de leur gestionnaire, Aéroports de Paris.
Tous les vols devaient également être assurés à Lyon.
Disant vouloir mettre fin aux désordres liés à des grèves à répétition lors des grands départs en vacances, le gouvernement a apporté son soutien à une proposition de loi dont l'examen est prévu le 24 janvier à l'Assemblée.
LES PILOTES PRÊTS À LA GRÈVE
Le texte prévoit d'étendre au transport aérien le cadre prévu dans le transport ferroviaire. Les salariés qui souhaitent faire grève devraient ainsi le dire deux jours à l'avance afin de permettre à leurs employeurs de faire face aux pénuries de personnel.
Le recours éventuel aux forces de l'ordre a suscité de vives réactions. Les deux principaux syndicats de policiers ont appelé en vain le gouvernement à revenir sur sa décision.
"Les policiers n'ont pas vocation à devenir des briseurs de grève", a déclaré aux journalistes Nicolas Comte, secrétaire général du syndicat Unité SGP-police.
Force ouvrière dénonce une atteinte au droit de grève et rappelle son opposition à la proposition de loi déposée par le député Eric Diard.
"Cette proposition de loi doit être retirée sans délai car elle porte à la fois atteinte au droit de grève et vise aussi à discréditer l'action collective des salariés", déclare la centrale dans un communiqué.
Le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), principal organisation de pilotes, va déposer un préavis de grève au début février pour exiger le retrait de la proposition de loi visant à encadrer le droit de grève dans le transport aérien.
"Il est intolérable que le gouvernement, pour masquer ses propres insuffisances, stigmatise, entre autres, notre population pilote en lui restreignant son légitime droit de grève", écrit le SNPL sur son site internet.
Deux syndicats d'hôtesses et de stewards devraient se joindre au mouvement.
Gérard Bon, avec le service France, édité par Patrick Vignal
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Re: Grève des agents de sûreté aéroportuaire
Communiqué du Nouveau Parti Anticapitaliste.
Les agents de sécurité des aéroports en grève ont raison!
Le mouvement de grève des agents de sécurité des aéroport est symbolique par tous ses aspects.
Il s'agit avant tout d'un secteur qui a été "externalisé" par les pouvoirs publics au profit de sociétés privées qui bénéficient ainsi d'une rente de situation.
Or, le patronat de ce secteur maintient les travailleurs à des salaires se situant seulement entre 1100 et 1400 euros en moyenne et, surtout, impose des horaires de travail infernaux ne permettant pas l'existence d'un minimum de vie sociale.
Face à cette exploitation, la lutte des agents de sécurité des aéroports est parfaitement légitime. De ce point de vu, l'annonce par le gouvernement de la mobilisation de 400 policiers et gendarmes pour briser cette grève est dans la continuité des réquisitions dans la pétrochimie lors du mouvement contre la réforme des retraites. Sous prétexte de "prise d'otages" des voyageurs, il s'agit d'un nouvel épisode de la guerre sociale larvée que mène le gouvernement français contre les travailleurs de ce pays, d'une nouvelle atteinte aux droits des salariés.
Les vrais "preneurs d'otage" sont les patrons de ce secteur qui, aidés par le gouvernement, contraignent les agents de sécurité à être enchaînés à leur lieu de travail pour des salaires de misère.
Le NPA soutient sans réserve la grève des agents de sécurité des aéroports et appelle à une solidarité générale en leur faveur."
Le 21 décembre 2011.
tomaz- Messages : 302
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Re: Grève des agents de sûreté aéroportuaire
Lutte Ouvrière n°2264 du 22 décembre 2011
Contre les mensonges des ministres, solidarité avec les grévistes des aéroports
Le mouvement de grève des agents de sûreté, chargés du contrôle des bagages des passagers dans les aéroports, se poursuit. Et voilà que le gouvernement reparle d'un service minimum et menace de remplacer les grévistes par des policiers. La ministre de l'Écologie et des Transports, Kosciusko-Morizet, s'est déclarée quant à elle « choquée » des inconvénients que la continuation de cette grève implique pour les voyageurs : vols perturbés, avions retardés.
Eh oui, lorsqu'une catégorie de travailleurs arrête le travail, cela a des conséquences ! Preuve que, sans les travailleurs, rien ne fonctionne.
Pour que les avions volent, pour que des millions de personnes puissent se déplacer par ce moyen, il faut la collaboration d'une multitude de catégories de travailleurs : pilotes, hôtesses de l'air, bien sûr, mais aussi mécaniciens, bagagistes, agents de piste ou de sûreté, agents d'accueil ou d'entretien. Leurs qualifications sont différentes, leurs salaires aussi. Les uns dépendent des aéroports, les autres des compagnies aériennes, d'autres encore de multiples sociétés sous-traitantes. Ils ont tous en commun que, sans eux, les entreprises ne peuvent pas fonctionner, ne peuvent pas remplir leur rôle social, et qu'elles ne peuvent pas non plus produire du profit. La seule catégorie sociale liée au secteur qui est totalement inutile est celle des actionnaires, des propriétaires des compagnies aériennes.
Il en va ainsi pour toutes les entreprises. Leur fonctionnement résulte du travail d'une multitude de salariés pour le seul profit d'une poignée d'exploiteurs.
Les agents de sûreté protestent contre les salaires bas, mais aussi contre les conditions de travail déplorables : horaires de galère, travail parfois sept jours sur sept, absence de salles de repos et de cantine. Ils revendiquent une augmentation de salaire de 200 euros.
Les grévistes se heurtent non seulement à leurs directions, les entreprises du secteur, Brinks, Securitas et autres ICTS France, mais aussi aux donneurs d'ordres, les aéroports et les compagnies aériennes : à tous ceux qui ont intérêt à ce que les avions volent, que les profits rentrent et que les salariés se laissent exploiter en silence. Et tout ce beau monde peut compter sur les dirigeants politiques qui, pour faire taire ceux qui osent revendiquer, brandissent les intérêts des usagers.
La solidarité de tous les travailleurs doit aller aux grévistes. D'autant plus que les revendications qu'ils avancent sont largement partagées par l'ensemble du monde du travail ! La dégradation du pouvoir d'achat est, avec le chômage, un des fléaux qui frappent le monde du travail.
Le blocage des salaires, officiellement déclaré il y a presque trente ans par un gouvernement socialiste, survit aux changements de gouvernement. Les prix augmentent pourtant, et à un rythme de plus en plus rapide avec l'aggravation de la crise financière. Ils augmentent en particulier pour les produits et les services les plus indispensables : loyer, gaz, électricité, fioul, transport, sans parler des produits alimentaires de base. Aux hausses de prix s'ajoutent les prélèvements croissants de l'État lui-même.
L'augmentation générale des salaires est une nécessité pour l'ensemble des salariés, rien que pour annuler la perte du pouvoir d'achat accumulée au fil des ans. Et une fois la hausse des salaires obtenue, il est nécessaire de la garantir par l'indexation automatique et immédiate des salaires sur les hausses de prix constatées par les salariés eux-mêmes, et non pas par des officines gouvernementales.
Cet objectif doit être dans le programme des futures luttes des travailleurs, à côté de ceux, indispensables, contre le chômage : l'interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous sans diminution de salaire.
Alors, solidarité avec ceux qui se battent pour une augmentation de salaire, oui ! Mais, bien au-delà de la simple solidarité, il faut être conscient que tous les travailleurs, de quelque catégorie et de quelque secteur qu'ils soient, ont les mêmes intérêts face à la classe capitaliste et à son État. Ils doivent unir leurs forces pour obtenir satisfaction par le seul moyen possible : la lutte collective.
Au cours de la lutte collective que le patronat et l'État finiront par provoquer, le monde du travail se rendra compte que, pour obtenir satisfaction à ses revendications vitales, il faudra s'en prendre à la dictature du grand capital sur les entreprises et la société. Dans la guerre sociale aggravée par la crise, c'est eux ou nous : leur profit ou notre droit à la vie !
Éditorial des bulletins d'entreprise du 19 décembre
Vals- Messages : 2770
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Re: Grève des agents de sûreté aéroportuaire
http://www.20minutes.fr/politique/847001-greve-transports-besancenot-arthaud-buffet-soutien-manifestants
Grève dans les transports: Besancenot, Arthaud et Buffet au soutien des manifestants
Créé le 22/12/2011 à 11h21 -- Mis à jour le 22/12/2011 à 11h36
Marie-George Buffet (PCF) et Nathalie Arthaud (LO) à l'aéroport de Roissy, en région parisienne, le 22 décembre 2011. Thomas Samson afp.com
SOCIAL - NKM et Claude Guéant vont également se rendre sur place...
Les agents de sûreté de l'aéroport de Roissy, en grève depuis vendredi, ont reçu jeudi le soutien de Marie-George Buffet (PCF), Olivier Besancenot (NPA) et Nathalie Arthaud (LO).
Les trois politiques se sont adressés à Roissy aux 250 manifestants qui depuis sept jours défilent tous les matins dans les aérogares de l'aéroport parisien.
«Je ne suis candidat à rien, je suis venu les soutenir», a expliqué l'ancien candidat à la présidentielle, Olivier Besancenot du nouveau parti anticapitaliste (NPA).
«Le droit de grève est en danger, j'espère que toute la gauche le comprend», a ajouté Olivier Besancenot avant de comparer Nicolas Sarkozy à l'ancien Premier ministre britannique Margaret Thatcher.
«Chantage», selon Arthaud
Nathalie Arthaud a salué la «lutte courageuse envers et contre tous» des grévistes. «Je condamne le fait que le gouvernement empêche les grévistes de se défendre, leur fait du chantage (...) ce sont les patrons qui ont la responsabilité de tout ça», a déclaré la candidate LO à la présidentielle.
Marie-George Buffet s'est éclipsée après son discours de soutien aux grévistes. Dans la matinée, la députée PCF avait estimé dans un communiqué que le gouvernement, qui veut soumettre les agents de contrôle de la sûreté aéroportuaire aux contraintes liées aux missions de service public, n'a qu'à négocier pour leur donner le droit et le statut de fonctionnaires.
Jeudi matin, au septième jour de grève, des effectifs de la police aux frontières (PAF) et de la gendarmerie du transport aérien (GTA) ont été déployés à l'aéroport de Roissy pour remplacer le personnel gréviste des sociétés de sûreté.
BouffonVert72- Messages : 1748
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Re: Grève des agents de sûreté aéroportuaire
On ne lâchera Rien !
Le parti de ceux qui se lèvent tard et touchent un max de fric contre ceux qui gagnent de 1000 à 1300 €, parle. On peut faire l'addition des revenus de tous ceux qui parlent là, c'est primaire mais édifiant :
La France qui se lève tôt et a du mal à s'en sortir, qui n'a pas eu d'augmentations de salaires depuis longtemps n'a aucune leçon à recevoir de celui qui en arrivant à l’Élysée s'est augmenté de 170% d'un salaire déjà indécent qu'il a cumulé avec d'autres sources de revenus.
Depuis 2 jours on nous dit qu'il y a peu de perturbations et que le travail reprend... Télé-Sarko a claironné cela mais le petit a envoyé les flics pour faire le boulot... Enfumages et mensonges de nos brejneviens cathodiques ...
L'utilisation de la police pour casser la grève . Sarko utilise les moyens de l'état pour aider ses copains dirigeants de boites privées :
La réalité, conditions de travail, arbitraire, harcèlements et salaires misérables :
Le parti de ceux qui se lèvent tard et touchent un max de fric contre ceux qui gagnent de 1000 à 1300 €, parle. On peut faire l'addition des revenus de tous ceux qui parlent là, c'est primaire mais édifiant :
La France qui se lève tôt et a du mal à s'en sortir, qui n'a pas eu d'augmentations de salaires depuis longtemps n'a aucune leçon à recevoir de celui qui en arrivant à l’Élysée s'est augmenté de 170% d'un salaire déjà indécent qu'il a cumulé avec d'autres sources de revenus.
Depuis 2 jours on nous dit qu'il y a peu de perturbations et que le travail reprend... Télé-Sarko a claironné cela mais le petit a envoyé les flics pour faire le boulot... Enfumages et mensonges de nos brejneviens cathodiques ...
L'utilisation de la police pour casser la grève . Sarko utilise les moyens de l'état pour aider ses copains dirigeants de boites privées :
La réalité, conditions de travail, arbitraire, harcèlements et salaires misérables :
Copas- Messages : 7025
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Re: Grève des agents de sûreté aéroportuaire
La grève dans les aéroports reconduite vendredi
Reuters – il y a 2 minutes 12 secondes
Des gendarmes à l'aéroport Roissy Charles-de-Gaulle bloquent des manifestants pour faciliter le contrôle des passagers par des agents de sécurité non grévistes, alors que la grève a été reconduite pour vendredi dans plusieurs aéroports français. /Photo prise le 22 décembre 2011/REUTERS/Pascal Rossignol
PARIS (Reuters) - Des policiers ont épaulé jeudi les agents de sécurité non grévistes de l'aéroport parisien de Roissy-Charles de Gaulle pour faciliter le contrôle des passagers, mesure qui a suscité de fortes réactions syndicales.
La grève a été reconduite pour vendredi dans plusieurs aéroports français, a-t-on appris auprès la CGT, qui appelle à un élargissement du mouvement dans les métiers de sécurité au-delà du secteur aéroportuaire.
Un préavis de grève a été déposé parallèlement par plusieurs syndicats du secteur aérien, dont le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), du 6 au 9 février, pour protester contre la proposition de loi UMP visant à encadrer le droit de grève dans ce secteur.
Les pilotes, les navigants commerciaux, les mécaniciens et le personnel au sol sont réunis dans cet appel, a-t-on précisé de source syndicale.
Malgré les protestations des syndicats, y compris au sein de la police, le gouvernement a mis à exécution sa menace de demander aux forces de l'ordre de se substituer aux grévistes afin que les passagers ne soient pas "pris en otage" pour Noël.
Une nouvelle réunion de discussions sous l'égide du médiateur nommé par le gouvernement se tiendra vendredi, après une interruption de 24 heures, a annoncé Patrick Thouverez, le président du Sesa, l'organisation patronale.
"J'espère qu'on va sortir du conflit d'ici deux jours, j'imagine mal qu'on puisse continuer comme ça", a-t-il dit à Reuters. Les précédentes discussions avaient débouché sur une impasse.
AUCUN VOL ANNULÉ
Aucune annulation de vol n'a eu lieu jeudi et la situation était fluide dans l'après-midi dans les aéroports parisiens, a-t-on appris auprès d'Aéroports de Paris, le gestionnaire des aéroports parisiens.
Nicolas Sarkozy a justifié le recours aux policiers tout en appelant employeurs et salariés à dialoguer.
"L'année 2011 a été rude pour les Français et nous ne pouvons pas accepter que qui que ce soit pris en otage au moment de partir en vacances, avec ses enfants, avec sa famille, dans un conflit auquel ils ne sont pour rien", a déclaré le chef de l'Etat à l'issue d'une visite d'un entrepôt des Restaurants du coeur en région parisienne.
"J'encourage le dialogue (...) mais on ne peut prendre en otage les usagers ni dans le train ni dans l'avion", a-t-il ajouté.
Les ministres de l'Intérieur et de l'Ecologie et des Transports, Claude Guéant et Nathalie Kosciusko-Morizet, se sont rendus en fin de matinée à l'aéroport de Roissy pour "organiser la présence de la police" sur place.
A Roissy, où 80.000 passagers ont transité ce jeudi, des fonctionnaires de la police aux frontières ont effectué des palpations aux postes de contrôle, aux côtés d'agents de sécurité non-grévistes.
Les policiers inspectaient aussi des bagages mais n'effectuaient pas les contrôles derrière les écrans, qui demandent une formation spécifique.
Des grévistes ont manifesté dans la matinée au terminal 2F, puis 2E, de l'aéroport pour dénoncer le refus des sociétés de sécurité qui les emploient de négocier sur les salaires, a constaté un journaliste de Reuters sur place.
François Hollande, candidat socialiste à l'élection présidentielle, a regretté le temps perdu dans ce dossier.
"Il y a des jours et des jours qui ont été perdus car le gouvernement aurait dû susciter une négociation beaucoup plus tôt", a-t-il déclaré à la presse en marge de la visite d'une librairie à Paris.
BESANCENOT, ARTHAUD ET BUFFET À ROISSY
Evoquant le préavis de grève des pilotes sur le service minimum, l'élu socialiste a dénoncé un manque de sérieux du gouvernement. "Tout cela n'est pas cohérent, pas sérieux, pas contenu dans une stratégie d'ensemble, relève de l'improvisation du coup de menton", a-t-il dit.
Les manifestants ont reçu le soutien sur place d'Olivier Besancenot, du Nouveau parti anticapitaliste, de Nathalie Arthaud, candidate de Lutte ouvrière à la présidentielle, et de Marie-George Buffet (PCF).
"Le droit de grève est en danger, j'espère que toute la gauche le comprend", a dit Olivier Besancenot.
Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle, se rendra à Roissy dimanche.
Les représentants des grévistes demandent des hausses de salaire allant jusqu'à 200 euros par mois - une revendication que le patronat juge irréaliste - et l'amélioration de leurs conditions de travail.
Ils disent gagner 1.543 euros bruts par mois, dont une partie en primes, et travailler avec des horaires décalés et le dimanche.
Les compagnies de sûreté refusent d'augmenter leurs employés, parce qu'elles estiment être elles-mêmes trop peu payées par les gestionnaires aéroportuaires, ont expliqué les syndicalistes.
En conséquence, les syndicalistes de Roissy demandaient à l'Etat et à Aéroports de Paris de participer directement aux négociations, sans succès jusqu'à présent.
Antony Paone, avec Gérard Bon et Jean-Baptiste Vey, édité par Patrick Vignal
BouffonVert72- Messages : 1748
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Re: Grève des agents de sûreté aéroportuaire
Dixième jour de grève des agents de sécurité à Roissy
Reuters – il y a 1 heure 31 minutes
Manifestation d'agents de sécurité à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, mercredi. Des agents de sécurité aéroportuaires ont entamé dimanche leur dixième jour de grève, sans incidence sur le trafic aérien français, en particulier à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, le plus en pointe dans le conflit. Les salariés tiendront une nouvelle assemblée générale lundi matin pour se prononcer sur la suite du mouvement. /Photo prise le 21 décembre 2011/REUTERS/Benoît Tessier
PARIS (Reuters) - Des agents de sécurité aéroportuaires ont entamé dimanche leur dixième jour de grève, sans incidence sur le trafic aérien français, en particulier à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, le plus en pointe dans le conflit.
En revanche, les agents de l'aéroport de Toulouse-Blagnac ont voté la reprise du travail et le service est normal, a indiqué la direction.
A Lyon Saint-Exupéry, la grève a été reconduite en assemblée générale jusqu'à lundi. Mais selon la direction de l'aéroport, les vols programmés dimanche et lundi devaient être assurés grâce aux non-grévistes ou à des renforts externes.
Les passagers au départ de Lyon-Saint Exupéry doivent cependant arriver deux heures avant l'heure limite d'embarquement. En outre, un seul bagage à mains est autorisé en cabine.
Les salariés de Roissy, qui ont rejeté samedi le protocole d'accord mis au point avec le patronat la veille au soir, tiendront une nouvelle assemblée générale lundi matin pour se prononcer sur la suite du mouvement.
Ils demandent des hausses de salaire allant jusqu'à 200 euros par mois; le patronat des entreprises de sûreté aérienne et aéroportuaire leur a proposé de porter à un mois de salaire le montant de la prime annuelle.
Mais Alain Bouteloux, de la fédération des services Force ouvrière, a mis en garde contre le risque d'une "impasse totale" dans ce conflit qui dure depuis le 16 décembre. "Aucun plan B n'a été prévu. Il n'a pas été prévu par les employeurs de rouvrir des négociations", a-t-il dit à Reuters.
"Il y a une avancée sur la proposition que fait le patronat, qui montre qu'il est en capacité de lâcher un certain nombre de mesures aléatoires, et les salariés ont estimé qu'il pouvait transformer cet argent en salaire", a estimé Thierry Ménard, secrétaire fédéral CGT pour le commerce et les services.
Bien qu'il n'y ait pas de trêve de Noël pour les grévistes, les services étaient proches de la normale dans les aéroports en ce week-end, a-t-on appris auprès des Aéroports de Paris, la société qui gère les aéroports franciliens de Roissy-Charles-de-Gaulle et d'Orly.
NOUVELLE MENACE DANS LE CIEL EN FÉVRIER
La situation est "tout à fait normale" d'autant qu'il y a moins de trafic, 61.000 passagers doivent embarquer contre 82.000 samedi, a dit un porte-parole.
En outre, le taux de grévistes a baissé en ce jour de Noël, beaucoup mieux payé, et est tombé à 38% selon la préfecture.
En dépit des protestations des syndicats, y compris dans la police, le gouvernement avait mis à exécution la semaine dernière sa menace de demander aux forces de l'ordre de se substituer aux grévistes afin que les passagers ne soient pas "pris en otage" pour Noël.
Des effectifs de la Police aux frontières (PAF) et de la Gendarmerie du transport aérien (GTA) sont toujours mobilisés au terminal 2F de l'aéroport, le plus touché par la grève.
De plus, le ministre du Travail, Xavier Bertrand, s'est de nouveau déclaré favorable samedi à l'instauration d'un service minimum dans les aéroports. "Le service minimum a fait ses preuves dans le transport terrestre", a-t-il fait avoir sur Europe 1. "Quand il y a une grève, le pays n'est plus paralysé."
Mais le projet du gouvernement suscite de vives réactions des syndicats, qui le ressentent comme une nouvelle atteinte au droit de grève après l'appel aux forces de l'ordre à Roissy.
Un préavis de grève a été ainsi déposé par plusieurs syndicats du secteur aérien, dont le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), du 6 au 9 février, pour protester contre la proposition de loi visant à encadrer le droit de grève dans ce secteur déposée par le député UMP Eric Diard.
Gérard Bon; édité par Jean-Stéphane Brosse
BouffonVert72- Messages : 1748
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Re: Grève des agents de sûreté aéroportuaire
Chapeau aux travailleurs de la sûreté aérienne en grève !
La grève des agents de sûreté s’est terminée sur l’obtention d’une prime annuelle de 1000 €. C’est loin des 200 € d’augmentation de salaire de base qui étaient revendiqués et cette prime est assortie de conditions telles que tous les salariés n’y auront pas droit intégralement. Les grévistes n’ont donc pas obtenu entière satisfaction, mais leur lutte montre qu’il est toujours plus efficace de se battre que de baisser les bras.
Et au-delà de cette avancée matérielle – qui aboutit pour certains presque à un 13e mois – cette lutte est une victoire morale arrachée face à un patronat arrogant et un gouvernement aux ordres des patrons.
Que n’a-t-on pas entendu à propos de leur grève ! « Preneurs d’otages », « privilégiés », « enfants gâtés », a répété la chorale bien orchestrée des patrons et du gouvernement. Eh bien oui, n’en déplaise à tous ces gens-là, le kérosène ne suffit pas. Sans les travailleurs, aucun avion ne peut décoller et rien ne peut fonctionner dans la société.
Tout a été bon pour essayer de casser la grève : le défilé des ministres au ton plein de morgue, les menaces de licenciement ou de perte de l’agrément préfectoral qui permet de travailler dans les zones aéroportuaires sécurisées ; même des CRS en grand uniforme sur les postes de contrôle.
Les employeurs n’ont pas ménagé leur peine pour empêcher la grève de s’étendre. Les mêmes qui interdisent aux salariés de mâcher un chewing-gum pendant les heures de travail, sont allés gracieusement porter des pizzas aux non-grévistes. Pour remplacer les grévistes, ils sont même allés chercher… les CDD qu’ils avaient licenciés auparavant.
Malgré tout, la grève a tenu bon. Elle a réuni dans une lutte commune des salariés que bien des choses divisaient, en premier lieu le fait qu’ils n’avaient pas les mêmes patrons. Elle a uni les salariés à temps partiel à ceux à plein temps, elle a uni des anciens aux très jeunes, les femmes aux hommes, derrière une seule et même revendication. C’était une lutte fière, où chacun était conscient de se battre pour obtenir le respect et réclamer son dû.
Alors, je tiens à dire aux grévistes qu’ils ont remporté une victoire morale sur le patronat. Et nul doute que cette lutte servira d’exemple à de nombreux travailleurs.
Nathalie ARTHAUD
La grève des agents de sûreté s’est terminée sur l’obtention d’une prime annuelle de 1000 €. C’est loin des 200 € d’augmentation de salaire de base qui étaient revendiqués et cette prime est assortie de conditions telles que tous les salariés n’y auront pas droit intégralement. Les grévistes n’ont donc pas obtenu entière satisfaction, mais leur lutte montre qu’il est toujours plus efficace de se battre que de baisser les bras.
Et au-delà de cette avancée matérielle – qui aboutit pour certains presque à un 13e mois – cette lutte est une victoire morale arrachée face à un patronat arrogant et un gouvernement aux ordres des patrons.
Que n’a-t-on pas entendu à propos de leur grève ! « Preneurs d’otages », « privilégiés », « enfants gâtés », a répété la chorale bien orchestrée des patrons et du gouvernement. Eh bien oui, n’en déplaise à tous ces gens-là, le kérosène ne suffit pas. Sans les travailleurs, aucun avion ne peut décoller et rien ne peut fonctionner dans la société.
Tout a été bon pour essayer de casser la grève : le défilé des ministres au ton plein de morgue, les menaces de licenciement ou de perte de l’agrément préfectoral qui permet de travailler dans les zones aéroportuaires sécurisées ; même des CRS en grand uniforme sur les postes de contrôle.
Les employeurs n’ont pas ménagé leur peine pour empêcher la grève de s’étendre. Les mêmes qui interdisent aux salariés de mâcher un chewing-gum pendant les heures de travail, sont allés gracieusement porter des pizzas aux non-grévistes. Pour remplacer les grévistes, ils sont même allés chercher… les CDD qu’ils avaient licenciés auparavant.
Malgré tout, la grève a tenu bon. Elle a réuni dans une lutte commune des salariés que bien des choses divisaient, en premier lieu le fait qu’ils n’avaient pas les mêmes patrons. Elle a uni les salariés à temps partiel à ceux à plein temps, elle a uni des anciens aux très jeunes, les femmes aux hommes, derrière une seule et même revendication. C’était une lutte fière, où chacun était conscient de se battre pour obtenir le respect et réclamer son dû.
Alors, je tiens à dire aux grévistes qu’ils ont remporté une victoire morale sur le patronat. Et nul doute que cette lutte servira d’exemple à de nombreux travailleurs.
Nathalie ARTHAUD
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Grève des agents de sûreté aéroportuaire
Ce fut en effet une lutte courageuse et dure, car les contrôleurs avaient beaucoup de monde contre eux. Ils ont eu droit, comme tous les travailleurs des transports, à l'accusation de "prendre les passagers et vacanciers en otage", alors qu'ils ne disposent pas d'un pouvoir de blocage comparable par exemple à celui des cheminots. L'appel aux jaunes et aux forces de police ont permis de limiter les effets de leur grève, ce qui serait beaucoup plus difficile à la SNCF. On peut regretter qu'ils n'aient pas bénéficié de davantage de solidarité de la part des autres travailleurs des aéroports, notamment des employés des compagnies aériennes - un milieu assez corporatiste bien que frappé lui aussi par de rudes attaques.
Dans ces conditions, tenir aussi longtemps comme ils l'ont fait, est en effet une victoire morale comme le souligne à juste titre Nathalie Arthaud. Bravo, camarades !
Dans ces conditions, tenir aussi longtemps comme ils l'ont fait, est en effet une victoire morale comme le souligne à juste titre Nathalie Arthaud. Bravo, camarades !
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Grève des agents de sûreté aéroportuaire
J'admire tout comme vous le courage de tous ces grévistes ,et j'estime à 1000% que leurs revendications sont justifiées.
Cependant permettez-moi de vous dire que tout comme les grèves qui ont été faites pour les retraites , il est vraiment triste et dommageable que tous autant que nous sommes , pour quelque raisons que ce soit , nous n'aillons pas les C....... , d'aller jusqu'au bout sans lâcher prise.
Le patronat tout comme l'état s'amusent de toutes ces grèves qui s'arrêtent à mi-chemin.
Les grévistes perdent des journées et manque de moyens financiers car trop de crédits sur le dos , se voient dans l'obligation de reprendre le travail , il faut nourrir les familles , et surtout ne pas perdre du confort auquel nous nous sommes bien trop habitués.
Cà nos dirigeants le savent et ça les fait rigoler , ils savent que la faim nous obligera à rentrer dans les rangs quoi que ce soit que nous obtenions.
Nous avons perdu les retraites , nos droits de grève sont bafoués , nous sommes ruinés et obligés de nous plier aux bon vouloir du capitalisme , et vous trouvez que nos grèves sont des victoires , je trouve çà très triste.
Nous subissons la dictature du pouvoir et des capitalistes , nous en sommes réduits à l'esclavage , et vous trouvez çà glorieux.
Mais que vont penser nos enfants et nos petits enfants du courage de leurs anciens qui leur laisse une France pourrie , car nous ne pensons que beaucoup trop à nos intérêts personnels , pour ne pas dire qu'a nos Gueules , et nous osons dire comme si nous étions de vrai vainqueurs que nous sommes fiers de nos conneries.
Le jour où nous entamerons une grève , que nous serons réellement tous unis et décidés d'aller jusqu'au bout sans perdre une miette de notre détermination et quoi qu'il arrive , ce jour là nous pourrons vraiment être fiers de nous.
Pour l'heure nous ne sommes bons qu'a aboyer et retourner dans notre niche bien avant même que notre adversaire n'est compris ce qui nous faisait aboyer.
Si nos ancêtres en 1789 avaient fait comme nous , la Bastille serait encore à sa place.
Il faut savoir perdre pour gagner , nous ne pourrons jamais gagner si nous savons pas et nous n'acceptons pas de perdre quelques plumes.
Pauvre France , où est l'union , le vrai courage et la réelle volonté de nous en sortir ???
Pierrot- Messages : 3
Date d'inscription : 25/12/2011
Re: Grève des agents de sûreté aéroportuaire
Tu es un travailleurs de ce secteur ? Pourrais tu nous en dire plus sur vos luttes, votre travail; etc.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Grève des agents de sûreté aéroportuaire
Malheureusement ça démontre une fois de plus que la grêve toute seule, et uniquement dans un seul secteur ou dans une seule entreprise à la fois, n'a que très peu d'effets positifs sur les conditions de travail des travailleurs.
Alors quel-est la solution ?
Une grêve générale ?
Malheureusement la grande majorité des travailleurs n'en veut pas... Ou reprend très vite le boulot (1968)...
Ou alors une grêve non générale mais très soutenue par tous les vrais partis politiques de gauche ?
Ca permet d'améliorer la médiatisation de la grêve, mais ça trouve vite ses limites...
Certains pensent qu'il faut attendre un changement de nature de gouvernement pour que les conditions de travail s'améliorent... Mais certains pensent que même si la bourgeoisie capitaliste était renversée, ça ne changerait pas grand-chose, vu la nature humaine...
Alors quel-est la solution ?
Une grêve générale ?
Malheureusement la grande majorité des travailleurs n'en veut pas... Ou reprend très vite le boulot (1968)...
Ou alors une grêve non générale mais très soutenue par tous les vrais partis politiques de gauche ?
Ca permet d'améliorer la médiatisation de la grêve, mais ça trouve vite ses limites...
Certains pensent qu'il faut attendre un changement de nature de gouvernement pour que les conditions de travail s'améliorent... Mais certains pensent que même si la bourgeoisie capitaliste était renversée, ça ne changerait pas grand-chose, vu la nature humaine...
BouffonVert72- Messages : 1748
Date d'inscription : 10/07/2010
Age : 52
Localisation : sur mon réformiste planeur
Re: Grève des agents de sûreté aéroportuaire
Bonjour et bonne année à toutes et à tous.
Non , je ne suis pas un travailleur de ce secteur , je suis tout simplement un petit retraité du BTP.
Je suis tout simplement un être comme tous les autres , mais qui refuse les injustices et je refuse de me comporter comme un mouton.
Je suis pour la grève , qui est malheureusement notre seul droit d'expression , vu que ni le patronat , ni nos élus et encore bien moins le capitalisme ne nous écoute.
Le gouvernement de plus en plus , exige que les grèves , dans tous les domaines , soient annoncées à l'avance , cela lui permet de de s'organiser pour remplacer les grévistes par tout autre moyens.
C'est une atteinte au droit de grève , à la liberté , au droit d'expression et à la république tout court.
Le gouvernement dit que faire grève est notre droit et le respecte ; mais ils ne faut pas que sa ce sache , les grévistes ne doivent en aucun cas empêcher les non grévistes d'aller travailler , de partir en vacances , que ça dérange , etc... , etc...
Le gouvernement monte celles et ceux qui ne font pas grève contre celles et ceux qui la font.
Il est triste de voir que celles et ceux qui ne font pas grève approuvent le gouvernement par leur comportement et en piétinent les pauvres gréviste que personne n'écoute et qui n'ont que ce moyen pour se faire entendre.
Et là , les non grévistes démontrent qu'ils ne pensent qu'à leur seule et unique grande gueule , pour obtenir ce qu'ils veulent , ils détruisent par leurs comportements celles et ceux qui sont exploités.
Si nous étions ne serait-ce qu'un petit peu humains , dignes et respectueux des autres , nous les aiderions , nous nous unirions , toutes et tous ensembles irions jusqu'au bout , sans rien lâcher , mais où est la solidarité entre nous ???
Le gouvernement fait bien son travail de diviseur , il n'y a qu'à voir chaque parti politique est divisé en d'autres petits partis politiques.
Sachons les ignorer tous autant qu'ils sont , ne pensons qu'à nous et défendons-nous , nous en avons les moyens , si nous étions suffisamment forts et intelligents pour nous unir , qui que nous soyons , quelles que soient nos idées , nos religions , et tout ce que l'on pourra imaginer.
Notre union serait notre moyen de défense le plus absolu.
Mais au lieu de çà , nous nous tirons dans les pattes entre nous , ne pensons que par notre propre , seul et unique intérêt.
Nous attendons les présidentielles de 2012 et restons inactifs , plutôt que de préparer notre défense pour l'avenir.
Qui que ce soit que le peuple mettra au pouvoir en 2012 , nous en serons les victimes et serons de plus en plus exploités(es) , mais bon je ne suis pas " Mme SOLEIL " , mais croyez bien que le temps lui qui est si silencieux , saura nous le dire.
Je suis pour ma part appolitique , non croyant mais très respectueux des autres ; j'ai horreur et me révolte contre les injustices , je n'aime pas tous ces dictateurs corrompus que nous avons élus et qui nous exploitent.
Je n'aiment pas qu'on nous prenne pour des cons.
Je n'aime pas que sous couvert de la crise , nous soyons de plus en plus pauvres , exploités et prêts à nous entre-déchirer entre nous , alors que nos élus s'entendent à merveille , vivent comme des rois et s'enrichissent de plus en plus.
Je n'aime pas qu'ils nous serrent la ceinture de plus en plus , mais qu'aucun d'entre eux n'accepte la moindre diminution de ses revenus ; le président en premier ( 172% de hausse sur ses revenus dès son arrivée au pouvoir , mais pas le moindre cent en baisse de prévu à l'horizon)
Je n'aime pas qu'ils délocalisent nos entreprises laba où la main d'oeuvre ne coûte rien ou presque , où les travailleurs y sont exploités et dorment au pied de leurs machines.
Je n'aime pas qu'on nous dise que les chômeurs sont des fainéants , alors qu'on leur à tout pris.
Je n'aime pas qu'ils nous prennent pour des cons , des demeurés , des débiles , qu'on nous mène par le bout du nez .
Je n'aime pas qu'on nous prenne pour un vaste et vulgaire troupeau de moutons qu'ils dirigent vers le précipice.
J'ai mon propre Forum , et je suis admin sur quelques autres , où avec celles et ceux qui le souhaitent , nous essayons de trouver des solutions pour nous défendre et arrêter ce massacre.
Je cherche et souhaiterai tant que tous les forums qui vont dans ce sens soient en contact , et que les membres des uns et des autres soient en contact , puissent échanger , se motiver et se donner la main avec pour seul et unique but , penser à nous bien sûr , mais plus que tout à l'avenir de nos enfants et petits enfants.
Aller bonne journée à toutes et à tous.
Surtout bon courage à toutes et à tous pour ce qui nous attend en 2012 , nous allons en avoir besoin.
Pierrot- Messages : 3
Date d'inscription : 25/12/2011
Re: Grève des agents de sûreté aéroportuaire
J'oubliais de dire une chose qui me semble très importante.
Lorce que nos collègues quels qu'ils/elles soient font grève ; plutôt que de nous en prendre à eux/elles , qui ne font que d'essayer de défendre leurs droits et leurs acquis , nous serions bien plus malins(es) , nous démontrerions bien plus notre intelligence tout comme notre vraie solidarité pour eux/elles , sachant que demain cela pourrait-être bien que ce soit nous qui soyons à leur place.
En nous en prenant directement à nos élus(es) et au patronat , qui n'en font qu'à leur tête grâce à leurs monopoles , au pouvoir plus que abusif qu'ils/elles exercent contre nous tous/toutes.
Il me semble d'une façon bien plus que certaine que nous marchons tous sur la tête , en tirant dans les pattes des grévistes comme nous le faisons , nous donnons raison et confortons la position du patronat , de nos élus(es) et du capitalisme.
Les grévistes " prennent le peuple en otage " , nous dit le petitou , mais si nous réfléchissons bien , qui prend le peuple en otage ? Ce n'est pas tous/toutes ces oligarques corrompus(es) qui se comportent en dictateurs , qui par leurs lavages de cerveau et leurs abus de pouvoir nous montent les uns(es) contre les autres ?
Et nous comme un vulgaire troupeau de moutons nous obéissons , il serait temps que nous nous réveillons , que nous ouvrions les yeux , et que enfin nous retournions notre haine tous ensembles contre ceux qui nous la font avoir , mais surtout pas contre nos semblables.
Parmi tous ces grévistes , nous pouvons y avoir , nos parents , nos frères , soeurs , enfants , cousins , amis , etc.. , etc.. , pensez-vous que ce soit vraiment contre eux que nous devions nous rebeller , ou plutôt contre ceux qui les font se mettre en grève ?
Autre chose , à tous nos amis représentants(es) de l'ordre qui viennent nous tabasser avec leurs matraques et leurs différentes armes quand nous défilons pour réclamer notre du , ne pourrions-nous pas leur réserver le même sort quand c'est eux qui manifestent ?
Mais bon tout çà n'est que ma façon de voir , peut-être suis-je déjà trop vieux et ne sai-je déjà plus ce que je dis.
Lorce que nos collègues quels qu'ils/elles soient font grève ; plutôt que de nous en prendre à eux/elles , qui ne font que d'essayer de défendre leurs droits et leurs acquis , nous serions bien plus malins(es) , nous démontrerions bien plus notre intelligence tout comme notre vraie solidarité pour eux/elles , sachant que demain cela pourrait-être bien que ce soit nous qui soyons à leur place.
En nous en prenant directement à nos élus(es) et au patronat , qui n'en font qu'à leur tête grâce à leurs monopoles , au pouvoir plus que abusif qu'ils/elles exercent contre nous tous/toutes.
Il me semble d'une façon bien plus que certaine que nous marchons tous sur la tête , en tirant dans les pattes des grévistes comme nous le faisons , nous donnons raison et confortons la position du patronat , de nos élus(es) et du capitalisme.
Les grévistes " prennent le peuple en otage " , nous dit le petitou , mais si nous réfléchissons bien , qui prend le peuple en otage ? Ce n'est pas tous/toutes ces oligarques corrompus(es) qui se comportent en dictateurs , qui par leurs lavages de cerveau et leurs abus de pouvoir nous montent les uns(es) contre les autres ?
Et nous comme un vulgaire troupeau de moutons nous obéissons , il serait temps que nous nous réveillons , que nous ouvrions les yeux , et que enfin nous retournions notre haine tous ensembles contre ceux qui nous la font avoir , mais surtout pas contre nos semblables.
Parmi tous ces grévistes , nous pouvons y avoir , nos parents , nos frères , soeurs , enfants , cousins , amis , etc.. , etc.. , pensez-vous que ce soit vraiment contre eux que nous devions nous rebeller , ou plutôt contre ceux qui les font se mettre en grève ?
Autre chose , à tous nos amis représentants(es) de l'ordre qui viennent nous tabasser avec leurs matraques et leurs différentes armes quand nous défilons pour réclamer notre du , ne pourrions-nous pas leur réserver le même sort quand c'est eux qui manifestent ?
Mais bon tout çà n'est que ma façon de voir , peut-être suis-je déjà trop vieux et ne sai-je déjà plus ce que je dis.
Pierrot- Messages : 3
Date d'inscription : 25/12/2011
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