Journée syndicale anti-austérité du 13-12 : flop
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Journée syndicale anti-austérité du 13-12 : flop
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Aujourd'hui à 11h26 (Mis à jour à 15:53)
Journée syndicale anti-austérité: la mobilisation devrait être modeste
Les dirigeants CGT et CFDT ont reconnu, dès la matinée, l’ampleur limitée de cette initiative. A Paris, plusieurs milliers de manifestants CGT, FSU et Solidaires se dirigent vers le pont de la Concorde.
Il sont près d’un sur deux (45%) à soutenir la journée de mobilisation contre les mesures d’austérité du gouvernement, selon un sondage CSA/L’Humanité publié mardi (1). 29% des personnes interrogées s’y déclarent opposés ou hostiles et 29% s’avouent indifférents. Pourtant ce nouveau rendez-vous syndical s’annonce modeste, de l’aveu même des leaders de centrales, qui visent surtout à lancer un avertissement aux élus, à quatre mois de la présidentielle.
«Mobilisation moyenne» pour Bernard Thibault, simple «journée d’information» concède François Chérèque: les dirigeants de la CGT et de la CFDT ont reconnu, dès le début de la matinée, l’ampleur limitée de cette initiative.
Des rassemblements et des manifestations ont lieu dans les villes: au total «185 initiatives dans différents points du territoire» pour s’adresser au gouvernement, aux élus pour leur dire «trop, c’est trop!», selon la CGT.
Plusieurs milliers de manifestants CGT, FSU et Solidaires ont quitté, vers 13h30, la place Saint-Augustin à Paris (VIIIe) en direction du pont de la Concorde où ils doivent rejoindre le rassemblement intersyndical. «Non à l’austérité: une seule règle d’or, augmenter les salaires et développer l’emploi», affirmait la banderole en tête du cortège, auquel participe le candidat Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon. Nadine Prigent, secrétaire confédéral CGT, a décrit «un climat revendicatif qui peut-être ne se voit pas, mais existe».
Pas d'appel national à la grève
Aucun appel national à la grève n’a été lancé, toutefois le trafic était légèrement perturbé mardi matin sur la ligne B du RER - qui traverse Paris du nord au sud- avec trois trains sur quatre.
Le numéro un de la CGT a reconnu que la journée ne serait «sans doute pas à la hauteur de nos attentes». Se disant «tout à fait lucide», Thibault a décelé «un certain scepticisme» des salariés, lié, selon lui, à «l’intransigeance du chef de l’Etat et du gouvernement». «D’autres séquences ont montré que quoi qu’il se passait dans les rues, ils gardaient le même cap», rassure-t-il en allusion aux grandes manifestations contre la réforme des retraites l’an dernier, qui n’ont pas empêché l’entrée en vigueur de la loi.
De son côté, Chérèque a admis qu’il était «difficile de mobiliser» actuellement les Français. Ce mardi, il s’agit «surtout d’une journée d’information pour sensibiliser les salariés aux difficultés» et à des solutions alternatives, a dit le leader cédétiste. «Il n’est pas question de dire qu’il ne faut pas maîtriser les dépenses de l’Etat» mais «le plan de rigueur du gouvernement est injuste, il y a d’autres choses à faire, les syndicats sont là pour trouver d’autres solutions», selon lui.
«Période électorale»
C’est après l’annonce, début novembre, par le Premier ministre, François Fillon, d’un deuxième plan de rigueur, que cinq syndicats - CGT, CFDT, FSU, Solidaires et Unsa - ont décidé de lancer une journée de protestation contre l’austérité le 13 décembre.
Le 11 octobre, une précédente journée d’action interprofessionnelle contre la rigueur s’était déjà traduite par une mobilisation en demi-teinte, marquée par peu de grèves et des perturbations limitées dans les transports. «En période électorale il est très rare que les salariés souhaitent rentrer dans des conflits, ils attendent beaucoup» du «changement politique», estimait, la semaine dernière, François Chérèque.
A quatre mois de la présidentielle, la CFE-CGC, qui n’appelle pas à cette journée de mobilisation, propose aux salariés d’autres modes d’action comme d’«interpeller» sur internet (www.nouveaudialogue.com) les candidats à la présidentielle.
De son côté, Force ouvrière - dont le mot d’ordre est la grève- a laissé le choix à ses unions départementales de participer à la mobilisation unitaire. Toutefois, son numéro un, Jean-Claude Mailly, ne sera pas cet après-midi sur le pont de la Concorde, mais aux côtés des ouvriers d’une usine à Saint-Omer (Pas-de-Calais).
(AFP)
(1) Sondage réalisé par téléphone les 6 et 7 décembre auprès d’un échantillon national de 1.005 personnes âgées de 18 ans et plus.
Normal, ils ont compris que seules les urnes pouvaient changer qq chose...
BouffonVert72- Messages : 1748
Date d'inscription : 10/07/2010
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tomaz- Messages : 302
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