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Ni Patrie Ni Frontières

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Message  nico37 Dim 11 Juil - 13:14

Trois nouvelles publications de Ni patrie ni frontières en MAI 2010
publié par Yves, le vendredi 9 avril 2010

La revue sort au mois de mai 2010 trois nouvelles publications dont voici la présentation et le sommaire.

Restructuration et lutte de classes dans l’industrie automobile mondiale

Ce recueil de textes publiés entre 1979 et 2009 par le réseau Echanges et Mouvement dans son bulletin Echanges concerne l’industrie automobile mondiale, à travers les résistances ouvrières aux évolutions de cette période. Il permet d’avoir une vision rétr­ospective de l’évolution de cette industrie – techniques de produc­tion, restructurations, fusions et acquisitions – et des incidences que ces différents facteurs ont pu avoir sur les conditions d’exploi­tation, sur le monde du travail – sous-traitance, délocalisations, intérim, temps partiel, licenciements et chômage, précarité.

Le lieu de travail en général, ici l’usine, est le lieu de la production et de l’exploitation, de l’extraction de la plus-value qui fait vivre le système, et c’est là que se joue le combat tou jours recom mencé des clas ses.

Les prolét aires ont l’air de courir après les mesu res prises par le capi tal lors de sa restruc tu ra tion, mais la restruc tu ra tion du capi tal n’est jamais que la restruc tu ra tion des luttes. Elle ne peut jamais faire dis pa raître la recher che des gains de pro duc ti vité, de baisse du coût du tra vail, de remise en cause des « acquis sociaux », pas plus que la rés ist ance des tra vailleurs à ces atta ques.

Dans ce conflit, Echanges a pris le parti de l’ancienne devise « L’éman ci pation des tra vailleurs sera l’œuvre des tra vailleurs eux-mêmes ». Le réseau sou haite appor ter, non seu le ment une chro ni­que – par tielle – de l’exploi ta tion et des déf aites de la rév olte, mais aussi une contri bu tion à l’his toire et à la défi nition de la lutte contre l’exploi ta tion.

Editions Ni patrie ni fron tières, 230 pages, 6 euros

Table des matières – Toyota, toyo tisme – British Leyland et la « mala die anglaise » – BL, Fo r d : l’intro duc tion des nou vel les tech­no lo gies – Fiat : de nou veaux systèmes de pro duc tion – La grève aux usines – Mexique, 1990 : la grève aux usines Ford – Restructuration à la Seat : une réflexion sur la condi tion ouvrière – Volkswagen - Forest : caden ces de tra vail et salai res – Smart : une grève pas comme les autres – Volkswagen baisse les salai res à São Paulo – Après la grève de la mét all urgie dans l’ex-Allemagne de l’Est – La lutte des ouvriers de Fiat à Melfi – Investissements en République tchèque : pro grès ou déclin ? – Grève sau vage chez Opel – Sur les licen cie ments chez Seat à Barcelone – République tchèque : l’indus trie auto mo bile moteur de– l’accu mu la tion du capi­tal et des luttes de clas ses ? – Exacerbation de la concur rence dans le sec teur auto mo bile – La faillite de Delphi, une atta que en règle – Huit cons truc teurs chi nois prêts à expor ter – Chez PSA à Aulnay : des ques tions pour une grève – Corée : Sur la grève de Hyundai à Ulsan – Roumanie. Plus audi ble, plus co n s c i e n te, plus auda cieuse,– la grève chez Dacia-Renault marque un tour nant – Quatre-vingt-sept jours de grève chez AAAM – Corée du Sud. La déf aite de la grève de Ssangyong – Les mou ve ments ouvriers et la mobi lité du capi tal– Extrait de Forces of Labor, de Beverly J. Silver – . Chez Peugeot, en juin 1968, une insur rec tion– ouvrière peu connue

****

Encyclopédie anar chiste : La Raison contre Dieu

« L’Encyclopédie anar chiste a énormément vieilli », peut-on lire sur un site liber taire.

N’ayant jamais été anar chiste, ce n’est pas moi qui vais contre dire l’auteur de cette remar que lapi daire. Mais alors pour quoi diable réé­diter de vieux textes, s’ils sont deve nus rin gards ?

D’abord et avant tout, parce que la revue Ni patrie ni fron tières est, depuis sa création en 2002, atta chée à mar te ler une opi nion simple : les luttes socia les ont une his toire, les idées poli ti ques actuel les ont un passé, quoi qu’en disent les char la tans – sociaux-démoc rates, néos ta liniens, gau chis tes ou radi caux chics. Et rien n’est plus désespérant – pour qui a une petite culture – que de voir resur gir – sous de nou veaux ori peaux « flashy » ou alam bi qués – de vieilles idéo logies qui ont lamen ta ble ment fait faillite.

Qu’il s’agisse du mythe du com mu nisme chrétien pri mi tif (une des sour ces de la fumeuse théo logie de la libé ration), de la laïcité (que cer tains vou draient « ouvrir » jusqu’à la vider de son contenu), du matér ial isme et de l’athé isme (hon teux pour nombre de marxis tes actuels), de la lutte contre les reli gions (que la plu part des gau chis­tes et cer tains liber tai res ont lâche ment aban donnée), du rôle de la raison et la réflexion cri ti que, les auteurs rin gards au style vieillot de L’Encyclopédie anar chiste ont encore pas mal de choses à nous appren dre. Et d’abord et avant tout, à ne pas gober les yeux fermés toutes les idées à la mode.

Loin de moi l’idée de déf endre que les auteurs de L’Encyclopédie anar chiste aient eu raison sur tout : il suffit de lire ce qu’écrit l’un des auteurs à propos des « israé lites » : tout en dénonçant avec viru lence l’antisé mit isme, il ne peut s’empêcher de sou li gner le caractère « malin » des juifs et leur talent à faire du com merce ; de même, on considé rera avec le plus grand scep ti cisme, pour ne pas dire une fran che hila rité, le lien qu’établit Barbedette entre le climat et le contenu des trois mono thé ismes.

Depuis quatre-vingts ans, les connais san ces sur l’his toire des reli­gions se sont considé rab lement appro fon dies et nous devons en tenir compte dans nos cri ti ques des reli gions. Les athées et les ratio na lis tes auraient dû nor ma le ment sortir ren forcés de ce pro grès des connais san ces, mais, sur le ter rain poli ti que, cela n’est guère le cas, que ce soit parmi les mili tants de la gauche réf orm iste, ceux des mou ve ments alter mon dia lis tes ou d’extrême gauche. Curieusement, alors que le dével op pement des connais san ces archéo lo giques, his to ri ques, socio lo gi ques et psy cho lo gi ques devrait conso li der la cri ti que des reli gions, les tenants d’un « autre monde pos si ble » font de plus en plus de conces sions à l’obs cu ran tisme reli gieux, que ce soit celui des mou ve ments indigén istes d’Amérique latine, de la théo logie de la libé ration, des différ entes ten dan ces de l’islam poli ti que dit anti-impér ial iste, du prét endu fémin isme isla mi­que, ou sim ple ment des reven di ca tions reli gieu ses au sein des sociétés (plus ou moins) laïques occi den ta les.

Lire L’Encyclopédie anar chiste demande donc un mini mum d’esprit cri ti que, mais pas davan tage que la lec ture d’auteurs bran chés et « moder nes « comme Onfray, Chomsky, ou Foucault, qui, pour être plus contem po rains, n’en ont pas moins proféré pas mal d’âneries sur le plan poli ti que.

Lire l’Encyclopédie anar chiste, c’est d’abord déc ouvrir une pensée étonn amment diverse, les auteurs venant de plu sieurs cou rants (anar chisme indi vi dua liste, com mu nisme liber taire, syn di ca lisme révo luti onn aire), même si les anar chis tes indi vi dua lis tes domi nent plutôt ici. Tous les auteurs ne sont pas d’accord entre eux, loin de là, y com pris sur des ques tions phi lo so phi ques aussi épin euses que celles de la défi nition du Bien ou du Mal, de la morale, ou l’appréc­iation de cer tai nes dimen sions de la reli gion.

Celui qui ne connaît pas l’anar chisme déc ouv rira un vaste conti nent aux reliefs et aux cli mats contrastés et sera obligé de réfléchir, de faire des choix, bref de ne pas agir en consom ma teur ou en fidèle borné. Cette ency clopédie n’est pas un catéch isme… Les sec tai res seront déçus.

Elle a été écrite par des mili tants qui s’efforçaient d’établir un lien entre leurs idées, leur éthique, leur pra ti que poli ti que et une cri ti que radi cale de la société, de l’Etat, de l’exploi ta tion et de l’oppres sion. Ce n’est pas un hasard si, sur les 17 réd acteurs des arti cles présentés dans cet ouvrage, au moins 7 d’entre eux ont été condamnés à des peines de prison pour leurs écrits, leurs dis cours ou leurs actes, qu’il s’agisse de pro pa gande anti mi li ta riste ou anti­co lo nia liste, ou d’avor te ments clan des tins.

Quelques lec teurs juge ront indi ges tes, trop longs ou trop courts cer tains arti cles. D’autres trou ve ront las san tes les cita tions d’auteurs clas si ques, au style suranné, ou bien d’uni ver si tai res tombés dans l’oubli. D’autres esti me ront que les auteurs ont un point de vue naïf sur la bonté natu relle des ani maux ou des êtres humains. Ou qu’ils pêchent par fois par arro gance dans leur combat contre l’obs cu ran tisme. Voire qu’ils tom bent dans les théories du com plot (comme l’auteur du très long arti cle sur les Jésuites, que nous n’avons pas repro duit ici, faute de place).

Mais le lec teur aurait tort de se limi ter à ces quel ques rés erves ou cri ti ques, aussi fondées soient-elles. De nom breux arti cles tou chent juste, car leurs auteurs ten tent de faire appel à la raison, au savoir his to ri que, aux connais san ces scien ti fi ques, contre les approxi ma­tions, le dog ma tisme, ou les bons sen ti ments.

En cette époque où les émotions nour ris sent le mar ke ting poli ti que de ceux qui se prés entent aux élections. Où l’image choc est mani­pulée par tous les partis et les grou pus cu les (il suffit de jeter un œil sur Daily Motion ou You Tube), il peut être utile de réha bi liter la Raison, la dis cus sion argu mentée, la lec ture et l’ana lyse des points de vue de nos adver sai res poli ti ques ou idéo lo giques.

L’Encyclopédie anar chiste contient, bien sûr, des inexac ti tu des, des pro cla ma tions triom pha lis tes, des envolées lyri ques un peu creu ses. Mais sa dém arche est pour l’essen tiel radi cale, au sens qu’elle prend les choses – ici les reli gions, les ques tions phi lo so phi ques et éthiques – à la racine et que ses auteurs dis cu tent pied à pied de la vali dité de toutes les thèses reli gieu ses ou idéal istes de leur époque, et même des époques pré céd entes.

Des marxis tes dog ma ti ques (mais si, cela existe !) nous objec te ront que les anar chis tes se foca li sent trop sur les idées reli gieu ses, et pas assez sur leur sou bas se ment matériel. D’une part, ce repro che n’est pas fondé puis que de nom breux arti cles sou li gnent l’entre la ce­ment entre poli ti que et reli gion, oppres sion éta tique et oppres sion reli gieuse, intérêts éco no miques des Eglises et sou mis sion des fidèles ; et d’autre part, c’est tout à l’hon neur des auteurs de s’être penché minu tieu se ment sur les écrits des pen seurs qu’ils cri ti quent avant d’émettre une opi nion. Les trots kys tes et les alter mon dia lis­tes qui ont sou tenu Tariq Ramadan n’ont cer tai ne ment jamais pris la peine de lire l’un des livres de ce bigot réacti onn aire, avant de s’expri mer à son sujet.

Ce goût du combat pour des idées est effec ti ve ment rin gard à une époque qui pro meut l’idéo logie du « vivre ensem ble », des « droits de l’homme » dés incarnés (accom pa gnés d’inter ven tions mili tai res « huma ni tai res »). Où l’on place toutes les idées sur le même plan, chacun ayant le droit de « penser ce qu’il veut », au Grand Supermarché des Idées Jetables et Interchangeables. Ou l’on considère que seuls les « extrém istes reli gieux » seraient dan ge reux, oubliant que toute reli gion est un système de contrainte, de pres­sion et de répr ession sur l’indi vidu, et que tout groupe reli gieux sera tenté de faire de la poli ti que et d’impo ser ses concep tions dans le champ social et dans l’espace public, et pas seu le ment dans ses lieux de culte ou entre les murs du foyer fami lial.

Les auteurs de l’Encyclopédie anar chiste n’avaient pas pour ambi­tion de deve nir les chou chous des médias, de dîner avec des hommes poli ti ques, des chan teurs ou des actri ces célèbres, ou de faire com merce de leurs livres ou de leurs confér ences sous forme de DVD : ils vou laient chan ger le monde, libérer l’Humanité et démolir, pulvé riser, toutes les idées réacti onn aires qui contri buent à main te nir le Capital et l’Etat en place.

À vous, lec tri ces et lec teurs, de décider si leur dém arche radi cale a encore un sens aujourd’hui….

484 pages, 12 euros

Ame – Athéisme – Bible – Bien – Bonté – Cléricalisme – Confession – Coran – Création/Créationnisme – Création – Cultes – Déchristianisation – Dieu – Eglise – Esprit – Eternité – Evangile – Finalité – Foi – Genèse – Gnosticisme – Iconoclaste – Idéalisme et matér ial isme – Idolâtrie – Immortalité – Incrédulité – Inquisition – Israélite – Jésus – Judaïsme – Judéo-chrétiens (com mu nisme des) – Laïcisation – Laïque – Libre-pensée – Mahométisme ou isla misme – Mal – Manichéisme – Martyr – Matérialisme indi vi dua liste Miracle – Miracle – Mission – Morale (recher che d’une règle de vie) – Morale (éthique indi vi duelle et sociale) – Morale : ses bases illu soi res sa dupe rie actuelle – Morale : Origines et évo lution ; Les reli gions et la morale ; La morale et les mœurs ; Morale indi vi duelle et morale col­lec tive – La morale et l’indi vi dua lisme anar chiste – Noël – Paganisme – Paradis – Prêtre – Prière – Providence – Purgatoire– Religion – Religion – Sacerdoce – Saint Siège – Scolastique -– Trinité – Trinité – Vertu et Vice

* Auteurs : E. Armand, L. Barbedette, C. Berneri, G. Brocher, R. Collino (Ixigrec), E. Cotte, S. Faure, A. Lapeyre, A. Lorulot, S. Mac Say, E. Malatesta, J. Marestan, Han Ryner, R. Odin, M. Pelletier, M. Pierrot, E. Rothen, Ryskine, F. Stackelberg, P. Vigné d’Octon .

*******

Religion et poli ti que (compil’ n° 5)

Cette cin quième com pi la tion thé ma tique repro duit, pour l’essen tiel, des textes déjà publiés dans la revue Ni patrie ni fron tières en 2004, 2007, 2008, 2009 et 2010 (1). Le livre se divise en trois par ties. La pre mière rap pelle « pour quoi l’athé isme est impor tant » ou en tout cas pour quoi il le fut aux débuts du mou ve ment ouvrier pour les marxis tes et les anar chis tes. Elle permet de sou li gner quel ques prin­ci pes impor tants pour la lutte de clas ses, prin ci pes, sou vent oubliés par nombre de mili tants d’extrême gauche ou liber tai res actuels. Écrits par des non-spéc ial istes de l’his toire des reli gions, ces textes ne sont pas dém entis par les réc entes déc ouv ertes archéo lo giques qui confir ment la faus seté his to ri que de l’Ancien Testament, texte à la base des trois grands mono thé ismes – islam com pris !

La deuxième partie montre que, chez les marxis tes comme les anar­chis tes, il s’est tou jours trouvé des diri geants poli ti ques et des intel lec tuels – et non des moin dres – qui cri ti quaient les limi tes de la laïcité, voire qui avaient une atti tude assez ambi guë face à la reli­gion et l’athé isme.

La troi sième partie aborde des ques tions plus actuel les, en tout cas liées à des débats plus récents, qu’il s’agisse de l’atti tude des reli­gions face au Sida, de la Droite chréti enne amé ric aine, de l’Eglise angli cane, de « l’isla mo pho bie », de l’atti tude de Sarkozy face aux reli gions ou du rôle bel li ciste et mili ta riste (peu connu en France) du boud dhisme japo nais.

Cet ouvrage ne prétend pas épuiser toutes les facet tes d’un sujet très com plexe et très riche, d’autant plus que nous avons deux autres ouvra ges qui trai tent d’autres aspects que ceux abordés ici : ceux qui sou hai tent appro fon dir un peu les pro blèmes spé-cifi ques que posent les rap ports entre la reli gion musul mane et la poli ti que pour ront consul ter la com pi la tion n°2 : Islam, isla misme, « isla mo­pho bie ». Et ceux qui ne connais sent pas encore L’Encyclopédie anar chiste, publiée entre 1925 et 1934 et jamais rééditée depuis, liront cer tai ne ment avec plai sir l’antho lo gie de textes inti tulée La Raison contre Dieu que nous publions en même temps que ce livre.

* 392 pages, 12 euros

1. Nous y avons ajouté des textes de Jules Guesde, Nelly Roussel et Madeleine Pelletier ; une cri ti que (iné dite) de L’impasse isla mi que de Hamid Zanaz ; un arti cle de Lutte ouvrière sur « Communisme et reli gion » et un autre de Vincent Présumey sur « La crise pédop hile du clergé catho li que ».

Sommaire : Contre les idéo logies rances (NPNF)

POURQUOI L’ATHEISME EST IMPORTANT – Ce que Marx et Engels ont vrai ment écrit – Marx, Engels et la reli gion (Paul Hampton) – Contributions à l’his toire du chris tia nisme pri mi tif (Friedrich Engels), – La for ma tion des reli gions (Elie Reclus) – L’anar chie et l’Eglise (Elisée Reclus) – La peste reli gieuse (Johann Most )– Laïcisation à faire (Jules Guesde) – Le mythe de l’imma culée concep tion (Paul Lafargue) – Socialisme et reli gion (Lénine) – De l’atti tude du parti ouvrier à l’égard de la reli gion (Lénine) – Discours (Nelly Roussel) – Discours (Nelly Roussel) – La croyance en Dieu (Paul Lafargue ) – Mon athé isme (E. Armand)– Les femmes vote ront-elles pour les prêtres ? (Madeleine Pelletier) – Communisme et reli gion (Madeleine Pelletier) – Les évan giles, c’est du bidon (Peilharot) – Pour en finir avec le spec tre de Dieu (Groupe surréal iste de Paris)

LIMITES DE LA LAÏCITE ET DE L’ANTICLERICALISME ? Anticléricalisme et socia lisme (Amadeo Bordiga) – Laïcité et marxisme (Amadeo Bordiga) – Le marxisme face à l’Eglise et à l’Etat (Amadeo Bordiga) – Les prolé tariat ne se nour rit pas de curés (Camillo Berneri)1– Devons-nous bais ser la garde ? (NPNF) – Sur la reli gion (Anton Pannekoek) – Quelques com men tai res (NPNF)

DU ROLE POLITIQUE REACTIONNAIRE DES RELIGIONS AUJOURD’HUI – « Jésus socia liste » vu par Chavez et par… Engels – L’ère des fon­da men ta lis mes – Fondamentalisme reli gieux et déclin capi ta liste (Communist League) – Religion, révo lution et fon da men ta lisme aux Etats Unis (Wil Barnes) – Quelques pré cisions (Wil Barnes) – Le mythe de la persé cution des chrétiens aux Etats-unis (Communist League) – Église angli cane en Grande-Bretagne (Revolutions per Minute) – Le rôle de la reli gion dans la pro pa ga tion du Sida (Arash Sorx) – Bouddhisme japo nais et « guer res com pas sion nel les » (NPNF) – Sur le chris tia nisme de gauche (Fabrice) – Communisme, reli gions et intégr isme (Lutte ouvrière) – « L’impasse isla mi que » de Hamid Zanaz nous conduit dans une (autre) impasse (NPNF) – Les dix com man de ments de la gauche théoc om pa tible (NPNF) – Les super sti tions, les lois et les cou tu mes reli gieu ses sont la honte du XXIe siècle (Houzan Mahmoud) – Sarko, le pape et Carla (Le Militant) – Sarkozy, Dieu et nous (Patsy) – La crise pédop hile du clergé catho li que (Vincent Présumey, Le Militant)

Pour toute commande (les frais de port sont compris dans le prix)

Yves Coleman

10 rue Jean-Dolent 75014

ou

yves co le man@wana doo.fr

nico37

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Message  élie Dim 24 Oct - 13:40

Travailleurs contre bureaucrates (1876-1968) paraîtra en novembre 2010

publié par Yves, le samedi 16 octobre 2010
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Conformément à l’orien­ta­tion de la revue Ni patrie ni fron­tières, ce numéro triple (30-31-32) ras­sem­ble des textes de différ­entes ten­dan­ces : anar­chis­tes (Errico Malatesta, Pierre Besnard, Sébastien Faure, Georges Yvetot, Georges Bastien et E. Armand) ; trots­kys­tes (Pierre Bois, Ernest Mandel) ; ex-trots­kys­tes mais – hélas ! – tou­jours lénin­istes (Communistes Révolutionnaires, Combat com­mu­niste) ; syn­di­ca­lis­tes révo­luti­onn­aires (Pierre Monatte) ; héritiers des « gau­ches com­mu­nis­tes » (Mouvement com­mu­niste, Programme com­mu­niste) ou inclas­sa­bles comme Socialisme ou bar­ba­rie…

Ce recueil d’arti­cles écrits à des pér­iodes très différ­entes (de 1926 à 2006) et par des auteurs de sen­si­bi­lité par­fois opposée, met l’accent sur le rôle des syn­di­cats (et aussi des partis « ouvriers ») face aux luttes de clas­ses, plus par­ti­cu­liè­rement entre 1871 et 1968, même si Pierre Besnard com­mence son his­to­ri­que du syn­di­ca­lisme à la Révolution franç­aise, si ce n’est à la Préhistoire !

Ce livre s’arrête donc avant la crise éco­no­mique mon­diale de 1973 qui a pro­vo­qué toute une série de réactions en chaîne à l’éch­elle de la planète : licen­cie­ments, restruc­tu­ra­tions, concen­tra­tions et délo­ca­li­sations qui ont pro­fondément changé les condi­tions de vie et de tra­vail des prolét­aires ainsi que l’orga­ni­sa­tion interne des entre­pri­ses. La com­po­si­tion de la classe ouvrière mon­diale est dés­ormais beau­coup plus « frag­mentée », en tout cas dans les gran­des mét­ro­poles impér­ial­istes (cf. « Classe ouvrière et tra­vailleurs frag­mentés » de João Bernardo dans le n°27/28 de Ni patrie ni fron­tières).

Ce numéro s’ouvre sur les extraits d’une bro­chure de l’éco­nom­iste Ernest Mandel qui expo­sait (en 1978) les posi­tions trots­kys­tes face à la ques­tion posée par l’exis­tence des bureau­cra­ties « ouvrières » qui gan­grènent les syn­di­cats et partis de gauche. Ce texte abor­dait aussi les pro­blèmes théo­riques posés par ce que Mandel osait encore appe­ler à l’époque les « Etats ouvriers » « dégénérés » ou « déformés » ! Ces régimes capi­ta­lis­tes d’Etat ayant aujourd’hui pour la plu­part dis­paru (à l’excep­tion de Cuba et de la Corée du Nord), nous avons repro­duit ici seu­le­ment les pas­sa­ges qui concer­naient les rap­ports entre les tra­vailleurs et « leurs » syn­di­cats ou partis dans les pays capi­ta­lis­tes occi­den­taux. Cette ana­lyse reste tou­jours actuelle pour la plu­part des trots­kys­tes et des néo-trots­kys­tes qu’ils soient au Nouveau parti anti­ca­pi­ta­liste (NPA), au Parti ouvrier inter­na­tio­nal (les « lam­ber­tis­tes » du POI) ou même à Lutte ouvrière (LO).

En effet, quel­les que soient les nuan­ces qui séparent offi­ciel­le­ment ces cou­rants, tous trois croient, comme Mandel, qu’il n’y a pas de mou­ve­ment ouvrier pos­si­ble sans per­ma­nents, sans appa­reils, bref sans bureau­cra­tes… De là à penser qu’il faut infil­trer ou infléchir les appa­reils syn­di­caux pour en pren­dre la tête, ou pous­ser les appa­reils « vers la gauche », il n’y a qu’un pas, d’autant plus facile à fran­chir que Mandel affirme can­di­de­ment que la bureau­cra­tie syn­di­cale ne joue aucun rôle éco­no­mique dans le système capi­ta­liste !

Après cette « mise en jambes » théo­rique, nous prés­entons six arti­cles parus dans la revue Programme com­mu­niste, éditée par le Parti com­mu­niste inter­na­tio­nal (1), appelé « bor­di­guiste » du nom d’Amadeo Bordiga, l’un des fon­da­teurs du Parti com­mu­niste ita­lien, puis de la « Gauche com­mu­niste ita­lienne », ten­dance oppo­si­tion­nelle née au début des années 20 dans la Troisième Internationale.

Le lec­teur déc­ouv­rira, en lisant leurs arti­cles, que les « bor­di­guis­tes » savaient, dans les années 60 et 80, mettre leur solide culture his­to­ri­que au ser­vice d’une ana­lyse sub­tile des gran­des ten­dan­ces du mou­ve­ment ouvrier français. Ils ne crai­gnaient pas de rendre hom­mage aux qua­lités poli­ti­ques et mili­tan­tes des anar­chis­tes et des syn­di­ca­lis­tes révo­luti­onn­aires, tout en ne leur fai­sant aucun cadeau sur le plan théo­rique et poli­ti­que. Il serait donc fort dom­mage d’igno­rer leurs réflexions.

Le lec­teur pourra se plon­ger ensuite dans une ving­taine d’arti­cles (ou d’extraits d’arti­cles) de l’Encyclopédie anar­chiste. Les auteurs nous offrent une lec­ture assez différ­ente de l’his­toire du syn­di­ca­lisme et des rap­ports entre les syn­di­cats et les partis ouvriers. Principal contri­bu­teur, Pierre Besnard décrit en détail l’évo­lution du syn­di­ca­lisme des années 1870 jusqu’en 1936. S’il cri­ti­que le par­le­men­ta­risme, prône la grève géné­rale et défend l’indép­end­ance des syn­di­cats, il se livre aussi à un curieux plai­doyer en faveur de la coges­tion des assu­ran­ces socia­les ou d’un contrôle ouvrier des entre­pri­ses capi­ta­lis­tes, peu cohérents avec la déf­ense de l’action directe ou la cri­ti­que de la démoc­ratie bour­geoise (cf. notre « compil’ » n° 4 : De la vio­lence poli­ti­que).

Ces textes sont rude­ment cri­ti­qués et pris à partie par Programme com­mu­niste dans les arti­cles qui pré­cèdent, et un dia­lo­gue fruc­tueux s’ins­taure entre les textes. Si les lec­teurs pren­nent la peine de com­pa­rer les argu­ments avancés par les uns et les autres, ils pour­ront appro­fon­dir leur réflexion sur ces ques­tions com­plexes et sortir des sen­tiers battus des habi­tuel­les polé­miques grou­pus­cu­lai­res fondées sur l’igno­rance mutuelle…

Après les hypo­thèses théo­riques auda­cieu­ses, l’his­toire des syn­di­cats et des bour­ses du tra­vail, et l’exposé des prin­ci­pes du syn­di­ca­lisme de classe, la seconde partie de ce livre est consa­crée à l’his­toire des prin­ci­pa­les grèves en France entre 1936 et 1968.

Une série d’arti­cles du men­suel Combat com­mu­niste (publiés entre 1975 et 1986) pro­pose une ana­lyse cri­ti­que du rôle des syn­di­cats et de leurs bureau­cra­ties en France, à tra­vers quel­ques dates impor­tan­tes de la lutte des clas­ses : 1936, 1944, 1947, 1948, 1953, 1955 et 1963. « Nous vou­drions mon­trer au tra­vers de cette série d’arti­cles, écrivait Combat com­mu­niste, com­ment les tra­vailleurs ont eu à affron­ter non seu­le­ment le patro­nat, le gou­ver­ne­ment, les forces de répr­ession (flics, mili­ces patro­na­les, armée) mais aussi les appa­reils syn­di­caux et les partis de gauche qui ont tou­jours trahi les espoirs que les tra­vailleurs met­taient en eux. »

Ces arti­cles ne furent pas été écrits par des his­to­riens pro­fes­sion­nels, ils contien­nent sans doute quel­ques erreurs et n’ont pas été actua­lisés. Mais ce qu’il nous importe de sou­li­gner ici, c’est que les leçons de ces conflits ont été tota­le­ment oubliées aujourd’hui par la plu­part des mili­tants de la « gauche radi­cale ».

« Oubli » lié à la volonté des bureau­cra­ties « ouvrières » de camou­fler leur fonc­tion ; à la pro­gres­sive dis­pa­ri­tion de toute for­ma­tion poli­ti­que au sein de la plu­part des orga­ni­sa­tions anar­chis­tes ou trots­kys­tes ; à l’ensei­gne­ment de l’Histoire au collège et au lycée où fas­cisme et com­mu­nisme sont présentés comme des idéo­logies équi­val­entes et les révo­lutions sur­volées très rapi­de­ment ; mais aussi aux cal­culs oppor­tu­nis­tes de l’extrême gauche, tou­jours à l’affût d’accords « tac­ti­ques » avec de fan­to­ma­ti­ques « ailes gauche » des syn­di­cats.

Aux côtés des textes de Combat com­mu­niste nous avons placé des arti­cles du syn­di­ca­liste révo­luti­onn­aire Pierre Monatte sur Juin 36 et du trots­kyste Pierre Bois sur la grève Renault de 1947 ; un arti­cle sur les grèves de 1947 paru dans Courant alter­na­tif, suivi d’une chro­no­lo­gie utile pour com­pren­dre les années 1944-1947 ; un texte de Pierre Chaulieu (plus connu sous le nom de Cornelius Castoriadis) sur les grèves de 1956 publié dans Socialisme ou Barbarie ; plu­sieurs tracts et arti­cles des Communistes Révolutionnaires/RKD sur la situa­tion franç­aise entre 1944 et 1946, quand le PCF et la CGT fai­saient retrous­ser leurs man­ches aux ouvriers au nom de l’union natio­nale et du prét­endu pro­gramme social du Conseil natio­nal de la Résistance, dont les « anti­libéraux » actuels, suppôts de la social-démoc­ratie ou du néos­ta­lin­isme, nous rabat­tent encore les oreilles.

Ce livre se ter­mine par un texte de Mouvement com­mu­niste sur mai 68 qui offre une des­crip­tion pré­cise de la plus grande grève géné­rale de l’his­toire du mou­ve­ment ouvrier français, et en sou­li­gne les points forts comme les points fai­bles.

D’autres antho­lo­gies sui­vront qui ten­te­ront de retra­cer, à tra­vers la repro­duc­tion de bro­chu­res ou d’arti­cles, les conflits qui ont marqué les tra­vailleurs dans leur lutte contre l’Etat, le Capital… et les bureau­cra­ties « ouvrières ».

Ni patrie ni fron­tières, octo­bre 2010

1. Ce groupe minus­cule aujourd’hui s’est mal­heu­reu­se­ment fait connaître des médias et de cer­tains his­to­riens réputés sérieux (Igounet, Vidal-Naquet, Dreyfus) ou ama­teurs (Bourseiller) pour avoir édité en 1960 une bro­chure cala­mi­teuse (Auschwitz ou le Grand Alibi) que ces cri­ti­ques n’ont mani­fes­te­ment pas lue atten­ti­ve­ment, et en tout cas pas com­prise, puisqu’ils la taxent de « négati­onn­isme ». En effet, si son auteur se livre à une cri­ti­que radi­cale de l’anti­fas­cisme démoc­ra­tique orches­tré par les gran­des puis­san­ces impér­ial­istes et la « gauche », ce n’est bien sûr pas pour faire l’apo­lo­gie du nazisme, pour dis­si­mu­ler l’ampli­tude de la bar­ba­rie nazie, mais au contraire pour affir­mer que pour la com­bat­tre il n’y avait pas d’autre issue que la révo­lution com­mu­niste mon­diale et la dic­ta­ture du prolé­tariat. Plus pro­saïq­uement nous dirons que son auteur (qui n’est pas Bordiga, contrai­re­ment à la lég­ende) ne s’est livré à aucune ana­lyse matér­ial­iste de la « ques­tion juive » (pas plus que Marx dans son arti­cle homo­nyme de 1844, Karl Kautsky en 1914 dans Rasse und Judentum ou le trots­kyste Abraham Léon en 1943 dans La concep­tion matér­ial­iste de la ques­tion juive). Réduisant la place des Juifs et des juifs dans l’his­toire du capi­ta­lisme aux métiers de la banque, de l’arti­sa­nat et du com­merce, cette bro­chure ne s’intér­esse ni à la pay­san­ne­rie ni au prolé­tariat juifs dont l’exis­tence n’avait pour­tant rien d’anec­do­ti­que aux XIXe et XXe siècles, et même durant les siècles antérieurs (cf. à ce sujet les quatre tomes de La société juive à tra­vers l’his­toire aux Editions Fayard). Elle ignore le rôle du Bund dans le mou­ve­ment ouvrier en Russie avant la Première Guerre mon­diale et en Pologne jusqu’à la Seconde Guerre mon­diale. Elle ana­lyse de façon mécan­iste les prét­endus fon­de­ments éco­no­miques de l’antisé­mit­isme, en igno­rant d’autres dimen­sions socia­les, poli­ti­ques et reli­gieu­ses tout aussi impor­tan­tes. Malgré tous ses défauts ou ses tares, il est par­fai­te­ment absurde et men­son­ger d’accu­ser le PCI de nier l’exis­tence des camps d’exter­mi­na­tion. On peut seu­le­ment regret­ter que le PCI n’ait pas aban­donné cet opus­cule à la « cri­ti­que ron­geuse des souris ».

Sommaire

I) Pistes de réflexion sur l’his­toire du mou­ve­ment ouvrier et du syn­di­ca­lisme en France

- De la bureau­cra­tie (Ernest Mandel), 1554

- Socialisme et syn­di­ca­lisme dans le mou­ve­ment ouvrier français (1876-1914), 1555

* Cadre his­to­ri­que et social du mou­ve­ment ouvrier français, 36 ;

* Le Parti ouvrier et l’essor syn­di­cal : le réveil ouvrier passe par la for­ma­tion du parti, 45 ;

* Le Parti ouvrier et l’essor syn­di­cal : Le Parti ouvrier et les syn­di­cats, 58 ;

* Le syn­di­ca­lisme révo­luti­onn­aire contre le réf­orm­isme, 71 ;

* Le mou­ve­ment syn­di­cal en France de 1900 à 1908, 117 (six arti­cles extraits de la revue Programme Communiste)

- Encyclopédie anar­chiste , 147

* Assurances socia­les (Pierre Besnard et A. Rey), 148

* Atelier (Pierre Besnard), 153

* Bourse du tra­vail (Pierre Besnard), 156

* Chômage (Pierre Besnard), 164

* La Commune (Sébastien Faure), 170

* CGT (Pierre Besnard), 175

* Contrôle ouvrier (Pierre Besnard), 198

* Délégué, 208

* Grève (Pierre Besnard), 209

* Jaune (George Yvetôt), 218

* Magasins coopé­rat­ifs (André Daudé-Bancel), 223

* Manœuvre (E. Cotte), 225

* Manuel (E. Rothen et A. Hillkoff), 227

* Mouvement social (George Bastien), 237

* Mutualité et Mutuellisme (George Bastien), 240

* Ouvrier (Pierre Besnard), 244

* Ouvriérisme (Jean Marestan), 246

* Prolétariat (Lashortes), 248

* Syndicalisme (Pierre Besnard), 263

* Syndicalisme et anar­chisme (Errico Malatesta), 272

* Unité prolé­tari­enne (Pierre Besnard), 277

II) Luttes ouvrières en France (1936-1968), 287

- Il y a cin­quante ans : Juin 36 (Combat com­mu­niste), 288

- La classe ouvrière reprend confiance en elle (Pierre Monatte), 297

- Luttes ouvrières 1944-1947 (Combat com­mu­niste), 312

- 1er Mai 1945 (Communistes Révolutionnaires), 320

- L’expéri­ence Berliet (Communistes Révolutionnaires), 322

- Le PC et l’URSS en 1944-1947 (Combat com­mu­niste), 329

- Maurice Thorez a dit (Communistes révo­luti­onn­aires), 332

- Ouvriers du Livre (Communistes Révolutionnaires), 334

- La grève des usines Renault (Pierre Bois), 336

- Les grèves de 1947 en France Courant Alternatif), 349

- Chronologie des grèves 1944/1947 (Courant Alternatif), 358

- 1948 : La grève des mineurs, (Combat com­mu­niste), 364

- 1950-1953 : Une pér­iode de recul (Combat com­mu­niste), 366

- Août 1953 (Combat com­mu­niste), 368

- 1955 (Combat com­mu­niste), 371

- Les ouvriers face à la bureau­cra­tie (Cornelius Castoriadis, Socialisme ou Barbarie), 374

- 1961-1963 : Les mineurs en lutte (Combat com­mu­niste), 378

- Luttes de clas­ses en France (1964-1967) (Combat com­mu­niste), 396

- Mai-Juin 1968 : une occa­sion man­quée par l’auto­no­mie ouvrière (Mouvement com­mu­niste), 403

Remerciements

Cette antho­lo­gie n’aurait pas été pos­si­ble sans le tra­vail des com­pa­gnons et cama­ra­des qui ani­ment les sites sui­vants

http://www.sinis­tra.net/

http://ocli­ber­taire.free.fr/

http://bataille­so­cia­liste.word­press.com/

http://www.mou­ve­ment-com­mu­niste.com/

http://www.ency­clo­pe­die-anar­chiste.org/

Nous tenons aussi à remer­cier le per­son­nel de la biblio­thèque de l’ISSG, Institut d’his­toire sociale d’Amsterdam, tou­jours prêt à aider les visi­teurs.

Qu’ils soient ici, toutes et tous, cha­leu­reu­se­ment remer­ciés !

486 pages, 12 euros. (frais de port com­pris) Pour toute com­mande écrire à yves­co­le­man wana­doo.fr
élie
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Message  Invité Mar 26 Oct - 9:01

Je ne peux qu'encourager.

Yves Coleman qui était venu, à ses frais, il y a quelques mois à Nice pour une réunion-débat sur "l'immigration façon Besson" à laquelle le CAam l'avait invité est un gars de conviction, sympathique, intéressant et correct.

Il fait un travail important avec mondialisme.org et ni patrie ni frontières

Je commande immédiatement ce nouveau numéro.

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Message  nico37 Lun 10 Oct - 22:31

Ni patrie ni fron­tières n° 33-34-35 – juin 2011 : Les pièges mor­tels de l’iden­tité natio­nale

Ce numéro s’ouvre sur plu­sieurs arti­cles de l’Encyclopédie anar­chiste. Ils per­met­tent de situer la cri­ti­que de concepts comme ceux de nation et de patrie, de natio­na­lisme et de patrio­tisme dans une longue durée his­to­ri­que. Ces textes mon­trent que les anar­chis­tes, au début du XXe siècle, per­ce­vaient clai­re­ment le rôle de l’embri­ga­de­ment patrio­ti­que, et ce dès la Révolution franç­aise. Par contre, en com­pa­rant systé­ma­tiq­uement le natio­na­lisme ou le patrio­tisme avec une reli­gion, les liber­tai­res ten­dent à tomber dans le même piège que celui de leur anti­clé­ri­cal­isme (par­fois) cari­ca­tu­ral : l’illu­sion qu’il suffit de mener un combat ratio­na­liste dét­erminé contre une idéo­logie pour que celle-ci recule ou dis­pa­raisse dans la tête des exploités.

Les deux textes d’Anton Pannekoek et de Paul Mattick écl­airent la réflexion des marxis­tes antis­ta­li­niens sur le natio­na­lisme. Ils pren­nent en quel­que sorte le contre­pied des auteurs pré­cédents en affir­mant le rôle dét­er­minant des fac­teurs socio-éco­no­miques dans la dis­pa­ri­tion pro­gres­sive d’idéo­logies réacti­onn­aires comme la reli­gion ou le natio­na­lisme. Malheureusement, l’évo­lution his­to­ri­que leur a donné tort, du moins sur ce point précis, même si leurs posi­tions anti­na­tio­na­les res­tent, à notre avis, pro­fondément justes. Et ce ne sont pas les der­niers ava­tars du natio­na­lisme, l’islam poli­ti­que, le rég­io­nal­isme ou l’anti-impér­ial­isme réacti­onn­aire de nom­breux cou­rants alter­mon­dia­lis­tes ou d’extrême gauche qui nous inci­te­ront à l’opti­misme.

La revue tente ensuite de com­pren­dre pour­quoi la ques­tion de l’iden­tité natio­nale est réc­urr­ente dans le débat poli­ti­que franco-gau­lois.

Nous abor­dons une des conséqu­ences de ce débat lancé par Sarkozy, ou en tout cas du climat entre­tenu par la « droite dure », c’est-à-dire le rap­pro­che­ment entre un cou­rant de gauche laïco-xénop­hobe et l’extrême droite.

Nous évoquons un nouvel OVNI poli­ti­que, le prét­endu « racisme anti-Blancs ».

Nous ques­tion­nons les limi­tes de la « liberté d’expres­sion totale » prônée par la Fédération anar­chiste, à tra­vers plu­sieurs émissions ou débats orga­nisés sur Radio liber­taire.

Une contri­bu­tion se penche sur le rôle de l’ésot­érisme dans l’idéo­logie d’extrême droite, phénomène sou­vent méc­onnu ou en tout cas jugé secondaire par les mili­tants.

Enfin nous obser­vons, avec l’aide de cama­ra­des belges et néerl­andais, com­ment les pro­blèmes de l’iden­tité natio­nale, de la laïcité et de l’extrême droite sont abordés ailleurs que dans l’Hexagone.

388 pages, 12 euros (frais de port inclus)

***

Ni patrie ni fron­tières n° 36/37 – Septembre 2011 : Extrême gauche/Extrême droite : Inventaire de la confu­sion

Les médias ont réc­emment déc­ouvert la « fachos­phère » et fait sem­blant de s’en émouvoir, mais Internet n’est qu’une des formes d’expres­sion des grou­pus­cu­les d’extrême droite et du FN. Les mili­tants néof­asc­istes, iden­ti­tai­res, « popu­lis­tes », etc., ne se conten­tent pas de rester sage­ment devant leurs ordi­na­teurs. Ils infil­trent ou inves­tis­sent à visage déc­ouvert des syn­di­cats, des asso­cia­tions, des clubs de sport, des grou­pes éco­log­istes, etc. Ils mènent une offen­sive contre-cultu­relle, faci­litée par la pro­pa­gande natio­na­liste, sécu­rit­aire, anti-Roms et anti-étr­angers que dif­fu­sent les gou­ver­ne­ments Sarkozy depuis 2007. Et aussi par l’apa­thie de la « gauche » qui n’a jamais mis en pra­ti­que l’égalité totale des droits entre tra­vailleurs français et « étr­angers », et est inca­pa­ble de penser en dehors du cadre capi­ta­liste et élec­toral.

Tout cela n’aurait pas été pos­si­ble sans une dér­oute idéo­lo­gique qui s’est déroulée bien avant le 21 avril 2002 et la montée en puis­sance des « trolls » de l’extrême droite sur Internet. Un bou­le­vard lui a été ouvert par des médias de gauche (« alter­na­tifs » ou de « contre-infor­ma­tion ») laxis­tes face à l’antisé­mit­isme, des alter­mon­dia­lis­tes réacti­onn­aires, des éco­log­istes « ni de droite ni de gauche », des « socia­lis­tes » et des « com­mu­nis­tes » sou­ve­rai­nis­tes, patrio­tes ou par­ti­sans d’un Etat sécu­rit­aire, des intel­lec­tuels post-moder­nes qui met­tent toutes les idées sur le même plan, des jour­na­lis­tes incultes ou avides de sen­sa­tion­nel, et une « gauche radi­cale » qui a perdu toute bous­sole de classe et toute volonté d’abat­tre l’Etat bour­geois.

Tels sont quel­ques-uns des arti­sans de la confu­sion idéo­lo­gique actuelle, dont pro­fi­tent des fas­cis­tes ayant un projet poli­ti­que précis : pro­fi­ter de la démoc­ratie bour­geoise pour rép­andre leur venin, alter­ner agres­sions phy­si­ques et pas­sa­ges à la télé­vision, mani­fes­ta­tions ou pro­ces­sions « bon enfant » et atta­ques de com­man­dos racis­tes, prés­ence aux élections et pra­ti­que de la vio­lence. Ce numéro prés­ente, sous la forme d’un inven­taire d’une cen­taine d’entrées, des sites Internet qui font le lit du fas­cisme, des concepts ambi­gus ou mal définis, des publi­ca­tions grou­pus­cu­lai­res mais noci­ves, et quel­ques grou­pes, agi­ta­teurs ou « pen­seurs » fas­cis­tes. Nous ten­tons d’étudier les pas­se­rel­les entre l’anti­ca­pi­ta­lisme de gauche et la droite radi­cale, le ter­rain de ruines idéo­lo­giques sur lequel les Identitaires, le Front natio­nal, les natio­na­lis­tes-révo­luti­onn­aires, les intégr­istes chrétiens, etc., tis­sent leur pelote en toute impu­nité, voire avec la com­pli­cité active, ou pas­sive, de cer­tains idiots utiles « de gauche ».

Plusieurs annexes de cet inven­taire dres­sent un por­trait vivant de la vio­lence que les nervis racis­tes ou fas­cis­tes ten­tent d’ins­tau­rer dans les rues de l’Hexagone, jamais très loin du Front natio­nal, et géné­ra­lement sous l’œil indul­gent des flics et des juges. Il ne s’agit ni de pleur­ni­cher en psal­mo­diant « Le fas­cisme ne pas­sera pas ! » ou « Sarkozy = Vichy II », ni de se réfugier der­rière les prin­ci­pes démoc­ra­tiques et inter­clas­sis­tes de la « Résistance » sta­lino-gaul­liste, mais de réfléchir et sur­tout de n’atten­dre aucune aide des ins­ti­tu­tions pour affron­ter ces mena­ces poli­ti­ques. À nous de décider si nous vou­lons conti­nuer à subir…ou agir.

200 pages, – 10 € (frais de port inclus)

****

A PARAITRE AVANT LA FIN DE L’ANNEE 2011 (la date de paru­tion n’est pas encore fixée) : Œuvres choi­sies de G. Munis (1937-1948), tome I, 388 pages, 12 euros. De nom­breux textes inédits en français ou introu­va­bles de ce révo­luti­onn­aire inter­na­tio­na­liste, qui com­mença à mili­ter dans les rangs de l’Opposition de Gauche puis rompit avec le trots­kysme et en éla­bora une cri­ti­que détaillée et tou­jours actuelle, notam­ment à partir de son expéri­ence durant la Guerre d’Espagne et la Seconde Guerre mon­diale.

****

ABONNEMENTS ET CONTACTS

L’abon­ne­ment coûte 28 € pour 3 numéros ou livres (sim­ples, dou­bles ou tri­ples) et 54 € pour 6 numéros (idem).

Pas de frais de port.

nico37

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