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Défense de la santé publique.

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Défense de la santé publique. - Page 2 Empty Re: Défense de la santé publique.

Message  Roseau Mar 21 Jan - 2:43

Paris (75) Manifestation pour sauver la maternité des Lilas. Place du Chatelet 14H
samedi 25 janvier, 14 h place de Chatelet


Manifestation à l'appel du Collectif de la maternité des Lilas,
de Notre sante én danger,
la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternité de proximité,
de plusieurs collectifs de défenses d'hôpitaux
(Hötel-Dieu, Dourdan etc.)
http://npa2009.org/evenement/paris-75-manifestation-pour-sauver-la-maternit%C3%A9-des-lilas-place-du-chatelet-14h
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Message  Roseau Ven 7 Fév - 17:28

http://alencontre.org/wp-content/uploads/2014/02/manifeste.pdf
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Message  Roseau Lun 7 Avr - 21:28

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Message  Roseau Mer 9 Avr - 15:51

Deux articles qui donnent des précisions ou tentent d'en donner en recoupant les infos/
> http://www.lesechos.fr/journal20140407/lec1_france/0203423099663-les-pistes-du-gouvernem-ent-pour-trouver-les-50-milliards-d-economies-662572.php
>
Les pistes du gouvernement pour trouver les 50 milliards d’économies
Par Frédéric Schaeffer et Vincent Collen | 07/04 | 06:00 | mis à jour à 08:51 |
Tour de vis sans précédent sur les dépenses de santé et les collectivités. Vers une baisse du nombre de fonctionnaires.
> Le pacte de responsabilité au cœur du discours de politique générale demain du Premier ministre Manuel Valls.

Trouver 50 milliards d’économies pour les années 2015 à 2017. L’effort est inédit. Et potentiellement explosif. Pendant plusieurs semaines, François Hollande, Jean-Marc Ayrault et cinq autres membres du gouvernement se sont retrouvés régulièrement au sein d’un conseil stratégique de la dépense publique. L’heure de vérité approche. Passage en revue de ce que prépare l’exécutif, sachant que Manuel Valls voudra bien sûr apporter sa contribution. Le nouveau Premier ministre devrait rester assez discret sur ce chantier demain dans son discours de politique générale, privilégiant les annonces sur le pacte de responsabilité.

L’État?: 17 milliards d’euros
Etat, Sécurité sociale, collectivités locales vont, grosso modo, participer à l’effort à hauteur de leur poids respectif dans la dépense publique. Les chiffres peuvent encore bouger à la marge mais c’est de l’ordre de 17 milliards qui vont être réalisés sur l’Etat et les quelque 550 opérateurs qui en dépendent. Les dépenses vont, a minima, continuer à être gelées en valeur (hors charge de la dette et pensions). Sur les dépenses des ministères, environ 1 milliard d’euros d’économies seront faites sur le budget de l’emploi sur trois ans, le secteur privé devant prendre le relais des contrats aidés. Les critères de l’allocation de solidarité spécifique, pour les chômeurs en fin de droits, pourraient être durcis.

De nouveaux efforts vont être imposés aux fonctionnaires, dans le but d’obtenir la quasi-stabilité de la masse salariale (80,6 milliards d’euros cette année). Pour cela, le gel du point d’indice (servant de base à la revalorisation des salaires) devrait être maintenu en 2015 et 2016 (au moins). Sauf à ce que le grand rendez-vous salarial annoncé par la ministre Marylise Lebranchu accouche d’autres mesures d’économies tout aussi fortes, ce qui est peu probable. Sujet très sensible, François Hollande devrait revenir sur son objectif de stabilité des effectifs de fonctionnaires sur le quinquennat. Et ce en ne faisant pas la totalité des quelque 60.000 recrutements d’agents prévus à l’Education nationale d’ici à 2017. Le chiffre pourrait être raboté de 10.000 à 15.000. «?Les questions de fonction publique seront tranchées dans les ultimes arbitrages?», prévient-on.

Environ 3 milliards d’euros d’économies devraient être faites sur les seuls opérateurs de l’Etat (universités, Météo-France, CNRS, Ademe, CNC, chambres de commerce…). D’une part, en réduisant leurs ressources (via les dotations et le plafonnement des taxes affectées). D’autre part, en fusionnant ou rapprochant ces structures (exemple?: la fusion de l’Institut de veille sanitaire et de l’INPES).

La Sécurité sociale?: environ 23 milliards
Pour la Sécurité sociale, le gouvernement ne part pas de rien. Les réformes décidées en 2013 et début 2014 (retraites de base et complémentaires, famille, assurance-chômage) vont déjà permettre de faire des économies. Mais il faudra faire beaucoup plus.

Le tour de vis sur les dépenses remboursées par l’assurance-maladie sera sans précédent?: 10 milliards sur trois ans. Autrement dit, le plan d’économies annuel programmé jusqu’à présent, qui devait rapporter un peu plus de 6 milliards, devrait être gonflé de près de 4 milliards d’euros. Il faudra donc identifier plus de 1 milliard d’économies en plus chaque année jusqu’à la fin du quinquennat. En conséquence, l’objectif de progression des dépenses de santé pour 2015, 2016 et 2017 ne devrait pas dépasser 2?% par an, et il pourrait être encore plus faible (1,75?%) pour l’une de ces trois années. Comment se traduira-t-il concrètement?? La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a promis qu’il n’y aurait «?pas de déremboursements?» pour les assurés. Les restructurations des hôpitaux, la baisse du prix des médicaments ou encore la progression des génériques vont se poursuivre, à un rythme accéléré.

Autre sujet sensible, l’exécutif pourrait rouvrir le dossier des prestations familiales, alors que plusieurs d’entre elles sont déjà rabotées cette année. Les allocations familiales de base ne seraient pas touchées mais d’autres aides, comme le complément de mode de garde pour les parents d’enfants de moins de trois ans, pourraient être concernées.

Les collectivités locales?: autour de 10 milliards
C’est le scénario noir que craignaient les collectivités locales. Elles devraient voir leurs dotations baisser de 10 milliards sur trois ans. En 2015, elles seront réduites d’au moins 3 milliards d’euros, au lieu de 1,5 milliard déjà acté. Et elles seront encore rabotées d’environ 3 milliards en 2016 et 2017. Pour absorber cette baisse, l’Etat va leur proposer une sorte de contrat, avec des mesures d’accompagnement à la clef. Par exemple, en limitant le nombre de normes applicables aux collectivités. Mais aussi en encourageant les rapprochements et en rationalisant les compétences. Pour cela, la deuxième loi de décentralisation, transmise sous peu au Conseil d’Etat va supprimer la clause générale de compétence et introduire le principe d’un bonus-malus sur les dotations afin d’encourager la mutualisation des services entre collectivités. Pour freiner leur masse salariale, l’Etat devrait aussi ralentir l’avancement des carrières des fonctionnaires territoriaux, aujourd’hui plus rapide que dans la fonction publique d’Etat. La poursuite du gel du point d’indice permettra aussi de faire de grosses économies.


Economie : la politique néolibérale est confirmée
08 avril 2014 | Par Laurent Mauduit - Mediapart.fr
Avec le « pacte de responsabilité » et le plan d'austérité de 50 milliards d'euros, Manuel Valls accélère la politique économique néolibérale de son prédécesseur. Mais il s'expose à de nouvelles polémiques : sur la « trappe à bas salaires » que pourraient engendrer les allègements de cotisations sociales, ainsi que sur le tour de passe-passe concernant le pouvoir d'achat.

> En annonçant qu’il avait choisi de nommer Manuel Valls à Matignon, en remplacement de Jean-Marc Ayrault, François Hollande avait clairement fait comprendre qu’il entendait ne tirer aucune leçon, ou presque, de la sanction sans précédent des élections municipales, et maintenir le cap de sa politique économique. Le discours de politique générale de Manuel Valls, ce mardi 8 avril, devant les députés, en apporte la confirmation. Bien que la majorité ait en partie implosé, que les Verts aient décidé de ne plus faire partie du nouveau gouvernement ou encore que le groupe des parlementaires socialistes soit entré en rébellion, l’orientation économique et sociale est quasi inchangée : plus que jamais, cap sur le néolibéralisme et sur l’austérité renforcée…

> Dans leurs grands équilibres, les principales mesures annoncées par Manuel Valls se situent dans le strict prolongement de ce que Jean-Marc Ayrault avait déjà entrepris, et ne vont pas apaiser les critiques qui sont apparues jusque dans les rangs socialistes. Le nouveau premier ministre va mettre en œuvre le pacte de responsabilité qui était déjà annoncé, et qui va porter progressivement à 30 milliards d’euros le total des nouveaux allégements fiscaux et sociaux accordés aux entreprises. Il va aussi mettre en chantier les mesures de baisses d’impôt en faveur des contribuables les plus modestes que François Hollande avait fait miroiter en présentant ses vœux aux Français. Et il va enfin appliquer le plan d’austérité de 50 milliards d’euros d’économies déjà annoncé pour les trois prochaines années.

> Effets d’aubaine pour les entreprises qui vont empocher les 30 milliards d’euros sans être astreintes à de véritables contreparties ; effets récessifs sur une économie anémiée d’un plan violent d’austérité : comme la politique économique et sociale de Manuel Valls n’a pas le charme de la nouveauté et n’est que la mise en œuvre d’une stratégie ancienne arrêtée à l’Élysée, les mêmes controverses vont reprendre.

> En certains domaines, Manuel Valls a apporté des précisions sur des modalités du plan d’austérité ou sur celles du pacte de responsabilité. Et il a aussi annoncé quelques cadeaux en plus, toujours en faveur des entreprises. D’autres controverses vont s’ouvrir : parce que les mesures en faveur des ménages sont encore trop floues pour que l’on soit assuré de leur effet réel sur le pouvoir d’achat ; parce que les mesures annoncées d’exonération des charges sociales sur les salaires au niveau du Smic risquent d’avoir un effet pervers gravissime, en créant ce que les experts appellent une « trappe à bas salaires » ; ou encore parce Manuel Valls s’est bien gardé d’apporter des précisions sur le détail des 50 milliards d’économies…

> Il faut donc procéder à un décryptage détaillé de cette déclaration de politique générale.

> D’abord, voici cette déclaration de politique générale :

> Valls: declaration de politique generale by Laurent MAUDUIT
>

> Les mesures en faveur des entreprises

> Ce qui a été annoncé – L’ancien premier ministre, sur instruction de François Hollande, avait déjà mis en œuvre le « choc de compétitivité » de 20 milliards d’euros, qui avait pris la forme d’un crédit d’impôt (baptisé Crédit d’impôt compétitivité emploi - CICE).. Et François Hollande avait ensuite annoncé qu’au travers d’un « pacte de responsabilité », le total des allègements sociaux et fiscaux offert aux entreprises allait être progressivement porté à 30 milliards d’euros. Mais on ignorait encore si ces 10 milliards d’euros complémentaires d’allègement viendraient d’une suppression progressive des cotisations familiales, qui sont à la charge des employeurs, ou alors d’un recalibrage et d’une montée en puissance du CICE.

> C’est donc sur les 10 milliards d’euros complémentaires que Valls a apporté des précisions nouvelles. Première précision : « Au niveau du SMIC, les cotisations patronales à l’URSSAF seront entièrement supprimées au 1er janvier 2015. »

> Cette première annonce est très importante car l’URSSAF (Union de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d’allocations familiales) est un organisme de service public qui recouvre l’ensemble des cotisations de protection sociale versées par les entreprises. La mesure annoncée par Manuel Valls signifie donc que les employeurs ne paieront plus aucune cotisation sociale, de quelque nature que ce soit (santé, retraite, chômage, famille…) pour les salariés au niveau du Smic.

> Du même coup, Manuel Valls a donc fait cette annonce complémentaire : « Le barème des allégements existant entre le SMIC et 1,6 fois le SMIC sera modifié en conséquence. Nous y consacrerons 4,5 milliards d’euros. »

> Continuant à détailler la répartition de ces 10 milliards d’euros de cadeau supplémentaire en faveur des entreprises, Manuel Valls a fait cette autre précision : « Pour les salaires jusqu’à 3 fois et demi le SMIC, c’est-à-dire plus de 90 % des salariés, les cotisations famille seront abaissées de 1,8 point au 1er janvier 2016. Cela représente un allégement supplémentaire de près de 4,5 milliards d’euros. » Enfin, « les travailleurs indépendants et artisans, qui représentent des gisements de créations d’emplois, bénéficieront d’une baisse de plus de trois points de leurs cotisations famille dès 2015 (soit 1 milliard d’euros). »

> Le nouveau premier ministre apporte ainsi sa patte personnelle, en gonflant encore un peu davantage les cadeaux offerts aux entreprises. C’est-à-dire en portant les allègements au-delà des 30 milliards d’euros déjà annoncés par François Hollande.

> Ces mesures complémentaires sont les suivantes. « Pour relever l’investissement, le gouvernement agira aussi par la fiscalité. D’abord, en réduisant les impôts de production, comme la "C3S" – contribution sociale de solidarité des sociétés – payée par 300 000 entreprises. Elle sera entièrement supprimée en trois ans. Cela représente environ 6 milliards d’euros de marges supplémentaires, dont 1 milliard dès 2015 », a ainsi expliqué Manuel Valls, avant d’ajouter : « Concernant l’impôt sur le résultat des sociétés, la "surtaxe" instaurée sous la mandature précédente sera supprimée en 2016. Le taux normal de cet impôt sera par ailleurs abaissé à 28 % en 2020, avec une première étape intermédiaire en 2017. »

> Ce qui va faire polémique – La première polémique sera celle que nous avons déjà évoquée : beaucoup observeront que François Hollande n’a tenu aucun compte de la sanction des municipales. Pis que cela ! On pourra lui faire grief au contraire d’aggraver cette politique, puisque les cadeaux aux entreprises vont dépasser les 30 milliards d’euros annoncés, pour atteindre plus de 36 milliards d’euros..

> La deuxième critique est récurrente : il a beaucoup été reproché au gouvernement précédent d’offrir ces allègements aux entreprises, sans exiger d’elles des contreparties en termes d’emploi ou d’investissement. Et l’Insee a récemment confirmé que du même coup le pacte de responsabilité risquait surtout de gonfler… les profits (lire Le choc de compétitivité stimulera d’abord… les profits !).

> Or, Manuel Valls n’a rien dit qui vienne apaiser ces craintes. La controverse sur les effets d’aubaine de ce plan va donc reprendre de plus belle : le nouveau gouvernement ne va-t-il pas ruiner les finances publiques seulement pour consolider les marges des entreprises ? En somme pour consolider ce capitalisme d’actionnaires ?

> Une troisième critique coule de source. Pour la mesure d’allègement de 4,5 milliards d’euros qui concerne les cotisations familiales employeurs, Manuel Valls a fait une pirouette, en évoquant son financement : « Cela ne pénalisera en rien le financement de la politique familiale, qui se verra affecter d’autres recettes pérennes. » Ah bon ! Lesquelles ?... La formule est évidemment inquiétante. Car ces 4,5 milliards d’euros, il faudra bien les trouver. Alors, le gouvernement sera-t-il tenté de les trouver… dans la poche des familles, via par exemple un relèvement de la CSG ? Ou alors les prestations familiales seront-elles réduites ?

> Mais à toutes ces polémiques qui vont repartir, il faut encore en ajouter une autre. Elle a trait à l’annonce de la suppression totale de toute cotisation sociale au niveau du Smic. Une telle disposition incitera très fortement les employeurs à n’embaucher qu’au niveau du Smic, et le moins possible au-dessus. Ces effets sont très connus des économistes, qui ont un vocable très précis pour définir ce processus vicieux : on parle d’une « trappe à bas salaires ».

> Or, ce qu’il y a de particulièrement important, c’est que la France est bien placée pour connaître les effets pernicieux de cette trappe, car tout au long des années 1990, la gauche comme la droite, ont multiplié au gré des alternances ces politiques d’allègements des charges sociales pour le travail non qualifié. C’est Martine Aubry, à l’époque ministre du travail, qui en a donné le coup d’envoi en 1992 en ciblant ces allègements sur le travail féminin ; et ses successeurs de droite ont suivi son exemple. Et, en France sans doute plus qu’ailleurs, la fameuse « trappe » a montré ses effets pervers : les petits boulots ou en tout cas ceux au niveau du Smic ont prospéré, contribuant à un écrasement des hiérarchies salariales.

> Cette politique est d’ailleurs en ligne avec la doctrine néolibérale. Dans le prolongement de la « politique de l’offre », ses zélateurs recommandent d’alléger le coût du travail, surtout pour les basses qualifications. Et le résultat de cette politique est celle que l’on a pu enregistrer en France depuis vingt ans : une explosion du nombre des « working poors » – des travailleurs pauvres.

> * Les mesures en faveur des ménages

> Ce qui a été annoncé – Faisant mine de tirer les enseignements des municipales, François Hollande avait annoncé que le « pacte de responsabilité » serait complété par un « pacte de solidarité ». C’est donc ce volet complémentaire que Manuel Valls a annoncé.

> « Le meilleur moyen, c’est d’agir sur les cotisations salariales pour augmenter le salaire net, celui que l’on touche à la fin du mois. Dès le 1er janvier 2015, elles seront diminuées pour les salaires au niveau du SMIC pour procurer 500 euros par an de salaire net supplémentaire. C’est presque la moitié d’un 13e mois pour un salarié payé au SMIC. Ce gain sera dégressif entre le SMIC et 1,3 fois le SMIC », a ainsi annoncé le nouveau premier ministre.

> Par ailleurs, a-t-il ajouté, « mon gouvernement proposera d’alléger la fiscalité pesant sur les ménages modestes, en particulier ceux qui sont entrés dans le champ de l’impôt sur le revenu ces dernières années alors même que leur situation ne s’était pas améliorée. L’ensemble de ces mesures en faveur des ménages modestes représentera 5 milliards d’euros à l’horizon 2017 ».

> Ce qui va faire polémique – La première mesure a une faille que l’on devine facilement : Manuel Valls n’a pas évoqué son financement. Mais c’est peut-être... plus qu’une faille : il se pourrait que ce soit un pur et simple tour de bonneteau. En clair, cette disposition présentée comme une mesure en faveur des salariés modestes pourrait être financée… par les salariés modestes eux-mêmes.

> Avant même les élections municipales, l’Élysée et Bercy travaillaient en effet à une mesure de financement qui pouvait prendre la forme d’une suppression, au moins partielle, de la Prime pour l’emploi (PPE) qui avait été créée sous Lionel Jospin pour veiller à ce qu’un chômeur puisse reprendre une activité sans que son nouveau salaire soit… inférieur à ses indemnités chômage. Il s’agissait en somme d’une prime pour inciter les salariés modestes à revenir sur le marché du travail.

> Il serait donc stupéfiant que Manuel Valls ose présenter comme une aide au pouvoir d’achat des salariés modestes une mesure qui serait… à leur charge ! Conscient que la pilule serait difficile à faire passer, les « technos » de Bercy ont, semble-t-il, amendé en dernière minute le dispositif, pour que le financement de la mesure ne pèse pas tout de suite, ou pas totalement, sur les salariés les plus modestes, et que ce financement n’intervienne que progressivement.

> Il n’empêche ! Le simple fait que Manuel Valls n’ait pas précisé le financement de la mesure en dit long : il s’agit d’une mesure en forme de bout de ficelle. Juste pour faire semblant ; juste pour faire croire que la politique économique du gouvernement n'est pas au bénéfice exclusif des entreprises et surtout de leurs actionnaires…

> La seconde disposition sur la fiscalité appelle les mêmes réserves. Car, faute de précision de Manuel Valls, deux cas de figure sont possibles. Premier cas de figure : comme Mediapart l’avait révélé en début d’année, des décisions fiscales prises ces derniers mois vont conduire à de violentes hausses d’impôt à l’automne prochain, dont l’opinion n’a pas encore pris la mesure (lire Vers un nouveau choc fiscal pour les ménages). Le gouvernement pourrait avoir l’ambition de seulement freiner ou annuler des hausses, dont les contribuables n’ont pas encore pris la mesure. En quelque sorte, il n’y aurait donc pas de baisses d’impôt mais seulement… une annulation des hausses prévisibles ! Dans cette hypothèse, il s’agirait donc aussi d’un tour de bonneteau.

> Seconde hypothèse : le gouvernement pourrait envisager une baisse de l’impôt, en la présentant comme une mesure pour les foyers modestes. Au début de son discours, d’une formule, Manuel Valls a fait cette allusion : « Il y aussi cette exaspération quand, à la feuille de paie déjà trop faible, s’ajoute la feuille d’impôt trop lourde. »

> Mais là encore, cette orientation pourrait susciter la polémique, en tout cas à gauche. Car les socialistes avaient promis non pas de conduire une politique néolibérale de baisse des impôts, mais de refonder un impôt citoyen et progressif, ce qui n’a rien à voir. En somme, ils avaient promis non pas de démanteler encore un peu plus l’impôt sur le revenu mais de le refonder, en le fusionnant avec la CSG. De surcroît, on sait l’hypocrisie d’une baisse des tranches basses de l’impôt sur le revenu. Comme il s’agit d’un prélèvement progressif, toute mesure de ce type profite aussi… aux plus hauts revenus.

> * Le plan d’austérité

> Ce qui a été annoncé – Le volet sur le plan d’austérité et sur les 50 milliards d’euros d’économie était sans doute celui qui était le plus attendu. Mais c’est aussi celui sur lequel Manuel Valls a été le moins explicite.

> Il s’est borné à quelques indications. D’abord sur le calendrier : « Fin avril, l’Assemblée nationale sera saisie du programme de stabilité et de la trajectoire des finances publiques. Au début de l’été, un projet de loi de finances rectificative traduira les économies nouvelles que nous aurons proposées. Et il y aura évidemment le rendez-vous crucial de la loi de finances initiale. »

> Et ensuite, il a juste apporté ces précisions : « Je vous propose un changement de rythme pour éviter tout recours à l’impôt et financer le redressement de notre économie : 50 milliards d’euros d’économies sur trois ans de 2015 à 2017. L’effort sera partagé par tous. L’État et ses agences en prendront la plus grande part, 19 milliards d’euros. 10 milliards proviendront de l’assurance maladie et 10 milliards supplémentaires des collectivités locales. Le reste viendra d’une plus grande justice, d’une mise en cohérence et d’une meilleure lisibilité de notre système de prestations. »

> Tout en récusant le terme d’austérité, le nouveau premier ministre n’a pas été plus disert. Il a seulement indiqué qu’il fallait trouver un juste équilibre entre le besoin impérieux de redresser les comptes publics, mais sans casser la reprise de la croissance.

> Ce qui va faire polémique – Le grief essentiel auquel Manuel Valls va devoir faire face au cours des prochains jours est celui de ne pas avoir joué cartes sur table et de n’avoir pas dit la gravité des mesures d’austérité qui sont déjà dans les tuyaux.

> On sait en effet que François Hollande a lui-même organisé à l’Élysée ces derniers mois des réunions de travail pour préparer des coupes claires violentes (lire Et revoici la RGPP !). Et c’est ce plan d’austérité, qu’il n’a pas élaboré, que Manuel Valls va devoir appliquer. Bercy a même bien fait les choses. Comme pour forcer la décision, les principales pistes ont fait l’objet de fuites savamment calculées, notamment, lundi, à destination des Échos.

> On a ainsi appris que l’Élysée réfléchissait à une véritable purge. Pour parvenir aux 19 milliards d’économies sur l’État et les principaux opérateurs publics, des pistes explosives seraient à l’étude comme le maintien du gel des salaires des fonctionnaires jusqu’en 2016 (il est déjà en vigueur depuis 2011) ; la remise en cause de 10 000 à 15 000 des 60 000 créations de postes dans l’éducation nationale, qui étaient pourtant la promesse phare du candidat Hollande ; la réduction d’au moins 3 milliards des dotations aux opérateurs publics ; la réduction des contrats aidés et le durcissement des critères de l'allocation de solidarité spécifique pour les chômeurs en fin de droits ; la limitation drastique des dépenses de santé ; la limitation de certaines prestations familiales…

> En résumé, les cadeaux aux entreprises ont même été renforcés tandis que la violence du plan d’austérité s’est précisée. Voilà donc la tâche qui attend Manuel Valls : il va devoir imposer au pays une politique économique qui vient tout juste d’être… censurée, sinon par le Parlement, du moins par les électeurs lors des municipales.
URL source: http://www.mediapart.fr/journal/france/080414/economie-la-politique-neoliberale-est-confirmee
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Message  Copas Ven 11 Avr - 21:00

Roseau a écrit:

Cette initiative qui se produit sans soutien, qui essaye d'unifier les centaines de luttes qui ont agité le secteur santé-social depuis 9 mois, est un grand moment qui a permis à des hospitaliers venus de 43 hôpitaux d'échanger, c'est un des fils d’Ariane de la contre-offensive et de la reconstruction organisationnelle du mvt ouvrier en France.

Cette initiative ne doit pas être conçue comme une bataille au finish ni instrumentalisée pour des destins électoralistes, mais inscrite dans une bataille, qui peut être longue et compliquée, de reconstruction large.
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Message  mykha Ven 11 Avr - 22:24

Cette initiative qui se produit sans soutien, qui essaye d'unifier les centaines de luttes qui ont agité le secteur santé-social depuis 9 mois, est un grand moment qui a permis à des hospitaliers venus de 43 hôpitaux d'échanger, c'est un des fils d’Ariane de la contre-offensive et de la reconstruction organisationnelle du mvt ouvrier en France.

1 Si je ne m'abuse, il y a en France environs 1000 hôpitaux.
2 Ceux qui sont venus "échanger" (43 sur 1000) étaient-ils mandatés, représentants ou même simplement représentatifs d'une volonté de lutte des personnels ? Ou utilisaient-ils simplement des temps de mandats pour venir discuter ?
3 C'est quoi ces "centaines de luttes qui ont agité le secteur santé-social depuis 9 mois" ?

La notion de "reconstruction organisationnelle du mvt ouvrier en France." est peut-être à préciser (au delà légitimes petites sympathies pour de petites "luttes" d'une petite partie d'une petite proportion de la classe ouvrière, non) ?

mykha
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Message  Copas Sam 12 Avr - 7:54

mykha a écrit:
Cette initiative qui se produit sans soutien, qui essaye d'unifier les centaines de luttes qui ont agité le secteur santé-social depuis 9 mois, est un grand moment qui a permis à des hospitaliers venus de 43 hôpitaux d'échanger, c'est un des fils d’Ariane de la contre-offensive et de la reconstruction organisationnelle du mvt ouvrier en France.

1 Si je ne m'abuse, il y a en France environs 1000 hôpitaux.
2 Ceux qui sont venus "échanger" (43 sur 1000) étaient-ils mandatés, représentants ou même simplement représentatifs d'une volonté de lutte des personnels ? Ou utilisaient-ils simplement des temps de mandats pour venir discuter ?
3 C'est quoi ces "centaines de luttes qui ont agité le secteur santé-social depuis 9 mois" ?

La notion de "reconstruction organisationnelle du mvt ouvrier en France." est peut-être à préciser (au delà légitimes petites sympathies pour de petites "luttes" d'une petite partie d'une petite proportion de la classe ouvrière, non) ?


Il y a des centaines de luttes dans le secteur santé-social qui se sont déroulées ces derniers 9 mois en France. C'est très important et c'est une réalité. Que tu ne le saches pas relève de la sous-estimation des problèmes d'info qui existent dans les orgas d'ext gauche (et cette sous-information est générale).
Un échantillon là  :  https://forummarxiste.forum-actif.net/t1807p180-luttes-du-secteur-de-la-sante-de-par-le-monde#80829

La question posée est bien qu'existe un nombre important de batailles sociales qui se déroule depuis un an en France, particulierement dans le secteur santé-social sans que cette réalité n'émerge centralement.

A tel point d’ailleurs que des militants de groupes gauchistes ne le savent même pas, d'ailleurs une partie pense qu'il ne se passe rien et donc qu'il n'y a rien à faire.
Les 1000 hostos, tu as parfaitement raison là dessus et tu sous-estimes même le problème car pris en établissements de santé c'est entre 2500 et 3000 établissements.   Il y a donc du pain sur la planche pour coordonner plus ce qui se passe. Néanmoins, démarrer quelque chose ça part de quelque part, surtout quand tu n'as pas un appareil qui te le permet.
Cette initiative était possible déjà depuis des mois mais elle a enfin été prise.
Je te ferai remarquer qu'il y eut des débuts partant de bien plus loin et de bien moins de choses.
Là nous n'avons pas affaire à une coordination d'AG mais à une coordination de syndicats d'hostos en lutte.

Sur la venue de ces hospitaliers de 43 hôpitaux à l'appel de l'intersyndicale Sud-CGT de l’EPSM de Caen elle est exactement ce que j'ai indiqué. je n'emploie pas de mots à la place d'autres :
un grand moment qui a permis à des hospitaliers venus de 43 hôpitaux d'échanger


Donc certains étaient mandatés, d'autres pas, et les mandatements devaient être en général syndicaux. Mais les batailles très nombreuses dans la santé nécessitait de ne pas rester l'arme au pied. Dont acte.  
Cette réalité nécessitait quelque chose, ceci est un début, bâtard mais un début. 43 établissements c'est important comme départ.  
Un nouveau rendez-vous est fixé, le 22 mai 2014 à Paris à l’Hôtel dieu,  il s'agit là de passer à des centaines d’établissements. Le rôle des militants révolutionnaires est important pour pousser à ces liens et à ces tentatives de coordination et pas de rester ignorants de ce qui se passe dans l'hosto d'à côté (ce qui est systématiquement la règle à tel point qu'il a fallu passer des listes de plus en plus grosses de luttes dans la santé aux camarades des syndicats des établissements de santé pour que ça commence à décliquer...

http://www.cgt-chs-caen.fr/article-assemblee-generale-des-hopitaux-a-l-epsm-pari-tenu-123276382.html
http://www.sudsantesociaux.org/tension-dans-les-hopitaux-l-appel.html
http://www.sudsantesociaux35.org/TENSION-dans-les-Hopitaux-l-Appel


Donc le  le 22 mai 2014 à Paris à l’Hôtel dieu


On rappellera par ailleurs, que ça y est, après des années d'agressions diverses, l'offensive du gouvernement  du capital est en train de prendre une autre dimension s'attaquant nommément et centralement au secteur santé-social en France.
Les directions syndicales, telles qu'elles sont, on a compris qu'elles ne bougeraient pas ou dilapideraient les potentiels de résistance. Il est donc important de commencer à bâtir des outils unitaires.

" c'est un des fils d’Ariane de la contre-offensive et de la reconstruction organisationnelle du mvt ouvrier en France"

Mais il est extrêmement important de jouer toutes les cartes à notre disposition, cette excellente initiative en est une.

Appel de l’Assemblée générale des hôpitaux réunis à Caen le 4 avril 2014

Plus de 40 établissements de santé réunis à Caen à l’initiative de l’intersyndicale sud santé sociaux et CGT de l’EPSM de Caen.

L’ensemble des établissements présents fait le constat que partout en France les hôpitaux souffrent des mêmes maux : des budgets toujours en baisse qui ne couvrent pas toutes les dépenses, une volonté délibérée du ministère via les ARS d’assécher les finances des établissements pour les obliger à restructurer, à diminuer l’offre de soin, la masse salariale, donc à supprimer des postes, des services…

Cette politique attaque le service public de santé avec deux armes : la loi HPST et la Tarification à l’Activité. Son unique objectif est la marchandisation de la santé par la destruction du service public.

Tous les participants à cette assemblée générale ont témoigné du ras-le-bol des personnels hospitaliers considérés comme simple variable d’ajustement. Ils ont évoqué la souffrance des salariés dans les hôpitaux : précarité de l’emploi, dégradation des conditions de travail et de vie privée des personnels et son impact sur les conditions de soins donnés aux patients, dérèglementation des horaires, sous effectifs, externalisations, vétusté des locaux… La liste est longue !!

Ça ne peut plus durer !
c’est le sentiment unanime de tous les participants présents à l’assemblée générale. Devant les attaques à venir, l’assemblée générale exige l’annulation de la dette, l’abrogation de la loi HPST, la suppression de la Tarification à l’Activité, l’augmentation des salaires, la titularisation des contractuels, l’embauche de personnels…

Devant la nécessité de faire converger les luttes, retrouvons-nous le plus grand nombre pour une nouvelle AG nationale à Paris le 22 Mai à l’Hôtel-Dieu pour discuter et établir ensemble une plateforme de revendication collective et organiser une mobilisation nationale pour défendre un véritable service public de santé.

RDV le 22 mai 2014, 10h à 17h, Amphi La Personne, Hôtel Dieu, 1 parvis Notre Dame, place Jean Paul II, Paris 75004.

Premiers signataires : EPSM Caen (14) CGT/SUD, CHU Caen (14) SUD, CH Vire (14) CGT/SUD, CH Bayeux (14) CGT/SUD, CHU Purpan Toulouse (31) CGT, Syndicat SUD Santé Sociaux 14, Solidaires 14, Centre François BACLESSE (14) SUD, CH de Novillars (25)-SUD, CHU Besançon (25) CGT, Nouvel Hôpital de Navarre (27) CGT, EPSM Quimper (29) SUD, CH St Malo (35) SUD, CH Redon (35) CGT, Centre Guillaume Régnier Rennes (35) SUD, SUD Santé Sociaux 35, CHU Tours (37) SUD, CHD Daumezon Fleury les Aubrais (45) SUD, Centre de Santé Mentale Angevin (49) CGT, CHU Angers (49) CGT, CHIC Alençon-Mamers (61) CGT, Centre Psychothérapie de l’Orne (61) CGT, Union Syndicale Départementale santé action sociale CGT 61, CH Perpignan (66) CGT, CHS de la SartheAllones(72) SUD, APHP (75) SUD, Fédération SUD Santé Sociaux, CH du Rouvray Sotteville-Lès-Rouen (76) CGT, Groupe Hospitalier du Havre (76) SUD, Hôpital Père Jamet Le Havre (76) SUD, Hôpitaux de Saint Maurice (94)-SUD, Paul Guiraud Villejuif (94) SUD,
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Message  Roseau Dim 11 Mai - 0:19

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Message  Copas Mar 27 Mai - 20:39

Des batailles dans la santé qui ont franchi un seuil numérique dans plusieurs endroits.

500 travailleurs envahissent le Conseil d'Administration :


Le conseil de surveillance suspendu par les... par OuestFranceFR

L'heure est à pousser aux coordinations et à l'extension dans la santé.

http://www.ouest-france.fr/guillaume-regnier-500-salaries-bloquent-le-conseil-dadministration-2574695
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Message  sylvestre Sam 7 Juin - 14:25

Des RTT mis à mal au groupe hospitalier Paul Guiraud

Les syndicats de l’hôpital défendent becs et ongles leurs contrats contre une direction sans limite.

Une nouvelle lutte est engagée depuis le 27 mai à l’hôpital Paul-Guiraud de Villejuif (Val de Marne), suite à une décision de la direction de diminuer le temps de travail de quelque 1200 agents. De 8 heures, leur temps de travail quotidien passerait à 7h36, aussi bien pour le personnel soignant, que l’administration, les techniciens et la logistique. Cette diminution du temps de travail engendrera une réduction non négligeable des jours de réduction du temps de travail (RTT) de 9.5 jours d’ici 2015; un temps pourtant jugé nécessaire par les syndicats pour « garantir l’équilibre entre vie professionnel et vie personnelle ». La direction a affirmé que cette décision s’imposait suite aux recommandations de l’Inspection générale des affaires sociales(IGAS). Cette dernière a chiffré les économies liées à cette mesure à 3,6 millions d’Euros. C’est pourquoi la direction de l’hôpital à lancé le 27 mai dernier un processus de renégociation de l’accord d’aout 2012 avec les organisations syndicales (Sud, FO, CGT et CFDT)

Le syndicat Sud-Santé, majoritaire avec 60% des voix au dernier scrutin professionnel, à réagi par communiqué en précisant qu'"aucune négociation entrainant une régression social n’est (…) envisageable ». Il estime que les salariés ont déjà payé notamment à travers les récentes politiques de non-remplacement des absences. Sud Santé critique un « funeste projet » qui nuirait à l’attractivité de l’hôpital tout en concédant qu’un dialogue sur les RTT était « sans aucun doute inévitable ».

Assignés ce mercredi par la direction de l’hôpital au tribunal administratif de Melun pour l’occupation de bâtiments public administratif par des personnes qu’elle juge « sans titre », les syndicats Sud Santé et CFDT ne devrait pas être inquiétés pour cause d’erreur d’adresse lors de l’assignation. Ils ont cependant contestés avec véhémence les allégations de la direction : « Le personnel n’est pas occupant sans titre, se défend Joël Volson, secrétaire Sud santé du groupe hospitalier, "si la décision nous est défavorable, nous envisageons d’attaquer au Conseil d’Etat pour défendre l’exercice du droit de grève qui peut aller jusqu’à l’occupation pacifique d’un lieu administratif".

Ce mouvement social à pris encore plus d’ampleur à la sortie du tribunal lorsque les syndicats ont appris que des enfants de grévistes, se trouvant à l’hôpital avec leurs parents, ont été pris à parti par le directeur lui-même. « Cette action intempestive a amené le personnel présent dans les locaux à une vive réaction » selon Joël Volson, qui a fortement réagi : « Nous recueillons les différents témoignages des parents qui ont, ainsi que leurs enfants, été agressés par Monsieur Poinsignon. Ce dérapage du directeur est très inquiétant et nous questionne sur sa capacité à continuer à diriger notre établissement. »

La grève a été pour l’heure reconduite jusqu'au vendredi 6 juin.

Page facebook de la lutte : https://www.facebook.com/pages/Groupe-hospitalier-Paul-Guiraud-en-gr%C3%A8ve/272389862940812

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Message  sylvestre Mer 11 Juin - 11:12

Villejuif : ils lâchent leur syndicat pour continuer leur grève à Paul-Guiraud

La nouvelle a été officialisée ce mardi après-midi, à l’hôpital Paul-Guiraud de Villejuif. Les militants locaux de la CFDT démissionnent de leur syndicat. «Nous avons reçu une lettre du bureau départemental samedi, indique Stéphane Guillou, jusqu’alors secrétaire de la section. Il exige notre retrait de la bataille actuelle et nous ordonne de négocier avec la direction du groupe hospitalier.
Hors de question ! Ils n’ont aucune idée de ce que nous vivons ici. » Une grève a débuté lundi 2 juin afin de protester contre la suppression programmée de 10 jours de RTT par an. Le personnel occupe également une partie des bureaux de la direction, bien que le tribunal administratif de Melun (Seine-et-Marne) ait ordonné leur libération en milieu de semaine dernière.

La démission en masse concerne la douzaine de membres du bureau local CFDT, ainsi qu’une quarantaine de militants et sympathisants. Mais la section ne disparaît pas pour autant. «Nous essayons désormais de trouver une nouvelle organisation syndicale pour nous accueillir», glisse Stéphane Guillou.
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Message  Copas Mer 11 Juin - 20:19

L'annonce de la rupture s'est faire en pleine AG.
C'est là sur face de bouc :  https://www.facebook.com/photo.php?v=779668738733579

La croissance des mouvements dans la santé ne fait plus de doute.
A la mi 2013 jusqu'au la sortie d'hiver il y a eu de très nombreuses batailles, probablement plusieurs centaines.
Au cours du printemps une série de batailles ont gagné un ordre de grandeur dans plusieurs hostaux (là où il y a avait des batailles de plusieurs dizaines de travailleurs, explosives (des secrétaires médicales mettant les crosses des stylos en l'air, des rouleurs se mettant en rogne, des services de soins en révolte, etc), on est passé à plusieurs centaines.

Le combat entamé a commencé à produire des désirs de coordination de la bataille de plus en plus vivants. Un travail méthodique a commencé à se faire, avec les deux premières assemblées générales nationales des hôpitaux . 43 hôpitaux puis 57 pour la dernière, dont plus de 10 CHU (les CHU ont de 5000 à près de 20 000 salariés suivant les cas) avec des syndicats majoritaires comme la CGT du CHU Toulouse qui a fait 58% aux élections de CTE.

La prochaine AG nationale aura lieu le 18 Juin à Caen et donnera peut-être lieu à des montées de cars (dépassant ainsi le principe des délégations, à voir). C'est un grand moment.

En même temps des tentatives de densification ont lieu avec des appels à assemblée régionale comme en île de France.
C'est dans ce cadre que le mouvement finit par fracturer les syndicats comme la CFDT dont la base a volé en éclat d'un des CH de Villejuif , et en même temps FO avait basculé aussi dans la bataille.

Défense de la santé publique. - Page 2 10401411

L'appui à ce mouvement qui se coordonne de plus en plus est une des plus grandes batailles dont la progression dépendra, au fur et à mesure, de la capacité des travailleurs à construire des cadres organisationnels unifiés et démocratiques, dépassant les divisions et fragmentations.

Cette bataille dans un des plus gros secteurs de la classe ouvrière au sens large est un enjeu important pour la gauche révolutionnaire qui doit jeter ses forces dans la bataille, établir un travail pour pousser à l'alliance entre intermittents, postiers et cheminots. Construire les solidarités indispensables sans oublier les nécessités de construction des groupes de travailleurs révolutionnaires.
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Message  Roseau Dim 29 Juin - 21:31

le Medef propose de mettre les hôpitaux déficitaires en faillite
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/04/09/20002-20140409ARTFIG00276-quand-le-medef-propose-de-mettre-les-hopitaux-deficitaires-en-faillite.php
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Message  Roseau Dim 20 Juil - 1:51

Centres de santé: face au rouleau compresseur gestionnaire
http://npa2009.org/actualite/centres-de-sante-face-au-rouleau-compresseur-gestionnaire
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Message  Paladin Dim 20 Juil - 12:04

Dans les cliniques, les patients - Devrais je dire les clients ? - ne sont pas opérés les dimanches ni les jours fériés: cela est une pratique courante pour économiser de l'argent au dépend de la continuité du service; les personnels seraient payés plus, ces jours-là, et cela irait à l'encontre de la logique du privé concernant la productivité.

En outre, en cas de risques trop importants même si l'opération est inévitable, c'est à dire si le pronostique vital est engagé, les cliniques se déchargent des patients en les envoyant dans les hôpitaux où les opérations ont lieu. Les cliniques tiennent absolument à éviter que des personnes meurent dans leurs locaux. Ces pratiques visent à présenter les meilleurs chiffres possible et à minimiser les frais juridiques.

L'image et le profit sont l'objet des meilleurs soins dans les cliniques.
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Message  Roseau Mer 13 Aoû - 18:37

L'épreuve de force de l'AP-HP pour fermer une unité des enfants cancéreux

Par Yannick Sanchez

Profitant du départ à la retraite du controversé docteur Nicole Delépine,
l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP)
a fermé l'unité d'oncologie pédiatrique de l'hôpital de Garches.
Patients et médecins décrivent les « méthodes policières » employées par l'hôpital public.
http://www.mediapart.fr/journal/france/130814/lepreuve-de-force-de-lap-hp-pour-fermer-une-unite-des-enfants-cancereux
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Message  Roseau Dim 31 Aoû - 19:32

Défense de la santé publique. - Page 2 Affiche_manif_contre_lhosterite
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Message  Roseau Sam 6 Sep - 10:57

http://www.npa2009.org/agir/bulletin-sante-sept-2014
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Message  Roseau Mar 16 Sep - 23:19

Notre santé vaut plus que leurs profits !


Le 23 septembre la « Convergence des hôpitaux en Lutte contre l'Hôstérité »
appelle les secteurs de la santé et ceux et celles qui veulent les soutenir
à une manifestation nationale de 11 h à 14 h...
http://npa2009.org/agir/notre-sante-vaut-plus-que-leurs-profits
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Défense de la santé publique. - Page 2 Empty Dernière ligne droite avant le 23 septembre

Message  Roseau Ven 19 Sep - 17:30

http://www.npa2009.org/actualite/sante-derniere-ligne-droite-avant-le-23-septembre
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Message  Roseau Dim 21 Sep - 10:09


Appel du collectif d’animation de « Notre Santé En Danger »

à toutes les organisations signataires du socle commun

Par : Secrétariat de la Convergence

Chères amies, chers amis,

En raison de la gravité de la situation, le collectif d’animation de « Notre Santé En Danger » a décidé de s’adresser à toutes les organisations signataires du socle commun.

Depuis maintenant de nombreuses années, la santé, l’action sanitaire et sociale, sont soumises à des budgets de plus en plus restreints et à la multiplication de réformes qui les mettent à mal, s’attaquant à la protection sociale et aux valeurs de solidarité.

La situation est devenue aujourd’hui critique avec :

- le renoncement aux soins d’une part croissante de la population pour des raisons financières, d’éloignement géographique ou de carences de l’offre de soins

- la dégradation des qualités d’accueil et du prendre soins dans les hôpitaux, le médico-social et le social

- la dégradation des conditions de soin et de vie des personnels (RTT, Compte Epargne Temps, heures supp, travail en 12h, effectifs en réduction, glissement de taches…)…

Avec le Pacte de responsabilité, une nouvelle étape sera franchie.

Le gouvernement a annoncé que les mesures qui lui sont liées seraient financées par 50 milliards d’économies dont 10 milliards sur la Sécu.

Les Projets de Loi des Finances de la Sécurité sociale (PLFSS) sont ainsi en réduction drastique pour les trois prochaines années. La progression des dépenses devrait être limitée à 2,1% en 2015, 2% en 2016 et 1,9% en 2017, soit 10 milliards d’euros d’ici trois ans pour la branche maladie.

Des mesures sont certes annoncées pour compenser cette baisse des recettes et faire des économies ; favoriser les génériques, développer la médecine ambulatoire, lutter contre la fraude...

Mais outre le caractère contestable de certaines d’entre elles, elles ne permettront évidemment pas d’atteindre les 10 milliards d’économies en trois ans.

Il faut donc s’attendre :

- à ce que notamment l’hôpital public soit victime de la poursuite des restructurations, des fermetures de structures, de services, de lits, des réductions de personnels et de moyens.

- à ce que les difficultés d’accès aux soins et les inégalités de santé ne cessent de s’accroître.

Plus inquiétant le choix de généraliser les exonérations, sans aucune garantie de compensation en matière de recettes, met gravement en cause les principes de solidarité et d’universalité en diminuant encore la part cotisation sociale dans l’assiette de financement.

Parallèlement, viendra en discussion le projet de loi de santé publique début 2015, projet qui comporte des mesures extrêmement préoccupantes dont les concentrations hospitalières et le renforcement du pouvoir des ARS. Le « Projet de loi relatif à l’adaptation de la société au vieillissement » qui lui est lié viendra en discussion à l’Assemblé nationale cet automne

Nous ne devons pas baisser les bras… L’exemple de la mobilisation des personnels et des usagers dans les hôpitaux, notamment cet été, est un encouragement à se donner les moyens de continuer et d’amplifier l’action unitaire menée par notre collectif depuis plusieurs années. Mais pour cela nous avons besoin de la participation du plus grand nombre d’organisations, syndicales, associatives, politiques…

Deux dates sont déjà inscrites dans le paysage :

- le 23 septembre à l’initiative de « convergence des hôpitaux en lutte » (voir sur face book « hôpitaux en lutte ») regroupant syndiqués et non syndiqués avec le soutien de la fédération SUD Santé Sociaux et de plusieurs USD CGT,

- une initiative des fédérations CGT Santé Action Sociale et Organismes Sociaux pour la mise en place de conférences régionales fin septembre début octobre avec l’annonce d’une mobilisation vers la mi-octobre

C’est pourquoi, nous vous proposons de nous retrouver pour une réunion plénière le samedi 6 septembre de 13H30 à 17H00 à la bourse du travail pour réfléchir ensemble aux moyens de contrer cette politique et de nous positionner en regards des initiatives proposées.

Nous vous proposons de remobiliser largement les organisations autour d’une initiative à la rentrée telle que « les 6 heures pour la santé, l’action sanitaire et sociale, la protection sociale » et de réfléchir à d’autres types de propositions.

Ensemble nous devons rassembler salariés, usagers, population et élus pour une action forte et efficace.

Pour le collectif d’animation de « Notre Santé En Danger »
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Message  Roseau Mar 23 Sep - 18:40

Les hospitaliers rassemblés devant le ministère de la Santé

PARIS, 23 sept 2014 (AFP) - Plusieurs centaines de personnels hospitaliers venus de toute la France étaient rassemblés mardi sous les fenêtres du ministère de la Santé pour dénoncer les pressions budgétaires qui les "épuisent" et "dégradent" la prise en charge des malades, a constaté une journaliste de l'AFP.

D'Angers, Besançon, ou Sarlat, des délégations de personnels hospitaliers ont répondu à l'appel du mouvement "Convergence des Hôpitaux en Lutte contre l'hôstérité", né de contestations locales dans différents établissements et regroupant des syndiqués et non syndiqués. SUD Santé Sociaux s'y est greffé.

Les agents hospitaliers entendaient faire pression sur la ministre de la Santé à quelques jours de la présentation du budget 2015 de la sécurité sociale, qui s'annonce serré, et de la loi santé.

Beaucoup témoignaient mardi d'un "sentiment de mal travailler" à cause des réductions d'effectifs, s'estimant "la variable d'ajustement" des politiques d'économies (les dépenses de personnels représentent près de 70% du budget des établissements de santé).

"A cause des restrictions budgétaires, on n'est plus dans une prise en charge globale, on est dans une logique économique. On met un cataplasme sur une jambe en bois et on fait semblant que tout va bien", a déploré ainsi Olivier Jamain, infirmier dans un service psychiatrique de la région parisienne.

Fabrice Lamarque, du centre hospitalier du Gers, a évoqué lui "la surchage de travail", "les heures supplémentaires qui explosent et ne sont pas récupérées".

Selon lui, "il y a de l'insatisfaction chez les personnels" car "les charges administratives les éloignent du coeur de métier, qui est d'être au chevet des patients, il y a de l'épuisement et la tentation de quitter l'hôpital".

Outre les plannings non respectés et des gens rappelés pendant leurs jours de repos, des infirmiers de Lorient dénonçaient, eux, la plus grande précarisation des métiers avec "le gel du point d'indice, la réduction du nombre de RTT", et le recours croissant à des CDD. "Avant on avait une infirmière pour 9 patients, maintenant c'est une pour 14", résume Marc Kalanec. Selon lui, son établissement emploie 630 contractuels sur 3.000 salariés.

Selon la Cour des comptes, pour le personnel non médical, les dépenses liées aux agents titulaires (et stagiaires) diminuent en moyenne de 0,3% par an. Celles liées aux personnels contractuels (qui ne sont pas couverts par le statut de praticien hospitalier), progressent en revanche de plus de 4%.

Le projet de loi santé prévoit notamment de rendre obligatoires les regroupements entre établissements, pour mutualiser les achats, la formation, les outils informatiques, etc. Le gouvernement prévoit en 3 ans 2 milliards d'économies grâce à ces mesures de rationalisation des dépenses hospitalières, perçues par des syndicats comme un risque de mobilité accrue, de fermeture de petites structures et de suppression de postes.

Le gouvernement mise aussi sur le développement de la chirurgie ambulatoire, qui permet une sortie le jour même de l'intervention, et prévoit 1 milliard d'euros d'économies grâce à des séjours raccourcis à l'hôpital.

"Mais l'ambulatoire pour la gérontologie, ce n'est pas possible. Il faut prendre le temps de s'occuper des personnes âgées. Aujourd'hui, la part sociale, l'environnement du patient, ses conditions de vie ne sont plus pris en compte. On les soigne pour une pathologie précise, ils rentrent chez eux mais pour revenir très vite avec des pathologies plus lourdes encore", estime Véronique Chevessier, secrétaire sociale dans un hôpital parisien.

Une délégation devait être reçue au ministère.
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Message  Roseau Jeu 25 Sep - 9:27

http://www.npa2009.org/actualite/sante-contre-lhosterite-mobilisation-reussie
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Message  alexi Jeu 25 Sep - 19:40

Pour quelle raison le compte-rendu du NPA est-il si aveugle à propos de l'attitude de SUD Santé ?!

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Message  Roseau Ven 26 Sep - 22:26

Les dossier de Terrains de luttes n°10
Entre le marché et l’austérité, l’Hôpital malade de ses réformes
http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=4074
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