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DCRI sous-direction Subversion Violente

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Message  BouffonVert72 Mar 26 Juil - 18:48

ED comme EG sont surveillés par la DCRI sous-direction Subversion Violente :

http://XXXwww.lefigaro.fr/actualite-france/2011/07/26/01016-20110726ARTFIG00417-comment-la-france-surveille-ses-extremistes.php

Comment la France surveille ses extrémistes

Par Jean-Marc Leclerc
26/07/2011 | Mise à jour : 15:47

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Le siège de la DCRI à Levallois-Perret. Crédits photo : BERTRAND GUAY/AFP

Entre 300 à 400 individus d'extrême-droite sont l'objet d'une attention particulière. Une centaine d'agents de renseignement spécialisés opèrent sur tout le territoire.
DCRI sous-direction Subversion Violente Coeur-
Au ministère de l'Intérieur, la police suit au sein des mêmes structures les extrémistes de gauche comme de droite. Les enquêtes sont assurées par une centaine d'agents spécialisés de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI, ex-RG), rattachés à la sous-direction «subversion violente». Une soixantaine d'agents travaillent au siège de l'agence à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), tandis qu'une quarantaine d'autres se répartissent sur le territoire national. On les trouve notamment à Toulouse, fief historique de l'ultra gauche, mais aussi dans l'Est et le Nord, près des frontières belges et allemandes, où évoluent des groupuscules perméables aux idées de la droite radicale.

Paris dispose, de son côté, d'une section spécialisée d'une vingtaine de policiers, ex-RG, au sein de sa Direction du renseignement de la préfecture de police. Tous alimentent et exploitent le fichier de renseignement «Cristina» sur les profils dits «inquiétants». «On compte, selon les périodes, 300 à 400 individus identifiés comme proches de l'extrême-droite», estime un agent de la DCRI. L'agence, confiée au préfet Bernard Squarcini, révèle que des groupes ont nécessité, ces derniers temps, une surveillance particulière, sans lien avec l'homme qui vient de s'illustrer en Norvège.

«Rien ne vaut le flair des agents expérimentés»

«Le cas Anders Breivik est ce qu'il y a de pire : il s'agit d'un terroriste isolé, donc difficilement détectable, comme ces islamistes qui font leur Djihad tous seuls», confie un policier. Pour les repérer, «rien ne vaut le flair des agents expérimentés, doués d'un solide bon sens et curieux de nature», ajoute un commissaire des ex-RG. La surveillance au jour le jour des éléments à risques s'effectue par un travail classique de suivi des déplacements, à l'étranger notamment, en liaison avec les services des pays «amis». Dès que l'un d'eux se signale quelque part, une filature et quelques questions posées lors de discrètes enquêtes de voisinage permettent de prendre la température.

«Les écoutes administratives sont diligentées dès le premier signe d'une possible volonté de passage à l'acte», explique un enquêteur. Car la police ne peut se permettre de «brancher» toute cette mouvance au quotidien. Une plateforme dédiée, à Levallois, épie les SMS et remonte les données de connexion des mobiles utilisés par ces individus, pour déterminer qui contacte qui et avec quelle fréquence.

La veille Internet moins contraingnante juridiquement

Les forums Internet, où ces extrémistes aiment à se retrouver, sont scrutés en permanence. Cette pratique policière présente l'avantage de n'être pas encadrée aussi strictement que les branchements de lignes téléphoniques, contingentés et visés par Matignon. La méthode se révèle d'autant plus payante que ces personnes sont obsédées par l'idée de laisser une trace dans l'Histoire. Ce complexe les pousse à commettre des erreurs et, dans certains cas, à signer par avance leurs forfaits. Internet reste toutefois un terrain de jeu très vaste et la multiplicité des sites rend vaines les tentatives de veille exhaustive.

«Il est certain que l'affaire norvégienne va conduire Paris à resserrer les mailles du filet autour de ces marginaux», confie un haut fonctionnaire, place Beauvau.

Des opérations préventives sont à prévoir dans les jours et les semaines qui viennent, histoire de maintenir la pression sur ces milieux qui ont tendance à «recruter» en période de crise.

BV72 ki/ Il va falloir faire attention à ce qu'on dit sur le Fmr...affraid
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Message  sylvestre Jeu 10 Avr - 10:39

Dérapage à la DCRI : un commissaire soupçonné d'avoir giflé une avocate


Dérapage à la DCRI : un commissaire soupçonné d'avoir giflé une avocate

Rédigé par Frédéric Ploquin le Dimanche 6 Avril 2014 à 22:13 | 11 commentaire(s)

Avocate commise d'office, elle a conseillé à son client, en garde-à-vue dans le cadre d'une affaire de terrorisme, de garder le silence. Un commissaire de la direction centrale du renseignement intérieur, service d'élite s'il en est, l'aurait giflé en l'insultant. La police des polices enquête.

La scène se déroule le 1er avril dernier dans les locaux de la DCRI (direction centrale du renseignement intérieur), le contre-espionnage français, à Levallois-Perret. Le service enquête sur un attentat-suicide perpétré le 18 juillet 2012 en Bulgarie contre un bus transportant des touristes israéliens, une action attribuée au Hezbollah, bras armé de l’Iran, ayant causé la mort de sept personnes, dont le kamikaze. L’homme qui vient d’être placé en garde-à-vue est poursuivi pour association de malfaiteurs en vue d’une entreprise terroriste et assassinat. Comme le veut la loi, il a droit à un avocat, en l’occurrence un avocat commis d’office, Me X, inscrite au barreau de Nanterre. Laquelle ne le connaît pas, mais lui recommande, comme c’est son droit, de garder le silence et de ne pas répondre aux questions des policiers.

Subitement, un commissaire intervient dans l’opération en cours. Il fait venir l’avocate et son client dans un bureau voisin de celui où se déroule l’interrogatoire. Commissaire depuis une dizaine d’années, policier depuis 30 ans, âgé de 55 ans, il passe pour un bon pro de l’antiterrorisme, mais ce jour-là, quelque chose se détraque. « On n’a rien contre votre client, explique-t-il en substance à l’avocate. Les faits sont prescrits, mais pour pouvoir rapatrier les cendres d’une victime, on a besoin de son témoignage… »

Loin de se démonter, la jeune avocate, dix ans de barreau derrière elle, décide de marquer le point. « Ce que vous dites est très intéressant pour mon client, réplique-t-elle. Il n’a rien à faire en garde-à-vue ». Et Me X d’annoncer qu’elle entend consigner tout cela dans une note qui sera annexée au dossier.

Sur ces entrefaites, du moins est-ce la version de l’avocate, le commissaire se lève, la traite de « petite conne » et la gifle, toujours en présence du client, avant de quitter précipitamment la pièce. Ses deux collègues, alertés par le vacarme, rappliquent rapidement dans le bureau. « Les bras m’en tombent », aurait lâché l’un des policiers en voyant la joue rougie de l’avocate, qui quitte les lieux pour se rendre directement aux urgences, histoire de faire constater les effets de la gifle, avant de filer voir le procureur de Nanterre, Robert Gelli. Lequel prend sa plainte et saisit l’inspection générale des services.

La suite se joue le vendredi suivant. Désormais défendu par le bâtonnier, le client est ressorti libre d’une longue garde-à-vue, sans la moindre mise en examen. Il se présente au siège parisien de l’inspection générale des services en même temps que Me X, accompagnée de son avocat, Me Pierre Degoul. La confrontation entre le policier et sa victime ne se passe pas très bien, et pas seulement parce que le commissaire de l’inspection tutoie son collègue de la DCRI. La giflée maintient sa version des faits, que conteste avec véhémence le policier, qui menace de déposer plainte pour dénonciation calomnieuse. Contre lui, il a le témoignage du client, des vidéos qui le montreraient quittant précipitamment le bureau et les dires de cette avocate qui passe plutôt pour une femme calme et posée auprès de ses collègues du barreau de Nanterre. Pour le reste, tout juste admet-il qu’il était un peu « énervé ».

Geste de dépit d’un enquêteur surchargé de travail ? « Ma consœur a été frappée du fait de ses fonctions, enfonce Me Pierre Degoul. La DCRI a l’habitude de partir à la pêche au renseignement, mais elle ne s’en est pas laissée compter ». En attendant, l’affaire promet de faire quelques remous dans ce service d’élite où ne travaillent que des fonctionnaires triés sur le volet.


Article réactualisé le mercredi 9 avril à 15h30.
sylvestre
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