Forum des marxistes révolutionnaires
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Message  Gauvain Lun 27 Juin - 19:38

Y a pas encore de fil sur le "sexisme" pour mettre des infos diverses et générales, comme il y en a un sur l'homophobie et l'islamophobie. Du coup je le crée, et j'en profite pour communiquer cette surprenante intervention :

SEXISME : LE COUP DE GUEULE DE LAURENCE PARISOT
Sexisme le coup de gueule de Laurence Parisot

Halte à la misogynie et aux pratiques sexistes, aussi bien en politique qu’en entreprise. Cet appel, Laurence Parisot le lance ce matin dans les colonnes du Parisien. Pour la première fois, la patronne des patrons a décidé de dénoncer clairement le sexisme de la société française dont elle a elle-même été victime. Elle raconte notamment son premier entretien d’embauche qui, à sa grande surprise, n’a pas été organisé dans un bureau mais au restaurant, sur l’invitation du recruteur. « Le dîner a été assez difficile à gérer… J’ai été recrutée, mais j’ai aussitôt organisé la résistance! », dit-elle. Aujourd’hui encore, Laurence Parisot affirme que les « relations de travail avec les ministres femmes sont presque toujours plus faciles et plus constructives qu’avec les ministres hommes. Les hommes instaurent plus volontiers des relations de domination. De façon beaucoup plus générale, il y a problème quand on confond subordination et séduction. »

L’égalité homme-femme au cœur des présidentielles

Selon la présidente du Medef, il est « indispensable de créer un grand ministère des Droits de la femme » pour que les choses avancent. Elle invite également les femmes à libérer leur parole, en dénonçant le sexisme « qui est un racisme comme il existe un racisme contre les Noirs, les juifs ou les musulmans. » Laurence Parisot en profite par ailleurs pour lancer un appel aux candidats à l’élection présidentielle afin qu’ils fassent de l’égalité homme-femme le thème phare de 2012. « Avec l’affaire DSK, notre société française va devoir réfléchir à ce cadre des relations entre les hommes et les femmes, clair aux Etats-Unis mais encore très flou chez nous. Tous les candidats à l’élection présidentielle auront à expliciter leur position. » Et d’ajouter : « Les dernières élections présidentielles ont été marquées par des mesures emblématiques : la majorité à 18 ans en 1974, l’abolition de la peine de mort en 1981. En 2012, le projet phare pourrait être l’instauration d’une véritable égalité hommes-femmes dans la société », explique la présidente du syndicat patronal.

Laurence Parisot tacle au passage les différents partis politiques, et notamment l’UMP, premiers à ne pas appliquer la loi votée en 2000 sur la parité : « Le paradoxe, c’est de voir en effet ce parti réclamer plus de sanctions contre les entreprises et ne pas respecter lui-même la parité dès l’étape des candidatures. La vraie solution serait que cela devienne un vrai critère au moment des élections. »
A.S. Le 27/06/2011

http://www.elle.fr/Societe/News/Sexisme-le-coup-de-gueule-de-Laurence-Parisot-1633074

En tant que patronne ET en tant que femme, Laurence Parisot est intrinsèquement dans une situation "bancale", puisqu'elle est dans le camp des oppresseur-euse-s tout en appartenant à un groupe dominé. Les ambiguïtés et limites de son discours (égalité hommes/femmes en politique, mais pas au niveau des salaires...) doivent s'analyser comme ça. Par ailleurs, c'est toujours un bon signe quand les réactionnaires reprennent à leur compte des thèmes progressistes - surtout que là, pour une fois, une personnalité de droite parle du sexisme sans embrayer sur les méchants musulmans... ça veut dire qu'il y a des idées qui progressent, qui s'imposent, même au-delà de notre camp.
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Message  BouffonVert72 Lun 27 Juin - 20:03

Putain, n'y'avait personne d'autres à citer que l'autre là pour illustrer le 1er message d'un topic sur un tel sujet ? Suspect
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Message  Gauvain Lun 27 Juin - 22:05

BouffonVert72 a écrit:Putain, n'y'avait personne d'autres à citer que l'autre là pour illustrer le 1er message d'un topic sur un tel sujet ? Suspect

Ah, c'était ça ou le dernier livre de Sihem Habchi et Roland Castro...
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Message  Toussaint Mar 28 Juin - 4:26

Putain

C'est pour cela que tu essaies d'illustrer le sexisme au quotidien?
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Message  Ellie Mer 29 Juin - 3:45

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE75R07T20110628


De retour à l'Assemblée, Georges Tron récupère son immunité

PARIS (Reuters) - L'ancien secrétaire d'Etat Georges Tron, mis en examen le 23 juin pour viols et placé sous contrôle judiciaire, redeviendra député jeudi et récupérera ainsi une immunité parlementaire, a dit mardi le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer.

Son contrôle judiciaire, qui lui interdit de rencontrer plusieurs personnes, sera levé. Il sera impossible, sauf avis contraire, de lui imposer une mesure coercitive telle que restriction de déplacement ou placement en détention.

Georges Tron bénéficie d'une réforme de la Constitution voulue par Nicolas Sarkozy qui permet à tout ancien parlementaire quittant le gouvernement de reprendre sans élection partielle son siège de député un mois après avoir quitté ses fonctions.

Georges Tron, accusé d'abus sexuels par deux anciennes employées de la mairie de Draveil (Essonne), qu'il dirige, nie les faits et parle de complot politique.

Bernard Accoyer a expliqué que si le juge d'instruction le demandait, il saisirait le bureau pour qu'il statue sur un nouveau placement sous contrôle judiciaire.

"Il revient à l'autorité judiciaire de saisir le garde des Sceaux qui, quant à lui, me saisira et je convoquerai immédiatement le bureau de l'Assemblée nationale qui est compétent sur ces questions. Ce sera sur l'application d'une mesure privative de liberté qui est en l'occurrence un contrôle judiciaire", a-t-il dit.

Emile Picy, avec Thierry Lévêque, édité par Patrick Vignal
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Message  BouffonVert72 Mer 29 Juin - 4:02

Toussaint a écrit:
Putain
C'est pour cela que tu essaies d'illustrer le sexisme au quotidien?
J'avais parié sur Fée Clochette. Laughing


Ellie a écrit:http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE75R07T20110628
De retour à l'Assemblée, Georges Tron récupère son immunité
Ce n'est pas à proprement parlé du sexisme... Je vois plutôt ça comme de la solidarité de classe...
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Message  Toussaint Mer 29 Juin - 22:13

J'avais parié sur Fée Clochette

On fait ce qu'on peut pour essayer de ne pas laisser croire qu'un espace "marxiste-révolutionnaire" est un lieu où la beauferie sexiste qui se présente souvent sous la forme commode de la "plaisanterie" est banalisée...
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Message  BouffonVert72 Jeu 30 Juin - 6:06

On fait ce qu'on peut pour essayer de ne pas laisser croire qu'un espace "marxiste-révolutionnaire" est un lieu où la beauferie sexiste qui se présente souvent sous la forme commode de la "plaisanterie" est banalisée...
C'est le genre de réflexions professorales qui fait que les enseignants sont traités d'une certaine manière... Tant pis pour vous si vous vous tirez une balle dans le pied tous les jours. Ne vous plaignez plus par la suite d'avoir mal aux pieds, et ailleurs. Le texte Wesh Professeur était donc tout à propos sur ce forum.

Eh oui ici c'est un espace marxiste-révolutionnaire, pas un espace pour les partisans du tiède. Dans ma vie j'utilise le terme "putain" une fois toutes les 10 minutes environ (mais ça doit être peut-être la toute première fois que je l'emploie sur ce forum), ainsi que d'autres termes équivalents... Pour moi c'est l'équivalent de "purée", et ça n'a, pour moi, aucune connotation à caractère sexiste... Même si je sais l'origine initiale du mot...

Quand on voit comment tu qualifies la plupart de tes élèves (voir l'autre topic sur la prostitution où à t'entendre toutes tes élèves ne seraient que des dépravées), t'entendre parler de "beauferie sexiste" est un régal !
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Message  Invité Jeu 30 Juin - 13:16

La banalisation de l'élitisme culturel c'est pas mal ça aussi, je trouve...

Quant à la "putain", elle est partout, comme "les fils de pute !!"

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Message  Toussaint Ven 1 Juil - 3:38

pas un espace pour les partisans du tiède.

Very Happy J'avais oublié ton courage de révolutionnaire trempé dans les combats révolutionnaires en tous genres...

Dans ma vie j'utilise le terme "putain" une fois toutes les 10 minutes environ

Oui, comme tous les sexistes ordinaires, j'ai bien compris.

Pour moi c'est l'équivalent de "purée", et ça n'a, pour moi, aucune connotation à caractère sexiste...


Very Happy Ben tiens, tu viens de réinventer le langage à toi tout seul... Wow! Je suis impressionné, attends-nous, si tu continues tu vas faire la révolution tout seul... Et lorsque tu commandes une purée dans un restau tu demandes une putain, je suppose. Parce que "purée", c'est le truc des lâches qui pour feindre de ne pas dire de grossièretés disaient jadis en se croyant spirituels "mer... credi". Autrement dit dans ton exemple, c'est ton "purée" qui renvoie aux femmes prostituées. Et les deux mots ont la même signification.

l'autre topic sur la prostitution où à t'entendre toutes tes élèves ne seraient que des dépravées

Tu es un menteur et un lâche, bouffon. Je n'ai jamais parlé de "dépravées" en parlant de personnes prostituées. Ou qui se livrent à la prostitution. C'est toi qui viens de le faire. Et je n'ai jamais dit que les gamines qui sont prostituées ou se prostituent sont des dépravées, c'est toi qui les juges ainsi. Et cela éclaire à nouveau ton point de vue sexiste et pathétique. Et j'ai encore moins dit que mes élèves seraient des "dépravées", je ne me souviens pas d'avoir jamais utilisé ce mot pour qualifier des personnes prostituées. Si tu lis et comprends ce qui est dit sur le fil prostitution, tu verras que j'y explique que les prostituées sont victimes d'une violence sociale de genre et de classe.

Tant pis pour vous si vous vous tirez une balle dans le pied tous les jours. Ne vous plaignez plus par la suite d'avoir mal aux pieds, et ailleurs.

Very Happy Crois-moi sur parole, bouffon, je ne me suis jamais tiré une balle dans le pied. Lorsque je tire, je mets la balle où je le veux... Quant à parler de réflexion professorale parce qu'on te prend en situation de faire de la provoc à deux balles sur les personnes prostituées ou les femmes, alors va pour la réflexion professorale, comme je te l'ai déjà dit, je n'ai pas honte de servir le public scolaire et je le fais de mon mieux. Je laisse à la droite et à Raffarin en particulier les attaques haineuses contre les enseignants.

Ben ce serait intéressant d'avoir une discussion sur l'utilisation de jurons/insultes, même si je sais pas trop si c'est le bon sujet.

Je sais que perso «putain» me gêne pas plus que ça, à la fois parce que je l'ai associé que tardivement aux «putes» et parce qu'à part dans des textes datés je l'ai jamais vu utiliser contre une personne : je me suis fait traiter hyper souvent de «pute» ou de «salope», mais de «putain», jamais. Pour moi c'est un mot assez déconnecté de son sens de départ, un peu comme «con» au final (pas autant, d'accord). J'irais pas défendre son utilisation, mais je sais que je fais moins d'effort là-dessus que sur des trucs comme «enculé», «pédé», «salope»... Après c'est peut-être bassement parce que je me suis jamais sentie insultée par ce mot, contrairement aux autres.

Je sais que le mot «saloperie» me gêne bizarrement plus, alors que je suis pas sûre qu'il y ait une étymologie sexiste...

Fin bon, quoiqu'il en soit je pense effectivement que sur un forum on a le temps de se relire et de réfléchir à «ah ouais ce mot il est quand même un poil sexiste», ça demande pas trop d'effort d'éviter ce genre de termés, Après quand on se coince le doigt dans une porte et qu'on balance ce qui nous passe par la tête, je suis plus tolérante


J'ai édité la partie supposée répondre à gnl... Parce que je pensais qu'il me répondait, et je m'excuse pour le coup, gnl. En partie aussi parce que, comme lui, je me suis longtemps exprimé comme un con. Mais par expérience et surtout grâce aux féministes, je tente de me "rectifier"... comme la plupart des gens, j'imagine, qui se revendiquent de la révolution...


Dernière édition par Toussaint le Ven 1 Juil - 19:59, édité 1 fois
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Message  Azadi Ven 1 Juil - 9:03

BouffonVert72 a écrit: Quand on voit comment tu qualifies la plupart de tes élèves (voir l'autre topic sur la prostitution où à t'entendre toutes tes élèves ne seraient que des dépravées), t'entendre parler de "beauferie sexiste" est un régal !

Toussaint, effectivement, illustre certaines de ses positions en se basant sur ce qu'il constate dans son boulot, en particulier les souffrances et l'oppression que peuvent vivre ses élèves, en particulier des adolescentes des couches les plus exploitées de la classe ouvrière. A chaque fois qu'il l'a fait, c'était avec un très grand respect et humanisme pour ces jeunes.
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Message  Invité Ven 1 Juil - 12:35

Toussaint : cela n'était pas toi que je visais en particulier (quoique délire, débile, beauf...) mais l'élitisme affiché ici par certain.e.s : "masses à éduquer", "stupides", "ignorantes" et j'en passe des pires, sans sublimer ces """"masses"""" pour autant, le "bon peuple honnête" toussa... Ces individu.e.s qui se croient faire partie d'une minorité éclairée, hum... comme si l'Histoire ne démontre pas encore que "cette manière de voir" est haïssable. N'en déplaise aux prophètes-laborantins perchés sur leur Trône.

Ceci dit, putain de bordel de nique ta mère qui nique toute sa race de pute de pédale à chiottes, je crois que les "états d'âme" sont également à révolutionnés. Un "petit livre rouge du jugement de valeur et de l'insulte justes" ça serait pas mal. Qui s'y colle ?

Ok, je sors.

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Message  Ellie Ven 1 Juil - 15:08

Ben ce serait intéressant d'avoir une discussion sur l'utilisation de jurons/insultes, même si je sais pas trop si c'est le bon sujet.

Je sais que perso «putain» me gêne pas plus que ça, à la fois parce que je l'ai associé que tardivement aux «putes» et parce qu'à part dans des textes datés je l'ai jamais vu utiliser contre une personne : je me suis fait traiter hyper souvent de «pute» ou de «salope», mais de «putain», jamais. Pour moi c'est un mot assez déconnecté de son sens de départ, un peu comme «con» au final (pas autant, d'accord). J'irais pas défendre son utilisation, mais je sais que je fais moins d'effort là-dessus que sur des trucs comme «enculé», «pédé», «salope»... Après c'est peut-être bassement parce que je me suis jamais sentie insultée par ce mot, contrairement aux autres.

Je sais que le mot «saloperie» me gêne bizarrement plus, alors que je suis pas sûre qu'il y ait une étymologie sexiste...

Fin bon, quoiqu'il en soit je pense effectivement que sur un forum on a le temps de se relire et de réfléchir à «ah ouais ce mot il est quand même un poil sexiste», ça demande pas trop d'effort d'éviter ce genre de termés, Après quand on se coince le doigt dans une porte et qu'on balance ce qui nous passe par la tête, je suis plus tolérante cat
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Message  BouffonVert72 Ven 1 Juil - 19:20

La Toussein, je te répondrai plutard... Là j'ai un peu autre chose à foutre tout-de-suite... A moins que tu ne préfères supprimer ton message... Ca m'arrangerait car ça me ferait un peu moins de boulot... Ca me prend trop de temps à chaque fois de te mettre la tête dans tes conneries... Et vue l'ampleur... Y'a du boulot...
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Message  nico37 Lun 25 Juil - 23:41

Quand l’anti-sexisme devient raciste Publié le 25 juillet 2011 par Marie-Ameline BARBIER

Les Universités d’Eté Euro-méditerranéennes des Homosexualités (UEEH) ont pris leur quartier d’été à Luminy jusqu’au 27 juillet. L’occasion pour les lesbiennes, gays, bisexuels, transexuels, queer et intersexes( LGBTQI) originaires d’une vingtaine de pays d’échanger et de débattre. Des discussions qui se placent cette année sous le prisme du féminisme. Vendredi se tenait sur la Canebière un des points d’orgue de ces rencontres : le colloque des UEEH. Rencontre avec une des figures de ces débats : la sociologue Nacira Guénif-Souilamas


Pour ce seul moment d’échanges avec le public, les UEEH ont décidé cette année d’examiner la question de la mixité. Un parti pris né d’un constat : le peu de mixité « raciale » en France dans les milieux féministes et LGBTQI. Une thématique d’autant plus actuelle que la France connait « une déferlante raciste et islamophobe assez impressionnante » mettent en avant les UEEH. Le colloque a ainsi choisi de se pencher sur la question des luttes et oppressions autour de la Race et du Genre. Au centre des réflexions : des interrogations sur le concept de « blanchitude » et de « norme blanche », un retour sur l’histoire afin de mieux comprendre l’ intériorisation de ces normes et la mise en exergue de l’instrumentalisation faite de la cause des femmes ou LGBT. « Combien d’offensives racistes sous couvert de féminisme en France ? », s’interrogent les UEEH. Une référence utilisée afin de stigmatiser et de discriminer les hommes « racisés », des hommes qui seraient par nature sexistes, dénoncent les participants. Le rapport entre anti-sexisme, féminisme et racisme est scruté à la loupe, toutes les combinaisons possibles disséquées, afin de mettre en lumière tous les mécanismes qui entrent en jeu dans la construction du racisme.

Parmi les participants à ce colloque, Nacira Guénif-Souilamas, sociologue et auteur du livre, écrit en collaboration avec Eric Macé, « Les féministes et le garçon arabe », un ouvrage dans lequel l’auteur dénonce « le féminisme républicain », tendance dominante en France. Un mouvement qui repose sur deux interprétations simplistes : la fille voilée aliénée, qu’il faudrait émanciper et le garçon arabe sexiste et violent qu’il faudrait mater. Un féminisme qui, selon les auteurs, entretiendrait finalement le racisme.

Med’In Marseille : Les concepts de « racisme » et « féminisme » semblent plutôt antinomiques, comment le féminisme peut amener au racisme ?

Nacira Guénif-Souilamas : En prétendant parler pour les femmes, sous couvert de féminisme, les courants féministes rendent vertueux des positions racistes à l’encontre des noirs et musulmans. Cet anti-sexisme devient raciste car on stigmatise une culture ou une catégorie de personnes sous couvert de féminisme (loi sur le niqab...). On parle, en plus, au nom de femmes à qui on ne demande pas leur avis. Or ces positions ne sont pas du féminisme, ni de l’anti-sexisme, ça en a la couleur, la rhétorique, mais c’est tout.

Med’In Marseille : Vous mettez en garde contre un féminisme que vous nommez « républicain », ou « féminisme égalitariste » ? Pouvez-vous définir ce concept ?

Nacira Guénif-Souilamas : Ce « féminisme républicain » est un simulacre de féminisme, il est déformé car s’allie avec le républicanisme. Il veut défendre différentes causes relatives aux femmes, mais l’inconvénient est qu’il souhaite gommer les différences au nom de l’égalité. Il n’est donc pas le mieux placé pour admettre qu’un certaine nombre de revendications existant dans le courant féministe puissent venir d’un segment de population qui ne fait pas partie en quelque sorte de l’espace républicain pour l’instant. Ça devient particulièrement crucial dés lors qu’on parle de revendications minoritaires. Ce féminisme républicain est en fait prêt à céder sur tout, pourvue qu’on lui concède le minimum syndical ou le SMIC du féminisme : beaucoup de compassion et de considération et peu de droits, finalement.

Med’In Marseille : Quelles sont les alternatives possibles face à ce féminisme ?

Nacira Guénif-Souilamas : Face à ce « féminisme républicain », il existe un « féminisme radical », minoritaire qui, lui, considère qu’il faut dépasser ce débat et questionner les cadres mêmes dans lesquels s’exercent les droits. Dans ce « féminisme radical », le problème est posé dans toute sa complexité : raciale, ethnique, économique, sociale, religieuse... Or le « féminisme républicain » explique que tous les individus deviennent précisément égaux quand ils sont purifiés, libérés de leur différence, ce qui est une fiction totale car les différences ne sont pas un facteur d’oppression, elles le deviennent quand il y a un travail de disqualification de ces différences.

Dans le discours du « féminisme républicain », il existe une forme de docilité. Ce féminisme admet toutes les désignations d’ennemis qui lui sont proposées : les noirs polygames, le garçons arabe, les filles voilées...


Med’In Marseille : Le « féminisme républicain » est -il particulier à la France ?

Nacira Guénif-Souilamas : C’est une curiosité anthropologique française. Mais il existe aussi en parallèle, un féminisme « loyal », à la botte du pouvoir en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Italie,et aux Pays bas, tout particulièrement.

Par exemple en Allemagne, on retrouve des femmes turcs qui ont porté le discours de l’intégration. C’est un féminisme « intégrationniste » qui correspondrait en France à ce qu’on nomme le « féminisme républicain ». Aux Pays-Bas, le féminisme a pris une tournure de défense très claire des homosexuels et de lutte contre l’homophobie par exemple. Le féminisme est toujours politique, après le problème est de savoir s’il est contestataire ou pas. Là, on a affaire à un féminisme qui s’est rangé du côté des institutions du pouvoir et qui sert le pouvoir.

Med’In Marseille : Le mouvement féministe prend pour référence et intègre de plus en plus dans son discours l’exemple de femmes immigrées actives, engagées pour leur communauté. Quel regard portez-vous sur ces nouvelles « féministes » ?

Nacira Guénif-Souilamas : Il est important de dissocier ce que ces femmes font pour leur famille, pour leur communauté et le discours qu’on tient sur leurs actions. A travers ces discours, on revient à la situation de la femme dominée car ces femmes immigrées n’auraient pas d’autre but que de s’investir dans un travail et de s’émanciper de la domination patriarcale. Mais ensuite, ça s’arrête là, comme si elles ne pouvaient pas aller plus loin. On leur demande de se conformer, mais pas question de les interroger sur leur perception des conventions sexuelles par exemple. Le féminisme doit avoir une charge subversive, il ne doit pas aborder cette dimension sur un mode convenu. A travers ce type de discours sur la femme qui peut être entrepreneur, ce n’est pas de l’émancipation que l’on retrouve mais juste du conformisme. Il faut analyser, s’intéresser à leurs aspirations et voir à côté ce qu’on leur concède.

Med’In Marseille : Quel est pour les femmes, aujourd’hui, la plus importante forme de discrimination à combattre ?

Nacira Guénif-Souilamas : La plus grande discrimination faite aux femmes est de leur fixer comme objectif et grand horizon de devenir l’égal de l’homme. C’est un horizon finalement assez aliénant car l’égalité homme/femme n’est plus un argument féministe. Il existe des féminismes radicaux qui veulent dépasser le problème de l’égalité homme/ femme pour parler, à la place, de l’égal accès au droit et de la capacité à se définir dans ses orientations sexuelles et dans ses identités multiples, ce qui fait que finalement l’égalité homme/femme n’est pas la priorité.

C’est l’hégémonie masculine blanche hétérosexuelle qui détermine que le but doit être d’atteindre l’égalité avec l’homme. On peut finalement minimiser, dissoudre cet enjeu, considérer qu’il est mineur, voire qu’il est fallacieux de surmonter tous les obstacles pour devenir l’égal de l’homme. C’est cela la plus grande discrimination : assigner aux femmes un objet et vouloir qu’elles intériorisent une aspiration qui finalement ne leur sert à rien. Les femmes ne sont plus l’objet central du féminisme, on est passé à un objet plus inclusif, pluriel, plus ouvert, qui redéfinit l’espace des luttes.

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Message  nico37 Jeu 4 Aoû - 23:09

Peggy, victime d’un crime sexiste

Peggy Koscinzuck avait 36 ans. Elle habitait près de Cambrai, dans le Nord. Elle s’apprêtait à partir en vacances. Son conjoint l’a tué de 16 coups de couteaux, dont trois dans le cœur, après une dispute. Elle laisse deux orphelins de 5 et 11 ans. Leur mère est morte et leur père est son meurtrier

Que s’est-il passé précisément, nous n’en savons encore rien. Peut-être l’enquête nous en apprendras un peu plus, mais elle ne fera sans doute que dire ce que nous savons déjà : tous les deux jours, une femme meurt victime de son conjoint. On peut toujours rechercher des raisons dans la folie, dans l’alcool ou dans la drogue, mais dans ce cas, pourquoi est-ce presque toujours la femme qui est la victime ? Pourquoi est-ce ce dans ce genre de crimes horribles, c’est le plus souvent un homme qui tue "sa" femme ? Ce n’est pas un "fait divers", mais un crime sexiste.

Lorsqu’il y a un crime raciste en France, toute la gauche indignée défile dans la rue, et, après tout, elle a raison de le faire. Lorsqu’il y a un crime sexiste, rares sont les voix qui s’expriment, comme si c’était une fatalité. Ce n’est pas que personne ne parle des violences faites aux femmes, que personne ne dénonce ces assassinats, mais cela ne provoque pas les même réactions.

Peggy est morte et aucune manifestation ne la rendra à ses proches. Mais se battre pour que les droits des femmes soient respectés, pour une véritable égalité dans la société, pour que toutes les femmes victimes de violences puissent trouver de l’aide et que leurs bourreaux soient dénoncés, c’est se battre pour que ces crimes odieux disparaissent à tout jamais.

31 juillet 2011

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Message  ramiro Ven 5 Aoû - 9:42

sexisme ordinaire

http://www.aaartois.fr/article-de-dsk-au-boulanger-de-vitry-en-artois-detruisons-le-patriarcat-80584216.html
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Message  nico37 Mar 30 Aoû - 13:43

Une orgie dans les bureaux de la RATP contre une promesse de " réembauche " ? Publié le 27/08/2011 à 09:49 - Modifié à 10:42
Une enquête sur des faits de harcèlement sexuel à la RATP est en cours. " Nath " serait une des victimes.

Les détails sordides s'accumulent dans le scandale sexuel de la RATP. L'histoire supposée de " Nath " interpelle particulièrement. Elle avait démissionné de la RATP en juin 2003, quand son mari avait été muté dans le sud de la France. Elle vient de réintégrer la Régie des transports franciliens, sur la ligne 5 du métro. Un privilège, puisqu'il faut trois ans d'ancienneté pour prétendre au poste qu'on lui a confié, ancienneté qu'elle a perdue en claquant la porte...

" Ce n'est pas dans les usages de l'entreprise ", dit Olivier Cots, de SUD-RATP, qui, en vingt ans de maison, n'a " connu qu'un cas de réintégration après départ volontaire ".

" Des scènes classées X " (une syndicaliste)

Pour Nath, tout se serait joué le jour de son pot de départ. La jeune femme, inquiète, évoque alors avec une poignée de collègues les conditions d'un éventuel retour à la Régie, au cas où sa nouvelle vie ne lui plairait pas. G. E., tout-puissant patron du syndicat Unsa-commercial, est présent. Surnommé " le roi ", ou " le dictateur ", il s'isole un moment avec Nath.

" Ils sont allés dans le bureau d'un agent de maîtrise de la ligne 5 et très vite, un responsable d'équipe les a rejoints. Quelque temps plus tard, Nath est ressortie du bureau en pleurant ", raconte une de ses collègues. G. E. se rue derrière elle, la serre dans ses bras et lui assure, devant témoins, que " la porte sera toujours grande ouverte (pour elle) à la RATP. On était très surpris. "

Patricia, alors déléguée du personnel, indique au Point.fr que ce soir-là, avec quelques autres, elle a entrebâillé la porte du bureau. " On a assisté à des scènes classées X, une véritable tournante ! " raconte la syndicaliste.

Une lettre anonyme

Une orgie dans les bureaux des services commerciaux de la RATP, dans le 19e arrondissement de Paris, contre une promesse de " réembauche " ? Patricia a dénoncé avec d'autres en haut lieu les pratiques de G. E., alias " le roi ". La direction a reçu des clichés des plus explicites, et l'un des participants a d'ailleurs été sanctionné. Pas " le roi "...

Une lettre anonyme a été adressée le 22 juin à Pierre Mongin, le P-DG de la RATP. Un corbeau y accuse G. E. d'échanger son soutien au déroulement de carrière d'agents, principalement des femmes, contre des faveurs sexuelles.

" Le temps d'une grossesse... "

La justice devrait prochainement entendre Patricia, car elle aussi a subi les assauts répétés du responsable de l'Unsa. Entrée à la RATP comme contrôleuse de nuit en 1997, à 23 ans, la jeune femme se laisse convaincre d'adhérer au syndicat. " C'est là qu'il a commencé à me harceler. Il prétendait qu'il voulait tout quitter pour moi. À l'époque, je sortais avec un délégué du personnel du même syndicat : G. E. a monté tout le monde contre lui jusqu'à le faire virer ! "

Furieux de ne pas parvenir à ses fins, " le roi " monte une cabale contre Patricia, qu'il implique dans une sombre histoire de vol de vestiaire. Convoquée en conseil de discipline, cette dernière écope de neuf mois de suspension sans salaire. "C'est le temps d'une grossesse", avait alors ironisé G. E., qui se vantait d'avoir " fait virer " Patricia... Quelques mois plus tard, les prud'hommes ont annulé la mise à pied de la jeune femme, et contraint la RATP à lui verser ses salaires.

La liste des promus

Dans sa lettre anonyme, le corbeau dénonce encore bien d'autres abus du " roi " . Selon lui, les hommes non plus n'échappaient pas à sa tyrannie. Nombreux sont ceux qui témoignent de sa toute-puissance. " Il se vante d'avoir installé des cadres qui favorisent les avancements. Il dit qu'il les tient, raconte une victime. Il s'est constitué une clientèle de fidèles à qui il offre tous les avancements. "

L'une de ses stratégies favorites consistant à obtenir la liste des promotions internes décidées par la direction une semaine avant qu'elles ne soient rendues publiques afin de faire croire aux promus qu'ils lui doivent une fière chandelle... Un " roi " , ou un " parrain " ? "Lors des repas, se souvient un agent, il disait embrassez ma bague, comme Don Corleone ! Et certains allaient littéralement le faire... "

nico37

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Message  Aura Mer 5 Oct - 13:14

[quote="nico37"]
Une orgie dans les bureaux de la RATP contre une promesse de " réembauche " ? Publié le 27/08/2011 à 09:49 - Modifié à 10:42
Une enquête sur des faits de harcèlement sexuel à la RATP est en cours. " Nath " serait une des victimes.

C'est monstrueux.
Par ailleurs ça doit être un homme qui a écrit l'article. Je ne vois pas comment on peut appeler ça "orgie".
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Message  Marco Pagot Mer 5 Oct - 14:58

[quote="Aura"]
nico37 a écrit:
Une orgie dans les bureaux de la RATP contre une promesse de " réembauche " ? Publié le 27/08/2011 à 09:49 - Modifié à 10:42
Une enquête sur des faits de harcèlement sexuel à la RATP est en cours. " Nath " serait une des victimes.

C'est monstrueux.
Par ailleurs ça doit être un homme qui a écrit l'article. Je ne vois pas comment on peut appeler ça "orgie".

C'aurait été des rebeux et des blacks des quartiers, on aurait parlé de tournante Rolling Eyes
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Sexisme.............. Empty le harcèlement pour souder un groupe et remporter le match

Message  Marie-Georges Mer 5 Oct - 15:51

Ancien rugbyman, Vincent Moscato présente une émission consacrée au sport tous les soirs de la semaine sur RMC. Le 3 octobre 2011, lui et ses chroniqueurs reviennent sur la coupe du monde de rugby, plus particulièrement sur la défaite de l’équipe de France contre les Tonga et l’accusation de harcèlement dont font l’objet trois joueurs Anglais. L’occasion d’un déferlement de machisme et d’une apologie du harcèlement sexuel.

Pour commencer, les faits. Les joueurs anglais auraient dérobé le talkie-walkie d’une femme de ménage de l’hôtel où ils sont logés, avant qu’un des joueurs, seulement couvert d’une serviette de bain, exige un « baiser australien », la scène étant filmée avec son téléphone par un autre joueur. « Quand j’ai demandé ce que c’était, il a répondu que c’était une fellation la tête en bas » a expliqué la jeune femme, après s’être enfuie en pleurs de la chambre. Une opportunité pour parler du harcèlement sexuel ou des violences faites aux femmes dans le milieu du sport professionnel ? Hélas, non.

« Des couilles, des couilles, et encore des couilles »

Analysant la défaite de la France face aux Tonga dans une assemblée uniquement composée d’hommes, Vincent Moscato et son chroniqueur Sebastien Chabal en ont une interprétation subtile et font une recommandation pertinente pour le prochain match face à l’Angleterre :

- Vincent Moscato : « C’est pas la moustache qu’il faut se faire pousser [référence à la décision du sélectionneur français de se laisser pousser la moustache après le match contre les Tongas]. »
- Sébastien Chabal : « Toi tu parlais, il faut se faire pousser des couilles, voilà je crois qu’aujourd’hui la règle des 3C faut la sortir : des couilles, des couilles, et encore des couilles ».

D’autant que les Anglais savent eux-mêmes respecter cette « règle des 3C », comme Vincent Moscato nous l’apprend au terme d’une fine analyse historique : « Je crois que sincèrement ils ont envahi le monde, pas parce qu’ils étaient des couilles molles . Tu vois c’étaient les rois sur les mers, sur les airs, partout, parce que c’étaient des mecs qui avaient des couilles, c’est tout, simplement. Des couilles, des couilles et encore des couilles »

Mais il y a plus que ces propos de comptoirs, et le sexisme radiophonique s’amplifie avec l’évocation du scandale qui touche l’équipe d’Angleterre.

La présentation de « l’affaire » augure du ton de la « discussion » : outre une déclaration d’intention fort révélatrice (« le sujet justement nous excite quelque peu mon cher Richard »), ce sont des extraits du « journal du hard » (émission pornographique de Canal+) qui sont diffusés avant que le journaliste anglais invité à s’exprimer pour l’occasion affirme : « La coupe du monde de la 3ème mi-temps on l’a déjà gagnée ». Le sujet introductif se clôt sur une « grivoiserie » qui permet d’emblée de minimiser l’affaire en question : « Attention messieurs les Français : les Anglais, au bord du dérapage, ne sont toutefois pas partis en sucettes » [rires gras].

La « spécialité » de Di Meco

Mais la suite va nous faire tomber bien plus bas. Il n’est à aucun moment question de s’interroger sur les comportements des joueurs anglais dans cette affaire et ce qu’ils peuvent éventuellement révéler. Bien au contraire : ce qui importe à nos chroniqueurs de bistrot c’est de savoir, comme le demande un journaliste de RMC à Vincent Moscato, si « c’est un contexte propice à la performance ? ». Celui-ci commence, ironique : « Les Anglais vont être très choqués. Ils sont très choqués dans un groupe de rugby. Ouais voilà c’est une histoire terrible pour ce groupe, qui va être affecté ». Le groupe est « très choqué ». Et la femme de ménage ?

Puis le voilà qui exprime sa profonde pensée, qu’il vaut la peine de citer in extenso : « Non mais sincèrement c’est quoi ça ? Moi ce que je trouve c’est que ça va tuer le métier des femmes de chambre. Ils vont mettre dans tous les hôtels du monde des gros barbus, des Maoris, des machins, elles se tuent le boulot elles-mêmes ! A un moment donné les patrons d’hôtel vont dire “bon bah fini, maintenant on va prendre des durs, des tatoués, pour faire le ménage, des gros, comme ça y aura plus une histoire”. Parce que là ça va être la course à l’échalote ».

Vincent Moscato est donc inquiet pour la pérennité des emplois dans l’hôtellerie. Mais il l’est à un autre titre : cette affaire pourrait créer un précédent, et amener à mettre sur le devant de la scène des choses que « tout le monde a fait » : « Des histoires comme on a vécu, qui sont peut-être vraies sur DSK tout ça, c’est pas la question. Mais là va y avoir répétition : tous les mois va y en avoir une. Chaque fois que va y avoir une équipe de France. [Il s’adresse à un autre chroniqueur : Eric Di Meco, ancien footballeur] Au foot ça je pense que vous allez pas y couper. Parce que ça, Eric, quand même on se le disait : tout le monde l’a fait. T’es là t’es en petite tenue : la femme de chambre elle rentre, t’as le chichi sur le côté, ça c’est ta spécialité ».

« La vie de groupe c’est d’aller sortir le chichi à la femme de ménage »

Mais ce n’est sans doute pas le pire, puisque nos chroniqueurs se demandent ensuite si les comportements reprochés aux trois Anglais – tout simplement une forme de harcèlement sexuel – ne constitueraient pas… ce qui manque à l’équipe de France. Comme à son habitude, c’est Vincent Moscato qui annonce la couleur : « ça soude un groupe ». Le journaliste de RMC insiste : « C’est pas un peu ce qui nous manque ? Aller faire un peu tout et n’importe quoi en dehors du terrain ? » Réponse de Moscato : « C’est terne un groupe qui n’est que dans le travail. A un moment donné ça fait 3 mois qu’ils sont ensemble, il faut un peu s’amuser ». Le harcèlement sexuel n’est donc rien d’autre qu’un amusement absolument nécessaire à la cohésion d’une équipe, comme l’affirme Eric Di Meco :

« Les infos que tu me donnes m’inquiètent. Parce que j’suis sûr que vous allez pas me contredire : les équipes les plus dures avec lesquelles j’ai joué, que ce soit en équipe de France ou en club, c’est chaque fois où on avait en dehors du terrain des comportements comme ça. Parce qu’on a fait des horreurs, tous, c’est pour ça qu’on est un peu emmerdé quand on parle de ça, mais on a tous fait des horreurs . Moi j’ai des souvenirs de stage… […] Et généralement quand tu es dans la connerie comme ça, […] ça soude le groupe et t’as envie de mourir sur le terrain pour ton pote avec qui t’as fait des conneries pendant le week-end . Et ça justement j’ai pas l’impression que les Français soient capables de faire des trucs comme ça. Et ce que font les Anglais, parce que c’est vrai qu’ils sont nuls […], mais par contre quand à la fin il a fallu aller chercher la victoire bah ils ont été capables. Et peut-être que c’est ces petites conneries qu’ils font ensemble, des trucs qui font que tu vas te défoncer pour ton pote… […] La vie de groupe c’est d’aller sortir le chichi à la femme de ménage . On est trois, on rigole ».

Bel aveu, puisque ce qu’Eric Di Meco exprime, en s’appuyant sur son passé de sportif de haut niveau, c’est ce précepte proprement sexiste que l’humiliation des femmes (ces « petites conneries » comme il le dit) accroît la solidarité des hommes. A travers ce prisme, la conclusion n’est pas difficile à énoncer : si la France s’est inclinée face aux Tonga, c’est que les joueurs français n’ont pas pris assez de soin à humilier les femmes de ménage de leurs hôtels. Une nouvelle fois, ici par le biais des grands médias, ce sont les violences et les humiliations quotidiennes faites aux femmes qui sont naturalisées, banalisées et légitimées.

Ugo Palheta

http://www.acrimed.org/article3689.html
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Message  Marie-Georges Mer 5 Oct - 16:41

Je ne m'en lasse pas : "La femme c'est la plus grande artiste parce qu'elle fait un objet extraordinaire... Y'a pas de femme vraiment art... grand génie, pourquoi ? Parce que le génie de la femme c'est de faire... C'est extraordinaire... Des fois je me dis, je vais faire un enfant qui va sortir de moi, c'est extraordinaire... J'comprends pas les femmes qui n'ont pas le sens maternel. C'est une chose énorme, non ? Eh bien, qu'elles en restent là, vous comprenez. Et surtout : qu'elles emmerdent pas l'artiste. Ça emmerde, vous comprenez, les femmes."

Pas de femme grand génie, donc. Bon, mais pourquoi je poste ça aujourd'hui ? Hé bien parce que cette idée continue de faire florès et d'emmerder les meufs : ces propos sont ceux que m'avait tenus le jury à l'entretien du concours d'entrée aux Beaux-arts. Les profs, sans doute forts de cette référence intellectuelle, expliquaient aux candidates qu'elles seraient acceptées uniquement pour combler les effectifs réclamés par la région.

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Message  Roseau Mer 5 Oct - 17:58

Propos terribles, consternants, qui me laissent de glace.
Et bien, je connaissais mal Léo Ferré.
Peut-être ai-je mal écouté certaines chansons ?
Belle démonstration que le sexisme contamine et amoche tout
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Message  Duzgun Ven 7 Oct - 0:13

Roseau a écrit:Propos terribles, consternants, qui me laissent de glace.
Et bien, je connaissais mal Léo Ferré.
Peut-être ai-je mal écouté certaines chansons ?
Belle démonstration que le sexisme contamine et amoche tout
C'est dans La Domination masculine (le film). Et c'est effarant effectivement!
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Message  nico37 Jeu 17 Nov - 22:01

MOTION ANTIPATRIARCALE CGA

La CGA parce qu’elle entend lutter contre toutes les dominations se définit aussi contre le système de domination masculine et dans la lutte anti-patriarcale.

La construction genrée de la société

Le genre est, pour nous, une construction sociale hiérarchique, qui repose sur un partage construit sur le postulat de deux sexes biologiques strictement différenciés. Cette construction binaire est présentée comme naturelle (ce qui la protège des contestations et remises en cause). Le rejet de l’hermaphrodisme, à travers une intervention chirurgicale imposée à la naissance pour définir un sexe, témoigne de la prégnance de cette idéologie. Cette supposée binarité biologique fonctionne comme marqueur de la domination. C’est la hiérarchie, autrement dit les rapports de pouvoir, qui induit la division sexuée de la société, et non l’inverse. Les catégories « masculin/féminin » et «hommes/femmes » n’existent donc qu’en fonction l’une de l’autre et dans le cadre de la domination de genre. Ce qui est désigné comme féminin ou masculin est socialement construit par des techniques de dressage perpétuées par l’éducation (de la famille, de l’école, l’industrie du jouet…), les médias, un certain discours scientifique, les institutions et les religions.

Cette séparation est maintenue, avec la participation plus ou moins consciente et volontaire de tous et toutes, par des rappels à l’ordre permanents qui renforcent ce système inégalitaire.

Il n’y a pas plus d’essence ni de spécificité féminine naturelle ou biologique qu’il n’y en a de masculine. Les femmes ne sont pas du côté de la douceur sous prétexte d’une potentielle maternité et les hommes du côté de la violence sous prétexte d’un taux particulier de testostérone.p { margin-bottom: 0.21cm; }
L’oppression des femmes n’est pas due à la dévalorisation de leurs « aptitudes naturelles ». En revendiquant l’existence d’une identité féminine et sa revalorisation, les théories différentialistes tendent à naturaliser les différences entre hommes et femmes. Les rôles attribués aux femmes et aux hommes n’ont rien de «naturels»: ils ne découlent pas de leurs différences morphologiques, mais sont le fruit d’une construction sociale qui n’est pas neutre dans l’organisation globale et inégalitaire de la société. Nous nous opposons donc à toute vision essentialiste des sexes.

Un système social organisé : la domination masculine ou patriarcat

Le système de genre véhicule la norme hétérosexuelle, l’impose et dénigre les autres sexualités. Cette idéologie induit notamment l’homophobie, la lesbophobie, la biphobie et la transphobie. L’instauration de la norme hétérosexuelle comme norme dominante entraîne l’oppression des personnes refusant cette norme ou n’y correspondant pas et cloisonne nos désirs à tou-te-s.

Malgré des avancées, ce système perpétue l’oppression des femmes notamment à travers :
le travail domestique gratuit et l’éducation des enfants, comprenant la prise en charge affective des personnes.

l’appropriation des corps des femmes aux fins de la reproduction ou non, notamment par des politiques visant à ériger la famille comme modèle unique et indépassable et les entraves au droit de disposer librement de son corps ;

le continuum des violences exercées contre les femmes, différentes dans leur degré mais non dans leur nature, allant de la prostitution aux violences physiques et psychologiques, en passant par les publicités sexistes et la réquisition de l’espace public au profit des hommes notamment la nuit.

la monopolisation masculine des armes, des outils, des compétences, de l’espace et de la parole,

le travail, à travers les différences de salaires, une précarité accrue, des temps partiels imposés pour allier travail et tâches domestiques gratuites, et un taux de chômage plus élevé ;

l’éducation différenciée selon les destinataires : « garçon» ou « fille ». Le contenu est différent et le formatage commence la plupart du temps dès la conception.


Le patriarcat positionne les hommes comme dominants dans l’ensemble des sphères de la vie. Les hommes jouissent de cette domination en profitant des privilèges liés à leur place dans ce système, et la très grande majorité participe à son maintien par des comportements d’oppression à des degrés divers. En revanche, ce système malmène les hommes qui refusent de se comporter dans la « normalité sociétaire ».

La lutte contre le système de domination masculine en interne de la CGA

On ne naît pas anarchiste et on ne le devient pas en considérant uniquement que le capitalisme et le système de domination masculine sont des « ennemis» à abattre. Être anarchiste est un combat quotidien qui ne s’arrête pas au moment où l'on a identifié les rapports de dominations. C’est la même chose dans la lutte contre le patriarcat et la déconstruction du genre: personne n’est à l’abri des rapports de pouvoirs, de l’éducation qu’il/elle a reçue, et chacun-e a donc un travail permanent à mener sur lui/elle-même pour changer les rapports de dominations. Il est aussi difficile pour une femme que pour un homme (bien qu'elle n'ait pas les mêmes privilèges) de se débarrasser des réflexes genrés que l'on a construits pour elles/lui.
Nous considérons que « le privé est politique ». La sphère privée et la sphère politique ne peuvent pas être abordées de manière différenciée quand les agissements et les comportements repérés dans le privé sont antinomiques avec les engagements politiques qui sont ceux des anarchistes/libertaires. L’engagement politique ne s’arrête pas à la porte de la maison ou de la chambre à coucher. C’est à chacun-e d’y chercher la cohérence avec son analyse politique.
L’organisation collective et la discussion permettent à tou-te-s d’acquérir des outils d’analyse pour penser les rapports de domination des hommes sur les femmes, et d’éviter de reproduire les logiques qui la perpétuent, de la violence domestique à l’occupation de l’espace public. Une réflexion collective sur la norme hétérosexuelle permet aussi de se poser individuellement la question de l’influence du genre sur ses propres pratiques de vie.
Nous intégrons cette réflexion à nos pratiques collectives. L’analyse politique de la place des femmes au sein de l’organisation, de la parole dont elles peuvent se saisir et de leur nombre permet de remettre en question nos pratiques afin de ne pas reconduire des logiques de domination plus ou moins violentes, de l’invisibilisation à l’intimidation. L’abandon d’un vocabulaire et d’une vision viriliste de la lutte sociale fait aussi partie de notre travail. Aussi, la CGA s’engage dans un travail de déconstruction au niveau collectif qui vise également à alimenter la réflexion et un positionnement individuels dans ce système de domination.

Nous nous engageons collectivement à :
Mener une réflexion permanente et autonome au sein des groupes sur le système de domination masculine, la norme hétérosexuelle et l’anarchaféminisme ;

Déconstruire le genre au niveau collectif pour également alimenter la réflexion et un positionnement individuel dans ce système de domination.

Être vigilant-e-s à ne pas décharger ce travail sur des volontaires, finissant par créer des spécialistes et un décalage dangereux entre militant-e-s du groupe. Cette spécialisation entraînera de plus la non-possibilité pour les militant-e-s concerné-e-s de s’impliquer dans d’autres luttes

Intégrer une grille de lecture féministe par une approche de genre à tous les thèmes abordés par la CGA, dans la mesure où ils ont tous un lien avec le patriarcat (élections, sans papiers, antifascisme, précarité, société de consommation, prostitution, monde du travail, syndicalisme, militantisme, éducation, école, guerre, laïcité, religion, famille, médias…).

Travailler à l’abandon d’un vocabulaire et d’une vision viriliste de la lutte sociale.


La pertinence de la lutte féministe dans nos idées et nos combats anarchistes

Le système patriarcal en établissant les catégories hommes-femmes, les a associées à des lieux, fonctions et moments non-mixtes imposés. Les luttes contre le patriarcat ont pris et prennent toujours la forme d'un mouvement autonome des femmes, dans lequel la non-mixité choisie peut être un outil de lutte comme dans toute lutte d'émancipation.

L’égalité à laquelle nous aspirons concerne tou-te-s les individu-e-s et n’est donc pas envisageable sans égalité réelle et effective entre femmes et hommes au delà des divisions et des différences de genre qui nous sont imposées. Idem pour notre aspiration à la liberté, laquelle est entravée par des rapports de domination et de soumission à abolir.
Cette égalité effective entre hommes et femmes ne peut s’envisager comme un exercice de rattrapage du pouvoir qu’ont les hommes ou d’un quelconque partage du pouvoir entre hommes et femmes, ni d’une manière de définir des critères de parité dans l’exercice du pouvoir. Il s’agit bien de viser la destruction de tout pouvoir et donc du pouvoir masculin au profit de rapports sociaux égalitaires. La seule destruction du capitalisme n’y suffira pas.
Le capitalisme et le patriarcat sont deux systèmes de domination « qui se nourrissent l’un l’autre » et qu’il convient d’abolir. Nous ne donnons pas la priorité à un domaine de lutte plutôt qu’un autre et préférons nous battre sur tous les fronts. La lutte contre le système de domination masculine a ainsi toute sa place dans nos activités, ni plus ni moins que notre implication dans les mouvements sociaux, le syndicalisme l’antifascisme, l’antimilitarisme, l’anti-électoralisme, la lutte contre les religions…
La CGA parce qu’elle est anarchiste et lutte contre tout système de domination se reconnaît dans la lutte anarcha-féministe. Elle s’inscrit dans les luttes féministes et les soutient. Pour ces luttes comme pour les autres, la CGA estime que les moyens ne doivent pas être en contradiction avec les finalités. Par exemple, la CGA ne se reconnaît pas dans la lutte pour la parité hommes-femmes dans les institutions quelles qu'elles soient.

La lutte contre le patriarcat de la CGA dans ses relations externes, c'est :

Proposer une alternative dans le mouvement féministe en introduisant nos référents antiétatiques, anticapitalistes, antiracistes et anti-patriarcaux,
Prendre en considération notre investissement dans les structures féministes extérieures aux groupes comme dans d’autres structures du mouvement social.
Faire prendre en compte dans les mouvements sociaux la question du genre et la nécessité de lutte contre la domination masculine.

La CGA revendique :

L’abolition du système de genre : le sexe biologique ne détermine pas la place des individu-e-s, et les catégories hommes – femmes cessent d’être la norme de référence pour l’organisation de la société.

La liberté du désir et de la sexualité.

La maitrise de nos corps et le respect de nos choix de vie.


Pour cela, la CGA soutient et s’inscrit dans les luttes féministes

Suppression des politiques natalistes

Lutte contre les violences faites aux femmes, dans la sphère publique ou/et privée.

Lutte contre les publicités sexistes

Lutte contre les inégalités salariales genrées

Lutte contre l'homophobie, la lesbophobie, biphobie et la transphobie

Accès à une éducation sexuelle non basée sur la norme hétérosexuelle

Accès à une éducation non sexiste

Accès à la contraception masculine et féminine et à l’avortement libres et gratuits

Respect de nos choix de vie

Motion adoptée le 11 novembre 2011 par la Coordination des Groupes Anarchistes

nico37

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