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UPR & divers ED souverainistes

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Message  nico37 Sam 18 Juin - 14:03

Attention, l’ultra-droite souverainiste débarque à Lyon !

Cette semaine, l’énarque François Asselineau, président du mouvement souverainiste Union populaire républicaine (UPR) débarque à Lyon, dans le cadre de la tournée qu’il mène actuellement à travers toute la France pour recruter des troupes. Il a même tenté de s’inviter à Radio Canut ce mardi 7 juin, mais l’émission a pu être annulée à temps, ce dont nous nous félicitons. Néanmoins, comme d’autres conférences sont prévues - notamment au centre multiculturel Art Dreams, en plein coeur de la Croix-Rousse - il n’est pas inutile de rappeler qui est François Asselineau et pourquoi il faut le combattre.
A Paris, ce sont les rassemblements et les commissions des Indigné-e-s qui font l’objet d’une tentative d’infiltration.

L’UPR un mou­ve­ment sou­ve­rai­niste qui ratisse large, notam­ment chez les sora­liens, les larou­chis­tes mais aussi chez les che­vé­ne­men­tis­tes, au PRCF, etc. Dans un com­mu­ni­qué publié sur Facebook il y a plus d’un an [1], des cadres de son parti expli­quaient déjà, tout en se dédoua­nant d’avoir quoi­que ce soit à voir idéo­lo­gi­que­ment avec ces gens-là : « il est tout sim­ple­ment faux d’affir­mer que François Asselineau refuse tout dia­lo­gue avec les adhé­rents de E&R, comme avec les adhé­rents de S&P, et comme avec les adhé­rents du Comité Valmy. » En conclu­sion, ils réaf­fir­maient : « L’adhé­sion à l’UPR reste grande ouverte à tous les mem­bres de E&R, de S&P, du Comité Valmy, comme de ceux du RIF, du MPEP, du POI, du MDC, de DLR, du MPF, du Front de Gauche, et de tous les autres mou­ve­ments poli­ti­ques fran­çais, qui auront com­pris la légi­ti­mité de notre cause, la jus­tesse de notre Charte, la clarté de nos ana­ly­ses, la rec­ti­tude de notre com­por­te­ment et l’effi­ca­cité de notre posi­tion­ne­ment [2]. »

Conformément à cette poli­ti­que de recru­te­ment tous azi­muts, ce grou­pus­cule se pré­tend « ni de droite ni de gauche », la lutte contre l’Union euro­péenne (UE) étant selon lui la prio­rité abso­lue devant laquelle doi­vent s’effa­cer tous les cli­va­ges. Comme beau­coup de mou­ve­ments s’auto-pro­cla­mant « dis­si­dents » voire « résis­tants », l’UPR se réfère à la Résistance fran­çaise (avec un dis­cours très gaul­liste) pour jus­ti­fier la mise en silence du cli­vage gauche-droite le temps de vain­cre ce nouvel ennemi que serait l’UE, la Résistance ayant eu des com­po­san­tes droi­tiè­res tout autant que gau­chis­tes. l’UPR tient ainsi dans sa charte une rhé­to­ri­que très gaul­liste : « libé­ra­tion natio­nale », « redres­se­ment de la France ». Pourtant ce genre d’orien­ta­tion souf­fre d’un ana­chro­nisme patent, les deux pério­des n’étant pas vrai­ment com­pa­ra­bles et l’UE n’étant pas, quoiqu’on en dise, le 3e Reich. D’ailleurs, le cli­vage gauche-droite par­cou­rait l’ensem­ble de la Résistance fran­çaise, par­ti­cu­liè­re­ment dans le cadre de l’oppo­si­tion entre com­mu­nis­tes et gaul­lis­tes [3].

Une idéo­lo­gie réac­tion­naire

Cela n’empê­che pas Asselineau, qui est pour­tant assez peu com­pé­tent en la matière si on écoute un tant soit peu ce qu’il en dit, de donner des « cours d’his­toire » déve­lop­pent le mythe de la « France éternelle », vieille antienne de l’extrême droite, au cours des­quels il déve­loppe une his­to­rio­gra­phie pro­fon­dé­ment réac­tion­naire : mise en avant de « nos ancê­tres les Gaulois » comme des « pre­miers Français » et des pre­miers « résis­tants » à l’inva­sion étrangère (sui­vant une his­to­rio­gra­phie très « 3e République »), ou bien une his­toire des 19e et 20e siècle axée sur la valo­ri­sa­tion de la nation-fran­çaise-que-tous-les-peu­ples-du-monde-envient, dans laquelle n’appa­raît ni l’affaire Dreyfus, ni le Front Populaire, ni la guerre d’Algérie (au contraire, la colo­ni­sa­tion a bien entendu eu des "aspects posi­tifs) ni Mai-68. Des oublis idéo­lo­gi­que­ment signi­fi­ca­tifs, puisqu’ils ont tous trait à l’his­toire de la gauche et du mou­ve­ment ouvrier. Et quand il n’oublie pas d’en parler, Asselineau réé­crit cette his­toire : ainsi, il ne parle de la Commune de Paris quand tant que mou­ve­ment patriote de résis­tance à l’inva­sion étrangère. Tout ceci pour en arri­ver à la conclu­sion que le nouvel ennemi venu de l’étranger qu’il fau­drait abat­tre serait l’« empire » euro­péen.

Cette vision trans­pa­raît aussi à la lec­ture de la charte de l’UPR, qui pré­tend réta­blir la « sou­ve­rai­neté » natio­nale et « redon­ner à la France sa vraie per­son­na­lité », tout en ne disant rien sur le rôle fon­da­men­tal des Etats-nations dans la cons­truc­tion euro­péenne et la com­pli­cité de leur gou­ver­ne­ments dans la mise en place des poli­ti­ques ultra­li­bé­ra­les et des­truc­tri­ces de ser­vice publics certes déci­dées au niveau euro­péen, mais qui vont par­fai­te­ment dans le sens des poli­ti­ques vou­lues par les gou­ver­ne­ments de chaque état, et ce depuis de lon­gues années. D’ailleurs, l’UPR ne dit rien non plus sur le fait que rien de garan­tit a priori que même si l’UE n’était pas là, les mêmes poli­ti­ques n’auraient pas cours. Pourquoi ce silence ? Serait-ce parce qu’Asselineau a conseillé plu­sieurs gou­ver­ne­ments fran­çais au moment où ils détrui­saient les droits sociaux et les ser­vi­ces publics qu’il pré­tend aujourd’hui défen­dre ?

Des sym­pa­thies droi­tiè­res très mar­quées

Car si on revient sur le par­cours poli­ti­que d’Asselineau, il devient évident que cet homme est de droite, et même issu de la droite dure : sorti d’HEC et de l’ENA, il a occupé des postes de direc­teur de cabi­net auprès de minis­tres du gou­ver­ne­ment Juppé cas­seur de retrai­tes et de sécu de 1995-1996, avant de rejoin­dre en 1999 le RPF de Philippe de Villiers et Charles Pasqua. Entre 2000 et 2004, il occupe des postes impor­tants de conseillers aux côtés de Pasqua, alors pré­si­dent du Conseil géné­ral des Hauts-de-Seine. Toujours avec le même, alors allié à Jean Tibéri il se pré­sente (et est élu) sur une liste de droite dis­si­dente aux muni­ci­pa­les pari­sien­nes de 2001. C’est sans étonnement qu’on le voit nommé par Nicolas Sarkozy le 20 octo­bre 2004 à la tête de la direc­tion géné­rale à l’intel­li­gence économique à Bercy, et tra­vaille alors en étroite col­la­bo­ra­tion avec Jean-Pierre Raffarin, autre grand cas­seur de droits sociaux s’il en est. Il finit par être mis sur la touche par Sarkozy en raison de ses prises de posi­tion en faveur du pro­tec­tion­nisme, ce qui lui permet depuis de se pré­va­loir d’un brevet d’anti-sar­ko­zysme censé lui donner une res­pec­ta­bi­lité pro­gres­siste. Mais ne nous y trom­pons pas, et conti­nuons : fin 2004, il rejoint l’UMP. Mi-novem­bre 2008, il rejoint pour trois mois le comité direc­teur du RIF (Rassemblement pour l’indé­pen­dance de la France), un mou­ve­ment sou­ve­rai­niste situé à l’ultra-droite, puis fonde l’UPR en 2007 [4]. Lors des muni­ci­pa­les qui sui­vent, ils se pré­sente dans le 17e arron­dis­se­ment de Paris contre Françoise de Panafieu.

Les inter­ven­tions média­ti­ques d’Asselineau, ainsi que le choix de cer­tains lieux pour­tant répu­tés d’extrême droite pour donner des confé­ren­ces, achè­vent de le clas­ser dans le champ poli­ti­que : notre énarque a ainsi donné le 7 jan­vier 2010 une confé­rence chez les sora­liens mar­seillais de la Cobema [5] mais aussi chez Serge Ayoub (dit « Batskin », le leader des bone­heads pari­siens) le 8 avril sui­vant, soi-disant « à l’insu de son plein gré » (bien que la confé­rence ait duré quatre heures et ce soit dérou­lée dans une ambiance très cor­diale sinon sym­pa­thi­que, aux dires de plu­sieurs témoins). Il est aussi inter­venu sur la radio cons­pi­ra­tion­niste pari­sienne Ici et Maintenant à, l’invi­ta­tion de l’ani­ma­teur d’extrême droite Pierre Jovanovic, ou encore sur Radio Courtoisie et Radio Notre-Dame.

Asselineau dégage !

Quelques mots pour finir sur l’invi­ta­tion d’Asselineau à Radio Canut : ce n’est pas la pre­mière fois que notre homme tente de se faire invi­ter ou se fait invi­ter par des radios de gauche, sinon alter­na­ti­ves. Ce genre d’invi­ta­tions lui ser­vent de cau­tion contre les mau­vai­ses lan­gues qui auraient l’audace de le dénon­cer comme un per­son­nage d’extrême droite. Ainsi, alors que l’UPR a été mis en cause récem­ment sur le site d’infor­ma­tion libre HNS-Infos pour avoir tenté d’infil­trer le mou­ve­ment des « Indignés » pari­siens [6], François Asselineau a opposé sur Facebook l’invi­ta­tion à Radio Canut :

UPR & divers ED souverainistes Upr10

Quand un sou­ve­rai­niste ultra­na­tio­na­liste joue un média libre contre un autre média libre pour s’auto-décer­ner un brevet de « résis­tant », il y a un pro­blème. Nous ne pou­vons donc que nous féli­ci­ter de la déci­sion prise par Radio Canut d’annu­ler cette invi­ta­tion. Inutile d’aider Asselineau à chas­ser sur nos pla­te­ban­des, refu­sons toute com­plai­sance avec le per­son­nage, qui ne ferait qu’affai­blir le camp du combat anti­fas­ciste.

Des anti­fas­cis­tes lyon­nais et pari­siens (avec la docu­men­ta­tion réunie par Marie-Anne Boutoleau, jour­na­liste indé­pen­dante)

[u]Notes[u]

[1] A lire ici : https://www.facebook.com/topic.php?uid=367713397611&topic=14460

[2] E&R : Egalité et réconciliation, le mouvement d’Alain Soral ; S&P : Solidarité et progrès, le mouvement de Jacques Cheminade ; DLR : Debout la République, de Nicolas Dupont-Aignan ; MPF : Mouvement pour la France, de Philippe de Villiers ; MDC : Mouvement des Citoyens, actuel MRC, de Jean-Pierre Chevènement. Le M’Pep, le POI et le Comité Valmy sont des mouvements classés à gauche et à l’extrême gauche.

[3] Plus de détails ici : http://www.article11.info/spip/Le-Grand-soir-analyse-des-derives#forum22575

[4] A noter que parmi les fondateurs de ce parti, on comptait aussi Jean Robin, ex-soralien déçu qui a donné plusieurs conférences chez Serge Ayoub et dont le site « Enquête et débat » regorge de contenus plus que douteux, à l’image de ce « débat » Dieudonné/Christine Tasin (Riposte laïque) sur l’« islamisation » de la France. Ceci dit, Jean Robin et François Asselineau semblent fâchés à l’heure actuelle.

[5] Communauté arabo-berbère de Marseille, qui a déjà invité en conférence les négationnistes Israel Shamir et Maria Poumier, mais aussi tout récemment Alain Soral et son ami Le Libre Penseur, un conspirationniste qui cache mal son violent antisémitisme derrière un « antisionisme » de façade.

[6] A lire ici : http://www.hns-info.net/spip.php?article29972

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UPR & divers ED souverainistes Empty Debout la République s'ouvre aux front-nationalistes !

Message  BouffonVert72 Dim 26 Juin - 5:51

http://www.lexpress.fr/actualite/indiscrets/dupont-aignan-pret-a-accueillir-des-frontistes_1005925.html#xtor=AL-447

Dupont-Aignan prêt à accueillir des frontistes

Par L'Express, publié le 24/06/2011 à 14:11

Le président de Debout la République se dit prêt à accueillir des personnalités du FN dans son gouvernement.

Des ministres du FN dans son gouvernement ? "Cela ne me gêne en rien, s'ils viennent sur mon projet", explique Nicolas Dupont-Aignan, dans Bonsoir Monsieur le président, sur Jimmy le 23 juin à 22 h 15 - émission pour laquelle il a demandé que le drapeau européen, derrière le bureau élyséen, soit retiré, au profit du seul drapeau tricolore. Le député de l'Essonne, qui veut se présenter en 2012, précise : "S'il y a des points d'accord avec Marine Le Pen, et je m'en réjouis, il y a une différence majeure : je veux rassembler les Français, quelles que soient leur religion ou leur couleur de peau."

BV72 ki/ Oui Menvussa, j'ai évidemment pris ma carte de DLR... lol
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Message  nico37 Mar 19 Fév - 16:26

Christian Latouche, l’homme qui a fait peur aux journalistes de L’Expansion Nolwenn Le Blevennec

Les salariés de L’Expansion ne connaissaient pas bien Christian Latouche, PDG discret de Fiducial, un groupe d’expertise comptable. Peu « portraitisé » par la presse éco. Mais alertés par des confrères de l’extérieur, ils se sont renseignés. Ils l’ont « Googlé », ils ont passé quelques coups de fil, et ils ont commencé à flipper.

Ils ont découvert que le possible futur propriétaire de leur journal était un milliardaire originaire de Lyon (65e dans le classement Challenges), aux idées politiques radicales qui flirtent avec celles de l’extrême droite.

Le groupe Express-Roularta souhaitait vendre L’Expansion. La diffusion a reculé en 2010 de 6,5%, à 140 311 exemplaires, selon l’OJD. Un salarié du titre explique que le journal ne compte plus pour le PDG Rik de Nolf :

« Il n’y a plus aucune dépense de promotion depuis trois ans, le service pub est décimé, avec quatre personnes dont deux juniors. L’actionnaire n’y croit plus. Notre avenir est sombre. »

Ce mercredi, soulagement : ils ont appris, lors d’un comité d’entreprise, que le titre n’était plus à vendre : une solution en interne devrait être trouvée, accompagnée d’un probable plan social. Lors du comité, la direction a évité de parler de la candidature de Christian Latouche, soudainement passée sous silence et cela étonné les syndicats.

On vous présente l’homme auquel ils ont échappé, qui n’a pas souhaité nous répondre. Christian Latouche n’accorde pas d’interview.

Christian Latouche ou la mort programmée

Il y avait deux repreneurs possibles pour L’Expansion : Les Echos et Christian Latouche. Mais fin septembre, le remplacement de Nicolas Beytout par Francis Morel à la tête des Echos compromettrait la première option : selon Le Monde, l’actionnaire ne partageait pas « certains choix de M. Beytout », notamment celui de racheter L’Expansion pour le fusionner avec Enjeux-Les Echos.

Christian Latouche était, jusqu’à ce mercredi, le seul repreneur en lice connu. La semaine dernière, les journalistes ont organisé une AG : « Les journalistes sont anxieux et en même temps ils ont conscience que c’est ça ou la mort programmée », dit un syndicaliste.

Mardi, les syndicats ont appelé à arrêter le travail (débrayage) entre 11 heures et 13 heures, pour se plaindre de l’incertitude dans laquelle ils sont maintenus depuis quatre mois. Pourquoi tant de craintes ?

1 Les idées politiques de M. Latouche

Christian Latouche est de droite, peut-être même d’extrême droite. Ses interventions publiques sont rares, les éléments dont on dispose sont minces mais parlants. Le PDG de Fiducial a participé, en 2003, à l’université du Mouvement national républicain (MNR) de Bruno Mégret, en tant qu’intervenant extérieur.

Dans Le Chêne n°32, le journal du parti, on lit :

« [Christian Latouche] a souligné que le gouvernement Raffarin n’avait pas rompu avec l’économie socialiste et n’avait rien fait pour favoriser la croissance et les libertés économiques. »

La France devait être gérée « comme une entreprise »

Dans l’entourage de Latouche, selon plusieurs sources, on explique la participation à ce congrès par la volonté de faire du réseau avec ses clients, patrons de TPE et PME...

Lors d’un congrès CGPME (Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprises), en 2002, il dit des choses comme « Nous sortons de 25 ans de socialisme ou plutôt de marxisme à la française » ou « Vous savez comment on dit grève aux Etats-Unis ? “French strike” ». Il explique que la France devait être gérée « comme une entreprise ».

« C’est sûrement pas un Français de souche »

Deux ans plus tard, autre congrès de la CGPME, Latouche dit que « Bernard Thibault dirige la France ». Dans son discours, il s’inquiète aussi pour « cette France qui a peur », « peur d’aller dans le métro », « peur de laisser sa voiture dans un parking », « peur de l’islam fondamentaliste ».

« Les services de proximité à Paris ? Excusez-moi, c’est encore quelqu’un issu de l’immigration, qui est là le samedi et le dimanche, ouvert 24 heures sur 24. On se croirait à New York, c’est sûrement pas un Français de souche. Même dans le clergé séculier, on recrute en Afrique. » (Voir la vidéo, à 7’)

Un élu socialiste qui le connaît bien (et ne l’aime pas trop) :

« Ouh là ! Ça va changer à L’Expansion. Il a une vision paranoïaque du monde. Il pense qu’il est fait de gauchistes, d’arabes et que l’Occident est foutu. »

Selon lui, Christian Latouche s’habille toujours de la même façon : costume sombre, chemise blanche, et cravate rouge. Il a toujours quatre feutres de couleur dans une pochette, avec lesquels il trace des grands traits pour expliquer la dérive du monde.

Ce mardi, Christian Latouche était encore candidat, un journaliste de L’Expansion :

« Cette ligne droite dure, cela ne correspond pas du tout à notre lectorat démocrate chrétien humaniste. »

Un autre dit que ce n’est pas le « genre de la maison ». Il a peur qu’à six mois de l’élection présidentielle, le journal devienne une « tribune » pour l’extrême droite.

2 Son expérience de patron de Lyon Capitale

Depuis le rachat de Christian Latouche en 2008, le journal Lyon Capitale a changé. Il était un journal « poil à gratter », plutôt de gauche. Il est aujourd’hui une « machine de guerre » anti-Gérard Collomb, maire de la ville, selon plusieurs journalistes.

Au début, disent-ils, la direction a joué le jeu d’une presse de qualité. Le journal se mourrait, ils en ont fait un mensuel haut de gamme. Puis, à partir du printemps 2010, il y a eu de plus en plus de titres sur Gérard Collomb. Des unes à charge, qui n’étaient pas toujours justifiés.

Le numéro de septembre est un bon exemple : un article explique que le maire de Lyon soutient un système clientéliste « à la mode lyonnaise ». L’article se termine sur une citation anonyme assassine.

Un ancien salarié se souvient d’une autre couverture « choquante » sur un « éventuel emploi fictif » lié à Gérard Collomb, une affaire qui date des années 80, déjà connue (que Rue89 avait repris dans le cadre de son partenariat avec Lyon Capitale).

Gérard Collomb :
« A chaque fois que Lyon Capitale sort, je me demande ce qu’il va encore y avoir sur moi. Je m’en prends plein la figure à chaque fois. »

Didier Maïsto, bras droit et PDG du journal

Latouche interventionniste ? Non, personne ne pense qu’il est le genre à décrocher son téléphone pour passer des commandes. Cela ne se passe jamais comme ça. Christian Latouche a installé à la tête du journal son directeur de la communication et bras droit, Didier Maïsto, ancien attaché parlementaire de Marc Fraysse et rédacteur d’un édito-ôde à Philippe Seguin à sa disparition.

Didier Maïsto travaille avec un « rédacteur en chef en qui il a confiance ». A cause d’un système de « zèle en cascade », selon deux anciens journalistes, quelques personnes travaillent pour faire plaisir à Latouche (pas tous les journalistes).

Toujours selon un ancien salarié, des employés de Fiducial ont été recrutés par Lyon Capitale, comme une assistante de direction. « On sentait une présence. »

En janvier 2011, trois journalistes, qui souffrent probablement d’un manque de communication de la direction, demandent « d’appliquer le droit du travail » avec la tenue des élections de délégués du personnel. Un mois plus tard, ils sont licenciés pour insuffisance professionnelle (alors qu’ils n’avaient jamais fait l’objet de critiques sur leur travail). Deux procédures sont aujourd’hui engagées : l’une au pénale, l’autre aux prud’hommes. La presse a largement relayé l’affaire.

3 L’affaire Lyon Mag : la disparition d’un titre

L’histoire avec Lyon Mag commence bien avant le rachat de Lyon Capitale par Christian Latouche. Lionel Favrot, directeur de MAG2 Lyon – mensuel né des cendres de Lyon Mag –, résume autant qu’il peut la saga qui a duré des années.

En 2002, le journal Lyon Mag est introduit en Bourse. Puis, pour financer sa croissance, son PDG Philippe Brunet-Lecomte décide d’emprunter de l’argent à Christian Latouche – un homme qu’il apprécie.

Une partie de la somme empruntée est « cautionnée » par les actions de Brunet-Lecomte (clause de nantissement).

Beaucoup plus vite que prévu, Christian Latouche demande le remboursement de son prêt. Après une longue bataille juridique, il devient propriétaire du journal en annexant les actions de Brunet. Pour la première fois, Lyon Mag perd son « indépendance ». Jusqu’ici, le journal était détenu à 65% par ses salariés.

Lionel Favrot :
« Il n’y avait pas de projet éditorial. »

« C’est un homme tenace, qui ne lâche rien »

Mais entre-temps, comme Christian Latouche a racheté Lyon Capitale, Lyon Mag ne l’intéresse plus, dit Lionel Favrot. Le proche de Philippe Brunet-Lecomte :

« Il nous a laissés tomber. On s’est retrouvés au chômage, liquidés. »

Une partie des salariés se sont alors réunis pour créer MAG2 Lyon, avec leur argent (une société coopérative et participative, scop).

Philippe Brunet-Lecomte, qui a depuis quitté cette nouvelle formule, est encore épuisé par cette histoire médiatique et judiciaire, dont il a fait un livre – que Christian Latouche a essayé de faire interdire.

Son ennemi juré dit :
« Il a un côté Louis de Funès, nerveux, impulsif. Et je peux vous dire que c’est un homme tenace, qui ne lâche rien. Mais rien. En ce sens, quand il veut quelque chose, il peut être dangereux. »

Mis à jour le 12/10/2011 à 18h15 : Le « zèle » ne concerne qu’une petite partie de la rédaction Lyon Capitale. Lien sur l’article Philippe Seguin ajouté.


Latouche vs Rue89 : procès pour un « flirt avec l’extrême droite » 08/01

A-t-on le droit de dire d’un homme qui fréquentait l’université d’été du parti de Bruno Mégret, et distingue les « Français de souche » des autres, qu’il « flirte avec l’extrême droite » ?

C’est à cette question que devra répondre ce mardi après-midi la XVIIe Chambre du tribunal de grande instance de Paris, la « Chambre de la presse », au cours du procès qui oppose l’homme d’affaires Christian Latouche à Rue89, en l’occurrence son directeur de publication Pierre Haski.

En cause, un article de Nolwenn Le Blevennec, journaliste à Rue89, publié en octobre 2011 et titré « Christian Latouche, l’homme qui a fait peur aux journalistes de L’Expansion ».

71e fortune de France

Latouche, richissime (il est la 71e fortune de France selon le classement de Challenges) PDG du groupe Fiducial, s’était porté candidat à la reprise du magazine L’Expansion mis en vente un temps par le groupe belge Roularta. Les journalistes de ce magazine s’étaient inquiétés de cette éventuelle reprise, finalement tombée à l’eau, en raison de l’affichage politique du possible repreneur.

Rappelons qu’on était alors au début d’une campagne électorale marquée par la présence de Marine Le Pen, et la tentative de Nicolas Sarkozy de « droitiser » son discours pour récupérer une partie de son électorat de 2007, parti au FN.

Christian Latouche, qui a participé à l’université d’été du Mouvement national républicain (MNR) de Bruno Mégret et dont certains discours appartiennent au registre sémantique et idéologique de l’extrême droite, ne supporte pas que cela soit rappelé et poursuit Rue89 pour diffamation.

L’homme d’affaires lyonnais, bien connu dans sa ville pour ses investissements tumultueux dans la presse magazine locale, réclame 60 000 euros de dommages et intérêts de Rue89, défendu dans cette affaire par Me Antoine Comte.


L’homme d’affaires Christian Latouche perd son procès contre Rue89

Non, il n’est pas diffamatoire de dire d’un homme d’affaires qui s’affiche auprès de Bruno Mégret et tient des propos sans ambiguïtés qu’il « flirte avec l’extrême-droite ».

Ainsi en a décidé la XVIIe chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Paris, qui a débouté Christian Latouche dans son procès contre Rue89.

Le richissime homme d’affaires lyonnais, patron du groupe Fiducial, avait fait l’objet d’un portrait signé Nolwenn Le Blevennec, journaliste à Rue89, en octobre 2011, alors qu’il était candidat – malheureux – à la reprise du magazine L’Expansion.

L’article était titré : « Christian Latouche, l’homme qui a fait peur aux journalistes de L’Expansion »

Christian Latouche poursuivait Pierre Haski, directeur de la publication de Rue89, pour les passages de l’article qui évoquaient ses liens avec l’extrême-droite, qu’il s’agisse de son passage à l’Université d’été du mouvement de Bruno Mégret, alors scissionnaire du Front national, ou de ses discours sur les peurs des « Français de souche » face aux patrons de PME.

Le Tribunal spécialisé dans les affaires de presse a considéré qu’aucune des formules reprochées à l’article n’était diffamatoire, mais qu’elles relevaient d’une opinion qui ne renfermait pas l’imputation d’un fait précis, seule définition de la diffamation. M. Latouche a donc été débouté de toutes ses demandes (il réclamait 60 000 euros de dommages et intérêts).

Pierre Haski était défendu par Me Antoine Comte.

Rue89 se félicite de cette décision de justice, qui reconnait le droit de la presse à évoquer les opinions politiques d’un homme d’affaires dès lors que celui-ci n’en fait pas mystère.

nico37

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Message  nico37 Mer 7 Aoû - 2:27

Fin de diffusion du film ! | Dédale - un fil vers la démocratie

C'est avec un immense regret que nous vous annonçons par ce communiqué la fin de la diffusion du film Dédale, un fil vers la démocratie.

Dédale est un film que nous avons construit dans une démarche d'éducation populaire.

La mission que nous confiions à ce film n'était pas d'apporter des réponses ou donner des solutions, mais bien de poser des questions permettant de débattre, discuter et réfléchir ensemble sur des thématiques telles que l'exercice du pouvoir, nos institutions ou encore ce que l'on nomme « démocratie ».

Dédale part du constat de l'insupportable souffrance de la population grecque, imposée par les plans d'austérité successifs, et montre la manière dont la vie s'organise sur place, venant de la population elle-même, de manière autonome, indépendante et autogérée.
Ces témoignages et initiatives à l'oeuvre sont complétées dans le film par la parole de deux intervenants : Yannis Youlountas et Étienne Chouard.

Il se trouve qu' Étienne Chouard est très critiqué par certains libertaires, ou groupes d'extrême gauche par rapport à des citations ou prises de paroles publiques qu'il a pu avoir vis à vis d'associations ou personnes affiliées à l'extrême droite, complotistes ou antisémites...

C'est pourquoi, ayant pris connaissance de cette polémique, ou sous la pression de ces groupes précédemment cités, un certain nombre d'intervenants nous ont demandé de choisir entre leur présence dans le film ou celle d'Étienne Chouard.

Il est évident que l'une ou l'autre de ces décisions conduirait inéluctablement à l'effondrement du discours du film, et avec lui à ce projet d'éducation populaire qui nous a animé pendant un an et demi.
Qui plus est, accéder à cette demande, serait pour nous adopter une posture contradictoire au discours tenu par le film, et par ces mêmes intervenants dans le film. Sachant qu'ils ne considèrent pas Étienne Chouard comme un ennemi qui serait lui-même fasciste, nous considérons que lui tourner le dos fait le jeu de ce système qui vise à nous sectariser sur un échiquier politique en nous montant les uns contre les autres.

Il ne nous semble pas que les positions qu'a pu prendre (et que maintient) Étienne Chouard présentent un réel danger au point de devoir en censurer sa parole dans le film concernant la démocratie directe.

Cependant, nous faisons le choix de respecter la demande de ces intervenants qui ont permis que ce film existe, et qui ont généreusement donné leur parole afin de construire ce discours.

C'est donc l'arrêt prématuré de la diffusion de ce film, qui avait pourtant fait ses preuves en tant qu'objet d'éducation populaire après 13 projections et environs 1000 spectateurs pourtant essentiellement affiliés politiquement à gauche.

Si le clivage idéologique entre certains intervenants du film, ainsi qu'entre ces intervenants et nous-mêmes, réalisateurs, conduit à la mort de ce film, il questionne aussi la difficulté de regrouper des luttes ainsi que notre liberté d'expression.

L'équipe de Dédale, un fil vers la démocratie : Alice Tabart, Emmanuel Borgetto, Laurent Lhermite et Christian Vialaret.

nico37

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Message  nico37 Dim 11 Aoû - 14:45

ASSELINEAU, L’ULTRA DROITE SOUVERAINISTE 24/07

Même si son influence reste groupusculaire, François Asselineau est un personnage plutôt bien placé dans la nébuleuse réactionnaire et conspirationniste. Son parcours, ses discours et ses amitiés fleurent bon une droite extrême et réactionnaire : « Il fait ses études à H.E.C. (1980) et l’E.N.A (1985). En 1985 il est inspecteur général à l’inspection générale des Finances. De 1989 à 1990, il est le chef de la mission pour le Crédit National. Il a aussi été le président de la Société pour l’Analyse Économique et Financière (SADEF). Ensuite, il occupa le poste de directeur de cabinet auprès de ministres du gouvernement Juppé (1995-1996), avant de rejoindre en 1999 le R.P.F. de Philippe de Villiers et Charles Pasqua. Entre 2000 et 2004, il occupe des postes importants de conseillers aux côtés de Pasqua, alors président du Conseil Général des Hauts-de-Seine. Toujours avec le même, alors allié à Jean Tibéri, il est élu sur une liste de droite dissidente aux municipales parisiennes de 2001. C’est sans étonnement qu’on le voit nommé par Nicolas Sarkozy le 20 octobre 2004 à la tête de la Direction Générale à l’Intelligence Economique à Bercy ; il travaille alors en étroite collaboration avec Jean-Pierre Raffarin. Le 31 décembre 2004, il a décidé de rejoindre le groupe l’Union pour un Mouvement Populaire (UMP) au Conseil de Paris. En mars 2007, il crée l’UPR.

Son parti « l’Union Populaire Républicaine » a des accointances affichées avec les paranoïaques d’Egalité et Réconciliation, ou du mouvement LaRouche. Les cadres du mouvement l’expliquaient dans un communiqué par une volonté de ratisser large, sans pour autant forcément partager leurs opinions. D’ailleurs, ce groupuscule ne se prétend « ni de droite ni de gauche, en lutte contre l’Union Européenne, jugée comme la priorité absolue, devant laquelle doivent s’effacer tous les clivages. ». Les références à la résistance sur fond de gaullisme « arrêtons les clivages pour s’en prendre à notre ennemi » (l’Europe toujours) sont monnaie courante.

Son idéologie est présente dans la vision qu’il a de l’Histoire de France. Le mythe de la « France éternelle », vieille antienne de l’extrême droite, y est développé, autour duquel s’accroche une historiographie profondément réactionnaire : mise en avant de « nos ancêtres les Gaulois » comme des « premiers Français » et des « premiers résistants » à l’invasion étrangère (suivant une historiographie très « 3eme République »), ou bien une histoire des 19eme et 20eme siècle axée sur la valorisation de la « nation Française que tous les peuples du monde envient », dans laquelle n’apparaît ni l’affaire Dreyfus, ni le Front Populaire, ni la guerre d’Algérie (au contraire, la colonisation a bien entendu eu des aspects positifs) ni Mai-68. Des oublis idéologiquement significatifs, puisqu’ils ont tous trait à l’histoire de la gauche et du mouvement ouvrier. Et quand il n’oublie pas d’en parler, Asselineau réécrit leur histoire.

Ainsi, il ne parle de la Commune de Paris que comme un mouvement patriote de résistance à l’invasion étrangère. Tout ceci pour arriver à la conclusion que le nouvel ennemi venu de l’étranger qu’il faudrait abattre serait l’« empire » Européen. Cette vision transparaît aussi à la lecture de la charte de l’U.P.R., qui prétend rétablir la « souveraineté nationale » et « redonner à la France sa vraie personnalité », tout en ne disant rien sur le rôle fondamental des Etats-nations dans la construction européenne et la complicité de leurs gouvernements dans la mise en place des politiques ultralibérales et destructrices de services publics, certes décidées au niveau européen, mais qui vont parfaitement dans le sens des politiques voulues par les gouvernements de chaque Etat, et ce depuis de longues années.

Les gens de droite aiment brouiller les pistes et c’est bien normal, car les sondages montrent que nombreux sont ceux qui s’opposent au capitalisme et au libéralisme, dont ils voient les effets, alors on les manipule et on les trompe en leur disant ce qu’ils veulent entendre et en déformant la perception de la réalité. Le problème est qu’au lieu de voter vraiment à gauche, ils votent pour des démagos de droite ou sociaux-libéraux, le système étant bien verrouillé pour éviter le vrai changement.

Sur internet, les partisans de l’UPR font passer un message bien rodé pour appâter le chaland : « Le programme de l’UPR, c’est un copié/collé de celui du CNR, fortement inspiré par feu le PCF, du temps où il défendait la France et les français, avant de devenir, lui aussi européiste. » Quand à la question de savoir pourquoi on ne les voit jamais dans les luttes, ou soutenir des ouvriers en grève ? Là aussi la réponse est toute prête, non, ce n’est pas parce qu’ils ont peur de s’opposer au patronat et au capital, non, mais plus simplement parce que : « l’UPR préfère s’attaquer aux causes qu’aux conséquences. Les causes sont les traités européens. La ligne de séparation aujourd’hui ne se fait plus en Droite/Gauche, mais entre européistes et non européistes. »

Asselineau tente de se faire inviter ou se fait inviter par des radios de gauche, sinon alternatives, ce genre d’invitation lui sert de caution contre les mauvaises langues qui auraient l’audace de le dénoncer comme un personnage d’extrême droite. Ainsi, alors que l’U.P.R. a été mise en cause sur le site d’information libre H.N.S.-Infos pour avoir tenté d’infiltrer le mouvement des « Indignés » Parisiens, il écrit un communiqué pour se défendre de telles pratiques en prenant prétexte comme argument ses passages dans ces diverses radios. Au final c’est bien un représentant d’extrême droite qui essaie de faire passer ses idées réactionnaires en les prétendant «ni de gauche, ni de droite».

D’après un article paru ici

nico37

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